Le langage écrit Flashcards

1
Q

Définir ce qu’est la “conscience phonologique” et nommer ses différents niveaux (3).

A

La conscience phonologique est l’habileté à manipuler les syllabes et les phonèmes des mots.

Composantes sonores (niveaux) :

  • Syllabe (consonne + voyelle)
  • Rime (dispositions de sons identiques à la finale de 2 ou de plusieurs mots)
  • Phonème (le plus petit segment phonétique)

Exemple avec le mot “sapin”:

  • 2 syllabes : SA / PIN
  • Rimes : sapIN rime avec mAIN
  • Phonèmes : /s/apin est différent de /l/apin par seulement le premier phonème.
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2
Q

Quel est le rôle de la conscience phonologique dans l’apprentissage du langage écrit?

A

La conscience phonologique permet à l’enfant de détecter et de manipuler les sons des mots. Cela permet à l’enfant de décoder les mots « sons par sons », en lisant une lettre à la fois.

Les enfants qui sont meilleurs en conscience phonologique auraient de meilleures représentations mentales des sons/mots, ce qui leur confère une base solide pour comprendre la correspondance entre une représentation phonologique et orthographique, et ainsi effectuer des opérations comme transformer un graphème (lettre) en phonème (son).

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3
Q

Quelles sont les 3 habiletés préalables à la lecture et à l’écriture? Comment chacune de ces habiletés contribue-t-elle au développement du langage écrit?

A
  1. Conscience phonologique
    - Base solide pour effectuer des correspondances entre des représentations phonologiques (son) et orthographiques (mot).
    - Comme l’écriture est séquentielle, nécessite une segmentation de chacun des phonèmes du mot à écrire qui doivent ensuite être transposés sous forme de lettre selon la bonne séquence.
  2. Principe alphabétique (fait référence au fait que les lettres et les groupes de lettres dans les mots écrits entretiennent des liens systématiques et prévisibles avec les sons contenus dans les mots oraux)
  3. Morphologie et lexique
    - Déterminants dans les performances en identification de mots et en orthographe.
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4
Q

De quelle façon la phonologie est-elle sollicitée dans le développement de l’identification de mots et de l’orthographe?

A

Comme l’écriture d’un mot se fait de façon séquentielle, cela nécessite que chaque phonème du mot soit segmenté. Les phonèmes sont ensuite transposés sous forme de lettres selon la bonne séquence.

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5
Q

De quelle façon le principe alphabétique est-il sollicité dans le développement de l’identification de mots et de l’orthographe?

A

Permet à l’enfant de mettre en relation ses connaissances des lettres avec la structure sonore du langage.

C’est en appliquant les règles de conversion graphophonémique (GP) et phonographémique (PG) que l’enfant peut décoder des mots écrit ou les orthographier en utilisant la procédure d’assemblage.

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6
Q

De quelle façon la morphologie est-elle sollicitée dans le développement de l’identification de mots et de l’orthographe?

A

Identification de mot : la morphologie favorise l’accès aux aspects sémantiques du mot.

Orthographe : le fait d’écrire un mot nécessite préalablement sa sélection dans le lexique à partir de sa signification. Si l’enfant ne possède pas la représentation orthographique du mot, il procède par assemblage de phonèmes et de morphèmes faisant partie de son lexique.

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7
Q

De quelle façon le lexique est-il sollicité dans le développement de l’identification de mots et de l’orthographe?

A
  • Influence la conscience phonologique (les habiletés de manipulation des constituants des mots (sons, morphèmes), nécessaires à la lecture de mot (décodage), se raffinent avec la croissance du vocabulaire)
  • Influence la rapidité du décodage/identification des mots et de leur sens
  • Influence la compréhension de texte
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8
Q

De quelle façon le lexique, la sémantique, la morphosyntaxe, la pragmatique et le discours sont-ils sollicités dans le développement de la compréhension de lecture et de la production de textes.

