le développement cognitif partie 3 cours 12 Flashcards

1
Q

quel est la dernière étape de la construction des opérations intellectuelles à l’adolescence ?

A

le stade des opérations formelles (stade formel) débute vers 11-12 ans et connait un palier d’équilibre vers 15 ans

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2
Q

le stade formel se divise en deux sous-stades, comment se nomment ils ?

A

le formel A
le formel B

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3
Q

quelles sont les caractéristiques du raisonnement du sous stade formel A,

A

L’appréhension des problèmes est limitée à certaines situations ou à certains éléments d’une situation.
La découverte de la solution est lente et partielle.
Le sujet tâtonne, pose des hypothèses et formule des solutions plus ou moins proches de la solution correcte.

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4
Q

Comment se déroule la découverte d’une solution dans le raisonnement formel A ?

A

La découverte de la solution est progressive, lente et souvent partielle, car le raisonnement est encore limité et parfois incertain.

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5
Q

Comment l’enfant raisonne dans le cadre du raisonnement formel A ?

A

L’enfant raisonne par tâtonnement, posant des hypothèses et essayant plusieurs solutions qui peuvent être plus ou moins proches de la solution correcte.

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6
Q

Quelles sont les caractéristiques du raisonnement formel B ?

A

L’enfant devient capable de raisonnement hypothético-déductif réel.
Le raisonnement ne repose plus sur des objets concrets mais sur des hypothèses formulées verbalement.
De nouveaux schèmes opératoires se forment, la découverte de la solution est plus rapide et complète, et l’enfant maîtrise la logique des propositions.

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7
Q

Qu’est-ce que le raisonnement hypothético-déductif dans le raisonnement formel B ?

A

Le raisonnement hypothético-déductif consiste à formuler des hypothèses et à en déduire des conséquences logiques, sans avoir besoin d’objets concrets, mais en s’appuyant sur des représentations verbales.

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8
Q

Comment l’enfant raisonne dans le cadre du raisonnement formel B ?

A

L’enfant raisonne de manière plus structurée et plus logique, en partant d’hypothèses verbales et en enchaînant des déductions qui mènent à une solution complète et correcte.

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9
Q

Quels sont les effets du raisonnement formel B sur la découverte de la solution ?

A

La découverte de la solution devient rapide et complète, car l’enfant maîtrise mieux la logique des propositions et peut coordonner des hypothèses de manière plus efficace.

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10
Q

Quelle est l’évolution du raisonnement entre le formel A et le formel B ?

A

Le raisonnement évolue d’un tâtonnement lent et partiel (formel A) à une démarche plus rapide, logique et complète avec une meilleure maîtrise de la déduction hypothétique (formel B).

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11
Q

qu’elle est l’utilité de la pensée hypothético-déductive ?

A

permet à l’individu de raisonner non seulement sur le réel observable, mais aussi sur des possibilités théoriques, en explorant des situations hypothétiques et en déduisant des conséquences logiques.

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12
Q

Comment la pensée hypothético-déductive dépasse-t-elle la limitation à la réalité observable ?

A

La pensée hypothético-déductive n’est plus limitée à ce qui est directement accessible ou observable. Elle permet de considérer le réel en l’intégrant dans un ensemble de possibilités théoriques.

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13
Q

Que signifie le renversement du rapport entre le réel et le possible dans la pensée hypothético-déductive ?

A

Dans la pensée hypothético-déductive, le réel n’est plus seulement ce qui existe concrètement. Il devient un cas particulier parmi une multitude de possibilités, et ces possibilités sont explorées par raisonnement logique et abstrait.

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14
Q

Comment le réel est-il considéré au stade opératoire concret ?

A

Au stade opératoire concret, le possible est perçu comme un prolongement du réel connu et observable. L’individu ne raisonne pas encore complètement sur des situations purement hypothétiques.

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15
Q

Quelle est la conception du réel au stade opératoire formel ?

