AVQ Flashcards

1
Q

Quels sont les facteurs issus de la Personne qui peuvent influencer la participation d’un enfant dans ses AVQ ?

A
  • valeurs
  • intérêts
  • structures corporelles
  • fonctions corporelles
  • habiletés de performance
  • patrons de mouvement
  • forces de l’enfant (confiance en soi, motivation)
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2
Q

Quels sont les facteurs issus de l’Environnement qui peuvent influencer la participation d’un enfant dans ses AVQ ?

A

Contexte personnel:

  • Âge (début ou arrêt de certaines activités thérapeutiques ou de moyens compensatoires)
  • Sexe
  • Éducation
  • Statut socio-économique

Contexte temporel:

  • Temps de la journée ou de l’année
  • Étape de la vie de l’enfant et des autres membres de la famille
  • Routines et occupations familiales
  • Durée, séquence et histoire passée de l’activité

Contexte social:

  • Famille, proche-aidants, autres enfants
  • Attentes
  • Rôles

Contexte culturel:

  • Croyances
  • Habitudes
  • Attentes sur la réalisation des AVQ (standards de comportement)

Environnement physique:

  • Obstacles et facilitateurs
  • Surfaces
  • Accessibilité
  • Matériel utilisé
  • Aspects sensoriels de l’enviro
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3
Q

Quelles sont les interventions fondées sur l’occupation destinées à des enfants ayant une paralysie cérébrale (juste les nommer) ?

A
Équipement adapté
Orthèse et plâtre
CIMT
(Révision)
Thérapie bimanuelle
(Révision)
Modalités d’agents physiques
Tape thérapeutique et bandage
Positionnement, manipulation et traitement neurodéveloppemental (Révision)
Loisirs communautaires
Approches complémentaires
Robotique
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4
Q

Décrire l’intervention « équipement adapté ».

A

Il existe une grande variété d’équipement adapté pour les enfants ayant une paralysie cérébrale pour qu’ils puissent faire leurs AVQ, jouer et aller à l’école. Généralement, ces dispositifs permettent de modifier ou contrôler les mouvements requis pour que l’enfant performe.

Éléments à considérer :

  • Fonctionnement sensoriel (vision, audition, sensations)
  • Environnement dans lequel il sera utilisé
  • Position dans laquelle il va l’utiliser
  • Capacité de la famille à transporter l’équipement
  • Le montage de l’équipement
  • Le nettoyage de l’équipement
  • Ressources financières des parents
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5
Q

Décrire l’intervention « orthèse et plâtre ».

A

On les utilise pour optimiser le fonctionnement de la main et du bras, pour prévenir les contractures articulaires, pour diminuer la douleur, pour améliorer la position de la main et du pouce (hygiène et apparence), pour réduire les comportements dangereux qui peuvent blesser l’enfant et pour augmenter la performance dans les AVQ.

Il existe les orthèses ou les plâtres statiques qui permettent aux tissus de s’allonger et de corriger les déformations par l’application d’une force sur les tissus afin de réduire la spasticité et les raideurs.

Il y a aussi des orthèses et des plâtres qui sont remodelés à certains intervalles pour laisser les tissus musculaires répondre aux positions imposées.

On peut aussi créer des orthèses pour répondre aux buts de l’enfant et des parents.

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6
Q

Décrire l’intervention « CIMT ».

A

Intervention pour les enfants hémiplégiques qui cible l’usage du membre affecté de l’enfant dans l’engagement à une activité intense et qui cible des mouvements en particulier. On restreint l’usage du membre non-affecté pour que l’enfant utilise son autre membre.

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7
Q

Décrire l’intervention « thérapie bimanuelle ».

A

C’est une intervention intensive comme la CIMT mais cible l’amélioration des habiletés dans les activités bimanuelles. Il est possible de faire cette intervention en individuel ou en petit groupe.

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8
Q

Décrire l’intervention « modalités d’agents physiques ».

A

Il existe plusieurs modalités pour augmenter la longueur des muscles et réduire la spasticité des enfants ayant une paralysie cérébrale comme la stimulation électrique, la thérapie chaud/froid ou les étirements, combiné avec le chaud.

L’utilisation de ces modalités nécessite une formation supplémentaire car elles ont des risques de complications et des contre-indications (ex : cancer).

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9
Q

Décrire l’intervention « tape thérapeutique et bandage ».

A

On distingue deux types de bandages qui sont utilisés en réadaptation : le rigide et l’élastique.

