L'évolution et le développement du cerveau et de la cognition (Cours 9) Flashcards
Pourquoi les facultés cognitives humaines sont-elles aussi développées?
Phylogénie:
L’étude des relations de parenté entre êtres vivants : entre individus (généalogique), populations (intraspécifique) et entre espèces (interspécifique).
[ Phylogénie interspécfique c’est le champ d’étude de la psychologie comparative, dont le pionnier est Darwin.
Phylogénie intraspécifique c’est le champ d‘étude de l’archéologie de l’espèce humaine, et le champ d’étude de la psycho évolutive (parfois inter spécifique) ]
La phylogénèse permet de reconstituer l’évolution du génome des espèces par sélection naturelle.
[ Phylogénie, évident pq on en parle, c’est au centre de ce qui nous intéresse : Pq être humain est diff des autres espèces?
Parle aussi d’ontogénie, pcq y’a souvent // à faire entre les deux. Dév ontogénique ressemble très souvent au dév phylogénique.
1ère personne ayant formulée de façon explicite cette idée là : Biologiste Haeckel ]
Ontogénie:
L’étude du développement du phénome d’un organisme depuis sa conception jusqu’à sa mort.
Déterminée en partie par des caractéristiques innées (génome) et en partie par des caractéristiques acquises (expérience).
_________
Ersnt Haeckel, biologiste allemand du 19ième siècle, a proposé que souvent—mais pas toujours—il y a une parallèle à faire entre phylogénie et ontogénie.
…
On va voir que c’est pas tjrs vrai qu’il y a un // entre les deux types de développement.
Comparer les facultés cognitives humaines avec…
Comparer facultés cognitives avec celles des ancêtres des humains : archéologie (étude des de l’homme depuis la préhistoire jusqu’à l’époque contemporaine grâce à l’ensemble des vestiges matériels ayant subsister et qu’il est parfois nécessaire de mettre à jour (e.g. ossements, outils, poteries, armes, monnaie, bijoux, bâtiment).
Comparer facultés cognitives avec celles de d’autres animaux : psychologie comparative (Darwin)
Aussi, la psychologie évolutioniste dont l’objectif est d’expliquer les mécanismes de la pensée humaine et de ses comportements à partir de la théorie de l’évolution biologique. Repose sur l’hypothèse fondamentale que le cerveau, tout comme les autres organes, est le produit de l’évolution, et constitue donc une adaptation à des contraintes environnementales précises auxquelles ont dû faire face les ancêtres des homidés (Darwin aussi).
Comparer facultés cognitives avec celles des enfants humains : psychologie développementale (Piaget)
Développement ontogénétique du cerveau…
Développement prénatal
entre 22e et 23e jour de l’embryogénèse
Entre 22ième et 23ième jour de l’embryogénèse fermeture du tube neural. De ce tube neural émerge éventuellement devient la moelle épinière [vert] et le cerveau [autres couleurs].
Portion antérieure se développe éventuellement en trois vésicules : rhombencéphale [en rose], mésencéphale [en rouge], prosencéphale [en avant].
Les cellules souches neurales (cellules multipotentes, non-différentiées) se forment dans la portion intérieure du tube neural—dans la zone ventriculaire—et migrent vers l’extérieur. C’est là qu’elles se différentient en neurones ou en neuroglies.
Des facteurs de transcription activent certains gènes et en désactivent d’autres. C’est la différentiation cellulaire.
D’où vient un neurone et des signaux locaux sont responsables de la grande diversité de neurones que l’on retrouve dans le cerveau.
Les principales caractéristiques qui distinguent les neurones : le type de signaux du neurone (excitateur, inhibiteur), le neurotransmetteur utilisé (au niveau des boutons terminaux des axones), les molécules incorporées au niveau des récepteurs post-synaptiques (ou dendritiques) et la morphologie des neurites…
Les Neurites
Cellules pyramidales : e.g. couche VI du néocortex —output vers thalamus
Neurones en étoile : e.g. couche IVC du néocortex — input du thalamus
Cellule de Purkinje du cervelet (dendrites extraordinaires)
Développement prénatal
entre 6e et 8e semaine de gestation
Les derniers neurones à se différentier sont donc ceux des couches les plus superficielles (et les plus évoluées). E.g. neurones de la couche I du néocortex se différentient (se créer) après ceux des couches VI, V, IV, III et II.
