développement cognitif partie 2 cours 11 Flashcards

1
Q

Qu’est-ce que la fonction sémiotique ?

A

est la capacité de l’enfant à se représenter mentalement des actions, des objets ou des événements qui ne sont pas actuellement perçus, à travers des signes ou symboles.

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2
Q

À quel moment de son développement l’enfant acquiert la fonction sémiotique ?

A

apparaît à la fin du stade sensorimoteur, lorsque l’enfant commence à développer la capacité de se représenter mentalement des objets ou situations non présents.

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3
Q

Quelles sont les caractéristiques des représentations chez l’enfant au moment de l’apparition de la fonction sémiotique ?

A

signes ou symboles, comme :

Le langage (mots)
Le dessin
Les gestes symboliques

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4
Q

Qu’est-ce qu’un signifié et un signifiant dans le cadre de la fonction sémiotique ?

A

Signifié : L’objet ou l’événement que l’enfant se représente mentalement.

Signifiant : Le signe ou le symbole qui représente ce signifié, comme un mot, un dessin ou un geste symbolique.

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5
Q

Quel rôle jouent les signes et symboles dans la fonction sémiotique ?

A

Ces éléments, tels que le langage, les dessins, ou les gestes, jouent le rôle de signifiants qui évoquent des signifiés dans l’esprit de l’enfant.

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6
Q

Quelle est la fonction symbolique ?

A

La fonction symbolique est le début de la capacité à utiliser des symboles pour représenter des objets ou événements.

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7
Q

quelle est la fonction sémiotique ?

A

C’est une étape plus avancée où l’enfant peut utiliser des signes et symboles pour représenter mentalement des objets ou événements absents, et ces signes peuvent être plus abstraits.

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8
Q

Quelle est la différence entre symboles et signes dans le cadre de la fonction sémiotique ?

A

Symboles : Les symboles ont un lien avec ce qu’ils représentent, comme un geste, un son, ou un lien visuel.

Signes : Les signes sont plus arbitraires et n’ont pas de lien direct avec l’objet ou l’événement qu’ils représentent (ex : lettres, chiffres).

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9
Q

Quelles sont les différentes conduites qui permettent de développer la fonction sémiotique ?

A

l’imitation différée
le jeu symbolique
les images mentales
le langage

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10
Q

Qu’est-ce que l’imitation différée ?

A

est la capacité de l’enfant à reproduire une action qu’il a observée, même après un délai.

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11
Q

pourquoi l’imitation différée est importante pour le développement de la fonction sémiotique ?

A

Cela permet à l’enfant de se représenter mentalement une action et d’utiliser cette représentation pour guider ses futures actions, contribuant ainsi au développement de la fonction sémiotique.

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12
Q

Quel est le rôle du jeu symbolique dans le développement de la fonction sémiotique ?

A

permet à l’enfant de représenter un objet ou une situation par un autre moyen, comme utiliser un bâton comme épée ou une brosse comme micro. Ce type de jeu stimule l’utilisation des symboles et des signes pour représenter des objets ou événements absents, ce qui est fondamental pour le développement de la fonction sémiotique.

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13
Q

Quel lien existe-t-il entre le dessin et la fonction sémiotique ?

A

dessin permet à l’enfant de créer des représentations visuelles d’objets ou événements. Le dessin est une forme de symbolisation dans laquelle l’enfant traduit des expériences et des idées en images, ce qui est un aspect clé du développement de la fonction sémiotique.

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14
Q

En quoi les images mentales contribuent-elles au développement de la fonction sémiotique ?

A

Les images mentales permettent à l’enfant de se représenter des objets ou événements qu’il ne voit pas actuellement. Cette capacité à garder en mémoire des représentations mentales d’objets et d’événements absents est un aspect central de la fonction sémiotique, car elle permet de manipuler des symboles et des signes de manière plus abstraite.

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15
Q

Pourquoi le langage est-il essentiel dans le développement de la fonction sémiotique ?

A

Le langage permet à l’enfant de représenter mentalement des objets, des événements et des idées en utilisant des mots, qui sont des signes arbitraires. Le langage est un des moyens les plus puissants pour l’enfant de structurer ses représentations mentales et d’accéder à des formes plus complexes de pensée symbolique.

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16
Q

Comment le jeu symbolique se situe-t-il par rapport au jeu et aux images mentales selon Piaget ?

A

se trouve à mi-chemin entre le jeu et les images mentales. Il est proche de l’activité ludique car il engage l’enfant dans un processus de jeu, mais son caractère figuratif le rapproche des images mentales, où l’enfant utilise des représentations internes pour simuler des situations.

