Développement socioaffectif Flashcards
Quel est le rôle de l’ergothérapeute au regard de la qualité des interactions parent-enfant ?
- Bien comprendre le processus d’attachement entre le parent et l’enfant
- Éducation aux parents sur le développement et le style de communication de l’enfant
- Aider les parents à trouver des solutions aux problèmes qui entravent la formation d’un attachement fort
- Identifier les causes de stress dans leurs routines quotidiennes et hebdomadaires et structurer les solutions
- Prioriser les objectifs
- Collaborer
- Aider à faire des choix pour améliorer la qualité de vie et les relations familiales
- Organiser leur routine pour intégrer des moments d’interaction parent-enfant
- Activités de groupe
Expliquer l’importance de la qualité des interactions parent-enfant en lien avec le développement et la participation de l’enfant.
Une relation parent-enfant solide est importante pour un développement psychosocial sain, et un attachement affectif est essentiel pour un développement sain.
Ce dernier survient lorsque le soignant et l’enfant interagissent constamment d’une façon à ce que l’enfant développe la confiance que ses besoins sont comblés, qu’il est en sécurité et qu’on prend soins de lui.
La qualité d’un l’attachement précoce influence la capacité de l’enfant à former des relations plus tard dans sa vie.
Décrire brièvement le développement de l’apprentissage des interactions sociales chez un enfant.
Les premières expériences d’apprentissage sur les interactions sociales chez l’enfant ont lieu lorsque l’enfant attend une attention positive et l’approbation de ses parents lorsqu’il en cherche, résultat d’une interaction parent-enfant forte, régulière, consistante et positive.
Ensuite, les enfants sont confiants que s’ils ont besoin d’aide ou de support, leurs parents seront disponibles.
Une condition de santé particulière pourrait avoir des effets sur le développement de l’enfant, perturber la façon font l’enfant répondra aux stimulations, et parfois retarder l’établissement d’une interaction parent-enfant satisfaisante. Toutefois, le développement émotif de l’enfant dépend davantage de la façon dont les parents et la famille interagissent avec lui de la condition de santé elle-même.
Quels sont les facteurs P-E-O pouvant faciliter ou nuire à la qualité des interactions parent-enfant ?
Personne:
- Tempérament
- Préférences de l’enfant
- Développement affectif
- Développement social
- Présence d’une déficience
Environnement:
- Interaction parent-enfant
- Comportements parentaux
Quels sont les traits de tempérament (9) ?
- Niveau d’activité (énergique ou calme)
- Rythmicité des fonctions biologiques (sommeil, selles, alimentation)
- Capacité d’adaptation (facilité avec laquelle l’enfant s’ajuste à une nouvelle situation
- Réaction devant un nouveau stimulus (approche/retrait)
- Seuil de réaction (intensité nécessaire pour qu’un stimulus provoque une réponse chez l’enfant)
- Intensité des réactions émotionnelles (niveau d’énergie et d’intensité des émotions)
- Qualité générale de l’humeur (comportement prédominant)
- Tendance à la distraction
- Capacité d’attention et de persistance
Quels sont les 3 tendances principales de tempéraments ?
Tempérament facile : Tempérament vu le plus fréquemment. Ces enfants sont de bonne humeur, s’adaptent facilement et accueillent la nouveauté avec confiance et positivité. Ils dorment et mangent à des heures régulières. Ils ont donc tendance à se rapprocher du pôle positif.
Tempérament difficile : Tempérament vu chez environ 10% des enfants ayant une déficience sévère. Ces enfants réagissent vigoureusement et négativement au changement. Ils pleurent souvent, sont irritables et leurs fonctions biologiques sont moins régulières. Néanmoins, une fois adaptés à la situation, ils sont heureux.
Lent à réagir : Ces enfants témoignent d’une certaine résistance passive. Ils sont moins pires que le tempérament difficile, mais n’ont pas la souplesse du tempérament facile.
** Certains enfants ne peuvent pas être identifiés à une seule catégorie, il existe des variations selon les situations.
Qu’est-ce que l’attachement ?
L’attachement est la relation affective et réciproque entre deux personnes.
Très tôt dans sa vie, l’enfant exprime ses besoins par des pleurs et des cris. Ces comportements engendrent donc une réponse de la part des parents, et elle amène une réaction de l’enfant.
Un système mutuel d’interaction s’établit.
Est-ce normal qu’un enfant réagisse à la séparation de sa mère ?
Oui.
Il arrive que l’enfant puisse avoir peur des étrangers et réagisse à la séparation d’avec leur mère. Ces réactions sont normales et communes à de nombreux enfants, quoique leur intensité varie d’un enfant à l’autre. Plus tard dans le développement, l’enfant a assez confiance en lui pour s’aventurer en expérimenter son environnement, ce qui fait augmenter son estime de lui.
Qu’est-ce que permet le développement social pour un enfant ?
Dans son développement social, l’enfant apprend les règles de conduite en société, c’est-à-dire d’entrer en contact avec les autres, d’attendre son tour, de partager et de collaborer. Ce ne sont pas des aptitudes innées.