// a faire avec phylogénie, pcq néocortex est structure développée très tard dans l’évolution des espèces.
20-100 milliard de neurones dans le cerveau humain (85 milliard dans le Bear—dépend de la méthode de dénombrement).
La plupart différentiée entre la 6ième et la *8ième * (p. 508) semaine de gestation [cliquer] et presque tous avant la fin du deuxième trimestre [cliquer].
Pourtant le cerveau continue à croître…
Aucun nouveau neurone après la naissance, ou presque. [cliquer]
Génèse cesse, sauf exception : Hyppocampe et Bulbe olfactif où neurogénèse.
Mais d’autres types de cellules s’ajoutent aux neurones :
les cellules gliales (névroglies) sont aussi nombreuses que les neurones, voire plus nombreuses. Astrocytes, microglies et les oligodendrocytes (gaine de myéline – accélère conduction des axones + rôle cognitif).
Les oligodendrocytes accélèrent transmission des potentiels d’action (conduction axonale saltatoire entre les nœuds de Ranvier). Importants pour le développement de la cognition tant au niveau ontogénétique que phylogénétique.
Faisceau arqué
Par exemple, le faisceau arqué qui fait le lien entre l’aire de Broca—impliqué dans la production de mots parlés—et l’aire de Wernicke—impliqué dans la compréhension des mots parlés—se myélinise jusque dans la trentaine.
Névroglies font en sorte que cell glialles/cerveau continue à croître, la myélinisation continue à se produire après naissance… explique en partie pq cerveau continue à croître après naissance.
Ce n’est pas tout ce qui explique la croissance du cerveau intra et extra utérin…
Une fois que les cellules souches neurales ont migré et se sont différentiées, elles envoient des axones et des dendrites (collectivement appelés «neurites») pour faire synapse avec d’autres neurones—c’est la synaptogénèse.
Les axones sont guidés par des signaux moléculaires locaux (surtout des molécules sécrétées par ou présent sur la surface de dendrites).
Synaptogénèse chez le macaque rhésus
Pasko Rakic et ses collaborateurs ont mesuré avec précision le nombre de synapses par unité de volume (micromètre cube) dans le cerveau du macaque rhésus en développement avec un microscope à électron.
Augmente très tôt. Puis décline. C’est l’élagage synaptique.
Notez que le déclin est particulièrement rapide à la puberté (adolescence).
Il y a accélération de l’élagage synaptique à la puberté, mais ça commencer bien avant et ça se poursuit avant.
La synaptogénèse (prolifération – augmentation) est toujours accompagnée d’un élagage synaptique (diminution)
L’élagage synaptique pas nécessairement mauvais. La prolifération de synapse se fait de manière un peu
folle, toutes ces connexions synaptiques ne sont pas nécessaires : certaines nuisent au trait d’info.
L’élagage fait que processus sont affinés, juste synapses menant à un trait utile sont gardées.
Les synapses superflues sont élaguées; le traitement est peaufiné (fine tuned). Mais éventuellement se détériore avec l’âge…
Au début, l’élagage synaptique aide, et passé un certain âge se met à nuire au trait de l’info.
Poids du cerveau humain en fonction du sexe et de l’âge
Chez l’humain plus compliqué à mesurer…
La pente abrupte en début de vie de la masse du cerveau.
Mais à 2 ans le cerveau atteint 80% de la masse du cerveau adulte et à 5 ans 90% de la masse du cerveau adulte (~1.4 kg pour les hommes et ~1.3 kg pour les femmes).
Mais change au cours de la vie sans cesse (à cause de la myélinisation [pas présente dans les données de Rakic mais augmente pratiquement sans cesse], de la synaptogénèse, et de l’élagage synaptique).
