Les déterminants de la personnalité Flashcards

1
Q

À travers quoi s’exprime l’idée que des facteurs biologiques puissent influencer les comportements et la personnalité des individus

A

Cette idée s’exprime dans différentes typologies qui associent des caractéristiques physiques à des comportements observables. Les typologies sous-entendent une causalité directe entre des caractéristiques physiques et la manière dont une personne va se comporter

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2
Q

Quelles sont les 2 typologies les plus connues

A

Il s’agit de celle de Kretschmer (1925) et celle de Sheldon (1942)

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3
Q

Expliquez la typologie de Kretschmer

A

Kretschmer était psychiatre de formation et dans son travail clinique, il fut frappé par le fait que certaines affections mentales graves, comme les psychoses étaient associés à des caractéristiques physiques spécifiques. Selon ses observations, les profils physiques des individus pouvaient se répartir en 3 types morphologiques

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4
Q

Quels sont les 3 types morphologiques de profils physiques élaborés par Kretschmer

A
  1. Le leptosome: personne grande, mince avec une musculature et des tissus graisseux peu développés
  2. Le psycnique: personne petite, mais surtout grosse avec une prépondérance des tissus adipeux et peu de muscles
  3. L’athlétique: personne qui n’est ni mince, ni grasse, mais musclée
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5
Q

À quoi correspond une personne si elle n’entre dans aucun des 3 types de morphologies

A

Elle correspond au type dysplasique

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6
Q

Qu’est-ce que Kretschmer a montré sur la base de plusieurs données

A

Il a montré que le type leptosome (grand et mince) se retrouve chez des patients schizophrènes. Il a aussi montré que le type pycnique (petit et gros) s’observe chez des patients maniaco-dépressifs. Puis, il a montré que le type athlétique (musclé) se retrouve aussi chez des patients schizophrènes

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7
Q

Qu’est-ce que les résultats de Kretschmer suggèrent à propos des morphologies des individus

A

Ses résultats suggèrent que la morphologie des individus pourrait être responsablede leurs troubles psychiatriques. Adopter la position inverse, soit que les affections psychiatriques causent le physique, peut aussi s’envisager.

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8
Q

Vrai ou faux, suite à l’hypothèse de Kretschmer selon laquelle le physique causait des troubles psychiatriques beaucoup d’étude ont été entrepris à ce sujet

A

Faux, il est vrai que cela pourrait conduire à des études plus rigoureuses, mais commes les idées sur les typologies ne s’appuient pas sur des hypothèses sérieuses, il y a peu de chances que de telles études soient entreprises

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9
Q

Expliquez la typologie de Sheldon

A

Dans cette typologie, Sheldon a étendu les notions développées par Kretschmer à la personnalité normale. Pour lui, il n’y a aucune raison de limiter l’association entre les caractéristiques physiques et la manière de se comporter à la pathologie mentale. Alors, selon lui, les typologies doivent s’appliquer à tout le monde

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10
Q

Comment Sheldon considérait qu’une personne pouvait être définie

A

Sheldon considérait qu’une personne pouvait être définie par ce qu’il a appelé un somatotype, autrement dit par ses caractéristiques physiques

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11
Q

De quoi est composé le somatotype de Sheldon

A

L’originalité est que le somatotype est composé par 3 chiffres pouvant chacun varier de 1 à 7, lesquels correspondaient à 3 caractéristiques physiques précises qu’il a définies de manière cohérente

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12
Q

Quels sont les 3 caractéristiques physiques qui composent le somatotype de Sheldon et que réflètent-ils

A

Ces trois caractéristiques réflètaient une prépondérance du développement de l’une des 3 couches embryonnaires et il les a nommées par ces termes:
-Endomorphe
-Mésomorphe
-Ectomorphe

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13
Q

Qu’est-ce que l’endomorphe de sheldon

A

L’endomorphe réfère à un individu gros et gras, qui n’a pas de musculature et qui n’est pas fait pour le travail physique dur. Il est façonné pour le confort et non pour la vitesse (il est vite épuisé), il est en relation avec un développement important du système digestif et il est l’équivalent du pycnique de kretschmer

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14
Q

Qu’est-ce que le mésomorphe de sheldon

A

Le mésomorphe réfère à quelqu’un qui a une allure musclée, un développement des os, des muscles et des tissues de connexion. À quelqu’un de fort, résistant aux malafies, façonné pour des excercices physiques et correspond à l’athlétique de Kretschmer

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15
Q

Qu’est-ce que l’ectomorphe de sheldon

A

Réfère à quelqu’un de fin, qui réflète la prépondérance de la peau et du système nerveux. La taille de son cerveau est proportionnellement plus importante que celle du corps, il est vite submergé, n’est pas fait pour le travail physique et correspond au type leptosome de Kretschmer

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16
Q

Quel est l’avantage de la typologie de Sheldon

A

L’avantage de cette typologie est qu’elle envisage un continuum entre les deux pôles des trois types et qu’elle offre des combinaisons entre eux.

