Le jeu Flashcards

1
Q

Selon Ferland, quel est le rôle du parent avec un enfant ?

A

Répondre aux besoins fondamentaux (besoins physiologiques, sécurité et affection).

Lorsque les parents ont plusieurs enfants, leur principale tâche est d’offrir un environnement qui favorise le développement de l’enfant, tout en répondant aux besoins de toute la famille.

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2
Q

Selon Ferland, quel est le rôle de l’ergothérapeute avec un enfant ?

A

Répondre aux besoins particuliers.

Les enfants ayant des conditions physiques ont nécessairement des besoins particuliers, et c’est la raison pourquoi le thérapeute est impliqué.

On s’assure donc de la partie thérapie, et on laisse le parent prendre soin des besoins fondamentaux de l’enfant et de la qualité de sa vie de famille. Cela demande une grande humilité professionnelle.

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3
Q

Pourquoi est-il important de distinguer les besoins fondamentaux des besoins particuliers des enfants ?

A

Le fait de distinguer les besoins fondamentaux et particuliers de l’enfant permet d’éviter de considérer l’enfant ayant une déficience physique seulement du point de vue de ses limitations.

Ainsi, sa vie et celle de sa famille ne ressemble pas à un « quotidien thérapeutique ».

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4
Q

Quel est le rôle de l’ergothérapeute auprès des parents ?

A
  • Faciliter la vie quotidienne avec l’enfant et la dispensation des soins
  • Aider les parents à entretenir des interactions satisfaisantes avec leur enfant
  • Aider les parents à favoriser une chez l’enfant une ouverture sur le monde et à l’accompagner dans ses découvertes, leur permettant ainsi de reconnaître de nouvelles facettes chez leur enfant.

L’ergothérapeute n’est pas là pour demander aux parents d’appliquer des techniques thérapeutiques ou de travailler sur les limitations de leur enfant pour assurer la continuité du traitement.

On veut donc que le parent se concentre davantage sur les intérêts et ce qui distingue son enfant des autres, plutôt que sur ses difficultés.

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5
Q

Comment l’ergothérapeute peut-il aider les parents dans leur vie quotidienne ?

A

L’ergothérapeute peut offrir des moyens pour faciliter le quotidien des parents et simplifier l’exécution des activités de la vie quotidienne avec l’enfant.

Cela peut être, par exemple, de positionner l’enfant pour manger, de fournir des aides techniques pour faciliter le bain ou l’habillage, ou des techniques pour le transporter.

Il peut aussi aider le parent à planifier et organiser les activités afin de trouver un équilibre, et d’anticiper et donner un sens aux occupations.

L’organisation de l’environnement, comme de placer les objets nécessaires à la bonne hauteur, et la simplification des tâches, comme de s’asseoir pour faire une activité, permettent aussi de gérer l’énergie du parent.

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6
Q

Comment l’ergothérapeute peut-il favoriser une interaction parent-enfant mutuellement satisfaisante ?

A

Le fait de discuter avec les parents des effets de la déficience de leur enfant sur son développement et son comportement peut parfois les rassurer quant à leurs compétences parentales. L’ergothérapeute se doit d’enseigner au parent le développement normal afin qu’ils aient des attentes réalistes et qu’ils comprennent mieux leur enfant.

L’ergothérapeute fait l’analyse de l’activité et le démontre aux parents afin que ceux-ci découvrent l’enfant dans sa globalité, qu’ils comprennent la complexité d’une activité et qu’ils apprécient davantage les efforts de l’enfant dans le but de reconnaître ses progrès. Ainsi, en connaissant mieux leur enfant, les parents sont plus enclins à réaliser avec lui les activités du quotidien et ils peuvent se rendre compte de la façon dont il réagit face à leurs actions. Cela rendra les interactions plus agréables pour les deux.

Une attitude ludique peut aussi enrichir les rapports entre les parents et l’enfant.

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7
Q

Comment l’ergothérapeute peut aider les parents et l’enfant à faire des découvertes ensemble ?

A

Si on aide les parents à découvrir leur enfant, à comprendre qu’en dépit de ses limitations il peut être souriant, curieux, avoir des intérêts et à découvrir l’importance d’activités toutes simples pour l’expérience de vie de leur enfant, ils seront mieux outillés pour jouer le rôle de parents.