A
  1. Lexique
    - Doit être en mesure de comprendre et d’utiliser un vocabulaire varié et précis.
  2. Sémantique
    - Doit avoir accès au sens littéral et figuré d’une grande variété de mots et d’expressions.
  3. Morphosyntaxe
    - Assembler des chaînes de morphèmes pour construire des unités de sens de base et saisir les nuances sémantiques qu’elles amènent au sein de phrases et entre elles.
    - Permet d’organiser les mots dans les phrases, de respecter les relations sémantiques, d’effectuer les flexions morphologiques nécessaires et d’utiliser une ponctuation appropriée.
  4. Pragmatique
    - Amène le lecteur à tenir compte du contexte et des buts du scripteur dans l’interprétation du message.
    - Amène le scripteur à produire son texte avec la préoccupation que son message soit compris et interprété de façon à refléter ses intentions.
    - Le scripteur doit aussi tenir compte de ce que le lecteur connaît ou ne connaît pas sur le sujet.
  5. Discours
    - La connaissance des différents types de discours (schèmes, scripts, discursifs, etc.) facilite la compréhension en lecture et la production de texte.
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9
Q

Définir ce qu’est un “schème” et donner sa fonction.

A

Ensemble de faits ou d’infos organisées hiérarchiquement permettant de décrire des connaissances généralisées (à propos d’un texte, d’un événement, d’une scène, d’un objet ou d’une classe d’objets).

*Permet d’offrir une base conceptuelle à la reconnaissance + la compréhension d’une partie d’une réalité et de la considérer comme un tout, d’interpréter et de retenir certaines expériences pour faciliter la prédiction de ce qui peut se produire dans de nouvelles situations semblables, ou alors créer de nouvelles réalités à partir de celles qui sont déjà existantes.

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10
Q

Définir ce qu’est un “script” et donner sa fonction.

A

Représentation de structures d’événements internalisées par un individu.

Facilite le traitement des infos familières en offrant un cadre cohérent dans lequel insérer les infos nouvelles.

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11
Q

À quoi sert la progression thématique?

A

Permet de produire un texte avec une certaine prévisibilité sur laquelle le lecteur peut s’appuyer pour suivre le fil de sa lecture.

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12
Q

À quoi sert la cohésion?

A

Permet à une suite d’énoncés de devenir un texte en les agençant et les reliant de manière logique.

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13
Q

À quoi fait référence la “cohérence”?

A

Aux relations logiques qu’entretiennent entre elles les idées générales du texte (fait du texte une entité intelligible et interprétable d’un point de vue sémantique et orientée vers un but de communication).

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14
Q

Définir ce qu’est la “métalinguistique”.

A

La métalinguistique réfère à la conscience des différentes composantes du langage et à la manipulation volontaire des unités qu’elles comportent (capacité à réfléchir sur le langage).

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15
Q

Nommer et définir les 7 types de conscience qui se rapportent à la métalinguistique.

A
  1. Conscience phonologique (habileté à réfléchir au sujet de la composition phonologique + syllabique des mots, de même qu’à les manipuler)
  2. Conscience morphologique (capacité à réfléchir et à manipuler consciemment les plus petites unités de sens, les morphèmes)
  3. Conscience syntaxique (connaissance des caractéristiques des phrases et la capacité à réfléchir + à manipuler volontairement ses différents constituants)
  4. Conscience sémantique (habileté à reconnaître le langage en tant que code conventionnel et arbitraire + l’habileté à manipuler les mots et les unités de sens sans que leurs référents n’en soient automatiquement affectés)
  5. Conscience lexicale (habileté à isoler un mot et à l’identifier en tant qu’élément du lexique + à chercher intentionnellement à accéder au lexique)
  6. Conscience pragmatique (réflexion à propos de l’utilisation du langage et permet de représenter, d’organiser et de réguler l’expression orale)
  7. Conscience discursive (réflexion et gestion de l’utilisation des procédés linguistiques associés à la cohérence, à la cohésion et au respect des grammaires de textes)
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16
Q

Définir ce qu’est une inférence et dire de quelle façon elles sont sollicitées dans le développement de la compréhension de lecture et de la production de textes.

A

Inférence : toute information qui n’est pas explicitement formulée dans le texte et qui est activée au cours de l’activité de compréhension (bref, produire de nouvelles infos à partir des éléments contenus dans le texte, des infos provenant du contexte et des connaissances de l’individu).