A

Au stade opératoire formel, le réel est vu comme un cas particulier parmi un ensemble beaucoup plus vaste de possibles. Le raisonnement s’effectue sur des abstractions et des hypothèses, et non plus uniquement sur des éléments concrets.

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16
Q

Quelle est la principale différence entre le raisonnement au stade opératoire concret et au stade opératoire formel ?

A

Au stade opératoire concret, le raisonnement se limite aux extensions du réel observable, tandis qu’au stade opératoire formel, le raisonnement se déplace vers des abstractions et des possibles théoriques qui peuvent être calculés par le raisonnement hypothético-déductif.

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17
Q

Comment l’individu raisonne-t-il au stade opératoire formel par rapport aux possibles ?

A

Au stade opératoire formel, l’individu raisonne sur l’univers des possibles et est capable de calculer, de prévoir et de déduire des conséquences logiques à partir de ces possibilités théoriques, ce qui dépasse la simple observation du réel.

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18
Q

Quelle est l’importance de la pensée hypothético-déductive dans le développement cognitif ?

A

La pensée hypothético-déductive permet de développer la capacité de raisonnement abstrait et théorique, essentiel pour comprendre des concepts complexes et pour résoudre des problèmes qui ne sont pas limités par la réalité immédiate et observable.

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19
Q

Qu’est-ce que les “opérations propositionnelles” en pensée hypothético-déductive ?

A

Les opérations propositionnelles sont du second degré, ce qui signifie qu’elles concernent des représentations de représentations des actions possibles, au lieu d’agir directement sur des objets ou événements réels.

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20
Q

Quelle est la logique utilisée au stade opératoire concret ?

A

l’enfant utilise une logique intrapropositionnelle, c’est-à-dire qu’il raisonne sur des propositions simples et leurs relations internes, comme la réversibilité d’une matière (par exemple, un liquide peut devenir solide et vice versa).

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21
Q

Quelle est la logique utilisée au stade opératoire formel ?

A

Au stade opératoire formel, l’enfant passe à une logique interpropositionnelle, où il est capable de manipuler plusieurs propositions et de raisonner sur leurs interactions, par exemple, en imaginant toutes les combinaisons possibles d’opérations sur des objets.

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22
Q

Qu’est-ce que signifie “raisonner sur des hypothèses” au stade opératoire formel ?

A

Au stade opératoire formel, l’individu peut réfléchir à des hypothèses, c’est-à-dire à des situations non réelles mais théoriques, et effectuer mentalement des opérations sur ces hypothèses pour en déduire des conséquences.

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23
Q

Qu’est-ce que des “classifications de classifications” dans la pensée hypothético-déductive ?

A

Les “classifications de classifications” désignent des combinaisons complexes de catégories, où l’individu organise et combine des ensembles de catégories de manière logique et systématique, en créant de nouvelles structures de classification.

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24
Q

Qu’est-ce que des “sériations de sérations” dans la pensée hypothético-déductive ?

A

Les “sériations de sérations” font référence à des permutations ou réarrangements d’éléments dans des séries complexes. Cela signifie que l’individu est capable de manipuler mentalement plusieurs séries d’objets ou d’actions et d’en permuter les éléments de manière logique.

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25
Q

la période formelle repose sur deux structures d’ensemble, véritables cadres d’organisation de la pensée. lesquels ?

A

le système combinatoire
le groupe INRC

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26
Q

qu’est ce que le système combinatoire ?

A

la capacité à combiner l’ensemble des possibles
la combinatoire des objets et des propositions

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27
Q

qu’est ce que le groupe INCR ?

A

un raisonnement avec une double réversibilité
I = identique, N = négation, R = réciprocité, C= corrélative

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28
Q

Quelles sont les caractéristiques des opérations combinatoires ?