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17
Q

Pourquoi le dessin est-il important pour l’expression de l’enfant ?

A

il est utilisé comme médium d’expression pour représenter des objets ou des événements, et il reflète l’évolution de la capacité de l’enfant à symboliser son monde intérieur.

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18
Q

Quelle est la différence entre imitation différée et jeu symbolique ?

A

L’imitation différée est la reproduction d’une action observée après un certain délai.

En revanche, le jeu symbolique va au-delà de la simple imitation : il implique l’utilisation d’objets pour représenter autre chose, ce qui engage des représentations plus complexes et symboliques.

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19
Q

Pourquoi peut-on dire que le jeu symbolique est à la fois ludique et figuratif ?

A

Le jeu symbolique est ludique car il découle de l’activité de jeu, où l’enfant se divertit et explore des rôles ou des scénarios. Il est figuratf car il utilise des objets ou actions pour représenter autre chose, similaire à la manière dont l’enfant forme des images mentales pour symboliser des événements ou objets absents.

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20
Q

u’est-ce que sont les images mentales ?

A

Les images mentales sont des représentations internes que l’enfant forme en pensée.

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21
Q

Comment peut-on inférer l’existence des images mentales chez l’enfant ?

A

On peut inférer l’existence des images mentales en observant des comportements externes de l’enfant, tels que des dessins, des choix entre des images ou des commentaires verbaux, qui révèlent qu’il utilise des représentations internes pour penser et résoudre des problèmes.

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22
Q

Quelles sont les caractéristiques des premières images mentales chez l’enfant ?

A

Les premières images mentales chez l’enfant sont principalement statiques, c’est-à-dire qu’elles ne représentent pas de mouvement ou de transformation. L’enfant est alors incapable de reproduire des mouvements ou des changements dans ses images mentales.

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23
Q

À quel moment les images mentales deviennent-elles anticipatrices et dynamiques ?

A

Au stade des opérations concrètes (généralement autour de 7 à 11 ans), les images mentales deviennent anticipatrices et dynamiques.

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24
Q

Que signifie le terme cinétique lorsqu’on parle des images mentales ?

A

Le terme cinétique fait référence à la capacité de l’enfant à créer des images mentales de mouvements ou de changements dans l’espace. Au fur et à mesure de son développement, l’enfant peut imaginer et manipuler mentalement des objets en mouvement.

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25
Q

Quelle différence existe-t-il entre images mentales statiques et dynamiques ?

A

Les images mentales statiques sont des représentations fixes, sans mouvement ni transformation. Les images mentales dynamiques, en revanche, incluent des mouvements ou des transformations de l’objet ou de la situation, permettant à l’enfant de simuler des changements et d’anticiper des résultats.

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26
Q

Pourquoi les images mentales sont-elles importantes pour le développement de l’enfant ?

A

Les images mentales sont cruciales pour le développement cognitif de l’enfant, car elles lui permettent de représenter et manipuler mentalement des objets, des actions, et des événements sans qu’ils soient présents physiquement. Elles facilitent l’apprentissage, la résolution de problèmes, et la planification des actions futures.

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27
Q

Quelles capacités sont développées lorsque les images mentales deviennent dynamiques ?

A

Lorsque les images mentales deviennent dynamiques, l’enfant développe des capacités telles que la représentation de transformations, la prévision des résultats d’actions, et la planification de stratégies complexes. Il peut ainsi simuler mentalement des événements avant qu’ils ne se produisent.

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28
Q

À quel stade du développement Piaget fait-il référence pour l’apparition des images mentales dynamiques ?

A

Piaget fait référence au stade des opérations concrètes pour l’apparition des images mentales dynamiques. C’est à ce stade que l’enfant commence à manipuler mentalement des objets, à anticiper des actions et à comprendre des relations causales plus complexes.

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29
Q

Pourquoi le langage est-il considéré comme la plus complexe des conduites sémiotiques ?

A

Le langage est considéré comme la plus complexe des conduites sémiotiques car il permet de représenter et de communiquer une grande variété de significations de manière abstraite, en utilisant des signes et symboles pour exprimer des idées, des actions et des événements.

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30
Q

Selon Piaget, quelle est la relation entre langage et pensée ?

A

Selon Piaget, le langage est subordonné à la pensée. Cela signifie que la pensée précède le développement du langage et que ce dernier facilite le fonctionnement de la pensée, mais ne la crée pas. La pensée existe bien avant l’acquisition du langage.

