LES MÉTHODES CLINIQUES UTILISÉES POUR L’ÉVALUATION PSYCHOLOGIQUE Flashcards

1
Q

Etude de la psychopathologie:

A

processus de recueil de données cliniques
* processus de diagnostic

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2
Q
  • L’évaluation clinique
A

évaluation des variables psychologiques, biologiques et
sociales

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3
Q

Le diagnostic

A

processus conduisant à déterminer si un problème
répond à tous les critères d’un trouble psychologique

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4
Q

Analyse psychopathologique d’un cas

A
  • Intégration de différentes données
  • Importance du contexte de vie
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Q

Différents niveaux d’observation et de
compréhension

A
  • Les signes et les symptômes
  • Le diagnostic
  • L’analyse psychologique
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6
Q

Barlow et Durand (2007) expliquent que

A

le processus d’évaluation clinique en
psychopathologie a été comparé à un entonnoir (Hawkins, 1979, Peterson, 1968). Le clinicien
commence par recueillir beaucoup d’informations en s’intéressant à une grande variété de
fonctionnements de l’individu afin de pouvoir déterminer où se situe la source du problème.

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7
Q

L’étude de cas

A

est une intégration des différentes données recueillies. Elle ne s’intéresse pas
uniquement aux aspects sémiologiques (signes) mais elle tente de resituer le problème d’une
personne dans son contexte de vie en tenant compte de différents niveaux d’observation et de
compréhension (organisation de la personnalité, relations avec l’environnement et l’entourage,
événements présents et passés)

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8
Q

L’analyse psychopathologique d’un cas

A

consiste à tenter d’interpréter les différents éléments
du cas et à en faire une élaboration clinique. Elle comprend différents niveaux : l’analyse
sémiologique, l’analyse diagnostique et une analyse psychologique qui permet d’étudier plus
particulièrement le mode de fonctionnement du sujet, son histoire etc

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9
Q

La démarche de l’évaluation clinique va au-delà

A

diagnostic car elle permet de recueillir des
informations précises sur la personnalité du sujet, son fonctionnement psychologique, cognitif
et émotionnel. Cela permet au psychologue de disposer des informations nécessaires pour
comprendre les difficultés rencontrées par l’individu et pouvoir ainsi proposer une prise en
charge appropriée.

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10
Q

Afin de recueillir toutes ces données cliniques,

A

le psychologue pourra mener un entretien
clinique au cours duquel un examen de l’état mental pourra être fait de façon formelle ou
informelle. Plusieurs méthodes d’évaluation sont à la disposition du psychologue. Celui-ci peut
alors recourir à des méthodes qualitatives comme les entretiens et à des méthodes quantitatives
comme des épreuves psychométriques ou des échelles.

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11
Q

L’entretien clinique

A

C’est une situation de communication entre un patient et un thérapeute qui s’établit selon des
modalités qui dépendent de l’approche théorique du psychologue. L’entretien clinique à visée
diagnostique est dans un premier temps narratif. Il consiste en une prise de contact au cours de
laquelle s’établit l’alliance thérapeutique. Il permet notamment au patient de pouvoir verbaliser
sa souffrance et sa demande, et au psychologue de créer une relation de confiance

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12
Q

Différents types d’entretiens

A

*non structurés lorsqu’ils ne suivent pas d’organisation
systématique. Lorsqu’il débute le processus d’évaluation, le psychologue peut privilégier une
plus grande ouverture et laisser la personne aborder les thèmes qu’elle souhaite avec un
entretien non structuré.
*semi-structurés sont menés à partir de questions qui sont formulées et testées
pour obtenir des informations utiles de manière cohérente. En s’appuyant sur ces nomenclatures
d’entretien, les cliniciens peuvent être sûrs qu’ils font l’investigation des aspects les plus
importants de troubles donnés.
*structuré est efficace pour évaluer des aspects précis ou pour vérifier une hypothèse
diagnostique.

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13
Q

L’entretien clinique anamnestique

A

Elle consiste en un entretien mené
par un professionnel de santé afin de retracer à la fois les antécédents développementaux,
personnels, familiaux et sociaux du patient et l’historique de la pathologie actuelle. Elle aborde
ainsi des questions précises concernant les motifs de la consultation mais aussi les habitudes de
vie de la personne. Elle doit être portée au dossier du patient. /L’entretien clinique anamnestique apporte une aide
précieuse au psychologue : il l’aide à diriger et à analyser l’évaluation clinique et lui permet de
déterminer les éventuelles investigations complémentaires qui permettront le diagnostic.