Le bandage rigide est utilisé pour limiter les mouvements autour d’une articulation ou pour la protéger durant un mouvement fonctionnel.

Le bandage élastique est utilisé pour faciliter et améliorer les patrons de mouvement (kinesiology tape)

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10
Q

Décrire l’intervention « positionnement, manipulation et traitement neurodéveloppemental ».

A

Les techniques NDT sont souvent utilisées par les ergothérapeutes avec les enfants ayant une paralysie cérébrale pour optimiser leur indépendance dans les tâches fonctionnelles.

L’ergothérapeute va recommander et sélectionner les techniques les plus sécuritaires et efficaces pour positionner et manipuler l’enfant afin qu’il puisse compléter ses AVQ. Il fait aussi des recommandations pour le positionnement, la position assise et la mobilité, souvent en collaboration avec d’autres professionnels.

Aussi, les manipulations peuvent aider l’enfant dans son tonus et créer une activation musculaire efficiente pour le mouvement demandé dans l’activité.

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11
Q

Décrire l’intervention « loisirs communautaires ».

A

Les enfants qui ont des déficiences ont une participation sociale dans les loisirs limitée.

L’ergothérapeute peut donc aider dans l’accès à des activités de loisir, aider à identifier les loisirs préférés et assister dans la modification des activités pour répondre aux besoins de ces enfants dans la communauté.

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12
Q

Décrire l’intervention « approches complémentaires ».

A

Des exemples d’approches complémentaires sont le yoga les massages, l’imagerie guidée, la méditation.

Elles permettent aux enfants et aux adolescents de s’engager dans plus d’activités de loisir et d’améliorer leur qualité de vie.

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13
Q

Décrire l’intervention « robotique ».

A

On a vu une évolution rapide pour l’introduction de la robotique dans la réadaptation des enfants ayant des défis neurologiques par des programmes informatisés ou de la réalité virtuelle.

Puisque que c’est une technologie encore très récente, on ne sait pas quel type exact aide les enfants avec une paralysie cérébrale, mais on sait que c’est prometteur et que ça intéresse les enfants et leur famille.

Il existe des outils robotisés pour améliorer ou restaurer les fonctions d’une personne. Ils peuvent faire partie d’une prothèse ou être utilisés comme un outil d’assistance.

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14
Q

Quelles sont les interventions les mieux appuyées scientifiquement pour les enfants ayant une paralysie cérébrale ?

A
l’entrainement avec équipement adapté
les atèles, les orthèses et les plâtres
la CIMT
la thérapie orientée vers les buts 
l’entraînement bimanuel
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15
Q

Quelles sont les principales approches (buts) d’interventions (4) pour améliorer la participation des enfants dans les AVQ (juste les nommer) ?

A

Promouvoir ou créer du support
Établir, restaurer et maintenir la performance
Adapter la tâche ou l’environnement
Prévention et éducation

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16
Q

Décrire l’approche « promouvoir ou créer du support ».

A

Les ergothérapeutes créent souvent des supports dans l’environnement offrant des opportunités à tous les enfants de s’engager dans des AVQ en lien avec leur âge, et non avec leur handicap.

Cette approche offre des équipements ou un système de support pour les écoles, sans mettre l’accent sur l’enfant avec des incapacités.

Moyens d’intervention

  • Créer un module ou une activité centrale destiné aux classes préscolaires du quartier qui inclut des activités de boutonnage, de fermeture éclair, etc.
  • Développer une boîte d’activités de motricité fine et de soins personnels et la distribuer à toutes les classes de garderie dans un même quartier.
  • Faire une présentation à l’école sur le développement des soins personnels ou sur les bonnes habitudes de sommeil.
  • Participer en tant que membre d’un comité de construction à faire des recommandations pour un design universel que devraient avoir les futurs gymnases ou salles de bain des écoles.
  • En travaillant avec les familles, promouvoir des opportunités dans lesquelles tout le monde peut participer en utilisant une checklist du matin pour les routines des soins personnels (ex : tableau avec photos démontrant les tâches à faire le matin)
17
Q

Décrire l’approche « établir, restaurer et maintenir la performance ».

A

Le thérapeute peut tenter d’établir des patrons pour la performance de l’enfant dans ses AVQ avec une approche développementale. Si ce n’est pas possible, il tente de restaurer ou de remédier aux habiletés du jeune qui interfèrent avec sa performance.

