Le double discours sur le genre Flashcards
Contexte d’écriture du film Mildred Pierce
Adaptation du roman éponyme de James Cain
Scénario : Ranald MacDougall et Catherine Turney (non créditée)
Le roman de Mildred Pierce (Mildred Pierce)
Michael Curtiz, 1945
Casting du film
dPrincipaux protagonistes :
Mildred Pierce (incarnée par Joan Crawford)
Ses filles : Veda et Kay
Son second mari (tué au début du récit ) : Monte Beragon
Son premier mari : Bert Pierce
Ancien collaborateur de son mari, et associé : Wally Fay
Analyse première scène
Le générique (vague qui fait apparaître et disparaître les noms) : on est dans un générique qui n’évoque pas le film policier et le film noir. Il évoque plutôt un mélodrame = hybridité
2 styles et 2 genres de récit articulés
1/ Le film noir (début et din du film ; séquences dans le bureau de l’inspecteur de police) : le présent du récit, le récit cadre ; objet : une enquête ; genre « masculin ».
2/ Le mélodrame maternel (les flash backs où elle racontée par Mildred en voix off sa vie du départ de Pierce au meurtre de Beragon) : un récit second, enchâssé dans le récit principal ; objet : la vie de Mildred ; genre « féminin ». Mildred ici se rapproche du woman’s film.
Concept du “double discours”
Cette articulation est productrice d’un double speak (Noël Burch) qui a ici des implications gender. Notons toutefois que les deux discours ne sont pas narrativement sur un pied d’égalité.
Rapport Gender trouble de Mildred
Image de Mildred ambiguë : elle est sacrificiel pour sa fille et en même temps elle en fait trop. Le mélodrame maternel n’est pas exempté de cet élan de maternalité.
L’un des derniers plans, Mildred retrouve (l’homme). Le plan montre à côté d’eux 3 femmes de ménage qui frottent le sol. C’est une manière de « ramener les femmes à leurs justes places » : soit marital, soit si elles travaillent dans des fonctions complétement subalterne.