A

Les opérations combinatoires libèrent les classifications et relations d’ordre de leurs attaches intuitives et concrètes, et les décontextualisent en détachant le raisonnement de son contenu spatio-temporel.

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29
Q

Qu’est-ce que la décontextualisation dans les opérations combinatoires ?

A

La décontextualisation consiste à séparer le raisonnement des éléments concrets ou spatio-temporels d’une situation pour le traiter de manière abstraite et logique.

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30
Q

Qu’est-ce que le système combinatoire ?

A

Le système combinatoire est un ensemble logique qui permet de prendre en compte toutes les possibilités d’une situation donnée. Il inclut un ensemble exhaustif de combinaisons et de permutations possibles.

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31
Q

Que permet le système combinatoire ?

A

Il permet de considérer toutes les possibilités d’une situation donnée, en explorant toutes les combinaisons et permutations possibles d’éléments, que ce soit des objets ou des propositions.

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32
Q

Sur quoi peuvent porter les combinaisons et permutations ?

A

Les combinaisons et permutations peuvent s’exercer sur des objets concrets (par exemple, des chiffres d’un mot de passe) ou sur des propositions logiques (comme en logique propositionnelle).

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33
Q

Exemple de combinaisons sur des objets ?

A

Par exemple, pour un mot de passe de 4 chiffres, il est possible de calculer combien de combinaisons différentes peuvent être créées avec les chiffres disponibles.

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34
Q

Exemple de combinaisons sur des propositions ?

A

En logique propositionnelle, il existe 16 façons de combiner deux propositions bivalentes (celles pouvant être vraies ou fausses) au sein d’une affirmation, en utilisant les connecteurs logiques classiques.

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35
Q

Qu’est-ce qu’une proposition bivalente ?

A

Une proposition bivalente est une proposition qui peut être soit vraie (VRAI), soit fausse (FAUX), et est utilisée dans le cadre de la logique propositionnelle.

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36
Q

Comment les combinaisons de propositions sont-elles déterminées ?

A

Les combinaisons de propositions sont déterminées par les différents connecteurs logiques (comme ET, OU, NON), et il existe des règles classiques pour combiner ces propositions en affirmations.

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37
Q

Pourquoi l’analyse combinatoire est-elle importante ?

A

L’analyse combinatoire est importante car elle permet de modéliser de manière exhaustive toutes les configurations possibles d’une situation, et ainsi d’aborder des problèmes de manière systématique et logique.

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38
Q

Quand le jeune devient-il capable de réaliser des associations combinatoires d’objets ?

A

Vers 11-12 ans, le jeune devient capable de réaliser méthodiquement toutes les associations possibles d’objets, même s’il est encore incapable de trouver la formule ou de réfléchir sur les combinaisons de manière abstraite.

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39
Q

Qu’est-ce que la combinatoire des objets ?

A

La combinatoire des objets consiste à réaliser toutes les associations possibles entre des objets donnés, sans nécessairement comprendre ou formuler la règle mathématique qui sous-tend ces combinaisons.

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40
Q

Quelles compétences un enfant de 11-12 ans développe-t-il concernant la combinatoire des objets ?

A

À cet âge, l’enfant est capable de réaliser des associations et des permutations d’objets de manière systématique, mais il n’a pas encore la capacité de réfléchir de manière formelle sur ces combinaisons ou de développer une formule pour les exprimer.

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41
Q

Quand la combinatoire des propositions (logique propositionnelle) se généralise ?

A

La combinatoire des propositions se généralise vers 14-15 ans, à mesure que l’adolescent développe des compétences plus avancées en logique.

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42
Q

Qu’est-ce que la combinatoire des propositions ?

A

La combinatoire des propositions consiste à effectuer des opérations sur des propositions logiques, comme la conjonction, la disjonction, et l’implication, en utilisant les connecteurs logiques.

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43
Q

Quelles opérations propositionnelles apparaissent vers 14-15 ans ?

