le développement cognitif partie 3 cours 12 Flashcards
quel est la dernière étape de la construction des opérations intellectuelles à l’adolescence ?
le stade des opérations formelles (stade formel) débute vers 11-12 ans et connait un palier d’équilibre vers 15 ans
le stade formel se divise en deux sous-stades, comment se nomment ils ?
le formel A
le formel B
quelles sont les caractéristiques du raisonnement du sous stade formel A,
L’appréhension des problèmes est limitée à certaines situations ou à certains éléments d’une situation.
La découverte de la solution est lente et partielle.
Le sujet tâtonne, pose des hypothèses et formule des solutions plus ou moins proches de la solution correcte.
Comment se déroule la découverte d’une solution dans le raisonnement formel A ?
La découverte de la solution est progressive, lente et souvent partielle, car le raisonnement est encore limité et parfois incertain.
Comment l’enfant raisonne dans le cadre du raisonnement formel A ?
L’enfant raisonne par tâtonnement, posant des hypothèses et essayant plusieurs solutions qui peuvent être plus ou moins proches de la solution correcte.
Quelles sont les caractéristiques du raisonnement formel B ?
L’enfant devient capable de raisonnement hypothético-déductif réel.
Le raisonnement ne repose plus sur des objets concrets mais sur des hypothèses formulées verbalement.
De nouveaux schèmes opératoires se forment, la découverte de la solution est plus rapide et complète, et l’enfant maîtrise la logique des propositions.
Qu’est-ce que le raisonnement hypothético-déductif dans le raisonnement formel B ?
Le raisonnement hypothético-déductif consiste à formuler des hypothèses et à en déduire des conséquences logiques, sans avoir besoin d’objets concrets, mais en s’appuyant sur des représentations verbales.
Comment l’enfant raisonne dans le cadre du raisonnement formel B ?
L’enfant raisonne de manière plus structurée et plus logique, en partant d’hypothèses verbales et en enchaînant des déductions qui mènent à une solution complète et correcte.
Quels sont les effets du raisonnement formel B sur la découverte de la solution ?
La découverte de la solution devient rapide et complète, car l’enfant maîtrise mieux la logique des propositions et peut coordonner des hypothèses de manière plus efficace.
Quelle est l’évolution du raisonnement entre le formel A et le formel B ?
Le raisonnement évolue d’un tâtonnement lent et partiel (formel A) à une démarche plus rapide, logique et complète avec une meilleure maîtrise de la déduction hypothétique (formel B).
qu’elle est l’utilité de la pensée hypothético-déductive ?
permet à l’individu de raisonner non seulement sur le réel observable, mais aussi sur des possibilités théoriques, en explorant des situations hypothétiques et en déduisant des conséquences logiques.
Comment la pensée hypothético-déductive dépasse-t-elle la limitation à la réalité observable ?
La pensée hypothético-déductive n’est plus limitée à ce qui est directement accessible ou observable. Elle permet de considérer le réel en l’intégrant dans un ensemble de possibilités théoriques.
Que signifie le renversement du rapport entre le réel et le possible dans la pensée hypothético-déductive ?
Dans la pensée hypothético-déductive, le réel n’est plus seulement ce qui existe concrètement. Il devient un cas particulier parmi une multitude de possibilités, et ces possibilités sont explorées par raisonnement logique et abstrait.
Comment le réel est-il considéré au stade opératoire concret ?
Au stade opératoire concret, le possible est perçu comme un prolongement du réel connu et observable. L’individu ne raisonne pas encore complètement sur des situations purement hypothétiques.
Quelle est la conception du réel au stade opératoire formel ?
Au stade opératoire formel, le réel est vu comme un cas particulier parmi un ensemble beaucoup plus vaste de possibles. Le raisonnement s’effectue sur des abstractions et des hypothèses, et non plus uniquement sur des éléments concrets.
Quelle est la principale différence entre le raisonnement au stade opératoire concret et au stade opératoire formel ?