Atteint un maximum vers la fin de l’adolescence.
Aug de la masse est dû à la myélinisation du cerveau (on pense) donc prolifération de la matière blanche, mais ausssi synapyogénèse.
Diminution dû à l’élagage synaptique.
Le volume du cerveau atteint un maximum vers 11.5 ans chez les femmes et 14.5 ans chez les hommes, et la croissance varie en fonction des régions du cerveau.
On reviendra à cette étude dans quelques diapositives.
Matière blanche se développée, prolifération de synapse.
Évatuellement, volume diminue graduellement à cause de l’élagage synaptique.
Lenroot & Giedd (2006)
Synaptogénèse et élagage synaptique
La synaptogénèse et élagage synaptique culmine à différents moments dans différentes régions du cerveau.
La masse culmine à différents moments dans différentes régions du cerveau.
Régions qui ont de l’importance tôt dans le développement maturent tôt (e.g. systèmes sensoriels et moteurs).
Les autres dont les fonctions dépendent en partie de l’expérience, maturent plus tard (e.g. aires associatives temporales et pariétales – Régions appliquées dans l’attention - ou encore le cortex préfrontal – associé aux fonctions cognitives de plus haut niveau (intelligence/fonctions exécutives)).
La synaptogénèse est donc en partie programmée et en partie dépendante de l’expérience.
Détermine des périodes critiques dans le dév de l’humain.
Déjà identifier par Piaget (pionier du dév de l’étude du dév de la cognition / psycho développementale)
Avait élaborer les stades de développement. Aujourd’hui on pense que ses stades sont en partie du au fait que le dév des différentes régions dans le cerveau est préprogrammé pour se dév à diff moments. (Interaction entre prof de dév/période critique/expérience ; ça emplifie lien entre les 2) Ex : apprentissage d’une langue seconde, bénéficie pas même manière si X fait en période critique (après cette période, bcp + difficile)
Voyons des évidences empiriques de ceci…
Exemple : Appretissage d’une langue
Volume du cerveau hunmain en fonction du sexe et de l’âge
Lenroot & Giedd (2006)
Évidence ne colle pas parfaitement avec schéma récapitulatif précédent.
Lenroot et Giedd (2006) ont réalisé une étude longitudinale (mêmes participants testés plusieurs fois dans le temps) en IRM, ont montré un remodelage de la matière grise et de la matière blanche entre 2 et 22 ans.
À partir du «NIMH pediatric brain imaging project» dans lequel beaucoup de participants sont scannés à ~2 ans d’intervalle).
243 scans anatomiques de 145 sujets, testés à ~2 ans d’intervalle.
Dans l’ensemble, le volume du cerveau atteint un maximum vers 11.5 ans chez les femmes et 14.5 ans chez les hommes, et la croissance varie en fonction des régions du cerveau. – coïncide pas parfaitement avec ce que dit plus tôt.
La matière blanche contient les fibres nerveuses (axones des cellules nerveuses) entourées d’une gaine de myéline protectrice. Indication de la myélinisation mais aussi du nombre d’axones donc de synaptogénèse et de l’élagage synaptique. Augmente jusqu’à 22 ans au moins. (Et à partir de 4 ans)
Pq matière blanche ? Pcq sur IRM anatomique, ça parait blanc. On mesure le T1 dans ces IRM anatomique. Ce qui est blanc est ce qui a peu d’eau -> Si peu d’eau au niv des axones, gaine myéline empêche eau de pénétrer dans les axones. X mesure pure de la myélinisation : + y’a de synapses, + y’a d’axones, + y’a de gaine de myéline (Mesure également un peu la synaptogénèse de neurone myélénisés)
La matière grise (corps cellulaires et dendrites et certaines névroglies — indication de la synaptogénèse et de l’élagage synaptique) suit un développement en U inversé entre 2 et 22 ans. À cause de l’élagage synaptique probablement.
Mesure de synaptogénèse plus pure que la matière blanche.
Au niveau frontal,la synaptogénèse max est atteint + tôt qu’au niveau temporal/pariétal.