Le thérapeute identifie les lacunes dans les habiletés de l’enfant et intervient pour enseigner ou remédier aux problèmes sous-jacents qui interfèrent avec les AVQ de l’enfant. Cette approche se concentre sur les déficits dans la fonction ou les structures corporelles de l’enfant qui l’empêchent de performer dans les activités.

Moyens d’intervention

  • Avec une hémiparésie, on utilise le membre le plus faible pour restaurer ou établir le mouvement et l’autre membre est restreint (thérapie par la contrainte).
  • Faire des jeux avec des petits objets, manipulation dans la main pour développer la préhension, la force et la coordination bilatérale (faire des bracelets, perle à pression, Lego).
  • Augmentation de l’input sensoriel par des activités (intégration sensorielle).
  • Avec l’approche NDT, l’ergothérapeute peut débuter son intervention avec des exercices qui visent une diminution de la spasticité, puis à faire adopter des positions qui favorisent l’utilisation de mouvements hors des synergies primitives. Par exemple, l’utilisation de techniques de manipulations lors de l’habillage peut permettre d’inhiber la spasticité.
  • L’enfant pratique la tâche au complet, dans son ensemble et ce, dans une variété d’activités et d’environnements. Durant la pratique l’enfant reçoit du feedback spécifique.
  • L’apprentissage serait plus rapide lorsqu’on combine les techniques de pratique physique et de pratique mentale, que lorsqu’on utilise la pratique physique seule.
  • Avec l’approche comportementale, l’ergothérapeute peut utiliser l’enchaînement inverse (révision) ou l’enchaînement en ordre (révision)
  • Le thérapeute et les parents essaient de donner le moins d’indices possible, seulement ceux qui sont nécessaires. Ils visent à réduire graduellement le nombre et l’importance des indices de manière à promouvoir l’indépendance de l’enfant. Un indice physique (modeling) est plus évident qu’un indice gestuel ou encore verbal.
18
Q

Décrire l’approche « adapter la tâche ou l’environnement ».

A

Cela implique d’analyser la demande de l’activité et compenser les facteurs de l’enfant, les habiletés de performance, ou la routine et les habitudes qui affectent le succès de la tâche. Cela se fait en modifiant la méthode de travail, l’équipement utilisé ou l’environnement où est pratiquée la tâche.

Adapter ou modifier la façon de faire la tâche: Il est possible d’adapter une façon de faire la tâche en proposant une gradation de la tâche. Il est aussi possible de fournir une assistance personnelle à l’enfant.

Adaptation des objets ou utilisation d’aides technologiques: Le choix d’un outil d’assistance est une décision prise en collaboration avec l’enfant, le parent, les thérapeutes et les autres membres qui travaillent avec l’enfant. Ils vont évaluer ensemble ce que l’enfant a besoin de faire, les contextes de performance de l’enfant, ses capacités et ses limitations, les capacités de l’outil d’assistance et la perception de l’enfant par rapport à l’utilisation de l’outil.

Adaptation de l’environnement physique: La surface de travail et le positionnement de l’enfant

19
Q

Quels sont les éléments clés d’un positionnement adéquat pour les AVQ ?

A

alignement tête-épaule-hanches
augmentation de la stabilité du tronc
maintien d’une posture droite avec la tête sur la ligne médiane
utilisation des mains
maintien de l’attention visuelle sur la tâche

20
Q

Décrire l’approche « prévention et éducation ».

A

L’ergothérapeute utilise l’approche cognitive pour faire de la résolution de problèmes avec l’enfant et sa famille. Cette méthode leur permet de se préparer à des situations imprévues en anticipant les problèmes et en générant des solutions à l’avance. Ainsi, l’enfant vit moins d’anxiété au moment d’essayer une nouvelle tâche ou d’entrer dans un nouvel environnement.

Une autre méthode à utiliser est le coaching et l’éducation. La collaboration avec les parents et l’enfant permet de prévenir les blessures et les échecs dans la performance occupationnelle, et offre un support émotionnel aux parents (par coaching, modeling, et résolution de problème avec les autres).

21
Q

Quelles sont les approches d’intervention (3) axées sur les occupations pour améliorer la participation dans les AVQ des enfants (juste les nommer) ?

A

Instructions spécifiques à la tâche (TSI)
CO-OP (Révision)
Thérapie fonctionnelle centrée sur la famille (FCFT)

22
Q

Décrire l’approche « instructions spécifiques à la tâche (TSI) ».

