le développement social cours 13 Flashcards

1
Q

a quoi réfère la perspective de la psychologie sociale ?

A

au concept de soi

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2
Q

Qu’est-ce que le concept de Soi en psychologie sociale ?

A

désigne l’ensemble des perceptions qu’une personne a d’elle-même dans différents contextes. Il est similaire au concept du Moi conscient en psychologie clinique.

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3
Q

Qu’est-ce que le concept de Soi comprend ?

A

Le concept de Soi comprend diverses caractéristiques que la personne s’attribue, comme ses habiletés, ses attitudes, ses valeurs, etc., et il permet à la personne de se juger et de se définir.

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4
Q

Comment le concept de Soi est-il défini ?

A

Le concept de Soi est pluriel et multidimensionnel, ce qui signifie qu’il englobe plusieurs facettes qui coexistent et interagissent tout au long de la vie, formant un modèle interne global.

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5
Q

Qu’est-ce qu’un “modèle interne global” du Soi ?

A

Le modèle interne global du Soi est un ensemble de représentations mentales qui permet à la personne de définir qui elle est, basé sur ses expériences et ses perceptions personnelles.

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6
Q

Comment le concept de Soi évolue-t-il pendant l’enfance ?

A

À l’âge scolaire, la description que les enfants font d’eux-mêmes devient plus riche, complexe et nuancée, grâce à des progrès dans les domaines cognitifs, émotionnels et langagiers.

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7
Q

Quelles sont les raisons de l’évolution du concept de Soi chez l’enfant ?

A

L’évolution du concept de Soi chez l’enfant est due à des progrès dans plusieurs domaines : la cognition, l’émotion et le langage, qui lui permettent de développer une vision plus complexe et nuancée de lui-même.

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8
Q

Le concept de Soi est-il fixe ou en évolution ?

A

Le concept de Soi évolue au fil du temps, en fonction des expériences, des interactions sociales et des changements cognitifs, émotionnels et langagiers.

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9
Q

Quelles dimensions le concept de Soi inclut-il ?

A

Le concept de Soi inclut plusieurs dimensions, comme la perception de soi, les jugements sur ses compétences, les attitudes envers soi-même, et les valeurs personnelles, qui varient selon les contextes.

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10
Q

Pourquoi le concept de Soi est-il considéré comme “pluriel” ?

A

Il est pluriel car il englobe différentes facettes de la personne (cognitives, émotionnelles, sociales) qui interagissent et se transforment au cours de la vie, formant ainsi une image complexe et changeante du soi.

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11
Q

En quoi le concept de Soi diffère-t-il entre la psychologie sociale et la psychologie clinique ?

A

En psychologie sociale, le concept de Soi se réfère aux perceptions et représentations de soi dans les interactions sociales, tandis qu’en psychologie clinique, il correspond davantage au Moi conscient, souvent étudié sous un angle plus thérapeutique et introspectif.

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12
Q

quelles sont les subdivisions du concept de soi ?

A

le Moi existentiel (subjectif) le Moi catégoriel (objectif) le Moi émotionnel
le Moi social
le Moi sexué

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13
Q

Qu’est ce qui caractérise le Le Moi existentiel (subjectif) ?

A

se forme en premier
* la reconnaissance de son
existence distincte
* la différenciation entre le Moi et le non-Moi qui est effective

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14
Q

Qu’est ce qui caractérise Le Moi catégoriel (objectif) ?

A

se reconnaître comme étant pourvu de caractéristiques particulières, dans certaines catégories
* ex.: genre, caractéristiques physiques, intérêts, qualités, défauts, etc.

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15
Q

qu’est ce qui caractérise le Le Moi émotionnel ?

A

les apprentissages en lien avec la reconnaissance des émotions
* se complexifie à mesure du développement de la compétence émotionnelle
* la compétence à ressentir des émotions en adéquation avec la situation, à en prendre conscience et à les exprimer de façon appropriée au contexte

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16
Q

Qu’est ce qui caractérise le Moi social ?

A
  • la prise de conscience de l’existence de différents rôles sociaux
  • on peut les pratiquer par le jeu symbolique, par exemple
  • on peut parler du développement de la compétence sociale permettant d’interagir socialement
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17
Q

qu’est ce qui caractérise le Moi sexué ?