En tant que thérapeute, on invite donc les parents à miser sur les forces de l’enfant puisque ces difficultés sont prises en charge par tous les intervenants qui gravitent autour de la famille

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8
Q

Pourquoi est-il important que l’ergothérapeute tienne compte des autres enfants de la famille dans son intervention ?

A

Le but du thérapeute n’est pas de faire participer la fratrie à la thérapie, mais plutôt de les aider à découvrir eux aussi le plaisir d’interagir avec leur frère ou leur sœur.

Pour un enfant qui présente une déficience, les frères et sœurs peuvent s’avérer être des partenaires de jeu précieux pour accroître son bagage de connaissances et d’expériences.

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9
Q

Qu’est-ce que le jeu ?

A

Le jeu est une attitude subjective où plaisir, curiosité, sens de l’humour et spontanéité se côtoient. Cette attitude se traduit par une conduite choisie librement et dont on n’attend aucun rendement spécifique.

Aucune définition du jeu ne fait encore l’unanimité chez les chercheurs.

La notion de plaisir est toujours présente dans les différentes définitions du jeu.

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10
Q

Quelles sont les fonctions du jeu ?

A
  • plaisir
  • découverte
  • maîtrise de la réalité
  • créativité
  • expression de soi
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11
Q

Pour chaque fonction du jeu, quels sont les effets sur l’enfant ?

A

Plaisir:
- motivation à agir

Découverte:

  • stratégies d’action
  • capacité d’adaptation

Maîtrise de la réalité:

  • initiative
  • estime de soi

Créativité:

  • solution de problèmes
  • humour

Expression de soi:
- communication de ses sentiments

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12
Q

Quels sont les deux types d’imagination et les expliquer ?

A

On peut distinguer deux types d’imagination.

On a l’imagination symbolique dans laquelle l’enfant assimile la réalité de façon subjective à l’aide de transpositions. Par exemple, il peut donner vie à tous les objets, il peut se créer un ami imaginaire, faire bouger ce qui est inanimé ou faire parler les animaux. Cette forme d’imagination fini par s’estomper au cours du développement au profit de l’imagination créatrice

La deuxième forme, l’imagination créatrice, permet des représentations plus adaptées à la réalité. Les jeux de fiction sont alors confrontés avec les matériaux du monde réel dans lesquels l’enfant organise et transforme ses matériaux en fonction de ses objectifs.

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13
Q

Comment le jeu peut-il être expliqué ?

A

La forme:
Activité ayant certaines caractéristiques, incluant les exigences motrices (ex: jeu sensorimoteur, jeu construction, jeu symbolique, jeu social, etc.). Les activités que font les enfants changent avec le temps. Elles sont le reflet de leur développement et le résultat de changements dans leurs propres intérêts, habiletés et normes sociales.

La fonction:
Le jeu contribue et est important dans le développement d’un enfant afin d’atteindre un état d’éveil optimal, de développer des habiletés cognitives et motrices, de développer des habiletés sociales, de développer un rôle et de contribuer à la culture.

La signification:
Réfère à la qualité de l’expérience, à l’état d’esprit d’une personne et à la valeur de l’expérience de jeu pour la personne. L’attitude qu’a une personne durant le jeu est appelé l’attitude ludique et est liée de près au développement des habiletés cognitives.

Le contexte:
Désigne l’environnement de l’individu et les éléments personnels, physiques et sociaux de chaque environnement. Il comprend l’influence familiale, sociétale et culturelle, la présence ou l’absence d’une autre personne et d’un animal, la disposition physique et la disponibilité des jouets et des autres objets.

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14
Q

Quelles sont les différentes utilisations du jeu dans les interventions ergothérapiques ?

A

Le jeu est l’occupation principale de l’enfant.

Le jeu est l’arène pour le développement de l’intégration sensorielle, des capacités physiques, des compétences cognitives et linguistiques, et des relations interpersonnelles. Dans le jeu, les enfants pratiquent des rôles culturels et d’adultes, et ils apprennent à devenir des membres productifs de la société à l’aide de l’apprentissage de règles.

