L’intervention en criminologie Flashcards

1
Q

Quel est l’objet de la psychothérapie?

A

un trouble mental,perturbations comportementales ou tout autre problème entraînant une souffrance ou une détresse psychologique

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2
Q

Quel est la nature de la psychotérapie?

A

Un traitement psychologique, appuyé par des modèles théoriques de la psychologie.

  • Les modèles psychodynamiques
  • Les modèles cognitivo- comportementaux
  • Les modèles systémiques et les théories de la communication
  • Les modèles humanistes
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3
Q

Quel est la finalité de la psychothérapie?

A

On est dans la guérison

Soulager, de réduire les impacts , améliorer la santé mentale, pallier les handicaps, guérir.

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4
Q

Quel est la différence entre la psychotérapie et les interventions non thérapeutiques ou interventions de soutiens?

A

La psychothérapie va au-delà d’une aide visant à faire face aux difficultés courantes ou d’un rapport de conseils ou de soutien.

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5
Q

Quels sont les éléments constitutifs de la psychothérapie?

A
  • Sa nature: un traitement psychologique, appuyé par des modèles théoriques de la psychologie. Psychodynamique, systèmique, theorie communication, humaniste, coginitivo-comportemetnale.
  • Son objet: Trouble mental perturbation comportement, tout comportement entrainant une détresse psychologique.
  • Sa finalité: Processus de changement, changement significatif, comportemental, émotif
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6
Q

Quels sont les interventions non psychothérapeutiques?

A
  • Rencontre d’accompagnement
  • L’intervention de soutien
  • L’intervention conjugale et familiale
  • L’éducation psychologique
  • La réadaptation
  • Le suivi clinique
  • Le coaching
  • L’intervention de crise
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7
Q

Quelles sont les lois et les règles à respecter afin de pouvoir exercer la psychothérapie ? (4)

A
  • Processus interactionnel structuré avec le client: On veut que la psychothérapie soit un processus ou il y a une interaction entre les 2 parties.
  • Évaluation initiale rigoureuse: pertinence d’entamer une psychothérapie. Implique différent facteurs (biologiques, psychologiques, socio et culturels) Interpretation et utilisation de différents tests, les ressources que le client a, histoire thérapeutique etc.
  • Modalités thérapeutiques basées sur la communication Modalité d’interventions qui sont basée sur le respect et la dignité humaine.
  • S’appuyer sur des modèles théoriques scientifiquement reconnus et des méthodes d’intervention validées qui respectent la dignité humaine
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8
Q

Quelles sont les 3 composantes de l’alliance thérapeutique?

A
  • Empathie
  • Authenticité
  • Chaleur humaine
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9
Q

Qu’est ce que l’autenticité dans l’alliance thérapeutique?

A

L’authenticité est l’aptitude d’un thérapeute à se sentir à l’aise dans la situation thérapeutique:
* avec ses propres émotions,
* ses propres sentiments,
* ses pensées et rélexions,
* et aussi avec son malaise personnel.

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10
Q

Qu’est ce que l’empathie dans l’alliance thérapeutique?

A

L’empathie est l’aptitude que possède une personne pour per- cevoir la réalité que vit une autre personne, et de quelle manière il peut restituer à autrui ce qu’il en a compris

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11
Q

Qu’est ce que la chaleur humaine dans l’alliance thérapeutique?

A

Être chaleureux, c’est trouver le patient sympathique au sens commun du terme

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12
Q

Comment maintien t’on une alliance thérapeutique?

A

Les 4 R
* Recontextualiser
* Reformuler
* Résumer
* Renforcer

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13
Q

Les aptitudes et habiletés professionnelles nécéssaires en interventions (le savoir être)

A
  • Le soutien empathique
  • L’écoute
  • Accompagner
  • Conseiller
  • Enseigner
  • Éduquer
  • Confronter
  • Encadrer
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14
Q

Quel est l’outil principal du processus de pyshothérapie?

A

La personne du thérapeute et la relation qu’il établit avec un ou des patients sont « l’outil » principal du processus.

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15
Q

C’est quoi Recontextualiser?

A

C’est passer du général au spécifique. Une personne qui soufre a tendance à généraliser, comme dans les exemples suivants : « Ça va mal ! », ou « C’est trop dur ! » Des questions pour recontextualiser seraient : « À quel moment ça a été le plus mal ? », ou « Qu’est-ce qui est le plus dur ?

Ca favorise l’empathie

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16
Q

C’est quoi Reformuler?

A

C’est reprendre ce que dit le patient le plus près possible de ce qu’il vit. La forme la plus simple de reformulation (et la plus efficace) est la répétition mot pour mot. Le patient écoute ce qu’il vient de dire.

17
Q

C’est quoi Résumer?