A
  • la capacité de s’identifier soi-même et de reconnaître les autres comme appartenant à un sexe ou à l’autre
  • le moment où l’identité sexuée est habituellement acquise est nommée consolidation du genre
  • comprend aussi l’apprentissage d’une série de rôles socialement et culturellement déterminés et pouvant davantage être associés au féminin et au masculin (le genre)
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18
Q

quest ce que le moi psychologique ?

A
  • la compréhension qu’a un individu de ses caractéristiques psychologiques stables
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19
Q

qu’est ce que le Moi scolaire ?

A
  • la représentation mentale que les enfants développent au sujet de leurs capacités ou habiletés scolaires
  • on peut parler de Soi scolaire en général ou le subdiviser en regard des domaines scolaires (disciplines)
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20
Q

comment peut on divisé le concept du soi scolaire ?

A

en chacun des domaines/matières scolaires

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21
Q

pour construire le Moi scolaire, les enfants s’appuient sur quoi ?

A

1) la perception de leurs accomplissements scolaires
2) leur sentiment de compétence scolaire
3) leurs attentes vis-à-vis des succès scolaires et des échecs
4) leurs croyances à l’égard de l’école

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22
Q

Qu’est-ce que l’estime de soi ?

A

L’estime de soi est la dimension évaluative du concept de Soi, qui concerne le jugement global porté sur soi-même et la valeur que l’on s’accorde.

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23
Q

L’estime de soi est-elle un jugement objectif ?

A

Non, l’estime de soi n’est pas une évaluation neutre ou objective. Elle est chargée affectivement, provoquant des émotions positives ou négatives en fonction de l’image de soi.

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24
Q

Quand se construit l’estime de soi ?

A

L’estime de soi se construit dès la petite enfance, notamment à travers les relations précoces avec les figures de soins et les figures d’attachement.

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25
Q

Quelles sont les bases de l’estime de soi dans la petite enfance ?

A

L’estime de soi prend ses racines dans les relations précoces avec les figures d’attachement (parents, soignants), qui influencent l’image que l’enfant se fait de lui-même.

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26
Q

Quels sont les domaines autour desquels l’estime de soi s’organise au primaire ?

A

Au primaire, l’estime de soi tend à s’organiser autour de 6 domaines principaux :

Les habiletés scolaires
Les compétences athlétiques ou sportives
Le sentiment général d’efficacité personnelle
L’acceptation sociale
Le comportement ou la conduite globale
L’apparence physique

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27
Q

Pourquoi les habiletés scolaires influencent-elles l’estime de soi au primaire ?

A

Les habiletés scolaires sont un domaine clé pour l’estime de soi, car les enfants souvent jugent leur propre valeur à travers leur réussite académique et leur performance en classe.

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28
Q

Quel est l’impact des compétences athlétiques sur l’estime de soi des enfants ?

A

Les compétences athlétiques ou sportives influencent l’estime de soi, car les enfants peuvent s’évaluer et se sentir valorisés en fonction de leurs performances physiques et sportives.

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29
Q

Comment le sentiment d’efficacité personnelle affecte-t-il l’estime de soi ?

A

Le sentiment d’efficacité personnelle est lié à la confiance en ses capacités à accomplir des tâches. Plus un enfant se sent capable, plus son estime de soi est positive.

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30
Q

En quoi l’acceptation sociale joue-t-elle un rôle dans l’estime de soi ?

A

L’acceptation sociale est un facteur important pour l’estime de soi, car le besoin de reconnaissance et d’intégration dans un groupe social est essentiel à la perception positive de soi.

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31
Q

Pourquoi l’apparence physique est-elle un domaine lié à l’estime de soi ?

A

L’apparence physique joue un rôle dans l’estime de soi car les enfants (et les adultes) peuvent juger leur propre valeur en fonction de leur image corporelle et de leur conformité aux normes sociales de beauté.

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32
Q

Que représente la période scolaire dans le développement de l’enfant ?

A

La période scolaire est centrée sur l’apprentissage des habiletés nécessaires à l’intégration dans la société, tant sur le plan scolaire que social.

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33
Q

Quelle est la crise centrale selon Erikson durant la période scolaire ?