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14
Q

eléments sont généralement présents dans l’entretien amnesique

A

1- Données sociodémographiques
Qui il est : Nom, prénom, sexe, date et lieu de naissance, adresse, statut marital, situation de
famille, profession actuelle.
2- Description des problèmes actuels
Le motif de consultation : II s’agit de faire préciser au patient la ou les raisons / symptômes
qui l’ont amené à consulter.
L’histoire de la pathologie : L’évolution chronologique du symptôme qui l’a amené à
consulter. Ce récit doit être le plus précis possible et l’on recherchera systématiquement les
points suivants :
‐ La date d’apparition Il est souhaitable d’obtenir la date précise du début. A défaut de
date précise, il faudra s’attacher à rechercher depuis combien de temps le problème est
présent. On pourra aider le patient en lui suggérant des repères connus : les fêtes de
famille, les vacances, la date de naissance des différents enfants…
‐ Les facteurs déclenchants : Des troubles affectifs, l’activité physique, les repas, la
prise de certains médicaments, un évènement traumatique, des difficultés
professionnelles etc…
‐ L’évolution dans le temps : problématique permanente ou intermittente ; Y-a-t-il
aggravation, augmentation de l’intensité ou de la fréquence et si certains facteurs ont un
impact sur les manifestations.
3- Données anamnestiques (développement psychologique, scolaire, social, familial).
a- Les antécédents : La recherche des antécédents a pour but de connaître l’histoire du patient
et de son entourage, antérieurs à la problématique actuelle
b- Les conditions socio-économiques : Elles conditionnent en grande partie les habitudes de
vie, et peuvent être un facteur déclenchant ou aggravant de certaines pathologies.
c- Les relations familiales, conjugales et professionnelles : l’entente avec le conjoint et la vie
sexuelle, l’état des relations avec ses enfants. Les rapports du patient avec son travail : degré
d’entente avec ses supérieurs, ses collègues, degré de satisfaction dans le travail.
La ou les personnes avec qui il vit, s’il a des enfants, des personnes à charge
La façon dont il gagne sa vie et occupe son temps libre
d- L’histoire professionnelle : Il s’agit du passage en revue des différentes expériences
professionnelles et des difficultés rencontrées.
4- Antécédents médicaux/psychiatriques (troubles antérieurs, récurrence, prise en charge
passée, traitements efficaces)
5- Problèmes actuels (difficultés actuelles et prises en charge en cours, problèmes médicaux
ou prise de médicaments qui pourraient contribuer au trouble psychologique). Données
somatiques. Les renseignements sur l’état physique des patients sont importants car l’état de
santé d’une personne peut interférer avec sa qualité de vie et d’autre part, certains symptômes
de troubles physiques ont un impact sur l’humeur.
La recherche de symptômes associés : En précisant leur chronologie par rapport au symptôme
majeur et leur nature.

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15
Q

les objectifs principaux d’un entretien d’évaluation clinique :

A

1- Etablir un profond engagement du patient dans une alliance thérapeutique ;
2- Réunir une base de données valides ;
3- Développer une compréhension évolutive du patient fondée sur l’empathie ;
4- Effectuer une évaluation d’où découle une hypothèse diagnostiques ;
5- Développer un plan de traitement approprié ;
6- Réduire en partie l’anxiété du patient ;
7- Lui donner espoir et s’assurer qu’il viendra au rendez-vous suivant.

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16
Q

L’examen mental

A

C’est une
« technique d’évaluation qui implique une observation systématique du comportement d’un
individu » (Barlow et Durand, 2007). Il s’agit de prendre en compte la dimension non verbale.
C’est l’observation du reflet de l’état mental de la personne s’exprimant de façon non verbale

17
Q

D’après Barlow et Durand (2007), l’examen de l’état mental couvre généralement 5 catégories :

A

’apparence et les comportements du patient (comportements manifestes,
habillement, aspect physique, posture, expressions)
‐ les processus de pensée (rythme du discours, continuité du discours, contenu du
discours) ;
‐ l’humeur et l’affect (sentiment prédominant de la personne, sentiment qui accompagne
ce qu’elle dit),
‐ le fonctionnement intellectuel (type de vocabulaire utilisé, utilisation d’abstractions et
de métaphores),
‐ l’orientation (conscience que les personnes ont de leur milieu de vie, ce sont les points
de repère spatio-temporels et identitaires (quel jour, où elles sont, qui est
l’interlocuteur…)).