A

À cet âge, les adolescents commencent à maîtriser les opérations propositionnelles classiques telles que la conjonction (ET), la disjonction (OU), l’implication, etc.

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44
Q

Pourquoi la combinatoire des propositions est-elle importante à l’adolescence ?

A

La combinatoire des propositions permet de raisonner de manière plus abstraite et formelle sur les relations entre différentes propositions logiques, ce qui est essentiel pour développer la pensée critique et résoudre des problèmes complexes.

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45
Q

Quelles sont les différences principales entre la combinatoire des objets et celle des propositions ?

A

La combinatoire des objets concerne les associations concrètes d’objets physiques, tandis que la combinatoire des propositions porte sur les relations logiques entre des affirmations ou des idées abstraites.

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46
Q

Qu’est-ce que la combinatoire de propositions ?

A

La combinatoire de propositions, ou logique propositionnelle, consiste à combiner des idées ou des hypothèses en utilisant des opérations logiques telles que la négation, la conjonction, la disjonction, l’implication, et l’équivalence.

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47
Q

Quand l’enfant est-il capable de combiner des propositions ?

A

Lorsque l’enfant est capable de combiner des objets de manière exhaustive (par exemple, en énumérant toutes les associations possibles), il devient également capable de combiner des idées ou des hypothèses de manière logique.

48
Q

Quelles sont les opérations propositionnelles que l’enfant utilise pour combiner des propositions ?

A

Négation (non…)
Conjonction (…et…)
Disjonction (…ou…)
Implication (si…alors…)
Incompatibilité (si…alors non…)
Équivalence (…si et seulement si…)

49
Q

Que permet la négation dans la combinatoire des propositions ?

A

La négation permet d’inverser la valeur de vérité d’une proposition, en la transformant par exemple de vraie à fausse, ou de fausse à vraie (non…).

50
Q

Que permet la conjonction dans la combinatoire des propositions ?

A

La conjonction (et…) permet de combiner deux propositions en affirmant que les deux doivent être vraies en même temps pour que l’ensemble soit vrai.

51
Q

Que permet la disjonction dans la combinatoire des propositions ?

A

La disjonction (ou…) permet de combiner deux propositions en affirmant que l’une ou l’autre doit être vraie, ou que les deux peuvent l’être.

52
Q

Qu’est-ce que l’implication en logique propositionnelle ?

A

L’implication (si…alors…) exprime une relation où si la première proposition est vraie, alors la seconde doit aussi être vraie.

53
Q

Qu’est-ce que l’incompatibilité en logique propositionnelle ?

A

L’incompatibilité (si…alors non…) signifie que si la première proposition est vraie, la seconde doit être fausse. Cela correspond à une relation de contradiction entre les deux propositions.

54
Q

Que permet l’équivalence en logique propositionnelle ?

A

L’équivalence (…si et seulement si…) indique que deux propositions sont vraies ou fausses en même temps. Les deux propositions doivent avoir la même valeur de vérité.

55
Q

Comment l’enfant raisonne au niveau formel avec la combinatoire de propositions ?

A

Au niveau formel, l’enfant devient capable de combiner des propositions de manière plus complexe et abstraite. Il peut en déduire de nouvelles propositions et établir des conséquences logiques de manière systématique.

56
Q

si A «je regarde la vidéo» que veut dire ¬ A ?

A

«je ne regarde pas la vidéo»

57
Q

si A «je regarde la vidéo» et B «je suis un génie» que veut dire A ^ B ?

A

«je regarde la vidéo ET je suis un génie»

58
Q

si A «je regarde la vidéo» et B «je suis un génie» que veut dire A v B ?

A

«je regarde la vidéo OU je suis un génie»

59
Q

si A «j’ai une paire de chaussures» et B «j’ai 2 chaussures» que veut dire A => B ?