A

Approche d’enseignement directe d’habiletés qui vise à enseigner aux enfants à performer des habiletés motrices avec des patrons de mouvement efficaces et fluides dans des tâches culturellement appropriées et qui sont significatives personnellement.

Plusieurs chemins sont disponibles pour achever des améliorations dans la performance motrice, tout dépendant du style d’apprentissage de l’enfant.

On affirme que l’enfant apprendra à performer des tâches spécifiques efficacement, tout en apprenant les principes de mouvement sous-jacents qui seront transposés aux autres tâches reliées.

23
Q

Décrire l’approche « CO-OP ».

A

Approche centrée sur le client, basée sur la performance et sur la résolution de problème qui permet l’acquisition d’habiletés par un processus de stratégies utilisées et guidées par la découverte. C’est une approche hautement individualisée et bâtie sur les compétences cognitives de l’enfant à résoudre des problèmes de performance occupationnelle.

24
Q

Décrire l’approche « thérapie fonctionnelle centrée sur la famille (FCFT) ».

A

Elle est beaucoup utilisée avec les enfants qui ont des problèmes neuromoteurs. Elle suit les principes qui dérivent de la théorie des systèmes dynamiques et des services centrés sur la famille.

Les parents identifient une tâche motrice que l’enfant commence à faire, tente de faire différemment ou montre un intérêt à faire, mais qu’il a des difficultés à accomplir.

Le thérapeute qui travaille avec les parents identifie les facteurs de la tâche, de l’environnement et de l’enfant qui supportent et entravent la performance dans la tâche. Le traitement cible le changement de l’environnement et les contraintes de la tâche.

25
Q

Quelles sont les techniques ou stratégies d’intervention pouvant être utilisées pour faciliter l’apprentissage d’habiletés spécifiques reliées aux AVQ (juste les nommer) ?

A

Analyse de la tâche
Modelage
Guider (incitation)
Rétroaction
Enchaînement rétrograde (backward chaining)
Enchaînement antérograde (forward chaining)
Supports visuels

26
Q

Décrire la technique « analyse de la tâche ».

A

Définition:
Séparer la tâche en sous-étapes qui sont :
- Observables
- De même taille
- Dans un langage accessible pour l’enfant
- Réalisables par l’enfant

Gradation:

  • Séparer en petites étapes
  • Utiliser de plus grande étape quand l’enfant s’améliore
  • Utiliser un indice visuel à chaque étape
  • Faire cocher l’enfant lorsqu’il a fait une étape de la tâche
  • Faire analyser et prendre en note la performance par l’enfant ou le parent

Bénéfices:

  • Donne de petites tâches faisables et graduables
  • Enseigne à l’équipe a toujours utiliser les étapes de façon constante
  • Permet de documenter les progrès de l’enfant facilement
  • S’utilise dans différents contextes
27
Q

Décrire la technique « modelage ».

A

Définition:
Une personne complète la tâche et l’enfant, le soignant ou l’enseignant regarde.

Gradation:
Démontrer :
- Toute la tâche
- Une partie de la tâche
Donner des exemples spécifiques de comment :
- Guider ou donner du feedback à l’enfant
- Savoir si la tâche est faite correctement
- Utiliser du modelage vidéo

Bénéfices:

  • L’enfant a des indices sur comment commencer la tâche (praxie)
  • Donne des instructions cohérentes au parent
  • Utilise le modelage par les pairs pour motiver
  • S’utilise comme modèle pour assister l’enfant qui apprend une nouvelle tâche
28
Q

Décrire la technique « guider ».

A

Définition:
Indice (guidance) pour aider l’enfant à performer la tâche.

Gradation:

  • Instructions verbales (indice direct et indirect)
  • Guidance sous forme d’image
  • Guidance sous forme de geste
  • Modeling
  • Assistance physique (main sur main, main au-dessus de celle de l’enfant sans toucher)

Bénéfices:

  • Augmente le taux de succès dans la tâche
  • Aide à initier, continuer, séquencer et terminer la tâche.
  • Aide l’enfant à utiliser le mouvement désiré
29
Q

Décrire la technique « rétroaction ».

A

Définition:
Description de la performance dans la tâche ou renforcement donné à l’enfant après qu’il ait terminé la tâche.

