Lectures de nos oeuvres Flashcards
Claudel dans son Journal sur Bérénice
“Ennui écrasant. Le marivaudage sentimental, cette casuistique méprisable sur l’amour”
Racine, préface, la pcpale règle
“est de plaire et de toucher”
v.1451-53
Je suis venu […]
Vous êtes revenu. […]
Vous vous êtes rendus […]
Abbé d’Olivet, agrammaticalité de Racine
” Peut-être avant la nuit l’heureuse Bérénice
change le nom de reine au nom d’impératrice”
Stendhal, Racine et Shakespeare
Son vers est inapproprié à l’expression des sentiments modernes
Exemple de lecture étoilante de Bérénice
I, 4. vers 141 ~ “Antiochus” *2 + “Titus” *1
Rime significative et inconscient ?
“Parlez-donc : que faut-il que Bérénice espère ?
Rome lui sera-t-elle indulgente, ou sévère ?”
Goldman, lecteur janséniste
‘Qu’ai-je fait ? Que veut-il ? Et que dit ce silence ?” -> silence du deus absconditus
Une limite de la lecture : imperception des défauts dramaturgiques. Mais lecteur ainsi = moins méticuleux paradoxalement !
Passage de scène 2 à 3 de l’acte iv : scène vide.
Question de genre : Voltaire sur Bérénice
“Ah Rome ! Ah Bérénice ! Ah prince malheureux
Pourquoi suis-je empereur ? Pourquoi suis-je amoureux ?” -> des vers de comédie
Le billet ! le billet
Voilà de votre amour tout ce que je désire
Lisez, ingrat, lisez, et me laissez sortir
Métathéâtre : Bérénice qui joue son drame
V.5 Quoi ? Ce départ n’est donc qu’un cruel stratagème ?
Lucien Goldman, le dieu caché : le sujet de Bérénice
“c’est le dialogue entre Titus devenu tragique avant que la pièce ne commence et Bérénice qui ne le deviendra qu’à l’instant où la pièce finira” “l’entrée de Bérénice dans l’univers de la tragédie”
Barthes, réflexion catégorique sur l’essence de Racine
“Tout Racine tient dans cet instant paradoxal où l’enfant découvre que son père est mauvais, et veut pourtant rester son enfant” (père = Rome pour Titus)
Abbé de Villars, lettre de janvier 71.
“J’aimai mieux penser slmt à la beauté des vers”
Abbé de Villars, sur le billet
“poulet funèbre, pitoyable dénouement d’une pitoyable aventure !”
Contre-avis à l’Abbé de Villars d’un lecteur anonyme
“On peut faire un poème dramatique sans vouloir entrer en lice avec M.Corneille”
Rousseau sur B. dans la Lettre sur les spectacles. Morale
“Tous les spectateurs ont épousé Bérénice”
Brasillach, sa Bérénice
V actes titrés : Titus / Berenicem / Invitus / Invitam / Demissit
La Bruyère sur la différence entre Corneille et Racine
“Corneille peint les hommes cm ils devraient être, Racine les peint tels qu’ils sont”
Boileau sur l’amour au théâtre
“affecté à la comédie” -> un a priori thématique qui fait juger du non respect du genre
Exemple de dodécasyllabes mis à mal
“Préludes autobiographiques.” “Me croyant hypertrophique ! Comme un plongeur”
La C. du pauvre Chevalier-Errant
“Mais j’ai beau parader, toutes s’en fichent !
Et je repars avec ma folle affiche,
Boniment incompris, piteux sandwiche
Au Chevalier-Errant
Restaurant
Hôtel meublé, Cabinets de lecture, prix courants”
intertextualité rimbaldienne + q° du lecteur connaissant
“Donc Je m’en vais flottant aux orgues sous-marins”
Préludes autobiographiques, adresse au lecteur
Maintenant, tu n’as pas cru devoir rester coi;
Eh bien, un cri humain ! s’il en reste un pour toi
“Complainte” dans Larousse 1875
“Si qq crime extraordinaire en fait naître encore un par hasard, on ne le chante plus” “Personne ne sera tenté de le regretter”
“désécriture” (H.Scépi), mal citer Baudelaire
C.d’un certain dimanche “Le Spleen, eunuque à froid, sur nos nerfs se vautre”
Lettre à Mme Mültzer sur le non message du poème
“Quand on veut dire, exposer, démontrer, il y a la prose”
C. du foetus de poète
- Chacun son tour, il est temps que je [m’émancipe,
Irradiant des limbes pour inédit type !
A Paul Bourget
Puissent mes feuilleteurs de quai,
En rentrant, se r’intoxiquer,
De vos AVEUX, ô pur poète !
C’est la grâce que je m’souhaite
Lecture fausse // édition
C. variations sur le mot falot-falotte -> “Sous la lenteur qui tremblotte” (c’est lanterne !)
C. du sage de Paris, conclusion morale du poème, adressée au lecteur ou à lui-même
“Allons, tu m’as compris. Va, que ta seule étude
Soit de vivre sans but, fou de mansuétudes
C. des noces de Pierrot, sur un illisible idéol / moral
La chapelle rose
Où parfois j’expose
Le Saint-Sacrement