18
Q

Les tests et les échelles

A

Outils scientifiques d’investigation
* Formation et comportement éthique
* Passation selon des critères préétablis :
procédures standardisées
* Dimensions affectives, émotionnelles, cognitives
et comportementales d’une personne.
* Hypothèses sur les faiblesses et les points forts
d’un individu

19
Q

types de test

A

Les tests projectifs permettent à la personne de projeter des contenus psychiques sur des
contenus ambigus (= association libre) ou à des images sur lesquelles la personne va projeter
des désirs inconscients. Rorschach, TAT (Thematic Apperception Test), Patte Noire.
Les tests de personnalité. Les questions posées permettent d’identifier une tendance cognitive
et donc, une prédiction comportementale. Le MMPI (Minnesota Multiphasic Personality
Inventory) propose une série d’énoncés auxquels il faut répondre par vrai ou faux. Les énoncés
se basent sur l’observation que des personnes partageant le même trouble répondent de la même
manière à ces énoncés.
Les tests d’intelligence évaluent les tâches cognitives comme l’attention, la perception, la
mémoire, le raisonnement, la compréhension du langage. Il compare l’âge mental à l’âge
chronologique (si c’est le même, le QI est de 100).
Les tests de Wechsler regroupent deux grandes catégories d’épreuves : les épreuves
linguistiques et les épreuves de performance. Il y a un test pour les adultes (WAIS, Wechsler
Adult Intelligence Scale), les enfants d’âge scolaire (WISC, Wechsler Intelligence Scale for
Children) et pré-scolaire (WPPSI, Wechsler Preschool and Primary Scale of Intelligence).
Les tests neuropsychologiques sont effectués lorsque l’on suspecte des problèmes d’ordre
cérébral. Ils sont liés aux connaissances en neurosciences et permettent d’évaluer les fonctions
cognitives (perception, encodage…) et les fonctions exécutives (planification des tâches,
résolution de problème…). Ils sont utilisés pour évaluer les conséquences d’une lésion à la suite
d’un accident ou d’une maladie sur les aptitudes psychologiques. (ex : la figure de Rey).
Les échelles d’auto ou d’hétéro-évaluation
Il en existe de toutes sortes que l’on peut utiliser selon ce que l’on souhaite évaluer (Anxiété et
dépression mais aussi échelles spécifiques à certains troubles comme la phobie sociale par
exemple).
Certaines échelles sont spécifiques aux enfants (Vineland Adaptative Behavior Scale, VABS ;
Autism Diagnostic Observation Schedule, ADOS). Chez les enfants notamment, il peut y avoir
des échelles complétées par les parents ou les enseignants (Child Behavior Checklist, CBCL =
questionnaire pour repérer les comportements problématiques chez des enfants).

20
Q

L’observation

A

L’observation peut être considérée comme une méthode de recueil de données (Norimatsu et
Pigem, 2008). Cette méthode est largement utilisée en sciences humaines, que ce soit à des fins
scientifiques ou professionnelles. Parfois, elle est beaucoup plus pertinente que l’entretien
(notamment pour les enfants, les personnes qui sont en difficulté pour s’exprimer).
L’observation permet d’étudier les phénomènes d’interactions verbales et non verbales ou de
comprendre l’enchainement de plusieurs comportements.

21
Q

L’observation peut être plus ou moins formelle

A

Elle est informelle lorsque le thérapeute note
globalement ce qu’il a vu. Elle peut être formelle lorsque l’on identifie des comportements
spécifiques, observables et mesurables. L’observation permet une analyse rigoureuse des
données (grille de cotation) et une cotation par plusieurs expérimentateurs.

22
Q

L’évaluation comportementale

A

permet d’évaluer de façon
formelle les pensées, les émotions et les comportements d’un individu dans une situation ou un
contexte spécifique. Parfois certaines informations ne sont volontairement ou involontairement
pas données par le patient. Au cours de cette évaluation, il est possible de cibler un
comportement (comportement cible) et voir ce qui s’est passé avant et après (antécédent et conséquences)

23
Q
A