L'impact de la maltraitance sur le dvp du tout-petit Flashcards

1
Q

Vrai ou faux. Les mauvais traitement envers les enfants concernent les situations dans lesquelles leur sécurité et leur développement sont compromis.

A

Vrai.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
2
Q

Quels sont les 3 motifs de compromission les plus répertoriés dans les dossiers dont les signalements ont été retenus par le DPJ en 2014-2015 ?

A

23,2% sévices physiques
22,8% négligence
14,5% mauvais traitements psychologiques

*12,7% risque sérieux de négligence
*7% risque sérieux de sévices physiques

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
3
Q

Quels sont les motifs de compromission possibles pour le DPJ ?

A

Négligence
Risque sérieux de négligence
Sévices physiques
Risque sérieux de sévices physiques
Mauvais traitements psychologiques
Troubles de comportements sérieux
Abus sexuels
Risque sérieux d’abus sexuels
Abandon

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
4
Q

Quels sont les facteurs de risque possibles de la maltraitance ?

A

Pauvreté
Niveau socioéconomique
Soutien social
Monoparentalité
Stress
Antécédant de mauvais traitements

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
5
Q

Vrai ou faux. Le 1/3 des enfants victimes de mauvais traitements vivent avec au moins un parent qui en a lui-même été victime durant son enfance.

A

Vrai.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
6
Q

Quel est le principal facteur de protections dans l’environnement ?

A

La présence d’un parent qui procure un soutien émotionnel, qui croit ce que l’enfant dit et qui pose des gestes pour le protéger.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
7
Q

Qu’est-ce que la négligence ?

A

L’omission sur le plan physique, affectif et intellectuel de comportements bénéfiques à l’enfant.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
8
Q

Vrai ou faux. La négligence ne concerne souvent qu’une seule génération.

A

Faux. Elle est souvent associée à une transmission intergénérationnelle.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
9
Q

Vrai ou faux. La négligence est souvent le seule motif de compromission rapporté lors d’un signalement.

A

Faux. Elle est souvent liée à une autre forme de sévices.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
10
Q

Quelles sont les principales conséquences de la négligence ?

A

Troubles de l’attachement
Problème de santé et retards de croissance
Retards de développement
Troubles de comportements sérieux
Délinquance
Toxicomanie

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
11
Q

Donner un exemple de programme d’intervention offert aux familles présentant des facteurs de risque à la maltraitance au Québec ?

A

La Fondation de la Visite
- Intervention de type communautaire, s’inspirant de l’empowerment pour aider les gens à reprendre contrôle de leur vie. - Service gratuit d’accompagnement de femmes enceintes et parents de nouveau-nés qui ont des facteurs de risque à Montréal. 74% des familles en 2013-2014 étaient issues de l’immigration, permet de briser l’isolement aussi.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
12
Q

Qu’est-ce qu’un traumatisme selon la conférencière ?

A
  • Si on revient à la racine du mot, ça veut dire blessure.
  • D’un point de vue médical, ça réfère à une blessure du corps. Aujourd’hui, c’est plus une blessure de l’esprit, les traumas psychologiques
  • Événements perturbants qui provoque une réaction physique et psychologique extrême.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
13
Q

Qu’est-ce qu’un trauma de type 1 ?

A

C’est un événement isolé, imprévu et limité dans le temps.

  • On réfère aussi comme « traumas simples », événements ponctuels
  • Les conséquences sont souvent liées directement à l’événements traumatique
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
14
Q

Nommer des exemples de traumas de type 1.

A

Exemples :
* Accident de voiture
* Se faire agresser dans la rue par un inconnu
* Catastrophe naturelle

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
15
Q

Qu’est-ce qu’un trauma de type 2 ?

A

Exposition répétée, prolongée et chronique à des traumas de nature interpersonnelle.

  • Les traumas se vivent au sein même des reflations significatives que la personne entretient avec son entourage.
  • Il n’y a pas vraiment d’avant et d’après. C’est souvent une condition de vie, ce n’est pas un événement ponctuel.
  • Les conséquences sont davantage variées, multiples et touchent différentes sphères de développement. C’est pour ça que c’est un trauma complexe. + contexte interpersonnel.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
16
Q

Le trauma complexe est une double réalité. Quelles sont-elles ?