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31
Q

Comment le langage permet-il de se libérer du présent immédiat ?

A

Le langage permet de se libérer du présent immédiat en offrant la possibilité de représenter des événements passés ou futurs, ce qui permet à l’individu de communiquer au-delà du moment présent, par le biais de récits ou d’anticipations.

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32
Q

En quoi le langage permet-il de représenter un ensemble d’actions simultanément ?

A

Le langage permet de représenter simultanément un ensemble d’actions qui, dans la réalité, ne pourraient être exécutées que de façon successive. Par exemple, un récit verbal peut décrire plusieurs événements qui se passent en même temps, alors que ces événements ne peuvent être vécus que dans un ordre temporel.

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33
Q

Quel rôle joue le langage dans la rapidité du récit par rapport à l’action ?

A

Le langage permet un récit plus rapide que l’action elle-même, car il est possible de résumer ou de représenter plusieurs actions de manière simultanée sans avoir à les exécuter physiquement une à une.

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34
Q

Quelle est la différence entre la pensée et le langage selon Piaget ?

A

Selon Piaget, la pensée est antérieure au langage. L’humain peut penser bien avant d’acquérir le langage. Le langage facilite le fonctionnement de la pensée, mais il n’est pas responsable de sa création.

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35
Q

Comment le langage contribue-t-il à la fonction cognitive chez l’enfant ?

A

Le langage contribue à la fonction cognitive chez l’enfant en permettant une organisation plus rapide et plus complexe des idées. Il aide l’enfant à représenter mentalement des actions et des événements, à les structurer et à les partager avec les autres, facilitant ainsi le développement de la pensée logique et de la mémoire.

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36
Q

Piaget estime-t-il que le langage est la source de la pensée ?

A

Non, selon Piaget, le langage n’est pas la source de la pensée. La pensée existe avant le langage et le langage sert principalement à faciliter et expressément organiser la pensée, mais ne la crée pas.

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37
Q

Qu’est-ce que l’égocentrisme chez le petit enfant ?

A

désigne son incapacité à sortir de son propre point de vue et à comprendre celui des autres.

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38
Q

le petit enfant considère t il les perspectives des autres lorsqu’il pense et parle

A

non, il le fait en fonction de son propre moi

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39
Q

vrai ou faux : le petit enfant est égocentrique

A

vrai

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40
Q

Que signifie “s’ignorer comme sujet” chez l’enfant ?

A

Cela signifie que l’enfant ne se perçoit pas comme un individu parmi d’autres et considère tout ce qu’il ressent comme général et absolu.

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41
Q

Que fait un enfant égocentrique lorsqu’il parle avec d’autres enfants ?

A

Il ne fait pas des échanges d’idées, mais des monologues collectifs, chacun parlant de son propre point de vue.

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42
Q

Donne un exemple de l’égocentrisme enfantin dans un spectacle.

A

Un enfant peut quitter le spectacle auquel il participe pour regarder le public, montrant son incapacité à considérer les perspectives des autres participants.

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43
Q

Qu’est-ce qu’un enfant égocentrique pense de ses propres sensations et idées ?

A

L’enfant pense que ses sensations et idées sont absolues et partagées par tout le monde, sans distinction.

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44
Q

Quelle est la caractéristique principale de l’égocentrisme chez le jeune enfant ?

A

L’égocentrisme est une donnée première chez le jeune enfant, ce qui signifie qu’il ne peut pas se mettre à la place d’autrui.

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45
Q

Qu’est-ce que l’égocentrisme cognitif ?

A

L’égocentrisme cognitif est l’incapacité de l’enfant à coordonner son propre point de vue avec celui des autres.

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46
Q

Comment évolue l’égocentrisme cognitif chez l’enfant ?

A

L’égocentrisme cognitif diminue avec l’âge, en parallèle avec le processus de décentration cognitive.

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47
Q

Quel rôle joue le langage dans la réduction de l’égocentrisme ?

A

Après l’apparition du langage, l’enfant peut expliquer ses actions et expliciter ses jugements, ce qui facilite la décentration.

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48
Q

Qu’est-ce que la décentration cognitive ?

A

La décentration cognitive est la capacité de l’enfant à voir les choses sous différents points de vue, ce qui diminue l’égocentrisme.

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49
Q

Comment l’égocentrisme se manifeste-t-il dans le langage de l’enfant ?