Au niveau préfrontal, maturation se fait + tardivement.
En fait, pas si clair que ça…
Maitère grise au niveau des lobes temporaux : + tardivement, ça marche plus avec l’histoire racontée dans la diapo 13.
On s’attendrait à ce que ça vienne après lobes temporaux, mais pas le cas.
La synaptogénèse se produit à des rythmes différents en fonctions des différentes régions du cerveau.
Volume de la matière grise dans les différentes régions du cerveau
Vue dorsale. Tirée de Gogtay et al., 2004. 13 participants scannés environ 4 fois en IRM entre 4 et 21 ans. Étudelongitudinale.
[QI moyen de 125! Soit le 95% centile!] – Pas un gr représentatif de la moyenne générale
[Attention erreur dans le titre de l’échelle du chapitre.]
[En bleu foncé] : pourcentage % de matière grise
Bleu veut dire que région complètement mature à un certain âge.
Rouge, régions très immatures (ex chez jeune de 5 ans, régions préfrontales extrêmement immatures)
Régions associées au traitement visuel précoce comme par exemple le lobe occipital mature tôt (avant 5 ans). Même chose pour les régions somatosensorielles et motrices.
Ensuite, les régions temporales et pariétales associées au langage et à l’attention spatiale.
Les dernières régions à maturer sont le cortex préfrontal et le cortex temporal latéral associées à l’intégration sensorimotrice, à la modulation de l’attention et du language, aux fonctions exécutives et à la prise de décision.
Ces changements anatomiques s’accompagnent de changements fonctionnels. Particulièrement évident au niveau des fonctions cognitives supérieures (QI, fonctions exécutives)…
Corrélation entre QI et épaisseur corticale
Shaw et al. (2006) ont réalisé une étude longitudinale sur 300 enfants scannés en IRM.
Ont montré que l’épaisseur de la matière grise corrèle positivement mais modestement avec le QI partout sauf pour la partie antérieure du cortex temporal.
Mais la dynamique de l’épaississement prédit mieux le QI que l’épaisseur elle-même. (Corrélation)
Corrélation entre QI et changement de l’épaisseur corticale en fonction de l’âge
[Faire attention à ces courbes : Pas des vrais données, ne pas trop porter attention à ça]
Découvert qu’épaisseur du cerveau variait sérieusement par rapport intelligence supérieur / intelligence moyenne.
+ intelligent, + de synaptogénère tôt dans le dév. + tardivement, on trouvait de l’élagage synaptique .
Enfant qui montre + de synaptogénèse et + d’élagation synaptique sont enfants dont intelligence est le + élevé.
On voit une séparation nette entre l’évolution de l’épaisseur de la matière grise dans le cortex préfrontal dorsolatéral chez les enfants avec différents QI.
Synaptogénèse plus importante précocement et un élagage synaptique plus important tardivement.
Mais ce n’est pas tout. Des poids synaptiques changent constamment au cours de la vie permettant d’apprendre ou de parfaire nos stratégies si bien que les aptitudes et les caractéristiques changent…
Développement phylogénique du cerveau…
Taille/poids/masse du cerveau corrèle avec la maturation des fonctions cognitives, avec le développement ontogénique. -> Mais corrélation n’est pas parfaite (exemple du macaque rhésus et de la vache, si on rend cerveau proportionnelle à leur vrai taille comme sur diapo, le volume du cerveau du macaque est bien moindre que le volume de celui de la vache ; limites à cette mesure comme étant un indice de l’intelligence / habiletés cognitives)
On a longtemps penser que c’était également vrai phylogénétiquement. Et c’est clairement un facteur important. Par exemple, les mammifères ont des cerveaux plus volumineux que les poissons.
Mais le volume du cerveau seul n’est pas un bon indice des habiletés cognitives.
Voici, par exemple, un cerveau de macaque et un cerveau de vache…
Il faut tenir compte de la taille du corps aussi…
L’idée dernière ces mesures dites allométriques est que la relation reflète la machinerie neurale nécessaire au maintien d’un corps d’une certaine taille (e.g. plus gros -> plus de peau -> plus de récepteurs somatosensoriels, plus de muscles pour bouger le corps -> plus de cerveau nécessaire pour traiter cette information).