A
  1. Exposition chronique ou répétées à des traumas interpersonnels impliquant habituellement une figure de soins.
  2. Conséquences complexes résultant de cette exposition.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
17
Q

Qu’est-ce qu’une figure de soin ?

A

Figure de soins = parent, membre de la famille élargie, personne en autorité comme un enseignant. C’est un adulte significatif.

*Peut faire référence à la figure d’attachement, le « caregiver » en anglais.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
18
Q

La première réalité des traumas complexes est une exposition chronique ou répétées à des traumas interpersonnels, mais il est aussi possible de les qualifier d’anticipés. Pourquoi ?

A

Puisque les jeunes vivent dans la menace constante qu’un trauma va se reproduire.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
19
Q

Pourquoi la première réalité des traumas complexes (Exposition chronique ou répétées à des traumas interpersonnels impliquant habituellement une figure de soins) est liée aux figures de soins ?

A

Puisque ça implique une forme de trahison des figures de soins envers les jeunes. Violation de l’attente universelle selon laquelle les jeunes doivent faire confiance aux adultes pour leurs soins.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
20
Q

Quelle est la principale conséquence du fait que les traumas complexes sont liés aux figures de soins ?

A

Les jeunes peuvent avoir de la difficulté à se tourner vers les adultes pour obtenir de l’aide parce que les figures de soins qui s’en prennent à eux incarnent elles-mêmes l’autorité.

Les jeunes sont foncièrement loyaux envers leurs figures de soins, même si ces figures les maltraitent. Ils n’ont pas d’autres choix que de s’organiser et de s’adapter pour survivre dans les conditions auxquelles ils sont confrontés.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
21
Q

Dans quel contexte les traumas complexes prennent-ils forme ?

A

Dans un contexte de contrôle et de domination où la fuite est impossible, ce qui rend les conditions plus propices à ce que ces événements-là soient récurrents.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
22
Q

Quelle est la différence entre un acte omis et un acte commis ?

A

Un acte commis est un acte observable et concret, alors qu’un acte omis concerne la difficulté dans la réponse aux besoins physiques, affectifs et éducatifs d’un enfants/jeunes.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
23
Q

Nommer des exemples d’actes commis.

A

Exemples :
o Violence physique
o Menace de violence et d’abandon
o Humiliation
o Contrôle
o Dénigrement
o Isolement
o Des punitions sévères
o Des moqueries
o Abus sexuel
o Hostilité, violer leurs frontières

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
24
Q

Nommer des exemples d’actes omis.

A

Exemples :
o Abandon
o Négligence
o Indifférence
o Ignorance
o Parent absent
o Jeune qui vit de l’invalidation émotionnelle
o L’absence de support dans l’identification et gérer les émotions
o Absence de soins
o Manque de nourriture

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
25
Q

Quelle est la prévalence dans la population d’individus ayant vécu 1 ou plusieurs types d’événements potentiellement traumatiques ?

A

1/3 à 2/3 de la population

26
Q

Quelles sont les sphères développementales potentiellement touchées par la maltraitance ?

A

o Émotionnelle
o Physique
o Cognitive
o Comportementale
o Relationnel

27
Q

Existe-il un portrait type d’individu vivant les conséquences de la maltraitance ?

A

Non, le portrait clinique peut extrêmement varié des jeunes.

28
Q

Pourquoi dit-on que les conséquences de la maltraitance sont sévères et persistantes ?

A

Puisqu’elles peuvent s’interinfluencer, cercle vicieux, chacune des répercussions s’alimentent entres elles.

29
Q

Quelles sont les catégories de conséquences possibles liées à la maltraitance selon la conférencière ?

A
  • Cerveau
  • Comportements
  • Fonctions exécutives
  • Relations interpersonnelles
  • Régulation des émotions
  • Concept de soi et d’identité
  • Santé physique
30
Q

Quelles sont les deux parties importantes du cerveau présentées par la conférencière qui sont indispensables pour comprendre le trauma complexe ?

A

Le cerveau réflexif
et
Le cerveau de survie

31
Q

Pourquoi le cerveau réflexif et le cerveau de survie sont-ils essentiels que nous ayons vécu des traumatismes ou non ?