A

L’égocentrisme verbal se manifeste par le fait que l’enfant parle souvent de manière centrée sur lui-même, sans tenir compte du point de vue des autres

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50
Q

Que ne peut pas faire un enfant égocentrique sur le plan cognitif ?

A

L’enfant égocentrique ne peut pas coordonner méthodiquement des points de vue successifs et différents, ni adopter le point de vue d’autrui.

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51
Q

quels sont les deux caractéristiques de l’égocentrisme logique ?

A

syncrétisme (confusion entre tout et parties)
transduction (fausse logique)

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52
Q

quels sont les caractéristiques de l’égocentrisme ontologique

A

réalisme (confusion psychique/physique)

animisme (confusion animé / inanimé, vivant/non vivant)

artificialisme (tout a été fabriqué par l’homme)

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53
Q

comment se manifeste l’égocentrisme logique chez l’enfant ?

A

L’égocentrisme logique se manifeste par des difficultés à coordonner les détails avec l’ensemble et s’oppose aux raisonnements logiques des adultes.

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54
Q

Qu’est-ce que le syncrétisme dans le raisonnement de l’enfant ?

A

la pensée ne peut coordonner les détails à l’ensemble, les parties au tout
il s’oppose aux concepts logiques des adultes: analytique (aller de l’ensemble
aux détails) et synthétique (aller des détails vers l’ensemble)

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55
Q

Comment le raisonnement de l’enfant diffère-t-il de celui des adultes ?

A

Le raisonnement de l’enfant est syncrétique et transductif, tandis que les adultes utilisent des raisonnements analytiques (ensemble aux détails) et synthétiques (détails à l’ensemble).

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56
Q

À quel type de raisonnement l’egocentrisme logique s’oppose-t-il ?

A

Il s’oppose aux raisonnements logiques de déduction (du général au particulier) et d’induction (du particulier au général).

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57
Q

Quand la pensée logique (déduction et induction) émerge chez l’enfant ?

A

La pensée logique, incluant la déduction et l’induction, apparaît après la période de syncrétisme et de transduction, au fur et à mesure du développement cognitif.

58
Q

Qu’est-ce que le syncrétisme dans la pensée de l’enfant ?

A

Le syncrétisme désigne la tendance de l’enfant à penser par ensembles globaux et flous, sans distinguer les parties du tout.

L’enfant pense par blocs entiers, sans décomposer ou séparer les objets ou leurs caractéristiques.

59
Q

Quelles caractéristiques manquent dans la pensée de l’enfant au stade du syncrétisme ?

A

La pensée est non-analytique, non-structurée, et les rapports entre le tout et les parties ne sont pas compris.

60
Q

Donne un exemple d’une question qui illustre le syncrétisme.

A

“Y a-t-il plus de roses ou plus de fleurs ?” L’enfant ne distingue pas la relation entre les parties et le tout.

61
Q

Quel type de raisonnement est caractéristique du syncrétisme ?

A

Un raisonnement global qui ne permet pas de comparer de manière structurée les éléments d’un ensemble avec ses sous-parties.

62
Q

Qu’est-ce que l’enfant ne comprend pas au stade du syncrétisme ?

A

Il ne comprend pas la relation entre la globalité (tout) et les détails (parties).

63
Q

Qu’est-ce que le raisonnement transductif chez l’enfant ?

A

Le raisonnement transductif est un mode de pensée pré-logique et intuitif, où l’enfant établit des liens entre des événements sans logique réelle.

64
Q

Comment l’enfant utilise-t-il la transduction pour lier des objets ou événements ?

A

L’enfant fait des analogies immédiates entre des objets ou événements, sans analyse logique, basées sur des ressemblances superficielles.

65
Q

Quelle est la principale caractéristique du raisonnement transductif ?

A

Le raisonnement transductif consiste à établir des liens entre des phénomènes hétérogènes, souvent basés sur une analogie immédiate ou une différence constatée.

66
Q

Pourquoi le raisonnement transductif est-il considéré comme pré-logique ?

A

Parce qu’il ne repose pas sur des principes logiques solides, mais sur des connexions intuitives et immédiates entre des événements spécifiques.

67
Q

Donne un exemple de raisonnement transductif.

A

Un enfant peut penser que “ce n’est pas l’après-midi parce qu’il n’y a pas eu de sieste”, liant directement deux événements sans logique de causalité.

68
Q

Comment l’enfant utilise la transduction pour expliquer un événement ?

A

L’enfant invoque un élément pour expliquer ou justifier un autre événement, en passant d’un cas particulier à un autre sans raison logique.