Toute déviation positive — allométrie positive — donne la possibilité à l’animal d’utiliser du tissu nerveux à d’autres fins — e.g. de plus grandes habiletés cognitives.
Allométrie (du grec «allo», qui veut dire «autre») : terme créé en 1936 par Julian Huxley et George Teissier en tant que désignation conventionnelle en biologie des phénomènes de croissance différentielle d’organes, de tissus ou d’activité. Pas uniquement cerveau/corps. Pourrait être cortex frontal/cerveau, par exemple.
L’isométrie, qui est une croissance relative d’une partie d’un organisme prroportionnelle à la croissance globale de cet organisme.
L’allométrie positive est une croissance relative plus rapide d’une partie d’un organisme par rapport à la croissance globale de cet organisme.
L’allométrie négative est une croissance relative moindre d’une partie d’un organisme par rapport à la croissance globale de cet organisme.
Poids du cerveau en fonction du poids du corps
[En bleu] : Vertébrés supérieurs
[En vert] : vertébrés inférieurs
2 gr d’espèces s’organisent suivant des lignes ( 2 lignes droites //, mais déplacée verticalement l’une part rapport à l’autre)
L’allométire entre ces 2 gr d’espèces correspond à la distance/décalement vertical entre ces 2 droites.
Ici, vertébrés supérieurs présentent une allométrie positive par rapport aux vertébrés inférieurs.
La relation allométrique varie grandement entre les espèces.
Ici, diagramme de dispersion du poids du corps et du cerveau de vertébrés inférieurs et supérieurs; et des droites ajustées aux données.
Parallèles mais de hauteurs différentes.
Attention : masses transformées logarithmiquement.
Qu’est-ce que ça veut dire?
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Qd 2 dimensions (masse corps / masse cerveau) sont représentés sur des axes logarithmique, on retrouve des lignes décallées verticalement qd allométire d’un gr par apport à l’autre.
Graphique log-log
a:
Droite log-log avec pente de 1 = une droite (i.e. b=1).
Et différentes ordonnées à l’origine log-log = différents facteurs (i.e. a).
La masse du cerveau croit proportionnellement à celle du corps. Relation isométrique.
Croissance du cerveau disproportionnellement rapide dans le gr [rouge]-vertébrés supérieurs, que dans le gr [bleu]-vertébrés inférieurs.
Sous forme de graphique long long : 2 droites décalées par rapport à l’autre..
Une représentation log-log d’une droite avec une ordonnée à l’origine égale à 0, peu importe la pente de cette droite, donne toujours une autre droite avec une pente de 1.
Cependant, l’ordonnée à l’origine de cette autre droite variera en fonction de la pente de la droite originale.
Chacune des droites à gauche (axes linéaires) représente une relation isométrique (une isométrie). Par exemple, la masse du cerveau croit proportionnellement à celle du corps.
b:
Droite log-log avec pente supérieure à 1 = non-linéaire (i.e. exposant ou b > 1).
c:
Droite log-log avec un «coude» = ordonnée à l’origine différent de 0 (c).
Pente (1) décrit relation entre taille du cerveau et taille du corps
Masse du cerveau en fonction de la masse du corps
Donc le facteur ou la pente de la relation allométrique pour les vertébrés est supérieur à celui des vertébrés inférieurs (mais même exposant et même ordonnée à l’origine).
Ceci signale une allométrie positive des vertébrés supérieurs par rapport aux vertébrés inférieurs.
Allométire - tjrs relatif à l’ensemble qu’on considère.
Qui plus est, l’humain ont un cerveau d’une masse supérieure à celle prédite par la relation «isométrique» des autres vertébrés supérieurs. (Le marsouin [porpoise, en anglais] n’est pas loin dernière…)
Ces déviations par rapport à la relation isométrique d’un groupe de référence signalent aussi des allométries positives.
Ces allométries positives sont souvent nommées—taille résiduelle du cerveau.