  • Créent un lien cohérent entre les phrases (cohérence locale) et met le texte en relation avec ses connaissances antérieures (cohérence globale).
  • Nécessaire à la construction de représentations mentales appropriées lors de la compréhension de texte.
17
Q

Quelles sont les 3 dimensions de l’inférence?

A
  1. Caractère obligatoire ou facultatif des inférences lors de la compréhension
  2. Type de raisonnement requis pour faire l’inférence
    - Logique : invariable, basé sur des règles formelles d’induction et de déduction qui ne mènent qu’à une seule possibilité.
    - Pragmatique : dépend des connaissances antérieures, plusieurs inférences possibles.
  3. Direction de l’inférence
    - Antérograde : utilise les infos déjà tirées du texte pour faire des liens avec ce que le lecteur est en train de lire.
    - Rétrograde : nature prédictive et générée à partir des connaissances antérieures du lecteur (spéculations à propos d’événements ou actions qui pourraient potentiellement survenir en fonction de ce qui s’est déjà produit)
18
Q

De quelle façon les connaissances antérieures de l’enfant sont-elles sollicitées dans le développement de la compréhension de lecture et de la production de textes?

A
  • La familiarité avec un sujet constitue un facteur favorable à la compréhension et à la production d’un texte.
  • Permettent de construire des schèmes de contenu (cadres de référence qui permettent au lecteur d’assimiler plus aisément les infos d’un texte)
  • Facilitent l’allocation sélective de l’attention, la recherche sélective de l’info en mémoire, la réalisation d’inférences, la détection de l’incompréhension, la capacité à résumer et à reconstituer le contenu d’un texte, etc.
  • Les expériences de vie du scripteur, ses connaissances générales et son bagage personnel sont essentiels pour lui permettre de générer un discours (influencent les sujets qu’il aborde)
19
Q

Quelles sont les 2 types de conscience qui composent la conscience phonologique (habileté à détecter et manipuler les sons dans les mots)?

A
  1. La conscience phonémique (habileté à détecter et manipuler les phonèmes)
  2. La conscience syllabique (habileté à détecteret manipuler les syllabes)
20
Q

Quel est l’ordre d’acquisition des différentes habiletés en conscience phonologique?

A

Les enfants apprennent d’abord à manipuler les syllabes, puis les rimes, puis finalement les phonèmes et ce, peu importe la langue d’exposition.

21
Q

Vrai ou faux? Les enfants qui sont exposés davantage à des mots qui comportent des groupes de consonnes ou des structure syllabiques complexes (jump: CVCC - street : CCCVC) prennent plus de temps à développer leur conscience phonologique que ceux qui sont exposés à des structures syllabiques très transparentes (consonne-voyelle).

A

Vrai.

22
Q

En quoi la compréhension du langage écrit diffère-t-elle de la compréhension du langage oral? (4)

A
  1. La modalité écrite est marquée par un niveau de complexité linguistique plus élevé
  2. Les phrases orales sont plus linéaires que celles écrites (locuteur dispose de moins de temps pour organiser ses idées et les divers éléments de la phrases)
  3. Certaines conventions orthographiques reflètent des caractéristiques morphologiques des mots sans être marquées phonologiquement (ex: lettres muettes)
  4. En plus de nécessiter les compétences de base (identification de mots et l’orthographe), les habiletés en lecture et écriture nécessitent aussi des connaissances en lien avec le registre littéraire.
23
Q

Nommer 3 facteurs d’ordre sensoriels et/ou moteurs qui peuvent contribuer au développement du langage écrit.

A
  1. Traitement visuel
  2. Traitement auditif
  3. Geste moteur associé à la production de la calligraphie ou à la clavigraphie.
24
Q

Nommer 4 facteurs cognitifs non-langagiers qui modulent les compétences et les performances dans les tâches de lecture et d’écriture.

A
  1. Métacognition
  2. Fonction exécutives
  3. Attention
  4. Mémoire de travail
25
Q

Comment la métacognition module-t-elle les compétences et performances dans les tâches de lecture et d’écriture?

A

La métacognition met à contribution un ensemble de mécanismes dont le but est de vérifier, planifier, gérer, évaluer et réviser les stratégies employées à l’intérieur d’une tâche. –> Contribue donc largement à la compréhension de textes (prend d’autant plus d’importance quand le registre langagier est élevé).