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17
Q

Dans la typologie de Sheldon, de quoi dépend la valeur attribuée aux types de caractéristiques physiques

A

La valeur attribuée à ces types dépend de leur prépondérance respectives. Il est possible qu’un individu correspond à un type pur, lequel peut être 171 pour le mésophorme, 711 pour l’endomorphe et 117 pour l’ectomorphe.

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18
Q

Vrai ou faux, la plupart des individus possèdent un peu de chaque qualité (chaque type), dans la typologie de Sheldon

A

Vrai, si bien que toutes les combinaisons peuvent exister. Par exemple, quelqu’un de musclé, mais plutôt mince aura la configuration 264 et quelqu’un de très mince, mais qui a un gros ventre aura plutôt une configuration 617. La faille dans ce système est qu’il n’existe pas de critère précis pour désigner les valeurs que prennent les chiffres désignant les 3 types

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19
Q

Parrallèlement à ses somatotypes, qu’est-ce que Sheldon a défini

A

Il a défini 3 tempéraments:
-La viscérotonie
-La somatotonie
-La cérébrotonie

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20
Q

Quelles sont les principales caractéristiques du tempérament Viscérotonie de Sheldon

A

Les principales caractéristiques de ce tempérament sont: relax, tolérant, social, aime le confort

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21
Q

Quelles sont les principales caractéristiques du tempérament Somatotonie de Sheldon

A

Les principales caractéristiques de ce tempérament sont: courage, asservité, désir d’aventure, risque, agressivité, compétitivité, énergie

22
Q

Quelles sont les principales caractéristiques du tempérament Cérébrotonie de Sheldon

A

Les principales caractéristiques de ce tempérament sont: recherche d’intimité, hypersensibilité à la douleur, évitement des situations sociales, mauvaises habiletés sociales, anxiété

23
Q

Dans une étude sur 200 sujets, quelle relation logique Sheldon trouva

A

Sheldon trouva une relation logique entre les trois somatotypes et les trois tempérament:
-Endomorphe-Viscérotonie
-Mésomorphe-Somatotonie
-Ectomorphe-Cérébrotonie

24
Q

Vrai ou faux, les résultats de l’expérience de Sheldon sur 200 sujets ont été validés par la suite

A

Faux, même si les résultats étaient conformes aux hypothèses, certains ont dit qu’il avait falsifié les données. Quoi qu’il en soit, même si elles étaient réelles, les associations trouver par Sheldon n’ont jamais été validées par la suite

25
Q

Que peut-on conclure des typologies de Kretschmer et de Sheldon ainsi que de l’idée plus générale d’associer des caractéristiques physiques à la personnalité ou aux tempéraments

A

Indépendemment de leurs faiblesses théoriques et de la difficulté d’opérationnaliser leurs concepts, les typologies envisagent une influence du physique sur la personnalité

26
Q

Mais quelle type d’influence, est-ce que le physique crée la personnalité ou est-ce qu’une personne se comporte d’après les stéréotypes appliqués à son physique par la pression sociale

A

Il est difficile d’expliquer pourquoi il y a une relation entre ces deux éléments, ce qui pousse plusieurs personnes à considéré la théorie de Sheldon de manière sceptique. De toute façon, ces idées n’ont plus vraiment d’impact sur la psychologie de la personnalité actuelle

27
Q

Sur quoi se base l’idée d’associer des paramètres biologiques à des types de personnalité

A

Cette idée se base sur des données objectives robustes et offre une position psychobiosociale de la personnalité. Laquelle est plus complète et plus pertinente. Il est donc impensable qu’un psychologue du comportement ignore cette association. Pourtant, certains refusent encore de considérer de manière constructive les nombreuses données de la psychobiologie de la personnalité

28
Q

Vrai ou faux, les études montrant une relation entre des fonctions physiologiques et la personnalité qui s’appuient sur des données objectives sont assez récentes