69
Q

Quel type de raisonnement est absent dans la transduction ?

A

Le raisonnement logique, qui permettrait d’établir une relation causale ou rationnelle entre les événements.

70
Q

comment se manifeste l’égocentrisme ontologique chez l’enfant ?

A

par la façon dont l’enfant perçoit et comprend la réalité, en confondant sa propre subjectivité avec le monde extérieur.

71
Q

Comment l’enfant perçoit-il la distinction entre ce qui est psychique et ce qui est physique ?

A

L’enfant a du mal à distinguer ce qui est psychique (pensées, émotions) de ce qui est physique (matière), confondant souvent les deux.

72
Q

Que croit l’enfant à propos du monde qui l’entoure ?

A

tout ce qu’il vit et expérimente est vrai pour tous et que le monde est construit par l’être humain pour répondre à ses besoins.

73
Q

Quelles sont les croyances erronées que l’enfant a sur les objets vivants et non vivants ?

A

L’enfant a tendance à confondre ce qui est vivant (animé) et ce qui est non-vivant (inanimé), et il pense que tout ce qui existe est lié à l’être humain.

74
Q

Que l’enfant ne comprend-il pas à propos de l’univers ?

A

L’enfant ne connaît pas la nécessité mécanique dans l’univers et ne suppose pas l’existence du hasard.

75
Q

Pourquoi l’enfant croit-il que tout ce qui existe est fait pour l’être humain ?

A

Parce qu’il ne distingue pas entre la subjectivité humaine et la réalité objective, il pense que tout dans le monde est construit pour satisfaire ses besoins.

76
Q

Que représente l’égocentrisme ontologique chez l’enfant ?

A

se manifeste par l’incapacité de l’enfant à faire la distinction entre le psychique (mental) et le physique (matériel), ce qui affecte sa perception du monde.

77
Q

Qu’est-ce que le réalisme dans la pensée de l’enfant ?

A

Le réalisme chez l’enfant désigne sa tendance à attribuer des caractéristiques psychiques (pensées, émotions) aux objets matériels. Par exemple, l’enfant pourrait dire : « Avec quoi on pense ? Avec la bouche. »

78
Q

Que signifie l’animisme dans le développement cognitif de l’enfant ?

A

L’animisme est la croyance de l’enfant que les objets inanimés, les végétaux et même les éléments naturels sont vivants et doués d’intentions ou de conscience. Exemple : « Mon toutou est triste », ou « La lune nous surveille pour voir si on est sage. »

79
Q

Quelle est la vision de l’enfant sur les objets inanimés selon l’animisme ?

A

L’enfant croit que des objets inanimés (comme le soleil ou la lune) sont animés d’une vie psychique et physique. Par exemple, il peut penser que « le soleil va se coucher quand il est fatigué. »

80
Q

Qu’est-ce que l’artificialisme chez l’enfant ?

A

L’artificialisme est la croyance chez l’enfant que tout dans le monde a été fabriqué par l’homme et pour l’homme. Par exemple, l’enfant pourrait penser : « Le vent vient d’un monsieur qui a beaucoup soufflé. »

81
Q

Donne un exemple d’artificialisme dans les croyances de l’enfant.

A

L’enfant pourrait dire : « Les lacs et les rivières viennent des hommes qui les ont creusés et ont mis de l’eau dedans. »

82
Q

Comment l’enfant relie-t-il les éléments naturels à l’humain selon l’artificialisme ?

A

L’enfant croit que des phénomènes naturels, comme le vent, la pluie ou les rivières, sont des créations humaines. Par exemple, « Le vent est un monsieur qui souffle beaucoup. »

83
Q

Qu’est-ce que le réalisme chez le petit enfant, selon Piaget ?

A

désigne la difficulté de distinguer la pensée de la réalité matérielle. L’enfant considère tout comme étant une réalité physique, et il lui est difficile de comprendre ce que sont les pensées, qui lui semblent aussi matérielles que les objets.

84
Q

Pourquoi le petit enfant ne distingue-t-il pas la pensée des choses ?

A

Le petit enfant n’a pas de notion de pensée distincte d’une réalité matérielle. Il pense que tout est concret et matériel, et il a des difficultés à saisir que les pensées sont des phénomènes internes, psychiques et subjectifs.

85
Q

Qu’est-ce que l’enfant pense lorsqu’on lui demande avec quoi on pense ?

A

L’enfant répond souvent de manière réaliste : « Avec la bouche et la langue », car pour lui, la pensée est un phénomène matériel et lié aux actions corporelles.