Le jeu peut être utilisé comme une modalité d’intervention en ergothérapie lorsque le but est d’améliorer des compétences spécifiques autres que dans le jeu. Il peut aussi être utilisé comme une finalité lorsque le but est de travailler le jeu en tant qu’occupation.

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15
Q

Quelles sont les différences entre le jeu libre et le jeu thérapeutique ?

A

Le jeu libre provient d’une motivation intrinsèque de l’enfant, il est plaisant et on l’effectue pour la tâche en soi, et non pour atteindre un but. C’est l’enfant qui dirige le jeu.

Le jeu thérapeutique, quant à lui, est dirigé par les buts du thérapeute et il permet la pratique des apprentissages d’habiletés spécifiques. Pour favoriser le jeu thérapeutique, l’enfant doit avoir l’impression de contrôler le jeu.

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16
Q

Quels sont les différents rôles de l’ergothérapeute concernant le jeu des enfants ?

A
  • Faciliter l’attitude ludique (playfulness)
  • Espace de jeu et adaptations
  • Éducation aux parents et entraînement
  • Préoccupations sociales (opportunités de jeu)
17
Q

Quelles sont les barrières au jeu lorsqu’on regarde les enfants d’aujourd’hui versus les enfants vivant dans la société antérieure ?

A

1) Le jeu diminue chez les enfants (changement dans les modes de vie)
2) L’emphase est mis très tôt sur la réussite scolaire
3) Préoccupations des parents au regard de la sécurité des enfants
4) Surcharge de l’horaire de la journée de l’enfant

18
Q

Pourquoi est-il important que l’enfant développe son sens de l’humour ?

A

L’humour rend la vie plus amusante. Il a pour fonction de dédramatiser les difficultés ou les échecs que peuvent vivre les enfants. Grâce à son sens de l’humour, l’enfant peut trouver un aspect amusant à une situation initialement difficile ou imprévue, atténuer certaines peurs ou avoir un effet préventif sur la violence.

Le développement de l’humour se fait à travers le jeu symbolique, généralement entre l’âge de 18 mois à 2 ans. L’enfant s’amuse à utiliser les objets de façon inattendue et insolite (ex : crayon devient une brosse à cheveux), ce qui correspond aux premières manifestations du sens de l’humour.

19
Q

Pourquoi est-il important que l’enfant développe sa créativité ?

A

L’humour est aussi associé à la créativité. En effet, il permet, en combinant de façon novatrice des idées ou des objets, d’envisager une situation de différentes façons ou de trouver plusieurs solutions à un problème.

La créativité dans le jeu a un impact sur la capacité future de la personne à résoudre les problèmes de façon originale. Elle permet de porter un regard différent sur les événements, donc de développer une souplesse d’esprit. De plus, la créativité aide l’enfant à faire face aux imprévus de la vie et à s’adapter aux différentes situations.

20
Q

Qu’est-ce que la thérapie de jeu ?

A

La thérapie de jeu c’est une façon d’aider les enfants à utiliser leur propre langage de jeu pour communiquer leurs problèmes et travailler à travers ceux-ci avec l’aide d’un thérapeute outillé.

La thérapie de jeu fonctionne parce que le jeu est un moyen naturel pour un enfant de s’exprimer, de communiquer et de faire face à ses sentiments.

Le jeu expressif créatif est un médium que l’on utilise pour aider l’enfant à explorer lorsqu’ils viennent à la thérapie du jeu. Ce processus utilise le jeu sensoriel, le jeu de projection (avec jouets et médias) et le jeu de rôle dramatique pour permettre à l’enfant d’exprimer de façon créative les sujets qu’ils veulent aborder au jeu avec le thérapeute.

21
Q

Dans quel lieu se déroule la thérapie par le jeu ?

A

Le lieu d’une thérapie par le jeu est une pièce neutre. Ce n’est donc pas à l’école, ni à la maison.

Elle doit être silencieuse, accueillante, avoir une bonne luminosité et n’avoir aucune distraction. Le lieu doit être sécuritaire et offrir des jouets à fonctions multiples (ex : petit théâtre) avec des tables et des chaises.

22
Q

Quels sont les éléments essentiels requis pour faire de la thérapie de jeu ?