Au stade opératoire concret, le raisonnement se limite aux extensions du réel observable, tandis qu’au stade opératoire formel, le raisonnement se déplace vers des abstractions et des possibles théoriques qui peuvent être calculés par le raisonnement hypothético-déductif.
Comment l’individu raisonne-t-il au stade opératoire formel par rapport aux possibles ?
Au stade opératoire formel, l’individu raisonne sur l’univers des possibles et est capable de calculer, de prévoir et de déduire des conséquences logiques à partir de ces possibilités théoriques, ce qui dépasse la simple observation du réel.
Quelle est l’importance de la pensée hypothético-déductive dans le développement cognitif ?
La pensée hypothético-déductive permet de développer la capacité de raisonnement abstrait et théorique, essentiel pour comprendre des concepts complexes et pour résoudre des problèmes qui ne sont pas limités par la réalité immédiate et observable.
Qu’est-ce que les “opérations propositionnelles” en pensée hypothético-déductive ?
Les opérations propositionnelles sont du second degré, ce qui signifie qu’elles concernent des représentations de représentations des actions possibles, au lieu d’agir directement sur des objets ou événements réels.
Quelle est la logique utilisée au stade opératoire concret ?
l’enfant utilise une logique intrapropositionnelle, c’est-à-dire qu’il raisonne sur des propositions simples et leurs relations internes, comme la réversibilité d’une matière (par exemple, un liquide peut devenir solide et vice versa).
Quelle est la logique utilisée au stade opératoire formel ?
Au stade opératoire formel, l’enfant passe à une logique interpropositionnelle, où il est capable de manipuler plusieurs propositions et de raisonner sur leurs interactions, par exemple, en imaginant toutes les combinaisons possibles d’opérations sur des objets.
Qu’est-ce que signifie “raisonner sur des hypothèses” au stade opératoire formel ?
Au stade opératoire formel, l’individu peut réfléchir à des hypothèses, c’est-à-dire à des situations non réelles mais théoriques, et effectuer mentalement des opérations sur ces hypothèses pour en déduire des conséquences.
Qu’est-ce que des “classifications de classifications” dans la pensée hypothético-déductive ?
Les “classifications de classifications” désignent des combinaisons complexes de catégories, où l’individu organise et combine des ensembles de catégories de manière logique et systématique, en créant de nouvelles structures de classification.
Qu’est-ce que des “sériations de sérations” dans la pensée hypothético-déductive ?
Les “sériations de sérations” font référence à des permutations ou réarrangements d’éléments dans des séries complexes. Cela signifie que l’individu est capable de manipuler mentalement plusieurs séries d’objets ou d’actions et d’en permuter les éléments de manière logique.
la période formelle repose sur deux structures d’ensemble, véritables cadres d’organisation de la pensée. lesquels ?
le système combinatoire
le groupe INRC
qu’est ce que le système combinatoire ?
la capacité à combiner l’ensemble des possibles
la combinatoire des objets et des propositions
qu’est ce que le groupe INCR ?
un raisonnement avec une double réversibilité
I = identique, N = négation, R = réciprocité, C= corrélative
Quelles sont les caractéristiques des opérations combinatoires ?
Les opérations combinatoires libèrent les classifications et relations d’ordre de leurs attaches intuitives et concrètes, et les décontextualisent en détachant le raisonnement de son contenu spatio-temporel.
Qu’est-ce que la décontextualisation dans les opérations combinatoires ?
La décontextualisation consiste à séparer le raisonnement des éléments concrets ou spatio-temporels d’une situation pour le traiter de manière abstraite et logique.
Qu’est-ce que le système combinatoire ?
Le système combinatoire est un ensemble logique qui permet de prendre en compte toutes les possibilités d’une situation donnée. Il inclut un ensemble exhaustif de combinaisons et de permutations possibles.
Que permet le système combinatoire ?