Gradation:

  • Feedback descriptif
  • Cocher les éléments réussis sur une liste des éléments de la tâche
  • L’enfant coche les étapes ou les tâches qu’il a complétées
  • Feedback naturel du contexte (ex : son de l’urine qui touche l’eau de la toilette)

Bénéfices:

  • Donne du renforcement sur la performance
  • Utilise des feedbacks visuels ou auditifs sur la performance
  • Encourage la motivation et la performance
30
Q

Décrire la technique « enchaînement rétrograde ».

A

Définition:
Le thérapeute complète une partie de la tâche, et l’enfant complète la dernière étape. On lui donne du renforcement positif immédiat pour son succès. L’enfant continue à apprendre les étapes de la tâche à l’envers jusqu’à compléter toutes les étapes de façon autonome.

Gradation:

  • Ajouter de plus en plus d’étape que l’enfant doit faire à partir de la fin (dernière étape, 2 dernière étapes, 3 dernières étapes, etc.)
  • Le thérapeute fait de moins en moins d’étapes de la tâche

Bénéfices:

  • Donne un succès immédiat (complété la dernière étape) et du feedback à l’enfant qui a tendance à se fâcher facilement ou avoir une faible estime personnelle
  • Construction des habiletés
31
Q

Décrire la technique « enchaînement antérograde ».

A

Définition:
L’enfant fait la première étape de la séquence de la tâche, ensuite la deuxième, etc. Quand il ne peut pas faire la suivante, le thérapeute complète les autres étapes de la tâche. L’enfant continue à apprendre de façon séquentielle les étapes de la tâche jusqu’à ce qu’il complète la tâche entière.

Gradation:
Ajouter de plus en plus d’étapes à partir du début à mesure que l’enfant les apprend.

Bénéfices:

  • Apprend la tâche dans la bonne séquence
  • Aide les enfants qui ont de la difficulté à initier, séquencer, continuer et généraliser les activités
  • Construction d’une confiance personnelle graduellement
  • Peut utiliser une checklist pour s’aider dans la prochaine étape de la séquence
32
Q

Décrire la technique « supports visuels ».

A

Définition:
Le support visuel est disponible pour aider l’enfant dans la séquence de la tâche.

Gradation:

  • Vrai objet (calendrier)
  • Partie de vrai objet
  • Miniature des vrais objets
  • Vidéos, photos, images de magasine
  • Images abstraites
  • Images abstraites avec des mots
  • Mots

Bénéfices:

  • Aider l’enfant à comprendre ce qui est attendu à l’aide d’indice visuel (ce qui ne dépend pas des habiletés auditives)
  • Demeure disponible si l’enfant oubli une étape
  • Peut aider à éliminer les directives à l’enfant et à le rendre plus autonome
33
Q

Quelles sont les stratégies d’intervention spécifiques à l’hygiène à la toilette ?

A

L’indépendance à la toilette nécessite que l’enfant soit capable de s’asseoir et se lever du siège de toilette, soit en mesure de se déshabiller et de se rhabiller tout en manipulant les attaches, et puisse s’essuyer, se laver et se sécher adéquatement les mains, sans supervision.

  • Horaire de toilette
  • Contrôle de la prise des liquides
  • Évacuation régulière
  • Adaptations de l’environnement
  • Adaptation des vêtements
  • Accessibilité de la salle de bain
  • Positionnement sur la toilette
  • Supports à la posture sur la toilette (banc, barres)
  • Enseignement hygiène menstruelle
34
Q

Quelles sont les stratégies d’intervention spécifiques à l’habillage ?

A

Chez un enfant typique, l’indépendance à l’habillage prend 4 ans de pratique. Il apprend notamment à se déshabiller avant d’apprendre à s’habiller. De plus en plus le parent diminue son assistance pour habiller l’enfant (gradation) qui complète de plus en plus de parties de la tâche.

  • Travailler la conscience corporelle
  • Compréhension des vêtements
  • Travailler la stabilité posturale dynamique
  • Travailler l’utilisation bilatérale des membres
  • Travailler les habiletés cognitives
  • Travailler la coordination, la force, les habiletés motrices fines
  • Diminuer les impacts des limitations cognitives
  • Modifier les demandes de la tâche
  • Intervention comportementale
  • Adaptation en fonction des particularités sensorielles
  • Habillage en décubitus latéral, dans un coin du mur ou assis
35
Q

Quelles sont les stratégies d’intervention spécifiques au bain et à la douche ?