86
Q

Donne un exemple de réalisme chez l’enfant à propos des animaux.

A

L’enfant pourrait dire : « Les animaux pensent avec la bouche, sauf le cheval, qui pense avec les oreilles parce qu’il entend quand on lui parle, mais il ne parle pas. » Cela montre la confusion de l’enfant entre les actions physiques et la pensée.

87
Q

Pourquoi le petit enfant fait-il une confusion entre l’interne (psychique) et l’externe (physique) ?

A

L’enfant ne comprend pas que la pensée est une activité interne et subjective. Il croit que tout, y compris les pensées, est matériel et extérieur. Il y a une confusion entre les phénomènes internes (pensées, émotions) et externes (objets, actions physiques).

88
Q

Quelle est la compréhension de l’enfant sur le concept de la pensée selon le réalisme ?

A

L’enfant a une vision très concrète et réaliste de la pensée : il ne distingue pas la pensée de la matière et pense que la pensée est liée à des objets physiques comme la bouche ou les oreilles.

89
Q

Qu’est-ce que l’animisme chez le petit enfant ?

A

L’animisme est la tendance de l’enfant à attribuer des caractéristiques humaines, comme des intentions et des émotions, à des objets inanimés ou à des animaux.

90
Q

Comment l’enfant perçoit-il le soleil selon l’animisme ?

A

L’enfant peut considérer le soleil comme vivant, car il éclaire et effectue une activité visible, ce qui lui donne une qualité “vivante”.

91
Q

Donne un exemple d’animisme avec le vent.

A

L’enfant peut dire que le vent est vivant parce qu’il fait balancer les arbres, lui attribuant ainsi une action intentionnelle.

92
Q

Comment un enfant montre-t-il son animisme avec des objets ?

A

Exemple : un enfant qui se cogne sur une table et lui dit qu’elle est “méchante”, prêtant ainsi une intention négative à un objet inanimé.

93
Q

Comment l’enfant explique-t-il le comportement de la lune selon l’animisme ?

A

L’enfant peut imaginer que la lune est curieuse et qu’elle veut voir ce que l’on fait, en lui attribuant des intentions humaines.

94
Q

Pourquoi l’enfant pense-t-il que tout est vivant pendant la période de l’animisme ?

A

L’enfant considère que tout ce qui a une activité ou un mouvement est vivant. Cela inclut des objets inanimés comme la lune, le vent, ou des éléments naturels comme le soleil.

95
Q

Quelles caractéristiques humaines l’enfant attribue-t-il à des objets ou des éléments naturels ?

A

L’enfant attribue des caractéristiques comme la personnalité, des émotions et des intentions humaines à des objets inanimés ou des phénomènes naturels, comme le vent, la lune, ou une table.

96
Q

Qu’est-ce que l’artificialisme chez l’enfant ?

A

L’artificialisme est la croyance de l’enfant que tout dans la nature a été créé par les humains, comme si tout avait été conçu pour répondre aux besoins humains.

97
Q

Quel est l’élément clé de la pensée artificialiste chez l’enfant ?

A

L’élément clé est la croyance que toute chose dans la nature, qu’il s’agisse d’un astre ou d’un phénomène, a été créée par un humain pour des raisons humaines.

98
Q

Qu’est-ce que la pensée égocentrique préopératoire selon Piaget ?

A

La pensée égocentrique préopératoire est une pensée préalogique, intuitive et préconceptuelle, où l’enfant est encore limité par sa perception et son propre point de vue.

99
Q

Quel est le caractère intuitif de la pensée égocentrique ?

A

L’intuition est une action intériorisée, effectuée mentalement, mais elle reste très liée à l’action et à la perception. L’enfant a du mal à dissocier la pensée des objets perçus.

100
Q

Comment l’enfant vit-il la relation entre perception et pensée dans la pensée égocentrique préopératoire ?

A

L’enfant pense que si l’on modifie la configuration des objets tout en gardant les mêmes, toutes les propriétés de l’ensemble changent, montrant ainsi que sa pensée est prisonnière de la perception.

101
Q

Qu’est-ce qu’une pensée préconceptuelle chez l’enfant selon Piaget ?

A

La pensée préconceptuelle est une pensée à mi-chemin entre les schèmes et les concepts, où l’enfant commence à organiser ses pensées mais sans encore les structurer logiquement.

102
Q

Pourquoi la pensée de l’enfant au stade préopératoire est-elle dite prélogique ?

A

La pensée est dite prélogique car elle est encore intuitive et se base sur les perceptions immédiates, sans logique ou raisonnement systématique.