A
Maison de poupées et figurines pour y jouer
Carré de sable
Matériel modelable
Jouets de construction	
Marionnettes
Déguisements 
Livres d’histoires 
Assortiments de balles
23
Q

Quels sont les principaux objectifs (2) de la thérapie de jeu ?

A

1) communiquer avec l’enfant

2) comprendre le monde interne de l’enfant

24
Q

Quels sont les 4 niveaux de buts dans la thérapie de jeu ?

A

1) Buts fondamentaux (applicables à tous les enfants)
2) Buts des parents
3) Buts formulés par le thérapeute
4) Buts de l’enfant (à prioriser)

25
Q

Quelle formation doit avoir le professionnel pour utiliser la thérapie de jeu ?

A

Formation en psychothérapie

26
Q

Qu’est-ce que le modèle ludique ?

A

Le modèle ludique est un modèle qui accorde toute sa valeur, non seulement à l’activité de jeu, mais au jeu lui-même dans sa forme, son contenu, da puissance développementale et sa richesse.

Ce modèle redonne sa place à l’enfant, mais aussi à ce qu’il fait et ce qu’il est.

De plus, il redonne à l’adulte qui regarde et écoute le jeu de l’enfant un espace et un temps de partage de l’environnement familial et social

27
Q

Est-ce que le thérapeute planifie les séances lorsqu’il utilise le modèle ludique ?

A

Non

Dans le modèle ludique, l’enfant est le maître d’œuvre de sa thérapie et le thérapeute ne planifie pas à l’avance les séances.

Le but est d’aborder l’enfant dans sa globalité tout en poursuivant des objectifs thérapeutiques précis

28
Q

Quelles sont les trois étapes pour l’évolution du comportement ludique d’un enfant ?

A

1) Stimulation et réponses sensorielles
L’attention de l’enfant est sollicitée par les caractéristiques sensorielles du matériel. Si l’objet attire suffisamment son attention, l’enfant aura alors la curiosité de le regarder de plus près. Pour que cette curiosité et cet intérêt émergent et persistent, l’enfant doit faire confiance au thérapeute et comprendre que l’on attend aucune réalisation précise de sa part.

2) Manipulation du matériel et exploration des objets et de l’espace
L’intérêt de l’enfant est toujours présent et sa curiosité initiale se transforme en initiative. Il explore alors le matériel. En manipulant les objets, l’enfant cherche à en découvrir les possibilités d’utilisation. Il importe alors de ne pas « enseigner » à l’enfant comment utiliser le matériel, mais de lui laisser découvrir les utilisations possibles. Cela met à profit ses habiletés motrices et cognitives. Le thérapeute invite l’enfant à trouver ses propres solutions si une difficulté survient.

3) Activité ludique
Au cours de la deuxième étape, l’enfant a acquis des connaissances concernant l’utilisation du matériel de l’espace, connaissances qu’il mettra à profit dans son répertoire personnel de jeu. En explorant, l’enfant cherchait à faire l’inventaire des possibilités des objets. En jouant, il créera de nouvelles possibilités. L’utilisation habituelle des objets étant connue, l’enfant les combine et leur trouve de nouveaux usages. Il prend des initiatives et utilise son imagination pour suppléer à ses limites fonctionnelles.

29
Q

Quels sont les éléments qui peuvent susciter le comportement ludique ?

A

Nouveauté
Incertitude
Défi

30
Q

Vrai ou Faux ?

L’attitude ludique émerge plus facilement si le développement affectif de l’enfant se fait de façon harmonieuse.

A

Vrai

31
Q

Pour quel type de clientèle le modèle ludique a-t-il été conçu ?

A

Ce modèle a été conçu initialement pour les enfants d’âge préscolaire qui présentent une incapacité physique importante et permanente.

Si on désire l’utiliser avec une autre clientèle, la façon de l’appliquer devra être revue afin de s’assurer qu’il réponde aux besoins de ces enfants.

Néanmoins, tout enfant qui a besoin de surmonter sa passivité et sa dépendance, de développer le goût de relever des défis et de découvrir le plaisir d’agir peut bénéficier d’une intervention basée sur ce modèle. On peut donc penser aux enfants ayant un retard de développement (efficacité surtout en groupe), une déficience intellectuelle (accompagnement plus étroit nécessaire), ou un problème de santé mentale.