Permet aussi au scripteur d’effectuer la révision de son texte et la correction de ses erreurs.

26
Q

En quoi la métalinguistique contribue-t-elle au développement du langage écrit?

A

Elle permet de se demander si on respecte les règles de conjugaison/grammaire de la langue, si telle ou telle phrase pourrait être plus claire lorsqu’écrite ou formulée différemment, d’ajouter des marqueurs de cohésions et mots pour rendre le texte plus facile à suivre, de réfléchir sur sa propre compréhension d’une phrase (je ne sais pas de qui/de quoi on parle, mais la présence du pronom “ils” ou d’un “s” indique qu’on parle de plusieurs personnes/éléments).

27
Q

Quels sont les 3 habiletés préalables à la lecture et l’écriture qui sont développées au cours de la petite enfance?

A
  1. L’intérêt envers l’écrit
  2. La conscience de l’écrit
  3. La connaissance alphabétique (connaissance de la forme et du nom des lettre)
28
Q

Vrai ou faux? La compréhension de textes est généralement plus difficile que la production de textes.

A

Faux. La lecture d’un texte peut se faire de façon plus séquentielle, sans aller-retour pour bien comprendre (généralement). L’écriture d’un texte demande plus de révision, de restructuration et de réflexion. Son exécution est plus longue et exigeante sur le plan cognitif.

29
Q

En quoi les fonctions exécutives contribuent-t-elles au développement du langage écrit?

A

Les fonctions exécutives sont requises lors de situations non familières et non routinières qui nécessitent l’élaboration, l’exécution et l’évaluation d’un plan pour atteindre un but particulier. En ce sens, elles sont nécessaires lorsqu’on fait une recherche active d’infos en MLT, l’inhibition de réponses non appropriées, la coordination de 2 tâches simultanées, la détection d’erreurs (et leur correction qui entraîne un ajustement ou une modification du plan initial) et l’attention soutenue sont des exemples de situations qui nécessitent le recours à des processus gérés par les FE.

Les FE ont aussi un rôle dans toutes les composantes de l’écriture (calligraphie, orthographe et production de texte).

*Note : On considère que les FE sont imbriquées dans les fonctions langagières et sont, par conséquent, difficilement dissociables du langage.

30
Q

En quoi l’attention contribue-t-elle au développement du langage écrit?

A

Pour identifier ou orthographier les mots, l’enfant doit être en mesure de diriger son attention sur ceux-ci (attention sélective ou dirigée) et de la maintenir (attention soutenue) suffisamment longtemps pour mettre en MdT l’info orthographique nécessaire sans être distrait par des stimuli internes ou externes.

De plus, l’enfant doit être capable de partager son attention entre différentes tâches cognitives ou types de réponses (attention partagée) ou encore de tenir compte simultanément de plusieurs stimuli (attention divisée).

31
Q

En quoi la mémoire de travail contribue-t-elle au développement du langage écrit?

A

La MdT permet la rétention temporaire et la manipulation de l’information.

La MdT est utilisée quand l’enfant doit retenir de l’info dans le but d’organiser une réponse ou de planifier une autre activité cognitive (tâches de compréhension de lecture ou production de textes).

Pour la compréhension de lecture, une faiblesse sur le plan de la MdT a des impacts sur la quantité et la qualité des textes produits par un scripteur.

32
Q

Nommer des facteurs intrinsèques d’ordre socioaffectif qui peuvent contribuer au développement du langage écrit.

A
  1. Personnalité
  2. Style d’apprentissage
  3. Disposition émotive
  4. Intérêt
  5. Motivation
33
Q

Nommer des facteurs extrinsèques d’ordre socioaffectif qui peuvent contribuer au développement du langage écrit.

A
  1. Le plan familial
  2. Statut économique des parents
  3. Niveau d’éducation des parents
  4. Façon dont les parents valorisent l’éducation
  5. Compétences parentales
  6. Engagement des parents auprès de l’enfant
  7. Qualité de la stimulation que les parents peuvent offrir à l’enfant
  8. Contexte linguistique et culturel de la famille
  9. Services professionnels disponibles dans le milieu scolaire
  10. Qualité et implication des enseignants
  11. Méthodes d’enseignement privilégiées

Etc.