A

Résumer est un « outil » employé pour faire le point, et surtout quand le thérapeute ne sait pas quoi dire ! Il vaut mieux alors faire un résumé plutôt que de poser des questions supplémentaires.

18
Q

C’est quoi Renforcer?

A

C’est « arroser ce qui est souhaitable pour la thérapie ». Dans un premier temps, c’est simplement reconnaître l’importance du problème ou de la souffrance, cela suit pour que la thérapie soit davantage centrée sur la réalité que vit un patient.

19
Q

Quels modèles d’interventions sont privilégiés pourles jeunes en difficulté

A

L’approche cognitivio comportementale et L’approche développementale.

20
Q

Quels sont les ressources du milieu dans l’intervention?

A
  • Les groupes d’entraide
  • Les pairs aidants
  • L’intégration de pratiques rituelles amérindiennes dans les programmes correctionnels
21
Q

Quelles sont les options alternatives à la prise en charge institutionnelles?

A

Programmes de déjudiciarisation offerts aux personnes manifestant des problèmes de santé mentale Ex. PAJSM

Programmes de rechange permettant à des femmes d’éviter les peines d’incarcération

22
Q

Quelles sont les 2 postures de la criminologie critique?

A

La posture politique implique un parti pris assumé pour la défense des individus et des groupes vulnérables et marginalisés.

La posture épistémologique implique quant à elle une indépendance dans la délimitation de ses objets de recherche et d’intervention, en particulier à l’égard des institutions pénales et correctionnelles.

23
Q

Quelle est le type de recherches effectueés dans la posture politique de la criminologie critique?

A

Porte principalement sur les institutions à travers lesquelles s’exerce le pouvoir (État, prisons, police), et tout particulièrement sur l’impact négatif de ces institutions sur les populations qui en sont la cible.

Vise à proposer des mesures visant à réduire le recours au droit pénal et à la répression. Il s’agit en fait de promouvoir une criminologie de la compassion dont la finalité est de protéger les personnes vulnérables contre les effets nocifs de l’intervention pénale.

Lien avec articles sur le communautaire

24
Q

Quel est le champ d’exercice du criminologue?

A

Évaluer les facteurs criminogènes et le comportement délictueux de la personne ainsi que les effets d’un acte criminel sur la victime,

Déterminer un plan d’intervention et en assurer la mise en œuvre,

Soutenir et rétablir les capacités sociales de la personne contrevenante et de la victime

Favoriser l’intégration dans la société de l’être humain en interaction avec son environnement.

25
Q

Sur quoi est calqué le champ d’exercice des criminologues?

A

Les finalités institutionnelles du système pénal et reproduit les finalités correctionnalistes de la lutte à la récidive.

26
Q

Selon la posture politique, comment est ce que l’OPCQ devrait procéder dans l’encadrement de la pratique de la criminologie?

A

La mission de l’OPCQ est de protéger les personnes judiciarisées (vulnérables) contre les interventions abusives c’est enligné avec la posture politique.

Intaurer un code de déontologie et un processus de traitement des plaintes pour éviter les interventions abusive et préjudiciable.

Reconnaître – et même de promouvoir – une intervention alternative à l’approche clinique traditionnelle (réduction des méfaits, médiation, justice alternative)

L’intervention ne devrait donc pas s’inscrire exclusivement dans un programme de lutte à la récidive

L’intervention en criminologie devrait ainsi inclure toute mesure visant à lutter contre le traumatisme carcéral et à réduire l’impact négatif de la prise en charge pénale.

27
Q

Selon la posture épistémologique, comment est ce que l’OPCQ devrait procéder dans l’encadrement de la pratique de la criminologie?

A

Préserver son indépendance quant à la logique et aux catégories qui sont imposées par les institutions de contrôle.

La spécificité du criminologue, par rapport aux autres professions, devrait donc reposer sur sa capacité à venir en aide à des personnes qui se retrouvent dans un contexte de contrainte pénale et non à assurer la protection du public contre la récidive.

Il ne revient donc pas aux ordres professionnels d’endosser les missions des diverses agences dans les- quelles leurs membres seront appelés à pratiquer, mais plutôt d’encadrer les pratiques professionnelles de façon à ce qu’elles soient aidantes pour ceux qui en bénéficient.

28
Q

Quelle est la différence entre la l’intervention et la psychothérapie?

A

L’intervention va avoir va mettre de l’avant des méthodes d’adaptions des outils pour la personne dans son quotidien pour stabiliser la personne et ça va permettre va nullement aller en profondeur. Une fois la personne stabilisée on peut faire un traitement psychologique.

29
Q

Quelle est la définition de l’alliance thérapeutique?

A

Collaboration active basée sur une appréciation partagée des problèmes et un accord sur les solutions possibles.

Rapport collaboratif entre le patient et le soignant.

Un rapport volontaire qui respecte la dignité humaine.