La maltraitance Flashcards
Définition de la maltraitance (Garbarino et Eckenrode (1998)
■ Acte o___ ou co_____ par un parent ou un adulte responsable, qui sur la base des
valeurs d’une communauté et de l’expertise professionnelle, est considéré non
ap________ et dom________ pour l’enfant.
omis commis
approprié - dommagables
Définition de la maltraitance (Trocmé, 2005)
■ Terme la____ que l’on utilise pour décrire les actes d’a____ ou de né_________ perpétrés
par les adultes envers les enfants; ils regroupent la violence physique, les abus
sexuels, la négligence et la violence psychologique.
■ Chaque forme de maltraitance est dis______, mais dans la réalité, les formes se
chev_________ souvent dans les familles où la maltraitance est chr______ ou sév______.
large
abus négligence
distincte
chevauche
chronique sévère
Définition de la maltraitance (OMS, 2006))
■ La maltraitance des enfants renvoie aux ma_______ tra_______ ph________ et af_________,
aux sévices sex______, au manque de soins ou à la né__________ envers les enfants,
ainsi qu’à leur exploitation com________ ou autre. Elle a lieu dans des contextes
nombreux et divers
mauvais traitements
psysiques affectif
sexuel négligence
commercial
PREVALENCE (nombre de cas existants dans une population donnée)
■ Au niveau international:
– Des millions d’enfants victimes de maltraitance chaque année, mais phénomène
dont on ignore l’ampleur au niveau mondial
– Environ 20% des femmes et 5 à 10% des hommes déclarent avoir été victimes de
violences sexuelles étant enfants
■ Au niveau national:
– Absence de donnée
– Plus récente, en Ontario auprès d’adolescents de 15 ans et plus en 1990
■ 31% des gars et 21% des filles ont mentionné avoir subi de la violence pendant leur
enfance
■ 12, 8% des filles et 4,3% des gars ont rapporté une histoire d’abus sexuels.
INCIDENCE:
Nombre de cas nouveaux dans une population donnée
■ EIQ (Étude d’incidence québécoise, 1998)
– Objectifs: estimer les taux d’enfants signalés à la DPJ en fonction des formes
de mauvais traitements et de troubles de comportements; documenter la
nature et la gravité des problématiques signalées; décrire les caractéristiques
des clientèles; décrire le cheminement des signalements à la DPJ
Signalements retenus DPJ 2021
Source: Bilan des directions de la protection de la jeunesse
■ Abus sexuels 7,5% versus 5,4% en 2015-2016
■ Trouble de comportement sérieux 8,3% versus 9,1% en 2015-2016
■ Mauvais traitements psychologiques 18% versus 15,7 % en 2015-2016
■ Abus physiques 22,4% versus 23,9% en 2015-2016
■ Négligence 22,7% versus 21,9 Source: Bilan des directions de la protection de la jeunesse % en 2015-2016
Qui sont les
filles signalés?
(EIQ, 2017
■ Motif le plus fréquent=
A_____ s_______
■ Autres motifs : Exposition
à la vi________ co________,
né______________
■ signalements plus
souvent non fo_____
abus sexuel
violence conjugal
négligence
fondé
Qui sont les
garçons signalés?
(EIQ, 2017)
■ Motif le plus fréquent
=trouble de co________
■ Autres motifs; Abus
ph______ et né_______
■ signalements sont plus
souvent fo________.
comportement
physique négligence
fondé
Les impacts de la maltraitance
(Prillentsky et al.)
■ Grande variété de conséquences défavorables qui affectent le
fonctionnement physique, émotionnel, psychosocial, cognitif et
comportemental
■ Les effets de formes multiples de mauvais traitements sont
cu_______; il peut être difficile de distinguer les conséquences de
chacune lorsqu’il y a concomitance
■ La plupart des actes de maltraitance n’auront pas d’impact à long
terme sur la santé p__________….. mais auront des conséquences
majeures sur le plan é_______ et p______________
cumulatif
physique
émotif psychologique
Les impacts de la maltraitance (Prillentsky et
all)
■ Au plan p__________: contusions, brûlures, fractures, blessures à la tête et à
l’abdomen; malnutrition, infections, énurésie, ITS, grossesse, automutilation,
retards développementaux, troubles alimentaires, maladies pulmonaires
chroniques, etc.