A

Selon Erikson, la crise de cette période s’articule autour des polarités travail vs infériorité, ce qui peut mener à un sentiment de compétence ou, au contraire, à un sentiment d’infériorité.

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34
Q

Quel est le rôle des apprentissages scolaires et sociaux dans le développement de l’enfant ?

A

Les apprentissages scolaires et sociaux génèrent des expériences qui peuvent être positives ou négatives, et ces expériences nourrissent le sentiment de compétence de l’enfant.

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35
Q

Pourquoi est-il important d’avoir un équilibre entre les réussites et les déceptions ?

A

Un certain équilibre entre réussites et déceptions est nécessaire pour que l’enfant puisse tolérer l’erreur et construire un concept réaliste du Soi.

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36
Q

Comment les enfants construisent-ils leur sentiment de compétence ?

A

Le sentiment de compétence se construit à partir de diverses expériences, mais aussi grâce au regard des autres et à la comparaison sociale avec les pairs.

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37
Q

Quel rôle joue la comparaison sociale dans le développement de l’estime de soi ?

A

La comparaison sociale permet à l’enfant d’évaluer ses propres compétences en fonction de celles des autres, influençant ainsi son sentiment de compétence.

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38
Q

Comment les échecs affectent-ils le développement du concept de Soi ?

A

Les échecs, bien qu’ils puissent générer des déceptions, sont essentiels pour aider les enfants à développer une image réaliste d’eux-mêmes et à apprendre à gérer les erreurs de manière constructive.

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39
Q

Pourquoi le sentiment de compétence est-il crucial à cette étape du développement ?

A

Le sentiment de compétence est crucial car il affecte la manière dont l’enfant se perçoit et interagit avec le monde, influençant son motivation et sa capacité à relever de nouveaux défis.

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40
Q

Quel est le lien entre la crise d’Erikson et l’estime de soi ?

A

La crise travail vs infériorité d’Erikson influence directement le développement de l’estime de soi de l’enfant, car un sentiment de compétence ou d’infériorité peut émerger en fonction des succès et des échecs vécus dans cette période.

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41
Q

Que doit permettre l’école en termes de développement émotionnel et social ?

A

L’école doit offrir un environnement où l’enfant peut expérimenter tant des réussites que des échecs, pour favoriser la tolérance à l’erreur et la construction d’un concept de Soi équilibré et réaliste.

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42
Q

Qu’est-ce que les schémas de genre ?

A

connaissance que l’enfant acquiert concernant les genres

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43
Q

Comment les schémas de genre se forment-ils chez l’enfant ?

A

Les schémas de genre se forment à travers plusieurs facteurs, notamment :

Le contexte familial et social dans lequel l’enfant grandit (modèles offerts).
Les renforcements sociaux reçus lorsqu’il adopte certains comportements ou attitudes liés à son genre.
L’observation des autres dans la société.
Les expériences qui lui sont proposées.

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44
Q

qu’est ce que les stéréotypes ?

A

sont des caractéristiques attribuées à un groupe de personnes pour les classer instinctivement (ex.: âge, poids, métier, couleur de peau, sexe)
- des raccourcis empruntés inconsciemment pour aider les gens à prendre des décisions plus facilement et plus rapidement, d’où la tendance à y adhérer sans réfléchir
- sont des idées toutes faites et des images caricaturales

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45
Q

qu’est ce que les stéréotypes sexuels ?

A

lorsque les filles et les garçons sont associés à deux univers séparés, on parle de
stéréotypes sexuels (ou stéréotypes de genre)

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46
Q

vrai ou faux : tout le monde entretient des stéréotypes

A

vrai

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47
Q

comment nous influencent les stéréotypes ?

A

ils influencent négativement notre façon de percevoir les gens, d’interagir avec eux et de les traiter

ils imposent des limites à la personne qu’ils visent, l’enferment dans un rôle qui ne lui convient pas nécessairement et l’empêchent d’être qui elle est réellement

48
Q

Que désignent les « pairs » dans le développement de l’enfant ?

A

Les pairs désignent des compagnons ayant à peu près le même âge que l’enfant et qui ne font pas partie de son environnement familial.

49
Q

Quels sont les deux aspects des relations entre pairs ?

A

Les relations entre pairs sont à la fois similaires (partage d’une certaine homogénéité) et différentes (différences individuelles et niveaux de développement).