A

L’intérêt de l’enfant pour le bain apparaît avant l’âge de 2 ans. Normalement, vers 4 ans un enfant est en mesure de se laver et se sécher seul, avec supervision. C’est 8 ans qu’il est en mesure de préparer son bain de façon indépendante pour se laver seul.

  • Stabilité posturale
  • Gestion de l’hypersensibilité
  • Jeux dans le bain pour les interactions sociales
  • Adaptations pour le bain/douche (hamac, supports, banc)
  • Enseignement des principes de sécurité (PDSB)
36
Q

Quelles sont les stratégies d’intervention spécifiques à l’hygiène personnelle (ex: brosser les dents) ?

A

Vers l’âge de 2 ans les enfants imitent leur parent lorsqu’ils se brossent les dents. La supervision du brossage de dents continue jusqu’à environ 6 ans. Le lavage du visage, des mains et le soin des cheveux sont des activités généralement apprises par les jeunes enfants avant l’entrée scolaire, mais cela peut varier selon la culture. À l’adolescence, les changements pubertaires font émerger de nouveaux besoins au niveau de l’hygiène personnelle (entretien de la peau, style de coiffure, épilation et application de cosmétiques).

  • Gestion de la sensibilité orale
  • Faciliter la préhension de la brosse à dent (manche plus gros)
  • Proposer une brosse à dent électrique
  • Instaurer une routine
  • Utiliser des pictogrammes
  • Développement des habiletés nécessaires
  • Adaptation ou modification de l’environnement
37
Q

Quelles sont les stratégies d’intervention spécifiques aux activités sexuelles ?

A

La sexualité inclut la nature physique et psychologique de se sentir séduisant et/ou de se livrer dans l’intimité par le toucher, les baisers, les câlins et les rapports sexuels. Les activités sexuelles doivent être discutées afin de prévenir les exploitations sociales, les abus, les maladies transmises sexuellement et la grossesse.

Les enfants avec des limitations de communication sont à haut risque d’exploitation. Des phrases et des commentaires spécifiques peuvent être programmés dans leur appareil de communication argumentative pour les protéger. Par contre, pour les thérapeutes, il est important d’aider les enfants à différencier les contacts nécessaires (ex : changer le cathéter) et les contacts intimes.

Il est suggéré pour les thérapeutes et les parents de suivre les étapes suivantes :

  1. Demander la permission avant de toucher
  2. Décrire ce qu’ils feront et pour quelle raison
  3. Faciliter la participation lors de l’exécution de tâches tactiles nécessaires
  4. Discuter avec l’enfant à propos de ce qui a été fait et pourquoi et du sentiment après un contact intime.

Chez les enfants et les adolescents ayant un problème cognitif, il est important d’éduquer l’enfant sur les touchés approprié des autres, l’habillement et l’hygiène, la masturbation, et les interactions appropriées avec le sexe opposé.

38
Q

Quelles sont les stratégies d’intervention pour améliorer le sommeil de l’enfant ?

A

En ergothérapie, on recommande d’établir une routine fixe pour les heures de coucher et fournir des temps de sommeil similaires, tant la semaine que la fin de semaine.

Exemples de recommandations :

  • Établissement d’un moment calme préalable au couché (ex : lecture d’une histoire, chaise berçante, chant d’une berceuse, massage, etc.), donc pas de matériel électronique, de prise alimentaire ou d’exercice avant le dodo.
  • Utilisation de checklists, d’horaires visuels, d’images, d’histoires ou d’objets (ex : toutou).
  • Routine fixe dans un environnement fixe (éclairage, bruit, actions posées, etc.).
  • Utilisation d’une routine pour le retour au sommeil si l’enfant a tendance à se réveiller durant la nuit.
  • Mettre l’enfant au lit seulement lorsqu’il est somnolent, mais pas encore endormi afin qu’il apprenne à s’auto-réguler.
  • Conserver les mêmes horaires de sommeil les jours de semaine et de fin de semaine.
  • Lorsque l’enfant devient plus vieux et responsable, il est intéressant de lui faire tenir un journal de sommeil et d’habitudes de vie saines en lien avec le sommeil (ex : consommation de caféine, tv, exercice dans la journée, etc.).
  • Ajuster l’heure du couché selon le niveau d’activité durant la journée (ex : si l’enfant a dormi toute la journée dans la voiture ou s’il a joué dehors toute la journée).
  • Adapter les draps et pyjama en fonction des particularités sensorielles
  • Limiter le niveau de stimulation auditive
  • Conserver une température constante dans la pièce