Il permet de considérer toutes les possibilités d’une situation donnée, en explorant toutes les combinaisons et permutations possibles d’éléments, que ce soit des objets ou des propositions.
Sur quoi peuvent porter les combinaisons et permutations ?
Les combinaisons et permutations peuvent s’exercer sur des objets concrets (par exemple, des chiffres d’un mot de passe) ou sur des propositions logiques (comme en logique propositionnelle).
Exemple de combinaisons sur des objets ?
Par exemple, pour un mot de passe de 4 chiffres, il est possible de calculer combien de combinaisons différentes peuvent être créées avec les chiffres disponibles.
Exemple de combinaisons sur des propositions ?
En logique propositionnelle, il existe 16 façons de combiner deux propositions bivalentes (celles pouvant être vraies ou fausses) au sein d’une affirmation, en utilisant les connecteurs logiques classiques.
Qu’est-ce qu’une proposition bivalente ?
Une proposition bivalente est une proposition qui peut être soit vraie (VRAI), soit fausse (FAUX), et est utilisée dans le cadre de la logique propositionnelle.
Comment les combinaisons de propositions sont-elles déterminées ?
Les combinaisons de propositions sont déterminées par les différents connecteurs logiques (comme ET, OU, NON), et il existe des règles classiques pour combiner ces propositions en affirmations.
Pourquoi l’analyse combinatoire est-elle importante ?
L’analyse combinatoire est importante car elle permet de modéliser de manière exhaustive toutes les configurations possibles d’une situation, et ainsi d’aborder des problèmes de manière systématique et logique.
Quand le jeune devient-il capable de réaliser des associations combinatoires d’objets ?
Vers 11-12 ans, le jeune devient capable de réaliser méthodiquement toutes les associations possibles d’objets, même s’il est encore incapable de trouver la formule ou de réfléchir sur les combinaisons de manière abstraite.
Qu’est-ce que la combinatoire des objets ?
La combinatoire des objets consiste à réaliser toutes les associations possibles entre des objets donnés, sans nécessairement comprendre ou formuler la règle mathématique qui sous-tend ces combinaisons.
Quelles compétences un enfant de 11-12 ans développe-t-il concernant la combinatoire des objets ?
À cet âge, l’enfant est capable de réaliser des associations et des permutations d’objets de manière systématique, mais il n’a pas encore la capacité de réfléchir de manière formelle sur ces combinaisons ou de développer une formule pour les exprimer.
Quand la combinatoire des propositions (logique propositionnelle) se généralise ?
La combinatoire des propositions se généralise vers 14-15 ans, à mesure que l’adolescent développe des compétences plus avancées en logique.
Qu’est-ce que la combinatoire des propositions ?
La combinatoire des propositions consiste à effectuer des opérations sur des propositions logiques, comme la conjonction, la disjonction, et l’implication, en utilisant les connecteurs logiques.
Quelles opérations propositionnelles apparaissent vers 14-15 ans ?
À cet âge, les adolescents commencent à maîtriser les opérations propositionnelles classiques telles que la conjonction (ET), la disjonction (OU), l’implication, etc.
Pourquoi la combinatoire des propositions est-elle importante à l’adolescence ?
La combinatoire des propositions permet de raisonner de manière plus abstraite et formelle sur les relations entre différentes propositions logiques, ce qui est essentiel pour développer la pensée critique et résoudre des problèmes complexes.
Quelles sont les différences principales entre la combinatoire des objets et celle des propositions ?
La combinatoire des objets concerne les associations concrètes d’objets physiques, tandis que la combinatoire des propositions porte sur les relations logiques entre des affirmations ou des idées abstraites.
Qu’est-ce que la combinatoire de propositions ?
La combinatoire de propositions, ou logique propositionnelle, consiste à combiner des idées ou des hypothèses en utilisant des opérations logiques telles que la négation, la conjonction, la disjonction, l’implication, et l’équivalence.