A

si A, cela implique B

si «j’ai une paire de chaussures» alors «j’ai 2 chaussures»

60
Q

que veut dire A <=> B

A

A implique B et B implique A

61
Q

a quel terme réfère se symbole “¬” ?

A

la négation
non

62
Q

a quel terme réfère se symbole “^” ?

A

la conjonction
et

63
Q

a quel terme réfère se symbole “v” ?

A

la disjonction
ou

64
Q

a quel terme réfère se symbole “=>” ?

A

l’implication
si … alors

65
Q

a quel terme réfère se symbole “=> ¬” ?

A

l’incompatibilité
si … alors non

66
Q

a quel terme réfère se symbole “<=>” ?

A

l’équivalence
si … et seulement si

67
Q

qu’est ce que le groupe INRC ?

A
  • est une structure cognitive intégrant la double réversibilité, par «négation» (inversion) et par «réciprocité» (au sein d’un système fermé)
  • il s’agit d’une résolution d’opérations fermées par rapport
    au groupe lui-même
  • c’est à dire une résolution où les effets de toutes les opérations peuvent être contre-balancés par les effets d’une autre opération du groupe
68
Q

que veut dire “INCR” dans le groupe INCR ?

A
  • Identité: une opération initiale qui produit un effet
  • Négation: l’opération inverse de l’identité et qui annule son effet
  • Réciprocité: une opération différente de N, mais qui annule aussi l’effet de l’opération initiale (en jouant sur une autre variable)
  • Corrélative: l’opération inverse de la réciprocité (et qui reproduit l’effet initial – identité)
69
Q

au sein de l’INRC une opération peut être comprise comme étant …

A

l’inverse d’une autre opération
la réciproque d’une 3ème opération

70
Q

quelles sont les 4 types d’attention ?

A

attention soutenue
attention sélective
attention divisée
alerte phasique

71
Q

qu’est ce que l’attention soutenue ?

A

capacité à maintenir son attention de manière
plus ou moins prolongée, aussi appelée «concentration»

72
Q

qu’est ce que l’attention sélective ?

A

capacité à diriger (ou concentrer) son attention sur une source sélectionnée parmi d’autres qui sollicitent la personne en même temps (une source est sélectionnée, en faisant fi des autres sources)

73
Q

qu’est ce que l’attention divisée ?

A

capacité à porter simultanément son attention sur deux ou plusieurs sources en même temps

74
Q

qu’est ce que l’alerte phasique ?

A

capacité de se préparer et de se mettre «en alerte», suite à l’apparition d’un événement spécifique

75
Q

on peut diviser la mémoire selon un critère de temporalité, quels sont les deux types de mémoire ?

A

mémoire à court terme
mémoire à long terme

76
Q

qu’est ce que la mémoire a court terme ?

A

une mémoire passive (sans opérations)
-des informations de
courte durée
-susceptibles de disparaître (si non
intégrées en mémoire à long terme)

77
Q

quel est le registre sensoriel de la mémoire à court terme ?

A

l’information captée par les sens
-une durée de
quelques millisecondes
-ex.: sons, images, odeurs, etc.)

78
Q

quel type de mémoire est caractérisé comme une mémoire a court terme ?

A

mémoire de travail

79
Q

qu’est ce que la mémoire de travail ?

A

l’information est maintenue en mémoire de travail pendant quelques secondes seulement
-capacité réduite (plus ou moins 7 éléments) -sensible aux interférences
-un stockage actif, pour effectuer des opérations sur ces éléments (manipulation)
-fait partie des fonctions exécutives
-les informations peuvent cheminer vers et être inscrites en mémoire à plus long terme

sert a manipulé des informations pour faire des opérations dessus, par exemple divisé une facture de restaurent.

80
Q

qu’est ce que la mémoire à long terme ?

A

Elle possède une capacité de stockage potentiellement illimitée, estimée à 1 petaoctet (1 million de gigaoctets). Les informations peuvent être récupérées (remises dans le champ de conscience)

81
Q

quels types de mémoires sont catégorisé comme une mémoire à long terme ?