103
Q

Comment la pensée égocentrique se manifeste-t-elle dans les interactions sociales ?

A

L’enfant est incapable de se détacher de son propre point de vue et ne parvient pas à comprendre que d’autres personnes peuvent avoir des perceptions différentes des siennes.

104
Q

À quoi la pensée préconceptuelle est-elle liée dans le développement cognitif de l’enfant ?

A

La pensée préconceptuelle est liée à une étape de transition où l’enfant commence à organiser ses idées, mais les schèmes ne sont pas encore pleinement structurés en concepts logiques.

105
Q

à quel âge est le stade des opérations concrètes

A

7-8 à 11-12 ans

106
Q

vrai ou faux : durant le stade des opérations concrètes, L’enfant est capable de véritables opérations mentales, impliquant la réversibilité

A

vrai, Les opérations portent toutefois sur des éléments réels, concrets, manipulables

107
Q

dans le stade des opération concrètes, le raisonnement est il dépendant du contenu ?

A

oui

108
Q

Quel est le caractère intuitif de la pensée égocentrique ?

A

L’intuition est une action intériorisée, effectuée mentalement, mais elle reste très liée à l’action et à la perception. L’enfant a du mal à dissocier la pensée des objets perçus.

109
Q

Comment l’enfant vit-il la relation entre perception et pensée dans la pensée égocentrique préopératoire ?

A

L’enfant pense que si l’on modifie la configuration des objets tout en gardant les mêmes, toutes les propriétés de l’ensemble changent, montrant ainsi que sa pensée est prisonnière de la perception.

110
Q

Pourquoi la pensée de l’enfant au stade préopératoire est-elle dite prélogique ?

A

La pensée est dite prélogique car elle est encore intuitive et se base sur les perceptions immédiates, sans logique ou raisonnement systématique.

111
Q

Comment la pensée égocentrique se manifeste-t-elle dans les interactions sociales ?

A

L’enfant est incapable de se détacher de son propre point de vue et ne parvient pas à comprendre que d’autres personnes peuvent avoir des perceptions différentes des siennes.

112
Q

À quoi la pensée préconceptuelle est-elle liée dans le développement cognitif de l’enfant ?

A

La pensée préconceptuelle est liée à une étape de transition où l’enfant commence à organiser ses idées, mais les schèmes ne sont pas encore pleinement structurés en concepts logiques.

113
Q

Que signifie la réversibilité d’une action ?

A

La réversibilité d’une action signifie qu’une action peut être accomplie dans un sens, puis inversée dans l’autre sens, permettant un retour à l’état initial.

114
Q

Quand une opération est-elle dite concrète selon Piaget ?

A

Une opération est dite concrète lorsqu’elle s’effectue sur des objets réels, manipulables et concrets.

115
Q

Pourquoi la réversibilité est-elle possible dans le raisonnement opératoire ?

A

La réversibilité est possible parce qu’il y a un invariant, un élément qui se conserve au cours de la transformation d’un objet, permettant de revenir à l’état antérieur.

116
Q

Qu’est-ce qu’un invariant dans le contexte de la réversibilité ?

A

Un invariant est quelque chose qui se conserve au cours de la transformation de l’objet, permettant de réaliser la même action dans les deux sens (sens direct ou inverse).

117
Q

Comment l’enfant reconnaît-il un invariant dans une transformation ?

A

L’enfant reconnaît un invariant lorsqu’il comprend qu’il existe un élément constant qui reste inchangé malgré les transformations et permet de revenir à l’état initial, soit directement, soit par la pensée.

118
Q

Quel est le lien entre le raisonnement de l’enfant et le contenu sur lequel il s’applique ?

A

Le raisonnement de l’enfant est étroitement lié au contenu auquel il s’applique, ce qui signifie que la pensée opératoire dépend des objets réels ou des situations concrètes sur lesquels elle est appliquée.

119
Q

nommer l’ordre d’acquisition de la conservation de la substance

A

liquides
solides (7-8ans)
poids(9-10ans)
volume (11-12ans)

120
Q

décrit le profil d’un enfant préopératoire

A

il est prisonnier de sa perception déformante et croit que la transformation a altéré toutes les propriétés de l’objet

121
Q

les enfants opératoire utilise divers arguments de réversibilité, quels sont ils ?