■ Au plan co_____________: Problèmes de comportements à l’école, agressivité,
passivité, cruauté, mensonge, délinquance, fugue, comportements sexuels
problématiques, prostitution, abus de substances, etc…
■ Au plan é______________: anxiété, dépression, peur, faible estime, isolement,
stress, faibles habiletés sociales, trouble de l’humeur, difficultés
reconnaissance et compréhension des émotions, manque d’empathie,
cauchemars, etc…
physique
comportemental
émotionel
Les impacts de la maltraitance (Prillentsky et
al. et Lacharité et coll. (suite)
■ Au plan ps____________: dépendance, retrait, incapacité de faire
confiance, difficulté à interagir socialement, perturbation dans la
formation de liens affectifs, violence dans les relations intimes et
à l’endroit de ses propres enfants, etc…
■ Au plan co______: baisse de rendement scolaire, retards de
développement, déficits au niveau des fonctions exécutives,
retards et troubles du langage, manque de compétences dans
résolution de problèmes, habiletés réduites à gérer situations
nouvelles ou stressantes, décrochage scolaire, etc….
psychosocial
cognitif
Facteurs associés à la
maltraitance (Prillentsky et al.)
■ Les vu_____________ accentuent la probabilité de maltraitance (facteurs
de risque)
■ Aucun facteur de risque n’est dir____________ res____________ et à lui seul de
la maltraitance
■ La présence dans l’environnement d’une combinaison de facteurs de
risque est nécessaire à l’apparition du phénomène (cu_____ des ri_______)
■ Pour leur part, les facteurs de protection (opportunités) servent à
accroître le pot_______ de res______ à la maltraitance
■ Si le poids des vulnérabilités dépasse le poids des opportunités, la
maltraitance risque davantage de se pr__________
vulnérabilitées
directement responsable
cumul de risques
potentiel de resistance
produire
LES FORMES DE MALTRAITANCE
■ L’a_____ p______
■ Les mauvais traitements p__________
■ L’a_______ s________
■ La né_____________
abus physique
psychologiques
abus sexuel
négligence
L’ABUS PHYSIQUE
■ Selon la LPJ:
■ lorsque l’enfant subit (ou encourt un risque sérieux de subir) des sévices corporels
ou est soumis à des méthodes éducatives déraisonnables de la part de ses parents
ou de la part d’une autre personne et que ses parents ne prennent pas les moyens
nécessaires pour mettre fin à la situation;
L’ABUS PHYSIQUE, CLIPP 2009
■ Toute utilisation de force ou de contrainte dangereuse ou nuisible envers un enfant
(secouer, mordre, donner des coups, brûler, empoisonner, tenir sous l’eau, étrangler,
etc.)
■ Exemples d’abus sévères, mais d’autres gestes moins excessifs peuvent avoir un impact
considérable sur des enfants plus jeunes s’ils sont utilisés à répétition (frapper sur les
fesses, les mains, les bras, pincer)
■ Dans 2/3 des cas, les situations d’abus physiques sont basées sur une intention
éducative ou disciplinaire de la part des adultes (punitions corporelles excessives);
■ Dans 1/3 des cas, il s’agit de brutalité impulsive reliée, chez l’adulte, à une perte de
contrôle souvent due à la colère
■ Plus l’enfant est jeune, plus les effets seront prononcés. Ces effets seront d’autant plus
importants que les épisodes de maltraitance seront intenses, fréquents et répétés.
