L'adolescence Flashcards

1
Q

L’adolescence

A

12-18ans
Décalage important entre le développement physique et le développement cognitif.
Devient une période de plus en plus longue: les rôles d”adultes sont de plus en plus complexes.

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2
Q

Le développement physique

A

Puberté:
- Dure de 3 à 4ans et permet l’atteinte de la maturation sexuelle.
- Début vers 10ans chez les filles, 12ans chez ;es garçonsé

Caractères sexuels primaires: traits directement reliés à la reproduction.
Caractères sexuels secondaires: signes physiologiques de la maturation sexuelle qui ne sont pas directement liés aux organes sexuelsé
Pourssée de croissance en général au milieu du processus pubertaire

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3
Q

Les caractères sexuels secondaires

A

Chez la fille: seins, poils pubiens, poils axillaires, mue de la voix, changements cutanés, développement du pelvis, développement des muscles.
Pour l’apparition des menstruations: impact du lieu de vie (alimentation).

Chez le garçon: poils pubiens, poils axillaires, développement des muscles, barbe, mue de la voix, changements cutanés, élargissement des épaules.

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4
Q

Changements physiques lors de l’adolescence

A

Poussée de croissance vers 12ans pour les filles et vers 15ans pour les garçons. 8-15cm/année en moyenne.

Inversion de la croissance céphalocaudale et proximodistale (la tête est la dernière partie à croitre avec le tronc).

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5
Q

Développement du système nerveux

A

Émondage et synaptogenèse principalement dans le lobe frontal. La maturation du cerveau est complétée vers 25 ans.

Meilleure régulation émotionnelle: connexion entre l’amygdale et le cortex frontal.

l’hypothalamus sécrète des hormones, notamment la GnRH qui déclenche la production et la sécrétion par l’hypophyse des hormones LH et FSH.
Ces messagers vont aller stimuler les glandes endocrines (testicules ou ovaires) qui à leur tour vont sécréter leurs hormones (testostérone ou oestrogènes/progestérone).
Ménarches en moyenne entre 12.5 et 13.5ans.

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6
Q

Moment de la puberté

A

Tendance séculaire: l’âge moyen de la ménarche en Occident a tendance à diminuer (du notamment à l’augmentation de l’obésité).
Puberté précoce ou tardive:
- est plus difficile pour les filles si plus tôt
- est plus difficile pour les garçons si plus tard

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7
Q

La santé et le bien-être

A

Baisse de la consommation en général ces dernières années.

Activité physique: recommandation de 60min/jour d’intensité moyenne à élevé (20% des canadiens le font)
Sédentarité: recommandation de 2h d’écran/jour (10% des canadiens le font).

Importance d’une bonne qualité de sommeil: les adolescents sont fatigués lorsqu’ils se rendent à L’écoleé Besoin de sommeil (9-10h/jour). Pic de mélatonine survient plus tard, donc il y a un décalage de l’horloge par rapport aux adultes.

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8
Q

Développement cognitif à l’adolescence selon Piaget

A

Période des opérations formelles (stade 4).
- Du concret à l’abstrait: la pensée opére sur des propositions abstraites (manipulation des idées).
- Du réel au possible: envisager toutes les possibilités d’une situation. Meilleure imagination.
- Conséquences à long terme: envisager les conséquences à long terme des décisions prises aujourd’hui.
- Résolution systématique des problèmes: pensée plus systématique et méthodique.
- Logique déductive: à partir d’un principe général arriver à une application particulière. Raisonnement hypothético-déductif (poser des hypothèses et les vérifier systématiquement).

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9
Q

Critique de Piaget

A

Les conclusions de Piaget semblent trop pessimistes pour les jeunes enfants, et trop optimistes pour les adolescents.
En effet, la capacité logique formelle dépend beaucoup de l’éducation:
- Tous les adolescents et les adultes auraient une capacité de logique formelle
- Seulement ceuix qui l’utilisent dans leur quotidien en maitriseraient vraiment l’usage.

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10
Q

Perspective du traitement de l’information

A

Comparativement aux plus jeunes, les adolescents:
- traitent l’information plus rapidement
- plus efficacement
- ont davantage conscience dee leurs processus cognitifs et mnésiques (métacognition et métamémoire)
- ont plus de capacité mnésiques
- possèdent davantage de connaissances

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11
Q

L’égocentrisme de l’adolescent d’Elkind

A
  • Illusion d’invincibilité
  • Fabulations personnelles
  • Conscience de soi excessive
  • Indécision
  • Hypocrisie apparente
  • Idéalisme et esprit critique
  • Propension à la discussion et à l’argumentation
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12
Q

Le développement de la personnalité

A

Pas forcément de crise pour trouver son identité. Idée de vas et viens.

Stade génital pour Freud: réveil des pulsions sexuelles dirigées vers les personnes pour lesquelles l’adolescent a de l’attirance. Mène à la maturité sexuelle et résolution à travers le mariage et la reproduction.