A

Elles sont essentielles parce qu’elles permettent d’assurer notre survie et de bien fonctionner au quotidien.

32
Q

Qu’est-ce que le cerveau réflexif et que permet-il ?

A
  • Il se trouve à l’avant du cerveau : cortex préfrontal.
  • C’est la partie de notre cerveau qui nous permet d’apprendre, de réfléchir, faire des choix conscients, c’est le siège des fonctions exécutives : analyser, planifier, organiser, évaluer des solutions, retarder ou inhiber une réponse, réguler les émotions et comportement, résister aux distractions, maintenir notre attention, prendre des décision, initier des tâches, réfléchir à des solutions alternatives …
  • Traduire ce qu’on ressent, ce qu’on pense en pensée logique en mots et en paroles. Donner un sens à nos expériences, permet de communiquer, de maintenir des relations interpersonnelles significatives.
  • Quand notre cerveau réflexif est allumé, on agit en conscient, en contrôle de notre corps et de nos émotions.
33
Q

Quand avons-nous pleinement accès à notre cerveau réflexif ?

A

Généralement, on a accès à cette partie de notre cerveau lorsqu’on se sent en sécurité, milieu de vie bienveillant.

34
Q

Est-ce que le cerveau réflexif et le cerveau de survie fonctionnent simultanément ?

A

Non. Le cerveau de survie s’allume, mais le cerveau réflexif se ferme.

35
Q

Qu’est-ce que le cerveau de survie ?

A

C’est un système d’alarme, signal à notre corps, hormones de stress comme l’adrénaline. Ce signal est très rapide et efficace, connexion directe avec notre corps pour être prêt à réagir au meilleur de nos capacités (pupilles dilatées, cœur s’accélère, etc.

Le cerveau de survit prend le contrôle et active différentes réactions de survie.

«Il vaut mieux réagir que réfléchir. »

36
Q

Qu’est-ce qu’une réaction de survie ?

A

Par l’activation du cerveau de survie = réactions de survie ! Prend le contrôle des émotions et des comportements des gens. CE N’EST PAS UN CHOIX.

Ce sont des comportements adaptatifs NORMAUX lorsqu’on est confrontés à des situations de stress ou des traumatismes pour se protéger. Dans des contextes abusifs ou négligents c’est normal. Mais ça peut DEVENIR inadapté.

Utile et adaptée face à un trauma, mais deviennent une inadaptation à long terme et lorsqu’elle se produire lorsqu’il n’y a pas de menace.

37
Q

Quelles sont les 4 réactions de survies possibles ?

A

Combat
Fuite
Immobilisation
Soumission

38
Q

Est-il possible de contrôler les réactions de survie ?

A

Non, ces réactions sont HORS DE NOTRE CONTRÔLE. Ça dicte nos actions, nous ne sommes plus dans un état réflexif, on n’est plus dans les choix ou la planification.

Par l’activation du cerveau de survie = réactions de survie ! Prend le contrôle des émotions et des comportements des gens. CE N’EST PAS UN CHOIX.

39
Q

Quel type de cerveau est le plus rapide ?

A

Le cerveau de survie est vraiment plus rapide que le cerveau réflexif.

40
Q

Quelles conséquences sont associées à un cerveau de survie suractivé ?

A
  • Difficulté à faire la différence entre un vrai danger et une situation ordinaire. Il peut se tromper et déclencher de fausses alarmes.
    Exemple :
  • Une jeune à l’école se fait accrocher accidentellement, mais elle est persuadée que le jeune lui veut du mal et à fait exprès. –> Perception de menaces où il n’y en a pas réellement.
  • Cerveau de survie peut rester allumé, et ce, même en l’absence d’un danger réel.
    Exemple : Les jeunes sont constamment sur leur garde, alerte. Ce sont des jeunes qui ont la mèches courtes, qui réagissent de manières exagérées à des situations qui nous semblent futiles.
  • Impact sur les fonctions exécutives : Le cerveau réflexif est souvent éteint. Altérer le développement des fonctions exécutives. Les jeunes peuvent avoir certaines difficultés à réaliser des tâches mentales ou comportements liés à fonctions exécutives
  • Difficulté à s’inhiber (comportements et émotions)
  • Difficulté à s’organiser
    –> Si le cerveau de survie est trop souvent allumé = utilise pas les fonctions exécutives. Si on ne les utilise pas, elles se développent moins.

