Le design moderne Flashcards
Itération, situation et agir réflexif
Le design en spirale
Concept (Deternine l’objectif)
Évaluation des risques
Prototype (dévelop)
Test
Reprise du concept (Plan)
Étape 2….
L’habitude irréfléchie
Joas, dewey, pierce. Doute et habitude
L’action humaine repose tout d’abord sur l’état d’habitude. Pour Pierce, il est impossible de douter de tout, l’action ce déroule en suivant des habitudes. Au sein des actions habituelles, le doute surgit régulièrement, lorsqu’une habitude est mise en défaut : C’est « l’effondrement » (Quand les habitudes et les pratiques se retrouvent remis en question) et le « monde récalcitrant » (Le monde rerefuse d ce conformer aux attentes et schémas habituel) de Joas (Pousse à la réflection et l’adaptation), qui correspond à la situation indéterminée de Dewey( moments où les actions habituelles ne suffisent plus. ces crises obligent à réfléchir à de nouvelles façons de comprendre et de résoudre les problèmes) le sujet ne peut nier la nécessité de reconnaître qu’il y a une crise, un problème.
La créativité située
La créativité est de quoi
Avec ce va-et-vient entre habitude et doute, la créativité n’est pas une capacité, mais dimension de l’humain. Cela se déroule toujours dans une situation. La créativité est de converser avec la situation, de la transformer.
Le geste créateur
Comment sortir de l’état de doute et agir de façon créative
C’est pour sortir de l’état de doute que l’individu va agir de façon créative. Pour sortir il faut reconstruire la continuité rompue. Il faut appréhender des aspects nouveaux ou différents. L’action doit s’appliquer différemment ou se restrcturer elle-même .Le sujet prend conscience qu’il a un problème, il va problématiser la situation afin de pouvoir la reconstruire, la rendre déterminée.
La réflexion en action
Test des enfants et recadrage
Schön va « étirer » le concept de réflexion en action, et va enrichir le processus d’enquête proposé par Dewey[…]exemple des enfants manipulant des cubes truqués Finalement, ces enfants comprennent la nature des blocs truqués et ils soupèsent alors chacun des blocs avant de les poser, et n’essayent plus de les placer selon leur centre géométrique, mais directement selon leur centre de gravité. Selon Schön, ces enfants ont été capables de modifier leur théorie-en-action grâce à une réflexion en action. Dans tous les exemples donnés par Schön, les acteurs ont résolu leur problème au milieu de leur action […] Au final, la situation a été transformée, l’action habituelle peut continuer, le savoir en action a été enrichi.
Le double processus de la réflexion en action
Schön va donc « complexifier » le terme et lui donner le sens qu’il affirme en 1992, soit celui d’une réflexion sur la réflexion en cours d’action menée au moment de l’action. il s’agit d’un « double processus de design ». Il faut d’une part construire la structure demandée, mais il existe un autre processus qui permet de délimiter un « univers » dans lequel sera construite cette structure. Schön parle alors de « monde virtuel » ou de « monde de design
Les étapes de la réflexion en action
La réflexion en action à 4 étapes: la description de la situation, le recadrage, l’action et l’évaluation. En premier le praticien est incapable de résoudre le problème tel qu’il est présenté. La situation est alors indéterminée. Le praticien recadre le problème (framing). Il offre un angle d’attaque nouveau. Le problème établie, il essaye de voir si le cadre est viable. Pour ce faire il va conduire des expériences. Cela produit toutes sortes de conséquences, certaine plus intéressante que d’autres. Il doit donc évaluer la situation. C’est là qu’entre en jeu le concept de réflexion, la situation va « répondre » au praticien.
L’agir téléologique
Selon Joas, l’agir humain reste souvent envisagé comme « une poursuite de fins préconçues ». Il y aurait donc d’abord une détermination de « perspectives », de buts, de fins, puis une mise en œuvre de l’action pour atteindre ces fins. C’est ce que l’on nomme habituellement une action « instrumentale », l’action n’est qu’un moyen. On a là une interprétation purement téléologique de l’action, qui implique une dissociation totale de la connaissance et de l’action. C’est la vision rationaliste que Schön a critiquée. Selon lui le savoir ne précède pas l’action, mais il émerge pendant l’action
Situation et agir téléologique
Selon Joas, le rôle du contexte se doit d’être revisité pour dépasser la vision téléologique de l’action. […] Remontant à Parsons, Joas rappelle que pour cet auteur le « cadre de référence de l’action » est uniquement « un ensemble de conditions et de moyens pour l’action ». Contexte et action sont alors contingents(Part que chacun apporte ou reçoit) .Alors que Joas souhaite montrer que le contexte est une part de l’action. Joas estime que le concept de situation de Dewey est alors un bien meilleur point de départ pour une théorie de l’action que celui de fins-moyens. […] Par ‘situation’, nous entendons […] une relation unissant des personnes entre elles et avec des choses, ou une personne avec des choses, et qui, précédant toujours l’action considérée, est donc toujours comprise par la ou les personne(s) concernée(s) comme une invitation à faire ou à ne pas faire quelque chose.
L’agir non téléologique
La vision de l’action téléologique est, selon Joas, **remise en question par Dewey lorsque ce dernier fait une distinction entre « fin en vue » et « fin en soi **». Dewey distingue tout d’abord les concepts de « fin » et de « résultat ». Un premier niveau de distinction, assez évident, est que le sujet comprend bien que toutes ses fins ne seront pas forcément atteintes au cours d’une action, et que les résultats de ses actions peuvent mener à des fins différentes de celles qu’il s’était fixées. Dewey introduit [le] concept de « fin en vue » ou « end-in-view », opposé à « fin en soi » […], qui sert à montrer comment les moyens peuvent avoir un impact sur l’agir présent. […] Le plus souvent […] les fins sont relativement indéterminées et ne se trouvent spécifiées que par une décision quant aux moyens à employer.
Situation et agir non-téléologique
Dans un agir non-téléologique, l’individu crée sans cesse de nouvelles fins et de nouveaux moyens : l’agir est alors créatif. […] la situation déclarée comme problématique n’est pas immédiatement cadrée dans sa forme finale. Il ne manque pas simplement une pièce de puzzle : toutes les pièces peuvent être « ré-arrangées », tous les éléments peuvent (et doivent) être reconfigurés. Au cours de la résolution du problème, les moyens vont avoir un impact sur les fins, et le cadrage de la situation se fait progressivement : les pièces du puzzle forment un tout car la situation est déterminée, mais ce tout est nouveau, différent de ce qu’il y avait au départ. Il ne s’agit pas d’un tout fermé et indépendant : les pièces de puzzles peuvent encore s’emboiter avec d’autres, car il y a toujours un monde extérieur, un contexte dans lequel s’inscrit la solution, et de nouvelles pièces pouvant intervenir.