50
Q

Pourquoi les relations entre pairs sont-elles importantes dans le développement des enfants ?

A

Les relations entre pairs sont essentielles car elles permettent à l’enfant de se comparer aux autres, de cerner les différences et de s’affirmer individuellement, tout en s’identifiant à des modèles sociaux similaires.

51
Q

Que permet la dialectique du « même » et du « différent » dans les relations entre pairs ?

A

La dialectique du « même » et du « différent » permet à l’enfant de mieux comprendre ses propres différences tout en se comparaissant aux autres, ce qui favorise à la fois l’identification sociale et l’affirmation de son individualité.

52
Q

Quel rôle les pairs jouent-ils dans le processus d’affirmation de soi ?

A

Les pairs jouent un rôle central dans l’affirmation de soi, car les enfants se comparent à eux pour construire leur identité, en équilibrant les aspects de similitude et de différence.

53
Q

Comment sont établis les rapports entre pairs ?

A

Les rapports entre pairs sont basés sur l’égalité des statuts, ce qui crée des relations horizontales ou symétriques.

54
Q

Quels aspects favorise l’égalité des statuts dans les relations entre pairs ?

A

L’égalité des statuts entre pairs favorise la réciprocité, le respect mutuel et la coopération.

55
Q

Les enfants peuvent-ils instaurer des relations d’autorité entre eux ?

A

Oui, les enfants peuvent choisir d’instaurer des relations d’autorité entre eux, comme par exemple, en désignant un chef d’équipe.

56
Q

Quel est le principal caractéristique des rapports avec les adultes ?

A

Les rapports avec les adultes sont marqués par un déséquilibre de pouvoir, car les adultes détiennent l’autorité et le contrôle sur l’enfant.

57
Q

Comment sont qualifiées les relations entre adultes et enfants ?

A

Les relations entre adultes et enfants sont des relations verticales ou dissymétriques, en raison du déséquilibre de pouvoir.

58
Q

Pourquoi les relations avec les adultes sont-elles dissymétriques ?

A

Les relations avec les adultes sont dissymétriques parce que les adultes exercent l’autorité et ont le contrôle sur l’enfant, contrairement aux rapports entre pairs.

59
Q

Qu’est-ce que l’homophilie de sexe ?

A

désigne la tendance des enfants à s’affilier principalement avec des pairs du même sexe (filles avec filles, garçons avec garçons), un phénomène qui se manifeste à travers les cultures.

60
Q

À quel âge commence-t-on à observer l’homophilie de sexe chez les enfants ?

A

commence à être observée chez les enfants à partir d’environ 3 ans et persiste tout au long de leur vie.

61
Q

Quand l’homophilie de sexe est-elle la plus marquée ?

A

la plus marquée durant la période scolaire

62
Q

Quels sont les effets de l’homophilie de sexe sur les dynamiques sociales ?

A

ormation de deux cultures différentes entre filles et garçons, avec des dynamiques contrastées (ils fonctionnent et agissent différemment).

63
Q

Quels sont les bénéfices des interactions intergenres dans le contexte scolaire ?

A

Les interactions intergenres dans le cadre scolaire peuvent avoir des bénéfices, comme l’ouverture des perspectives et la diminution des stéréotypes, ce qui peut contribuer à une meilleure réussite éducative.

64
Q

Pourquoi est-il important d’encourager les interactions entre sexes dans le contexte scolaire ?

A

Encourager les interactions entre sexes peut aider à réduire les stéréotypes de genre et favoriser une meilleure réussite éducative, en permettant aux élèves de développer des compétences sociales plus larges et plus inclusives.

65
Q

À l’âge scolaire, les 3 types de jeu s’observent, avec une complexité plus grande que durant la période préscolaire. Quels sont ils ?

A

jeu d’exercice
jeu symbolique
jeu formel

66
Q

qu’est ce que le Jeu d’exercice ?

A

jeu fonctionnel (souvent, un jeu d’adresse) mouvements simples et répétitifs réalisés pour le plaisir que cela procure (ex.: lancer un ballon sur un mur, le rattraper et le lancer de nouveau; se pratiquer à faire des paniers au basketball)

jeu de construction utilisation de matériel pour construire ou créer un objet (ex.: faire un bonhomme de neige)

67
Q

qu’est ce que le jeu symbolique ?