A

mémoire épisodique
mémoire sémantique
mémoire procédurale

82
Q

qu’est ce que la mémoire épisodique ?

A

les souvenirs propres aux expériences individuelles / événements vécus
inscrits dans un contexte spatio-temporel, avec pensées, émotions, et autres détails

83
Q

qu’est ce que la mémoire sémantique ?

A

les connaissances stockées
le «savoir» en lui-même sans contexte
d’apprentissage

84
Q

qu’est ce que la mémoire procédurale ?

A

la mémoire du «savoir- faire»
les comportements automatisés, qu’on n’oublie pas

85
Q

vrai ou faux : la mémoire épisodique et la mémoire sémantique sont des mémoire à long terme et sont des mémoires autobiographique ?

A

vrai

86
Q

pourquoi dit on que la mémoire autobiographique est épisodique ?

A

la partie épisodique est très ancrée un vécu personnel ayant entraîné une forte empreinte
avec contexte émotionnel, notamment

87
Q

pourquoi dit on que la mémoire autobiographique est sémantique ?

A

connaissances générales sur soi- même et l’identité personnelle
sans contexte spatio-temporel précis

88
Q

Qu’est ce que les fonctions exécutives ?

A

il s’agit de l’ensemble des mécanismes mentaux qui permettent de contrôler les pensées, les émotions et les actions. ils permettent à l’individu de réguler intentionnellement sa pensée et ses actions dans l’atteinte d’un but précis.

89
Q

a quoi servent les fonctions exécutives ?

A

servent à coordonner efficacement les autres fonctions cognitives

90
Q

pourquoi dit on que les fonctions exécutives sont un terme parapluie ?

A

car il recouvre un ensemble de mécanismes et fonctions : la mémoire de travail, l’inhibition, la flexibilité, la planification/organisation, le jugement, l’autocritique

91
Q

Où sont localisées les fonctions exécutives dans le cerveau ?

A

Les fonctions exécutives sont principalement associées aux aires préfrontales du cerveau, notamment le cortex frontal et le cortex orbitofrontal.

92
Q

Quel est le rôle des aires préfrontales dans les fonctions exécutives ?

A

Les aires préfrontales sont impliquées dans la gestion des comportements sociaux et d’adaptation, ainsi que dans le contrôle et la modulation des émotions (régulation).

93
Q

En quoi les fonctions exécutives sont-elles importantes pour le développement ?

A

Les fonctions exécutives jouent un rôle central dans le développement des habiletés sociales et cognitives et dans les apprentissages scolaires.

94
Q

Quelle est l’importance des fonctions exécutives dans la gestion des émotions ?

A

Les fonctions exécutives, en particulier grâce au cortex orbitofrontal, sont impliquées dans la régulation émotionnelle, c’est-à-dire le contrôle et l’ajustement des émotions en fonction des situations.

95
Q

Quelles sont les différentes typologies des fonctions exécutives ?

A

Il existe plusieurs modèles pour définir les fonctions exécutives et leurs composantes. Ces modèles peuvent varier, mais tous soulignent leur rôle clé dans la gestion des tâches complexes.

96
Q

Quelles fonctions exécutives sont mobilisées pour réaliser une tâche ?

A

Pour réaliser une tâche, plusieurs (voire toutes) les fonctions exécutives peuvent être mobilisées simultanément, chacune jouant un rôle particulier dans le processus.

97
Q

Quelles tâches les fonctions exécutives permettent-elles de réaliser ?

A

Les fonctions exécutives permettent de planifier, organiser, prendre des décisions, résoudre des problèmes, contrôler les impulsions, et adapter les comportements en fonction des contextes.

98
Q

Comment les fonctions exécutives contribuent-elles aux comportements sociaux ?