Cette taille résiduelle du cerveau est un bon indice des habiletés cognitives (i.e. des vertébrés supérieurs par rapport aux vertébrés inféreurs et des humains par rapport aux vertébrés supérieurs).
Hommes, allométrie positive la plus importante.
Masse du cerveau en fonction de la masse du corps (suite)
.. chez les mammifères placentaires (modernes)
Chez les mammifères placentaires (modernes) ont observe une relation davantage isométrique.
Encore une fois, les humains ont clairement une allométrie positive—à cause de la taille résiduelle de leur cerveau—par rapport aux autres mammifères placentaires ou même aux autres primates (points noirs).
(Dauphin, marsouin et cachalot [sperm whale, en anglais] ne sont pas loin dernière…)
Le groupe des primates semble assez isométrique sur cette figure mais il faut faire attention : masse du cerveau sur masse du corps est une mesure grossière.
L’allométrie positive ou négative peut aussi faire intervenir une partie du cerveau, par exemple, par rapport aux autres parties du cerveau tel que mentionné auparavant…
Faire attention aux axes avec ces genre de graphiques, difficiles à interpréter
Volume du néocortex relativement au volume du reste du cerveau
Néocortex : les six couches les plus superficielles du cortex des mammifères, seulement.
Le néocortex est une évolution récente du cerveau.
Il est impliqué dans les fonctions cognitives dites supérieures comme les perceptions sensorielles, les commandes motrices volontaires, le raisonnement spatial, la conscience ou le language.
Il y a une relation allométrique positive entre le volume du néocortex et le volume du reste du cerveau si on compare le cerveau humain à celui des autres mammifères notamment. On va voir ça plus en détail dans la prochaine diapo.
Ici, les tranches coronales de cerveaux de lémur, de macaque et de chimpanzée ont été ajustées homothétiquement (notez les échelles) et le néocortex semble d’épaisseur semblable (mais de plus grande surface à cause des plis) mais pas l’hippocampe, le thalamus et le cortex olfactif.
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Pour obtenir une mesure de type allométrique, on a artificiellement grossit la taille du cerveau du lémurien/macaque pour qu’elles soient comparables à celle du chimpanzé.
Autre façon d»aboutir à une mesure allométrique.
Une fois agrandit comme ça, on appelle ça une homotécie en math, là les cerveau sont directement comparables.
Ex : Compare le thalamus chez 3 espèces, déterminer allométrie positive du thalamus du lémurien par rapport au volume du cerveau si on compare avec macaque/chimpanzé.
Vrai pour toutes le structures énumérées ici, sauf le néocortex (où épaisseur presque la même partout, une fois l’homotécie appliquée au lémurien/macaque)
Chimpanzé, bcp plus de circonvolution, surface > que chez macaque, et macaque > que lémur.
Néocortex impliqué dans fonctions cognitives supérieures : perception sensorielle, associatif sensorielle, commandes motrices volontaire, raisonnement, conscience, langage…
Volume du néocortex relativement au volume du reste du corps chez certains primates
Relation entre volume du néocortex et du reste du cerveau chez certains mammifères.
Pointillé correspond à une droite avec une pente de 1, passant par un sous-ensemble de ces primates (c’est-à-dire une isométrie).
(a=1, b=1 et c=0, normalement mais ne semble pas le cas ici).
(Ici, clairement pas un ordonnée à L’origine d 0 : problématique pour interprétation des données)
Les écarts par rapport à ce droite pointillée impliquent que le volume du néocortex croît de manière différente par rapport à celui du corps chez ces primates.
Donc ne représente pas un groupe isométrique (pcq pente > 0)
On retrouve l’allométrie positive la plus prononcée pour le néocortex des humains. [clique]
À plusieurs égards, l’évolution du cerveau et de la cognition des humains, incluant les homidés — les humains ancestraux — est en continuation avec celle des primates non-homidés.
Par exemple, les autres primates aussi possèdent un cerveau généralement plus gros (allométrie positive) par rapport à leur corps que les autres mammifères (placintères).