A

réversibilité simple par inversion (ex: parce qu’on peut refaire la boule)
réversibilité par invariance simple ou identité (ex: parce qu’on n’a rien ajouté, ni rien enlevé)
réversibilité par réciprocité ou par compensation (ex: c’est plus grand ici, mais c’est plus petit là)

122
Q

à quel âge l’enfant acquiert- il l’espace topologique ?

A

vers 7-8 ans, durant la période pré-opératoire

123
Q

qu’est ce que l’espace topologique ?

A

la connaissance des lieux
* il s’élabore, à partir des relations de proximité, de voisinage et d’ordre
* l’ordre se conserve au cours des transformations

124
Q

À partir de quel âge l’enfant commence à comprendre l’espace projectif selon Piaget ?

A

se développe entre 7-8 et 11-12 ans, pendant la période des opérations concrètes.

125
Q

qu’est ce que l’espace projectif ?

A
  • la capacité d’envisager les différents points de vue obtenus suite à des déplacements dans le paysage
  • les droites, les angles et les parallèles se conservent mais pas les distances
126
Q

à quel âge l’enfant acquiert- il l’espace euclidien ?

A

vers 9-10 ans

127
Q

qu’est ce que l’espace euclidien ?

A
  • implique que tout se conserve, même les distances
  • la perspective apparaît (3ème dimension: profondeur)
  • la conservation des volumes et des surfaces apparaît
  • une métrique est alors possible (mesure spatiale)
128
Q

Comment l’enfant perçoit-il l’espace durant la période pré-opératoire ?

A

L’enfant perçoit l’espace de façon élémentaire et qualitative, en se référant uniquement à son propre point de vue.

129
Q

Quels sont les types de relations topologiques que l’enfant peut comprendre vers 7-8 ans ?

A

Localisation (devant, à droite)
Voisinage (loin, près, à côté)
Enveloppement (au milieu, à l’intérieur)
Continuité (à la limite, bord, toucher)
Succession (au début, en avant)
Séparation (séparé, écarté, en dehors)

130
Q

Qu’est-ce que l’enfant est capable de faire avec l’espace projectif ?

A

Avec l’espace projectif, l’enfant peut se mettre mentalement à la place d’autrui, comprendre que les relations spatiales peuvent s’inverser et relier des perspectives différentes.

131
Q

En quoi consiste le test des 3 montagnes et ce qu’il montre chez l’enfant ?

A

Le test des 3 montagnes consiste en une maquette avec trois montagnes.

Espace topologique : L’enfant localise les objets selon son propre point de vue.
Espace projectif : L’enfant peut adopter un autre point de vue (par exemple, celui d’une poupée de l’autre côté de la maquette).

132
Q

À partir de quel âge l’enfant peut saisir l’espace euclidien selon Piaget ?

A

L’espace euclidien se développe à partir de 11-12 ans, lorsque l’enfant atteint le stade des opérations formelles.

133
Q

Qu’est-ce que l’espace euclidien et que permet-il à l’enfant de faire ?

A

L’espace euclidien est celui que l’on représente en mathématiques. Il permet de positionner et de se positionner dans un espace avec des coordonnées, et d’estimer des caractéristiques telles que distance, direction, volume, surface.

134
Q

Quelle est la différence entre l’espace projectif et l’espace euclidien ?

A

L’espace projectif est basé sur la capacité de l’enfant à se représenter des perspectives multiples. L’espace euclidien implique une capacité à comprendre et à manipuler des concepts mathématiques plus abstraits, comme les coordonnées et les distances.

135
Q

Pourquoi de nombreux adultes restent-ils au stade de l’espace projectif plutôt que de passer à l’espace euclidien ?

A

L’acquisition de la représentation de l’espace euclidien dépend en grande partie du niveau d’éducation ; de nombreux adultes ne développent pas cette capacité et restent au stade de l’espace projectif.

136
Q

la pensée temporelle est il un domaine facile à étudier chez l’enfant ?

A

non, difficile

137
Q

comment est perçu le temps chez le bébé ?

A

le temps est vécu, dans l’immédiatité, sans limite, subi (agréablement ou
désagréablement)

138
Q

comment est perçu le temps chez le jeune enfant ?

A

le temps est pratique, lié à l’action, au mouvement et à l’espace
le temps est encore très lié à l’immédiatité (le temps, c’est «maintenant»,
pour les moins de 5 ans)

139
Q

le temps sera d’abord un temps intuitif, puis évoluera vers un temps comment ?

A

opératoire

140
Q

vrai ou faux : le temps sera représenté mentalement, pour devenir éventuellement un temps objectif, avec une possibilité de mesure

A

vrai

141
Q
A