Erikson: identité ou diffusion de rôle. La résolution du conflit mène à l’acquisition de la force adaptative de la fidélité à soi-même (sentiment de continuité du soi). L’adolescence est une période moratoire, permet de tester.

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13
Q

La théorie de Marcia sur le développement de l’identité

A

Quatre états identitaires caractérisés par la présence ou l’absence d’une crise (questionnements) et la capacité ou non de contracter des engagements.

  • Identité diffuse, ni E, ni Q: au début de l’adolescene. Problèmatique si se poursuit après l’adolescence car problème d’adaptation. Moins bonne estime de soi.
  • Identité forclose, E: surdéterminé. Pas de questionnement sur les choix d’identité, adopte les normes et valeurs dominantes de l’entourage (milieu très conservateur par exemple). Famille plus autoritaire.
  • Identité en moratoire, Q: Davantage en état de “crise”. Conteste, cherche, explore mais sans engagement. + d’anxiété.
  • Identité réalisée E+Q: questionnement puis engagement. Intégration d’indentités sociales données dans la perception du soi. Famille plus démocratique.
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14
Q

Évolution du concept de soi

A

Le qui suis-je continue à devenir de plus en plus abstrait, complexe, relatif aux caractéristiques internes, différencié selon les rôles sociaux, stable et affirmé.

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15
Q

Développement de l’identité de genre

A

Idée de continun entre le masculin et le féminin.
Quatre modèles des rôles de genre (préférences, comprotements, traits de personnalité, qu’une culture associe arbitrairement à un genre):
Féminin, androgyne, masculin, indifférencié.

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16
Q

Évolution de l’estime de soi à l’adolescence

A

Diminue au début de l’adolescence et augmente à la fin. Dépend des caractéristiques personnelles. Impact des autres.

Estime de soi positive: moins de pression des pairs, meilleurs résultats scolaires.

Estime de soi négative: moins bonne santé physique et mentale.

17
Q

L’identité ethnique

A

L’adolescent doit acquérir deux identité (identité biculturelle):
- identité individuelle
- Identité ethnoculturelle

Étapes de développement de Phinney:
- Non questionnée
- Quête
- Réalisation

18
Q

Les relations familiales à l’adoelscence

A

Grand défi: atteinte de l’autonomie affective et l’individuation.
- Réguler ses émotions, s’apaiser
- Répondre à ses besoins d’attachement sans avoir systématiquement recours à sa base de sécurité originelle.

Les pairs deviennent important. Mais la qualité d’attachement aux parents est le meilleur prédicteur d’un bon développement.

Augmentation de la fréquence des conflits avec les parents.
Le style parental démocratique est associé à une meilleure adaptation psychosociale de l’ado (moins utiliser la sanction).
Évolution de l’atatchement en développant des liens amicaux et amoureux qui sont sources de soutien social, rétroaction, réciprocité, information, compréhension et intimité.

19
Q

L’amitié à l’adolescence

A

Émergence de la réciprocité et de la stabilité.
12-15ans est le sommet de l’importance de la popularité.
Vers 15ans et plus la qualité de la relation devient plus importante que la popularit.

Au début: clique de 4-6 ados, soudée et hiérarchique, unisexe.
13-15ans, Bande: plus grand groupe, mixte, facilement identifiable.
Enfin, après 15ans: cliques mixtes ou couples.
La bos d’expérimentation pour trouver son identité sociale. Permet d’avoir un feedback et apprendre les normes pour ajuster sa conduite.

20
Q

Les réseaux sociaux à l’adolescence

A

Très présent. Risque possible de cyberdépendance ou atteinte à l’estime si déjà faible.

Pour communiquer (public ou privé). recherche d’infos, divertissement, FOMO.

Les relations entre pairs sont transformées par l’asynchronicité, la permanence, la dimension publique, l’absence d’indices non verbaux, l’aspect quantifiable (les likes)

21
Q

Les relations amoureuses à l’adolescence

A

Représentent un élément central du monde social de la plupart des adolescents:
- contribuent au développement de l’intimité et de l’identité.
- ont tendance à inclure des relations sexuelles. l’attirance apparaît vers 11-12ans.

Processus de coming out (diversité de parcours mais souvent une trajectoire typique):
- Questionnement (homophobie intériorisée)
- Reconnaissance de ses attirances
- Explorations des possibles
- Acceptation de son homosexualité ou bisexualité
- Valorisation de son homosexualité ou bisexualité
- Intégration

22
Q

La sexualité à l’adolescence

A

Au Québec, 70% des élèves ont eu leur première relation sexuelle avec pénétration après 15ans (16ans en moyenne).

Comportements sexuels à risque (augmentation constante de certaines ITSS et plus grande propension à ne pas utiliser les préservatifs)é