A

jeu de rôles liés à la fantaisie et à l’imagination, avec ou sans utilisation de matériel (ex.: marionnettes)

68
Q

qu’est ce que le jeu formel ?

A

jeu de règles comportent une structure, des règles, un objectif (ex.: jeu de table, tague, etc.)
◦ marque davantage l’âge primaire, avec des habiletés cognitives/sociales plus avancées qu’à la période préscolaire
◦ donne l’occasion de pratiquer diverses habiletés essentielles à la vie sociale (négociation, résolution de problème, coopération, respect d’un cadre, des lois et des autres, alternance, etc.)

69
Q

Le jeu offre un contexte idéal pour les interactions entre les enfants et l’on peut décrire 7 niveaux de participation sociale. nomme ses niveaux

A

◦ inoccupé
◦ observateur
◦ jeu solitaire:
◦ jeu parallèle
◦ jeu associatif
◦ jeu coopératif
◦ jeu de compétition

70
Q

qu’est ce que le niveau inoccupé ?

A

l’enfant n’a aucune activité particulière, ne joue pas, peut observer un peu les autres

71
Q

qu’est ce que le niveau observateur ?

A

l’enfant observe les autres jouer, sans tenter de s’y joindre

72
Q

qu’est ce que le jeu solitaire ?

A

l’enfant joue seul, en utilisant des jouets différents de ceux utilisés par les pairs près de lui

73
Q

qu’est ce que le niveau du jeu parallèle ?

A

l’enfant joue côté-à-côte avec un autre qui joue au même jeu, avec peu d’interactions

74
Q

qu’est ce que le niveau du jeu associatif ?

A

l’enfant joue de façon semblable avec les autres, mais sans partage de tâches, ni d’organisation en fonction d’un but commun

75
Q

qu’est ce que le niveau du jeu coopératif ?

A

les enfants construisent le jeu ensemble autour d’un but commun, au fur et à mesure que le jeu évolue

76
Q

qu’est ce que le niveau du jeu de compétition ?

A

l’enfant se mesure à lui-même ou aux autres, dans le but d’améliorer son habileté

77
Q

quelles sont les 5 stades du développement de l’amitié ?

A

amitié momentanée (3-7 ans)
soutien unidirectionnel (4-9ans)
coopération réciproque (6-12 ans)
relation mutuelle et intime (9-15 ans)
interdépendance et autonomie (12 ans et plus)

78
Q

décrit l’amitié momentanée

A

la pluspart des enfants de cet âge définissent leur amitié selon la proximité féographique et attribuent de la valeur à des caractéristiques physiques ou matérielles.

79
Q

décrit le soutien unidirectionnel ?

A

à ce niveau unidirectionnel, un bon ami est celui qui fait ce qu’on veut qu’il fasse

80
Q

décrit la coopération réciproque

A

Ce niveau de réciprocité coexiste avec le soutient unidirectionnel. il inclut les échanges mais les enfants sont encore centrées sur leurs propres intérêts.

81
Q

décrit la relation mutuelle et intime

A

À ce niveau de relation mutuelle, les enfants perçoivent l’amitié comme une entité en soi. la relation, qui se développe avec le temps, demande un investissement et inclut le fait d’accomplir des choses l’un pour l’autre. Les amis deviennent possessifs et demandent l’exclusivité.

82
Q

décrit lle stade de l’amitié de l’interdépendance et autonomie

A

À ce stade d’interdépendance, les enfants respectent les besoins mutuels de dépendance et d’autonomie.

83
Q

Quel terme est privilégié dans le monde de l’éducation québécoise pour désigner les compétences sociales et émotionnelles ?

A

Le terme privilégié dans l’éducation québécoise est compétences sociales et émotionnelles (CSÉ).

84
Q

D’où proviennent les compétences socio-émotionnelles ?

A

Les compétences socio-émotionnelles ne dépendent pas du patrimoine génétique, mais s’acquièrent à travers l’expérience de vie, notamment les expériences vécues à l’école.

85
Q

Les compétences socio-émotionnelles peuvent-elles être enseignées et évaluées ?

A

Oui, les compétences socio-émotionnelles peuvent être acquises, enseignées et évaluées tout au long de la vie.