Exemple : un jeune qui se trompe toujours de local de classe ou oublie toujours ses devoirs, on attributs ses comportements à de la paresse, mais dans le fond c’est vraiment en lien avec son cerveau.

*Les réactions de survie influencent les comportements des jeunes, qui peuvent être réactifs et autres.

41
Q

Donner des exemples concrets de combat comme réaction de survie.

A

Exemples de combat dans les comportements des jeunes :
* Opposition
* Pleurer
* Mordre (violence physique)
* Crier
* Argumentation
* Verbal aussi

42
Q

Donner des exemples concrets de fuite comme réaction de survie.

A

Exemples dans les comportements d’un enfant :
* Fugue
* Mutisme
* Se cacher
* Évitement

43
Q

Donner des exemples concrets d’immobilisation comme réaction de survie.

A

Exemples dans les comportements d’un enfant :
* Absence de réaction, dissociation
* Se renfermer
* Paralysie involontaire de bouger ou de parler
* Absence de sensations dans certaines partie du corps

*Restriction de l’expression émotionnelle et des comportements

44
Q

Donner des exemples concrets de soumission comme réaction de survie.

A

Exemples dans les comportements d’un enfant :
* Faire ce que l’autre veut
* Se laisser frapper par les autres
* S’excuser constamment
* Passivité
* Résignation et impuissance
* Conformité excessive
* Complimenter autrui dans le but de plaire
* Offrir de l’aide à outrance, nier ses propres besoins.

45
Q

Comment identifié les déclencheurs des réactions de survie ?

A

Par le CINÉ :

C –> CONTRÔLE DIMINUÉ : pas de contrôle sur des situations

I –> IMPRÉVISIBULITÉ

N –> NOUVEAUTÉ : situations jamais expérimentée

É –> ÉGO MENACÉ : personnalité remise en question, doute de nos capacités ou compétences

46
Q

Quel sont les 4 types de déclencheurs chez les jeunes après avoir vécus des traumas, même s’ils ne sont plus victimes de traumas ?

A
  1. Sensoriels
  2. Internes
  3. Relationnels
  4. Émotionnels
47
Q

Donner des exemples de déclencheurs sensoriels.

A

Exemples de déclencheurs sensoriels:
* Des cris ou des gémissements
* Alarmes ou sirènes de police
* Expressions ou mots précis
* Bruits forts
* Etc.

48
Q

Donner des exemples de déclencheurs internes.

A

Exemples :
* Un jeune qui a faim, sensation de ne pas avoir sa faim comblée, peut être la soif ou le manque de sommeil
* Sensations corporelles, comme le rythme cardiaque, la respiration qui s’accélère
* Maladies ou blessures dans le corps.

49
Q

Donner des exemples de déclencheurs relationnels.

A

Exemples:
* Exercice d’une autorité, lorsqu’il y a un adulte
* Sentiment de manque de contrôle ou d’injustice
* Manque d’intimité ou d’écoute

50
Q

Donner des exemples de déclencheurs émotionnels.

A

Exemples :
* Vivre des émotions qui consciemment ou non leur rappelle des traumas du passé
* Honte, impuissance
* Trahison
* Peur
* Abandon

51
Q

Comment différencier l’adaptation de l’inadaptation ?

A

Les comportements des jeunes peuvent être très utiles pour leur assurer un minimum de sécurité dans des contextes négligents abusifs ou traumatiques, Ces comportements sont ADAPTÉS. Mais, ces même comportements peuvent être inadaptés dans un environnement sécuritaire lorsqu’il n’y a plus de menaces ou dangers réels.

52
Q

Comment différencier la volonté de la capacité ?

A

Certaines attentes des adultes envers ces jeunes ne seront probablement pas répondues parce qu’ils NE PEUVENT PAS y répondre, ce n’est pas qu’ils ne veulent pas. Ex: on ne peut pas juste demander à un jeune de se calmer.

