Les années Trudeau Flashcards
Quelles étaient les principales orientations de la politique étrangère de Pierre Trudeau lorsqu’il est devenu Premier ministre en 1968 ?
À son arrivée au pouvoir en 1968, Pierre Trudeau a exprimé un désir de transformer la politique étrangère canadienne, Il a plutôt souhaité prioriser les intérêts du Canada sur la scène mondiale.
Trudeau s’est montré extrêmement critique envers la diplomatie de Pearson, tant sur le fond que sur la forme. Il a annoncé son intention d’examiner de manière « impitoyable » les engagements du Canada au sein de l’OTAN et du NORAD, cherchant à redéfinir leur pertinence et à aligner les actions canadiennes sur ses propres priorités. Ces orientations visaient à positionner le Canada comme un acteur plus autonome et proactif dans les affaires internationales.
Comment Pierre Trudeau a-t-il exprimé son nationalisme à travers ses décisions en matière de défense et d’immigration ?
Pierre Trudeau a clairement manifesté son nationalisme en prenant des décisions stratégiques concernant la défense et l’immigration. Dès le début de son mandat, il a mis en œuvre un retrait partiel des forces canadiennes de l’OTAN. Bien qu’il ait menacé de retirer l’ensemble du contingent de 10 000 soldats canadiens stationnés en Europe, il a finalement opté pour le rapatriement de 5 000 troupes. Cette décision visait à équilibrer la nécessité de réduire l’engagement militaire canadien tout en préservant les relations avec ses alliés occidentaux.
Parallèlement, Trudeau a également cherché à promouvoir des objectifs nationaux qui reflètent un sens accru de l’identité canadienne. Il a ouvert la porte à une diversification de l’immigration, contribuant ainsi à façonner une société canadienne plus inclusive. De plus, il a mis l’accent sur l’unité nationale, particulièrement face aux revendications du Québec, et a cherché à réduire la dépendance économique du Canada vis-à-vis des États-Unis. Ces initiatives visaient à renforcer l’autonomie du Canada sur la scène internationale et à favoriser un sentiment de fierté nationale.
Comment Pierre Trudeau a-t-il différencié la politique étrangère du Canada des positions américaines et britanniques pendant son mandat ?
Pierre Trudeau a suivi une voie divergente en matière de politique étrangère, se montrant plus conciliant envers le monde communiste et prenant des positions distinctes de celles de ses alliés américains et britanniques. Il a reconnu le gouvernement de la Chine populaire, établissant des relations diplomatiques avec Pékin et favorisant un dialogue ouvert. De plus, il a cultivé d’excellentes relations avec Cuba, notamment en refusant d’appliquer l’embargo américain contre l’île, ce qui reflète sa volonté d’interagir avec des régimes communistes malgré les tensions de la guerre froide.
En outre, Trudeau s’est engagé sur la scène internationale en dénonçant l’apartheid en Afrique du Sud au sein du Commonwealth, affirmant ainsi la position progressiste du Canada sur les droits de l’homme. En 1983, il a également promu son initiative pour la paix, parcourant les grandes capitales pour plaider en faveur de cette cause. Cependant, cette initiative n’a pas rencontré le succès escompté, soulignant les défis auxquels il a été confronté dans sa tentative de redéfinir le rôle du Canada sur la scène mondiale. Ces actions ont contribué à façonner une politique étrangère canadienne axée sur le dialogue et la paix, en opposition aux approches plus militarisées de ses alliés.
Quelles mesures Pierre Trudeau a-t-il mises en œuvre pour canadianiser l’économie canadienne, et quels ont été les objectifs de ces initiatives ?
Pierre Trudeau a mis en œuvre plusieurs mesures pour canadianiser l’économie dans le but de réduire la dépendance du Canada envers les capitaux américains et de promouvoir l’autonomie économique.
Quel impact la chute du mur de Berlin en 1989 a-t-elle eu sur le système international et quels défis ont émergé dans les années 1990 ?
La chute du mur de Berlin et l’effondrement de l’URSS en 1989 ont marqué la fin de la Guerre froide et du système bipolaire qui dominait le monde depuis 1945. Ce bouleversement a redéfini la nature du système international, instaurant une hégémonie américaine et favorisant la formation de groupes régionaux, comme l’Union européenne, Cependant, les années 1990 ont également été marquées par de nombreux défis, tels que le génocide des Tutsis au Rwanda, les guerres civiles. Ces événements ont mis en lumière les difficultés de la communauté internationale à gérer les crises humanitaires et à maintenir la paix dans un monde en mutation.
Comment le continentalisme a-t-il émergé comme idée dominante dans la politique étrangère canadienne, et quelles critiques a-t-il formulées à l’égard des politiques nationalistes économiques de Trudeau ?
Le continentalisme est devenu une idée dominante dans la politique étrangère canadienne à la suite de changements dans le contexte international, notamment l’émergence d’une économie mondialisée et l’importance croissante des relations économiques avec les États-Unis. Cette thèse souligne la nécessité d’une plus grande intégration économique avec les États-Unis, considérée comme bénéfique pour le Canada. Les critiques du nationalisme économique de Trudeau mettent en avant que ses politiques, qui visaient à protéger l’économie canadienne et à réduire la dépendance envers les États-Unis, étaient contre-productives. Au lieu de renforcer la souveraineté canadienne, ces politiques ont été jugées comme des freins à une intégration plus étroite, qui pourrait offrir des avantages économiques significatifs.
Dans le cadre du continentalisme, un partenariat solide avec les États-Unis est perçu non seulement comme profitable, mais aussi comme inoffensif pour la souveraineté et l’identité canadiennes. Ainsi, les partisans de cette approche plaident pour un rapprochement avec les États-Unis, arguant que cela ne compromet pas l’autonomie canadienne, mais plutôt qu’il renforce la position du Canada dans un monde interconnecté. Cette vision contraste fortement avec les idéaux nationalistes économiques précédents, qui prônaient une plus grande indépendance économique et une distance par rapport aux influences américaines.
Quels sont les postulats du continentalisme
Le Canada est une puissance majeure ou prépondérante, les usa sur la majorité des plan sont le partenaire du Canada et la prospérité du Canada passe par le marché américain
Quels sont les aspects normatif du continentalisme
Le Canada doit créer des structures pour gérer le commerce avec les usa, doit éviter que des faiblesse met en péril ses relations et doit soutenir les engagement à l’international.
Qu’est ce que L’AEIE
l’Agence d’examen de l’investissement étranger (AEIE) pour contrôler les acquisitions d’entreprises par des intérêts étrangers jugés contraires à l’intérêt national.
Qu’est ce que la troisième option
Cette initiative visait à établir de nouveaux partenariats commerciaux, notamment avec le Japon et la Communauté économique européenne, afin de diversifier les échanges commerciaux du Canada et de réduire son isolement économique.
Qu’est ce que la PEN
Trudeau instaure la politique énergétique nationale (PEN), pour
reprendre le contrôle de 50% du secteur pétrolier au pays, détenu par des compagnies américaines.