A

Vrai, en effet, dans les années 1960, beaucoup d’études endocrinologiques et psychophysiologiques sont parvenues à trouver que certaines caractéristiques de la personnalité sont sous l’influence de certaines manifestations physiologiques

29
Q

Qu’est-ce que l’endocrinologie à montré à propos de l’influence de facteurs physiologiques sur la personnalité

A

L’endocrinologie a montré que les glandes endocrines fabriquent des substances chimiques et qu’elles les déversent directement dans le sang qui assure leur transport vers d’autres organes sur lesquels elles vont agir. Ces substances peuvent avoir des effets importants sur nos conduites

30
Q

Donnez des exemples de l’influence des substances libérées par les glandes endocrines sur nos conduites

A
  1. Une hypersécrétion d’hormone tyroidienne entraîne des manifestations comportementales comme l’agitation, une perte de poids et de l’insomnie
  2. Une insuffisance thyroidinne peut produire de la somnolence, gain de poids, fatigue et de troubles de concentration
  3. Liens entre l’adrénaline et la noradrénaline et les traits d’agréabilité et d’extraversion
  4. Les hormones sexuelles et les conduites agressives
31
Q

Que faut-il se rappeler concernant les études montrant une association entre des variables physiologiques et les dimensions de la personnalité

A

Ce qu’il faut se rappeler de ces études c’est que ces associations ne sont pas toujours aussi simples et directes que dans les exemples d’expériences cités. En effet, il y a plusieurs études contradictoires qui ont vu le jour

32
Q

Quelles hypothèses peut-on avancer afin d’expliquer les études contradictoires à propos de l’association entre physiologie et personnalité

A
  1. Les méthodologies de ces études ne sont pas toujours comparables
  2. Les techniques de dosages peuvent différer d’une étude à l’autre
  3. Les sujets inclus dans ces recherches ne sont pas toujours homogènes. En effet, certains peuvent être des patients, alors que d’autres sont des volontaires en bonne santé mentale
33
Q

Qu’est-ce que la génétique comportementale

A

Cette partie spécifique de la génétique étudie l’impact de l’hérédité sur la personnalité ainsi que le reste du comportement. Il s’agit d’une discipline qui a pendant longtemps cherché à déterminer si un comportement a un lien ou non avec des facteurs génétiques. Elle est a l’origine de plusieurs débats sur l’innée et l’acquis.

34
Q

Plus récemment, qu’est-ce que la génétique comportementale tente de faire

A

La génétique comportementale tente d’identifier les gènes, c-à-d, les localisations sur les chromosomes responsables des comportements, elle tente aussi de comprendre le cheminement physiologique entre l’effet primaire d’un gène et sa manifestation comportementale

35
Q

À quels types de méthodes spécifiques la génétique comportementale a recours

A

La méthode des jumeaux, la méthode familiale et la méthode d’adoption

36
Q

Expliquez l’intérêt de l’utilisation de la méthode des jumeaux

A

Puisque les jumeaux MZ ont le même génome, ils sont utiles pour la génétique comportementale, car ils permettent de dire toute différence constatée entre eux doit être forcément due à l’influence du milieu. Les jumeaux MZ offrent aussi une occasion unique d’étudier l’influence de différents milieux sur un génome identique

37
Q

Expliquez la méthode des jumeaux

A

La méthode des jumeaux permet, en comparant la corrélation pour une dimension de la personnalité chez des jumeaux MZ et des jumeaux DZ, de déterminer si cette dimension est influencée par l’hérédité. Cette conclusion n’est valable que si l’on postule que les 2 types de jumeaux sont exposés aux mêmes expériences de vies et que le milieu dans lequel ils vivent est constant.

38
Q

Expliquez la méthode des jumeaux, mais cette fois-ci lorsque l’environnement est différent pour les 2

A

En étudiant les jumeaux MZ qui ont été élevés séparément, on se rend compte de l’effet de l’hérédité. Si des jumeaux MZ vivant séparément se ressemblent autant que ceux (MZ) vivant ensemble, on peut conclure que l’effet de l’environnement est plutôt faible sur ce point. Si le contraire se produit, c’est que l’environnement joue un rôle important

39
Q

Les méthodes des jumeaux ont des limites et il faut en être conscient avant d’interpréter les données de ces études, quelles sont-elles

A
  1. La fiabilité des diagnostics
  2. La réponse à la question si les résultats obtenus à partir de jumeaux peuvent se généraliser à la population globale
40
Q