Ça nous permet aussi de comprendre que son comportement n’est pas une attaque contre nous, mais bien une question d’autoprotection de lui-même.

Le cortex préfrontal chez les jeunes enfants n’est pas complètement développé, ça échappe souvent à leur volonté., Il faut penser toujours à l’âge, avoir des attentes réalistes.

53
Q

En quoi la plasticité cérébrale représente un espoir concernant les traumas complexes ?

A

Nous savons aujourd’hui que les expériences négatives peuvent façonner le cerveau, on peut alors remodeler le cerveau avec des expériences positives.

La répétition d’expériences positives permettraient de créer de nouvelles connexions cérébrales.

54
Q

La maltraitance a de grosses conséquences sur les relations interpersonnelles. Pourquoi ?

A

Un enfant dont les besoins n’ont pas été comblés, que sa sécurité physique ou psycho n’a pas été assurée, qui n’a pas eu de filet de sécurité dans son exploration du monde peut intériorisé qu’il n’a pas de valeur, que le monde est dangereux. Ça influence les relations que les enfants vont développer.

Certains individus sont plutôt sous-réactifs, donc déconnexion avec autrui, détachement.

55
Q

La maltraitance engendre des conséquences au niveau de la régulation émotionnelle. Pourquoi ?

A

Le cerveau en mode survie –> émotions TRÈS grandes, extrêmes, très désagréables. Surcharge de leurs capacités, surtout les trop jeunes enfants

Souvent, c’est dans le contexte familial que les traumas complexes se produisent, alors ils n’ont pas la chance de s’appuyer sur des parents ou adultes significatifs.

Fortes émotions et sensations physiques = excèdent les capacités des jeunes à y faire face.

56
Q

La maltraitance engendre des conséquences au niveau du concept de soi et de l’identité. Pourquoi ?

A

Intériorisation d’une vision d’eux-mêmes très négatives, notamment en raison du regard posé sur eux par les adultes qui ont été abusifs ou négligents.
* Indigne d’être aimé
* Je suis sans intérêt
* Ils peuvent même croire qu’ils sont mauvais (justifier la maltraitance et les mauvais traitement)
* Penser mériter
* Se sentir coupable ou honteux

57
Q

La maltraitance engendre des conséquences au niveau de la santé physique. Pourquoi ?

A

Le cumul de traumas à l’enfance c’est associé à un risque accrue de souffrir de différents troubles de santé physique à l’âge adulte
* Obésité
* Cancer
* Douleurs chroniques
* Problèmes digestifs
* Maladies cardiaques et pulmonaires

Plaintes somatiques aussi multiples qui ne semblent pas avoir de causes médicales apparentes –> capital de consulter un problème de santé physique avant

58
Q

Nommer une piste d’intervention efficace.

A

La relation avec les jeunes ayant des traumas complexes.

59
Q

Quelle est l’importance de la relation avec les jeunes ayant des traumas complexes ?

A

Les gens ont été blessés dans leurs relations, souvent les difficultés vont se manifester dans leurs relations. C’est aussi au sein des relations qu’ils vont guérir et développer leurs résilience.

Les adultes qui gravitent autour de ces enfants ont une importance CAPITALE.

Relations de qualité permet de prédire le rétablissement. –> influence puissante des relations dans l’accompagnement des jeunes vers la guérison de leurs blessures traumatiques. Ce n’est pas toujours ce qu’on va faire, mais plutôt comment on va ÊTRE avec eux lorsqu’ils vivent de grosses émotions ou des manifestations comportementales réactives. Bienveillance, chaleur, rassurant, etc.

Éviter de réprimer les émotions des jeunes ! On veut valider leur expérience émotionnelle et les accompagner dans la régulation même si leurs émotions et comportements peuvent nous sembler injustifiés.

60
Q

Quelles sont les autres pistes d’intervention possibles ?

A
  • L’éducation comme pilier essentiel
  • Être à l’affut des possibles déclencheurs de réactions de survie des jeunes.
  • Répondre au besoin de sécurité
  • Répondre au besoin de prévisibilité (ex: routines de régulation, routines de transition)
  • Régulation des adultes
  • S’adresser à la bonne partie du cerveau du jeune
  • Favoriser le développement du cerveau réflexif.