Quel est la chronologie générale du développement social ?
À quelques semaines de vie, le nourrisson commence à établir un premier échange avec les autres par son sourire. Il réagit aux actions des autres parce qu’il développe sa conscience des autres et son intérêt augmente.
Ensuite, il découvre les autres enfants. Il s’intéresse à leurs actions pour les observer. Le plaisir vient du seul fait d’être à côté d’eux. C’est ce qu’on appelle le jeu parallèle. Il apprend graduellement à agir de manière à pouvoir participer à leurs activités plus tard.
Ensuite, il découvre la notion de propriété (à moi), ce qui peut faire en sorte qu’il soit peu enclin à partager ses choses. Il apprend donc tranquillement les règles de vie en société ainsi que les plaisirs de l’amitié.
Comment la présence d’une déficience en général peut influencer la qualité des interactions parent-enfant ?
La présence d’une déficience peut perturber la façon dont l’enfant répond aux stimuli, et par le fait même retarder l’établissement de la relation parent-enfant.
Les signaux émis par l’enfant peuvent être difficiles à percevoir ou à cerner, et le parent peut mal les interpréter.
Malgré les efforts déployés par les parents, il est aussi possible que l’enfant ne réagisse peu ou pas aux tentatives de l’adulte (ex : mimiques).
Plus précisément, comment une déficience visuelle peut influencer la qualité des interactions parent-enfant ?
- Devra s’appuyer sur les autres sens (toucher, odorat et adition) pour découvrir son corps et son environnement.
- Apprentissage morcelé (n’est pas capable de faire un tout avec ce qu’il apprend)
- Difficultés de préhension (car ne voit pas les objets alors moins tentés de les prendre et ne sait pas la forme)
- Bruits et sons sont un point de repère.
- Permanence de l’objet comprise plus tardivement
- Développement moteur plus lent
- Insécurité posturale (n’aime pas être bougé dans l’espace)
- Son intérêt pour les enfants (qui sont imprévisibles) se développe plus tardivement
Le regard est inaccessible, donc :
- L’enfant ne voit pas le parent, le parent ne voit pas le regard de l’enfant
- Communication non-verbale (sourire, contact visuel) non accessible
- Expression de l’amour doit passer par paroles et caresses prodiguées
Plus précisément, comment une déficience auditive peut influencer la qualité des interactions parent-enfant ?
- Pour réconforter, besoin de toucher (caresse) et de solliciter la vue (expression du visage)
- Enfant beaucoup plus sensible aux expressions faciales (moyen d’entrer en communication)
- Bruits familiers ne pourront pas le rassurer (ex : si ferme porte chambre lors du couché, il se retrouve dans obscurité totale et n’est pas rassuré par la voix des parents ou la TV)
- Enfants qui ont plus de difficulté à se séparer des parents
Plus précisément, comment une déficience intellectuelle peut influencer la qualité des interactions parent-enfant ?
- Enfant se développant plus lentement
- Les concepts et les abstractions sont difficilement accessibles
- Préfère les activités concrètes au lieu des activités d’imagination
- Apprends plus vite si l’activité est décortiquée et si les étapes sont expliquées unes à la fois
- Enfant peut être curieux et spontané, exprimer du plaisir et avoir de l’initiative selon le niveau de déficience et de ses caractéristiques personnelles
- Aime jeu action-réaction (capte attention plus longtemps)
Plus précisément, comment une déficience physique peut influencer la qualité des interactions parent-enfant ?
- Développement moteur affecté (étapes du développement absentes ou retardées en raison tonus anormal, ce qui affecte posture, préhension, déplacement)
- Dépendent de leur parent plus longtemps que les autres enfants
- En raison des limitations physiques, moins d’exploration de l’environnement et moins d’expériences concrètes du monde.
- Délai dans développement de l’imitation et de la capacité d’abstraction
Carte gratuite :)
Malgré la présence de déficience, il est important de na pas surprotéger l’enfant. Cela aurait pour effet de diminuer ses expériences et provoquer des retards dans le développement de certaines sphères qui étaient normales au départ.
Quelle est la définition du terme « comportement » en ergothérapie ?
Le terme « comportement » réfère à tout ce qu’une personne fait, incluant ce que l’on voit (ex : marcher, parler, jouer) ou ce que l’on ne voit pas (ex : penser à ce qu’on va faire, vivre une émotion ou être confus).
En ergothérapie, on adresse ces deux formes de comportements. Étant donné que l’engagement dans les occupations permettent aux enfants de se développer, on vise à travailler les problèmes de comportement qui nuisent à cet engagement.
Qu’est-ce qu’un comportement inadéquat ou problématique ?
Tout ce qui interfère avec l’engagement quotidien de l’enfant dans ses activités.
Tous les enfants, au cours de leur développement, ont des comportements inappropriés en fonction de leur âge, mais ce ne sont pas des comportements problématiques.
Donner des exemples de comportement problématique passif et actif.
Passif:
- le retrait
- l’évitement
- l’inattention
- le manque de réponse
Actif:
- le refus direct
- l’opposition
- l’agressivité
- des comportements d’automutilation