32
Q

Quels sont les objectifs généraux du modèle ludique ?

A
  • Stimuler, développer et maintenir l’attitude ludique chez l’enfant, en sollicitant entre autres sa curiosité, sa spontanéité, son plaisir, son sens de l’humour, son imagination, sa capacité à solutionner les problèmes tout en tenant compte de la dimension affective.
  • Stimuler, développer et maintenir chez l’enfant un répertoire d’intérêts variés.
  • Stimuler, développer et maintenir les habiletés ludiques de l’enfant, en sollicitant les sphères sensorielles, motrices, cognitives et sociales.
33
Q

Quels sont les principes directeurs du modèle ludique ?

A
  • L’enfant est le maître d’œuvre de sa thérapie
  • Le thérapeute s’adapte aux choix de l’enfant et manifeste une attitude ludique
  • La thérapie déborde de l’activité de jeu
  • L’analyse d’activité est l’outil de choix de l’ergothérapeute
34
Q

Comment peut-on intégrer ces principes directeurs dans l’intervention ?

A

Les principes directeurs de ce modèle peuvent s’intégrer dans le rôle de l’ergothérapeute, dans le matériel et les activités de jeu, dans le type de séance (individuelle ou en groupe), et dans le développement des habiletés motrices.

Rôle de l’ergothérapeute:

  • faire comprendre à l’enfant ce qu’on attend de lui et la philosophie de l’approche
  • on souhaite qu’il choisisse lui-même ce qui l’intéresse et qu’il ait du plaisir
  • établir une relation de confiance avec l’enfant
  • pas un contexte de performance

Matériel et activités de jeu:

  • matériel très varié
  • pas obligé d’utiliser du matériel (ex : jeux de stimulation ou mises en situation)
  • encourager l’utilisation non-conventionnelle du matériel

Type de séance:

  • individuelle ou en groupe (2-3)
  • interaction avec d’autres enfants

Développement des habiletés motrices:

  • manipulation de matériel
  • travail constant de la fonction physique
35
Q

Comparer le modèle ludique de la thérapie de jeu.

A

Modèle ludique
Clientèle visée : enfants d’âge préscolaire ayant des difficultés physiques graves.
Approches : Vise l’autonomie et le bien-être de l’enfant et de sa famille, la découverte du plaisir de l’action et le développement de sa capacité d’agir. Développer l’attitude et les habiletés ludiques ainsi qu’un répertoire d’intérêts variés.
Autres caractéristiques :
-Spécifique à l’ergothérapie
-Analyse de l’activité pour trouver le potentiel thérapeutique dans l’activité choisie par l’enfant
-Parent plus impliqué
-S’intéresse aux attitudes ludiques, aux intérêts et aux habiletés
-Jeu normal spontané

Thérapie de jeu
Clientèle visée : enfants ayant des difficultés psychosociales (santé mentale, problèmes socioaffectifs).
Approches : Vise à développer la communication et à comprendre le monde interne de l’enfant pour y effectuer des changements. Présente différentes approches où le rôle du thérapeute et du parent change.
Autres caractéristiques :
-Utilisable par différents professionnels (attention depuis la Loi 21)
-Utilise des médiums expressifs et créatifs

36
Q

Comment peut-on mettre fin à un suivi thérapeutique ?

A

Règle importante pour mettre fin au suivi: Plus la période de thérapie de jeu est longue, plus il aura besoin de préparation pour y mettre fin.

L’enfant a besoin de sentir qu’il participe à la décision de mettre fin à la thérapie et on doit laisser du temps pour que les changements s’effectuent dans la relation entre l’enfant et l’ergothérapeute.

La fin de la thérapie est planifiée sur plusieurs sessions.

Trucs: photos, dessins, cartes, donner un rdv plus tard, etc.

Si la fin est non prévue et subite, on essaye quand même de prévoir une rencontre finale. Il est important que l’enfant comprenne que ce n’est pas l’ergothérapeute qui a décidé de mettre fin à la thérapie.

Si nouveaux problèmes > prendre une pause de thérapie et reprendre plus tard au besoin