86
Q

Quelles sont les conséquences des compétences socio-émotionnelles sur l’individu ?

A

Elles contribuent à un sentiment d’efficacité individuelle et collective et sont prédictives d’un bien-être individuel et social.

87
Q

Comment sont liées les différentes compétences socio-émotionnelles ?

A

Les compétences socio-émotionnelles sont interreliées, englobant à la fois des facettes intrapersonnelles (comme la conscience de soi et l’autorégulation) et interpersonnelles (comme la conscience sociale, les habiletés relationnelles, et la prise de décision responsable)

88
Q

Que désigne l’apprentissage socio-émotionnel (ASÉ) ?

A

L’apprentissage socio-émotionnel (ASÉ) est le processus par lequel ces compétences socio-émotionnelles sont développées, et il s’inscrit dans une perspective multidimensionnelle et systémique qui implique différents acteurs éducatifs, y compris les parents.

89
Q

Quels sont les principaux axes des programmes d’intervention en compétences socio-émotionnelles ?

A

la compréhension et la régulation des émotions,
le développement de l’identité,
ou le développement des fonctions exécutives.

90
Q

Quelles émotions les compétences socio-émotionnelles aident-elles à comprendre et à réguler ?

A

Les compétences socio-émotionnelles aident à comprendre et à réguler les émotions personnelles (siennes) et les émotions des autres.

91
Q

qu’est ce que les compétences socio-émotionnelles ?

A

un vaste ensemble de savoir-être que les enfants apprennent à utiliser

92
Q

le collaborative for Academic, Social and Emotional Learning (CASEL) propose 5 composantes parmi les compétences socioémotionnelles. lesquels ?

A
  • conscience de soi
  • autogestion
  • conscience sociale
  • habiletés relationnelles
  • prise de décision responsable
93
Q

décrit la conscience de soi

A

reconnaitre ses émotions, pensées et valeurs
évaluer ses forces et faiblesse
se connaitre

94
Q

quels sont les composantes de la conscience de soi ?

A
  • la reconnaissance de ses émotions
  • une perception juste de soi
  • la reconnaissance de ses forces (et faiblesses) * l’estime de soi
  • l’autoefficacité
95
Q

décrit le maitrise de soi (ou autogestion)

A

maitrise ses émotions, ses pensées et ses comportement
gère son stress, ses impulsions et se motive
organiser, travailler pour l’atteinte de ses objectifs
se maitriser, se gérer, se motiver et s’organiser

96
Q

quelles sont les composantes de la maitrise de soi ?

A
  • la maîtrise de l’impulsivité * la gestion du stress
  • l’autodiscipline
  • la motivation personnelle
  • l’établissement d’objectifs
  • le sens de l’organisation
97
Q

décrit la conscience sociale (ou sensibilisation sociale)

A

se mettre à la place d’autrui, l’empathie
comprendre les normes sociales et éthiques
reconnaitre les ressources et le mesures de soutien
comprendre les autres

98
Q

quelles sont les composantes de la conscience sociale ?

A
  • la mise en perspective des normes en vigueur
  • l’empathie
  • l’ouverture à la diversité
  • le respect des autres
99
Q

décrit les habiletés relationnelles

A

établir et maintenir des relations saines harmonieuses
communiquer, écouter, coopérer, résister aux pressions sociales nuisibles, résoudre des conflits, demander de l’aide et aider
respect et bienveillance

100
Q

quelles sont les composantes des habiletés relationnelles ?

A
  • la communication
  • l’engagement social
  • l’établissement de relations positives
  • le travail d’équipe
101
Q

décrit la prise de décision responsable

A

faire des choix constructifs
interactions dans le respects de la sécurité et des normes éthiques et sociales
évaluation réaliste des conséquences de ses gestes
décisions éclairées et s’interroger sur ses actions

102
Q

quelles sont les composantes de la prise de décision responsable ?

A
  • la reconnaissance des problèmes * l’analyse de la situation
  • l’évaluation de la situation
  • la responsabilité éthique
  • la résolution des problèmes
103
Q

L’ASÉ est reconnu pour ses retombées positives sur quoi ?