L’ABUS PHYSIQUE
■ L’abus provoque des sévices corporels ou des traumatismes (donc pas toujours de
blessures visibles)
■ La violence physique n’est pas accidentelle ; elle résulte d’un choix même
lorsqu’elle n’est pas préméditée; Le geste s’inscrit souvent dans une escalade
(dérapage)…
■ Souvent associé aux autres formes de violence (verbale, psychologique)
■ Peut être «caché» sous des rites religieux
■ La blessure physique est souvent moins durable que la blessure émotive,
psychologique qui l’accompagne….
L’ABUS PHYSIQUE CLIPP,2009
■ Des indices chez l’enfant:
– Présence de marques, de blessures, de lésions
– Une attitude défensive envers l’adulte ou une recherche intempestive
d’attention
– La timidité, la passivité, l’apathie, une fatigue constante
– Refus de rentrer à la maison, rejet ou indifférence envers ses parents,
évitement du contact visuel avec ses parents
– Brutalité, agression des autres enfants; provocation des adultes, cruauté
envers les enfants ou les animaux
– Nervosité, hyperactivité, susceptibilité, insécurité, tristesse, manque de
confiance
L’ABUS PHYSIQUE, CLIPP,2009
■ Des indices chez le parent :
– Les parents n’offrent pas d’explication pour justifier les blessures ou
explications illogiques et peu convaincantes
– Tentent de dissimuler les lésions
– Désintéressés de leur enfant ou le décrivent de façon négative
– Dépression, colère, agitation, disputes fréquentes, impatience devant pleurs
de l’enfant, indifférence devant la souffrance de l’enfant, incapacité à le
consoler, absence de réactions émotives
L’ABUS PHYSIQUE
Facteurs de risque plus spécifiques:
■ Abus physique et violence conjugale sont souvent enchevêtrés (violence comme
dénominateur commun)
■ Pauvreté, familles nombreuses, isolement social, consommation des parents, problèmes
de santé mentale, antécédents de violence et de placement des parents, enfant perçu
comme difficile, enfant avec handicap
■ Les enfants qui ont de grands besoins, qui sont nés prématurément ou qui présentent
un handicap sont plus à risque d’être victimes d’abus physiques au cours de leur
enfance.
■ Jusqu’à un an, un bébé est à risque élevé d’être secoué.
■ Les enfants âgés de 0 à 4 ans sont proportionnellement moins victimes d’abus
physiques que les enfants d’âge scolaire, mais la gravité des sévices à leur égard est
plus importante.
L’ABUS PHYSIQUE
Les conséquences:
■ Au plan cognitif, l’enfant :
– peut présenter des retards de développement, des troubles de langage et des problèmes de
dextérité manuelle;
– peut avoir un rendement scolaire insatisfaisant;
– peut avoir des problèmes neuropsychologiques : un faible niveau d’attention, peu de
persévérance et peu d’endurance.
■ Au plan comportemental, l’enfant :
– peut développer des comportements de méfiance et d’insécurité;
– peut être constamment aux aguets;
– peut développer des stratégies pour éviter des corrections physiques ou de sévères
punitions;
– peut réagir de façon agressive à toutes sortes de situations.
L’ABUS PHYSIQUE
Les conséquences (suite):
■ Au plan émotif, l’enfant :
– peut développer une faible estime de lui-même;
– peut développer des problèmes émotifs;
– peut souffrir de dépression.
■ Au plan relationnel, l’enfant :
– est souvent l’objet de rejet de la part des pairs;
– a de la difficulté à s’investir dans des liens affectifs;
– réagit de façon conflictuelle avec d’autres personnes.
*Problèmes de comportement comme l’agressivité, la délinquance ou la criminalité.
*Il a souvent des problèmes de consommation abusive d’alcool et de drogue et peut présenter des comportements
suicidaires et d’automutilation.
*Une fois adultes, les personnes victimes d’abus physiques ont plus de risques de développer des troubles psychiatriques
(syndrome de stress post-traumatique, troubles de comportement ou autres troubles de la personnalité).