L3 : Comment apprendre ? Mieux apprendre ? Flashcards
Comment les connaissances sont apprises ?
Avec des exemples, en nombre limité. Ces connaissances seront généralisées à l’aide d’une réinterprétation.
Quels sont les conditions de l’apprentissage ? Expliquer.
- Distance : il est plus facile d’apprendre quand la situation est proche que lointaine.
- Contenu : spécificité ou généralité de la compétence (ex : apprendre à allumer un ordinateur, apprendre à allumer n’importe quel appareil)
- Contexte : Domaine de connaissance (tel phénomène de psychologie pour telle catégorie de patient, ou dans telle situation d’apprentissage). Physique (labo ou école)
- Contexte fonctionnel : académique ou jeu
- Contexte temporel : généralisation demain ou dans 6 mois.
- Social individuel ou groupe
- Modalité de test : j’ai appris dans une modalité des exercices de math et je suis évalué dans la même modalité (par exemple, des exercices ou des problèmes)
Qu’est-ce que le transfert lointain ?
(Transfère) C’est avoir acquis des notions dans un domaine particulier et être capable de les utiliser dans d’autres domaines qui n’ont rien à voir
-> concept est flou, idée de distance calculée dans un espace sans unité bien définie
Quelles sont les trois dimensions du transfert ?
- Similarité de la tâche : Des tâches avec des traits communs, servent d’indice de récupération et d’appariement structuraux entre les problèmes (plus facile de généraliser quand la tâche est du même type)
- Similarité de contexte : aspect sociaux (personnes et activités impliquaient dans la résolution) et physique (où la tâche source a départ était rencontré).
- Intervalle temporel pour le transfert : minutes à décennies. Augmenter l’intervalle diminue la probabilité de reconnaissances
Quel est le modèle de transfert selon Chen et Klahr ?
Plus je suis loin dans un interval temporel, plus la similarité de la tâche à résoudre avec la tâche apprise est faible.
Pourquoi le transfert est désastreux quand il se fait dans le sens des personnes vers les objets ?
Ce sont nos connaissances du monde. En générale, on attribue des objets à des personnes et non des personnes à des objets. On ne peut pas s’empêcher d’utiliser nos connaissances du monde. on raisonne avec ses connaissances typiques sur le monde.
D’où viennent ces biais de résolutions ? (Pourquoi le transfert est désastreux quand il se fait dans le sens des personnes vers les objets ?)
Des ouvrages scolaires créent des biais de résolution compatibles avec la sémantique du monde.
Dans les manuels pour enfants, les problèmes liés à des additions et des soustractions se sont toujours des exemples avec des objets.
Quel est le biais dans la résolution de problèmes arithmétiques très simples chez les adultes ?
Spontanément, on a tendance à décrire les quantités qui se décrivent bien comme le début et la fin (comme le temps) sur des axes et on a tendance à les résoudre différemment.
(Expérience avec le problème des billes)
Des experts en math résolvent-ils des problèmes simples quand ils sont sémantiquement non congruents ?
Si les ordinaux était résolu d’une certaine manière spontanément et que les cardinaux sont résolus d’une autre manière et qu’on enlève une donné qui est indispensable pour un cas mais pas pour l’autre mais que le problème reste toujours résolvable, ça posera un problème dans un cas mais pas dans l’autre.
Y a-t-il une contamination de la sémantique du monde dans d’autres domaines ?
Il y a une meilleure performance pour les artéfacts non mobile que mobile. Ça s’explique par le biais que nous avons, incorrect, d’associer le mouvement au vivant.
Explication des résultats : Soit des connaissances-intuitions anciennes ne sont pas remplacées par les connaissances scientifiques Soit des associations fréquentes interfèrent avec des connaissances scientifiques (animaux associés à mouvements).
Qu’est-ce que le Concretenes faling ?
C’est le fait d’aller progressivement du plus concret au plus abstrait
Qu’est-ce qu’un alignement progressif ?
Partir des instances simples et présenter des instances plus complexes pour que les sujets puissent aligner les éléments du simple et du progressif
Qu’est-ce qu’une analogie ?
Appariement d’informations entre une structure (source) et une autre structure (cible)
Comment est l’analogie chez le bébé ?
o A 13 mois généralisation du « modèle » à d’autres situations avec des objets différents
o A 10 mois?
- Généralisation … mais pas spontanée, surtout pour des situations avec une similarité importante entre le problème d’apprentissage et le nouveau problème
Les enfants peuvent résoudre, ou comprendre des analogies très précocement si elles sont fondées sur des situations qui leur sont familières. La capacité est présente très précocement
Comment est l’analogie pour les enfants dit atypiques ?
Les enfants en développement atypique sont moins bon quand il faut trouver des analogies fondées sur des relations perceptibles que sur une conceptuelle