A
  • sur le bien-être des élèves
  • sur le bien-être des enseignants
  • sur le climat scolaire
104
Q

pourquoi l’ASÉ est à promouvoir auprès de tous les enfants comme approche universelle?

A
  • ces habiletés sont essentielles à développer chez les jeunes qui présentent des difficultés d’adaptation
  • mais également pour ceux qui n’en présentent pas, afin de poursuivre leur développement socio-affectif en général et les outiller pour traverser des périodes potentiellement plus difficiles de leur vie (événements stresseurs, traumas, etc.)
105
Q

quels sont les effets positifs de l’ASÉ sur le climat scolaire ?

A
  • L’enseignement des compétences à la fois émotionnelles, sociales et scolaires se révèle bénéfique à l’atmosphère générale qui règne dans une école.
  • des relations plus positives entre pairs ainsi qu’entre adultes et élèves - une réduction de la violence à l’école
  • une meilleure motivation des élèves (surtout au primaire)
  • une plus grande participation à la vie scolaire
  • des attentes, des aspirations et un taux de présence plus élevés
  • une diminution des suspensions scolaires
106
Q

quels sont les effets positifs de l’ASÉ sur l’ensemble des élèves ?

A
  • une santé mentale positive
  • une meilleure estime de soi
  • de meilleures relations sociales
  • une meilleure gestion des conflits
  • de meilleurs résultats scolaires
107
Q

quels sont les effets positifs de l’ASÉ sur les jeunes ayant des difficultés d’ordre émotionnel et social ?

A
  • une diminution des problèmes de comportement
  • une diminution de la détresse émotionnelle et de l’anxiété
  • une amélioration des comportements sociaux
  • une diminution de la violence
108
Q

quelles sont les effets positifs de l’ASÉ chez les enseignants ?

A
  • une plus grande confiance en leurs interventions
  • une meilleure relation élève-enseignant
  • une utilisation plus fréquente de mesures éducatives positives pour créer un climat de classe agréable et diminuer les comportements agressifs des élèves
  • une capacité augmentée d’autorégulation des émotions
  • une gestion plus efficace du stress
  • une résilience améliorée, préventive de l’épuisement professionnel
  • une meilleure empathie envers leurs élèves
  • une plus grande satisfaction au travail
  • une amélioration de leur « pleine conscience » (se concentrer sur le moment présent)
109
Q

Pourquoi les enseignants doivent-ils développer leurs propres compétences socio-émotionnelles (CSÉ) ?

A

pour pouvoir enseigner ces compétences aux élèves et les réinvestir dans les activités scolaires quotidiennes.

110
Q

Quelles compétences socio-émotionnelles les enseignants doivent-ils posséder ?

A

Les enseignants doivent posséder des capacités à rester calmes en tout temps, une bonne écoute, de l’empathie, et prêter attention au vécu émotionnel de leurs élèves.

111
Q

Comment les bonnes compétences socio-émotionnelles des enseignants influencent-elles les relations adultes-élèves ?

A

De bonnes compétences socio-émotionnelles chez les enseignants favorisent des relations positives avec les élèves et contribuent à modeler le comportement socio-émotionnel des élèves.

112
Q

Comment un enseignant peut-il utiliser ses compétences socio-émotionnelles dans une situation émotionnelle intense ?

A

Un enseignant peut utiliser des stratégies pour se calmer lors de situations émotionnelles fortes, comme par exemple, l’agressivité d’un élève, afin de maintenir un environnement de classe apaisé.

113
Q

Comment un enseignant peut-il gérer les conflits avec ses élèves ?

A

Un enseignant peut écouter activement, parler au “Je”, et utiliser des étapes structurées pour résoudre positivement les conflits, tout en montrant des compétences en régulation émotionnelle.

114
Q

Pourquoi l’empathie est-elle importante pour les enseignants dans leur relation avec les élèves ?

A

L’empathie permet aux enseignants de comprendre et de répondre de manière adéquate aux émotions et besoins des élèves, favorisant ainsi une meilleure relation de confiance et un environnement scolaire positif.

115
Q

quelles sont les 3 manières de mettre en oeuvre l’ASÉ ?

A

10 un enseignement explicite des ASÉ
l’intégration de l’ASÉ au curriculum scolaire
la pratique quotidienne de ces diverses habiletés dans les différents contextes de la vie scolaire