Vrai ou faux, la grande majorité des travaux sur la génétique de la personnalité fait appel à des questionnaires d’évaluation qui sont appliqués à des adultes et à des enfants

A

Vrai, il ressort de ces questionnaires que tous les traits de personnalité sont modérément héritables et que l’influence du milieu jouant un rôle majeur sur la personnalité n’est pas l’environnement commun aux différents enfants d’une même famille, mais bien celui qui n’est pas partagé

41
Q

Quel est le pourcentage de l’influence de l’environnement et de l’hérédité sur les différences individuelles

A

Très schématiquement, on pense actuellement que 40% des différences individuelles qui touchent à la personnalité sont dues aux facteurs génétiques et que 60% sont dues au milieu non partagé

42
Q

Expliquez la méthode familiale

A

Il s’agit d’une autre méthode classique en génétique comportementale qui consiste à mesurer un trait chez des individus appartenant à la même famille. Si les traits s’observent plus fréquemment chez les descendants d’une personne qui le manifeste que chez les descendants d’une personne dépourvue de ces traits, on peut conclure qu’il bénéficie sûrement d’une influence héréditaire

43
Q

Expliquez la méthode d’adoption

A

Il s’agit d’une autre méthode classique en génétique comportementale qui consiste à recueillir des informations d’enfants adoptés que l’on compare à celles de leurs parents biologiques, de leur frères et soeurs biologiques qui sont restés dans le milieu d’origine, de leurs parents adoptifs et des enfants biologiques de ceux-ci

44
Q

Expliquez les interprétations possibles de la méthode d’adoption

A

-Si des frères biologiques vivant dans 2 milieux différents suite à une adoption présentent une corrélation forte pour un trait, il y a de fortes chances pour que ce trait soit sous l’influence des gènes
-Si à l’inverse, la corrélation est faible, cela plaide pour une participation faible des facteurs génétiques et en conséquence pour une influence environnementale forte

45
Q

Vrai ou faux, actuellement, nous sommes moins avancé sur l’identification des gènes qui sont impliqués dans la personnalité

A

Vrai, de nombreuses études ont tenté, récemment, de trouver des gènes qui participent à l’expression de certaines dimensions de la personnalité. Ces études se sont focalisées sur les dimensions du modèle de Cloninger et du modèle des 5 facteurs. Les associations rapportées sans ces études représentent seulement une faible quantité, soit environ 5 à 10% de l’influence des facteurs héréditaires sur les traits de personnalité

46
Q

Quelle est l’une des grandes découvertes de la génétique comportementale par rapport aux déterminants environnementaux de la personnalité

A

L’une des grandes découvertes de la génétique comportementale est que les contributions de l’environnement tendent à rendre les enfants d’une même famille non pas similaires, mais différents

47
Q

Qu’est-ce que sont les déterminants d’environnement non partagé de la personnalité

A

Il s’agit des influences environnementales touchant le développement psychologique n’étant pas partagées par tous les enfants d’une même famille

48
Q

Expliquez l’environnement familial partagé et l’environnement non partagé

A

-L’environnement familial partagé est assimilé aux ressemblances familiales non explicables par la génétique
-L’environnement familial non partagé forme le reste de la variance, qui ne s’explique ni par la génétique, ni par l’environnement familial partagé

49
Q

Quel est le test direct de l’environnement partagé

A

Il s’agit de l’examen des ressemblances entre des parents adoptifs

50
Q

Quel type de test les jumeaux MZ fournissent

A

Les jumeaux MZ fournissent un test direct de l’environnement non partagé. Puisqu’ils sont génétiquement identiques, les différences observées dans une paire ne peuvent être dues qu’à des facteurs environnementaux non partagés

51
Q

Que signifie l’affirmation selon laquelle les facteurs génétiques qui sous-tendent les comportements interagissent avec l’environnement

A

Cette affirmation signifie que différents génotypes peuvent répondre différemment aux mêmes conditions d’environnement ou, en d’autres termes, qu’un même génotype peut donner naissance à des manifestations phénotypiques différentes selon le type d’environnement dans lequel l’individu aura réalisé son développement

52
Q

Vrai ou faux, depuis plusieurs années, la génétique comportementale a suggéré que des différences génétiques pourraient amener les sujets à choisir tel ou tel environnement

A

Vrai, nous aurions des prédispositions génétiques à nous comporter d’une certaine manière et, en conséquence, à choisir un type d’environnement qui nous permettrait de nous comporter de la sorte