Les composantes de l'intervention de soutien (cours 09) Flashcards
Que mentionne la Loi 21?
La psychothérapie est « un traitement psychologique pour un trouble mental, pour des perturbations comportementales ou pour tout autre problème entraînant une souffrance ou une détresse psychologique qui a pour but de favoriser chez le client des changements significatifs dans son fonctionnement cognitif, émotionnel ou comportemental, dans son système interpersonnel, dans sa personnalité ou dans son état de santé ».
Quelles sont les conditions pour obtenir le permis de psychothérapeute?
→ Obtenir un diplôme universitaire dans le domaine de la santé mentale et des relations humaines
→ De détenir une formation complémentaire de niveau universitaire en lien avec l’Exercice de la psychothérapie
→ Être membre d’un des ordres professionnels suivant; conseiller d’orientation, ergothérapeute, sexologue, infirmière, psychoéducateur, thérapeute conjugaux-familiaux, travail sociaux.
Dans quel article que la loi 21 prévoit une une liste d’intervention qui ne constitue pas de la psychothérapie au sens de la loi.
L’article 187.1, deuxième alinéa
Donnez deux exemples d’interventions qui ne constitue pas de la psychothérapie au sens de la loi.
La rencontre d’accompagnement qui vise à soutenir la personne par des rencontres, qui peuvent être régulières ou ponctuelles, permettant à la personne de s’exprimer sur ses difficultés. Dans un tel cadre, le professionnel ou l’intervenant peut lui prodiguer des conseils ou lui faire des recommandations.
L’intervention de soutien qui vise à soutenir la personne dans le but de maintenir et de consolider les acquis et les stratégies d’adaptation en ciblant les forces et les ressources dans le cadre de rencontres ou d’activités régulières ou ponctuelles. Elle implique notamment de rassurer, prodiguer des conseils et fournir de l’information en lien avec l’état de la personne ou encore la situation vécue.
V ou F. → Selon l’approche scientifique cognitive-comportementale, nous vivons une situation et des pensées se déclenchent dans notre tête.
Vrai. Nous interprétons selon nos expériences passées et les pensées détermineront alors les réactions que nous aurons, soit au niveau des comportements ou des émotions.
Situation → Pensée → Émotion → Comportement
Quels sont les attitudes à privilégier lors d’un premier contact?
→ Être à l’écoute (empathie ― on regarde dans les yeux, par exemple)
→ Ne pas être pressé (calme)
→ Être courtois
→ Éviter les gestes trop familiers (ne pas la toucher, garder une distance)
→ Être attentif à l’autre
→ Respecter la confidentialité
→ Être respectueux
→ Être sécurisant (il ne faut infantiliser la personne)
→ Être ouvert
Quelles sont les réactions aidantes auprès des victimes? Quelle est la plus importante?
→ Écouter (sans jugement, laisser la personne s’exprimer dans son rythme)
→ Croire (important, car c’est son vécu)
→ Recevoir (ne pas minimiser ou amplifier les faits)
→ Encourager ses forces (souligner le courage d’en avoir parlé)
→ Être supportant
→ Déculpabiliser (faire prendre conscience que ce n’est pas de sa faute)
→ Favoriser son autonomie (trouver des moyens où elle est mesure de se reposer par elle-même par exemple)
→ Valider les émotions
→ Amorcer graduellement l’exploration des sujets et des sentiments embarrassants.
La plus importante de CROIRE LA VICTIME
Quelles sont les réactions nuisibles auprès des victimes?
→ Juger → Douter (il ne faut pas questionner pour remettre en doute, être septique) → Banaliser, minimiser ou dramatiser → Souligner ce qu’elle aurait pu dire/faire → Ignorer → Culpabiliser → Paniquer → Ne pas comparer les gens entre eux
Quelles sont les réactions nuisibles auprès des auteurs?
→ Juger
→ Stigmatiser
→ Dramatiser
→ Amorcer rapidement l’exploration des sujets et des sentiments embarrassants.
→ Confronter hâtivement (de responsabiliser l’auteur alors qu’il est dans le déni peut être nuisible surtout au niveau du lien de confiance)
→ Rappelez-vous qu’un auteur de délit sexuel ne crie pas son délit sur tous les toits donc renforcez-le en le remerciant de s’être dévoilé (c’est fort louable).
Quelles sont les pièges à éviter avec les victimes et les auteurs?
→ Perdre son objectivité avant même de connaître l’histoire de la personne
→ Se prendre pour un sauveur
→ Inciter une personne à agir ou à parler plus vite qu’elle n’en est capable.
→ Satisfaire votre curiosité personnelle
→ Omettre de vérifier si la personne connaît les ressources d’aide et de lui en donner les références (également vérifier le réseau de soutien).
De quelle manière l’intervenant donne de l’information et des avis?
En décrivant clairement les différentes possibilités de solution du problème et leurs conséquences, en donnant des avis pertinents au problème présenté (des faits), en présentant des avis comme étant sa propre opinion et en permettant au client d’avoir la sienne, en présentant des renseignements qui augmenteront la connaissance, en s’assurant que le client a bien compris
De quelle manière l’intervenant offre du soutien?
Ensemble de comportement par lesquels l’intervenant manifeste de l’intérêt envers le client, lui exprime son acceptation et son respect, sa compréhension, son désir d’aider, sa confiance en ses capacités. Cette technique est souvent associée à des techniques comme le support, la réassurance et l’encouragement
Quand faire un signalement pour les enfants de 0 à 17 ans selon la DPJ?
Il n’est pas nécessaire d’avoir la certitude absolue qu’un enfant est en besoin de protection.
→ Seul des doutes suffis…
Lorsque vous avez un motif raisonnable de croire que la sécurité ou le développement de l’enfant est compromis, il faut signaler, sans délai, la situation au DPJ.
Si c’est l’auteur qui fait une confidence, il faut être en mesure d’identifier l’enfant ou le groupe visé.
Que faire si c’est une tierce personne qui rapporte qu’un mineur est victime ou soupçonné d’être victime d’une violence sexuelle?
→ Rassurer la personne qui rapporte la situation en mentionnant que dévoiler est la meilleure façon de protéger le développement d’enfant.
→ Il faut l’inviter à rassurer le mineur, lui dire qu’elle le croit, qu’elle est fière qu’il se confie et qu’elle fera tout pour le protéger (aide et protection).
→ Tout comme vous, vous pouvez lui indiquer qu’elle ne doit pas paniquer (le mineur le sentira), ne pas blâmer le mineur ou le questionner précisément et inutilement sur les gestes vécus.
V ou F. En tant qu’intervenant, je peux dénoncer à la place d’un adulte.
FAUX, je ne peux pas. Porter plainte ou non (au criminel ou au civil), c’est un choix qui revient à la victime adulte.