A

Les fonctions exécutives aident à réguler les interactions sociales en permettant de contrôler les impulsions, de faire preuve d’empathie, et d’adapter ses comportements en fonction des normes sociales et des situations.

99
Q

Comment les fonctions exécutives influencent-elles l’apprentissage scolaire ?

A

Elles sont essentielles pour la gestion de l’attention, la mémoire de travail, la planification des tâches et la régulation des émotions, ce qui est crucial pour réussir dans un contexte scolaire.

100
Q

Pourquoi les fonctions exécutives sont-elles considérées comme un ensemble complexe ?

A

Parce qu’elles sont souvent interdépendantes et agissent de manière simultanée pour réaliser des tâches complexes, chaque fonction exécutive jouant un rôle particulier selon la situation.

101
Q

définition mémoire de travail

A

la capacité à maintenir et à traiter l’information mentalement dans le moment présent
on l’utilise pour: raisonner, faire du calcul mental, comprendre des consignes multiples

102
Q

définition inhibition

A

la capacité à résister aux distractions ou à inhiber une réaction
on la compare à un filtre, un frein
on l’utilise pour retenir une réponse ou un commentaire qui traverse l’esprit

103
Q

définition flexibilité

A

la capacité à s’adapter à la nouveauté et aux changements
on l’utilise pour effectuer et alterner entre diverses tâches
on l’utilise pour s’ajuster aux changements qui surviennent

104
Q

définition planification / organisation

A

la capacité à utiliser des stratégies efficaces, établir des priorités, anticiper et prévoir les étapes d’une tâche
on l’utilise pour énoncer des objectifs, décomposer un problème en étapes, faire une liste de tâches, établir un échéancier

105
Q

définition jugement

A

la capacité à évaluer la meilleure solution face à un problème, en fonction des buts à atteindre, des valeurs et des règles sociales
on l’utilise pour prendre des décisions appropriées et adopter des comportements adaptés aux situations

106
Q

définition autocritique

A

la capacité à évaluer convenablement ses propres capacités et comportements
on l’utilise pour être conscient de ses forces et de ses faiblesses

107
Q

l’inhibition s’améliore considérablement jusqu’a quel âge ?

A

10 ans et continue de se développer lentement par la suite

108
Q

la flexibilité cognitive se rapproche de celle de l’adulte vers quel âge ?

A

15 ans

109
Q

les fonctions exécutives poursuivent leur développement jusqu’à quand ?

A

jusqu’au début de l’âge adulte

110
Q

l’efficacité des fonctions exécutives varient en fonction de quoi ?

A

de l’activation émotionnelle

111
Q

que veut dire fonction exécutives “chaudes” ?

A

lorsqu’une situation est émotionnellement chargée, la performance est moindre

112
Q

que veut dire fonctions exécutives “froides” ?

A

lorsque la situation ne suscite pas d’activation émotionnelle, la performance est meilleure

113
Q

qu’est ce que la métacognition ?

A

réfère au fait de penser sur sa pensée (réfléchir sur sa cognition)
* c’est la capacité à réfléchir sur ses propres processus cognitifs, la capacité de prendre du recul à l’égard de sa propre cognition

114
Q

comment utilise t on la métacognition ?

A

on l’utilise pour prendre conscience de ses processus cognitifs et exercer un meilleur contrôle sur eux en cours de tâche

115
Q

quels sont les deux action impliqué par la métacognition ?

A
  • une autosurveillance (un regard sur) … prise de conscience, analyse, surveillance, auto-évaluation
  • une autorégulation (une action sur) … gestion intentionnalisée, anticiper, décider, planifier ses apprentissages, s’ajuster
116
Q

qu’est ce que la zone proximal de développement ?

A

ce que l’enfant est capable de faire, avec quelqu’un de plus compétent (avec aide)

Au-delà de cette zone, l’enfant n’est pas capable
d’apprendre
* il ne sert à rien de vouloir lui apprendre plus qu’il n’en est capable