Item 91, Compression medullaire Flashcards
Anatomie medullaire
- La moelle spinale chemine du trou occipital au bord supérieur de L2 dans un canal ostéoligamentaire
inextensible - Elle est plus courte que le canal rachidien, ce qui explique un décalage entre le niveau
vertébral et celui du métamère médullaire
-De la moelle spinale émergent les nerfs spinaux, qui sortent par les trous de conjugaison.
-La moelle spinale se termine par le cône terminal au niveau des dernières vertèbres dorsales et de L1
-Les dernières racines spinales (L2 à L5 et les racines sacrées) forment la queue de cheval.
-La moelle spinale est entourée d’une pie-mère épaisse, résistante, puis par l’arachnoïde où circulent le
LCS et la dure-mère qui réalise un fourreau cylindrique épais. L’espace extradural est graisseux, rempli
de vaisseaux, surtout veineux.
repartition des fibres motrices et sensitives dans la moelle
- les fibres motrices cheminent dans le cordon lateral ( voie pyramidale)
- les fibres sensitives de la voie lemniscale cheminent dans le cordon posterieur, elles sont responsables du tact epicritique et de la proprioception ( sensibilité profonde)
- la voie spinothalamique chemine dans les cordons antero/lateraux, les fibres spinothalamiques croisent à chaque niveau metamerique
Quels elements retrouve t on au cours d une compression medullaire?
- un syndrme lesionnel
- un syndrome sous lesionnel
- un syndrome rachidien
Syndrome radiculaire lésionnel
-douleurs radiculaires souvent isolées au début (surviennent en éclairs, par salves, impulsives à la toux) signant un dermatome lesionnel
Elles peuvent être associées à un déficit radiculaire objectif avec hypoesthésie en bandes dans le
territoire douloureux avec abolition, diminution ou inversion d’un réflexe, pouvant aboutir à un déficit
moteur dans le même territoire radiculaire avec amyotrophie
Syndrome sous-lésionnel
- associe des troubles moteurs, sensitifs et sphinctériens.
- troubles moteurs: un syndrome pyramidal, au debut claudication intermittente de la moelle puis réduction du périmètre de marche. À l’extrême, l’atteinte pyramidale peut aboutir à une paraplégie ou une tétraplégie spastique.
- trouble sensitif: picotements, fourmillements, une sensation de striction, d’être pris dans un étau, de ruissellement d’eau glacée, de brûlures parfois exacerbées au contact. Un signe de Lhermitte est possible. Le malade décrit une impression de marcher sur du coton ou du caoutchouc avec une gêne plus marquée
lors de la fermeture des yeux (signant la souffrance cordonale postérieure).
Le déficit sensitif n’est pas toujours complet, il peut être initialement cordonal postérieur (atteinte de la sensibilité discriminative, de la proprioception) ou spinothalamique (déficit thermoalgique).
-troubles sphincteriens: urinaires (miction impérieuse, dysurie), sexuels ou anorectaux (constipation), sont très tardifs dans les compressions médullaires sauf si la lésion est située dans le cône terminal. En revanche, dans les compressions médullaires évoluées, les troubles sphinctériens sont quasi constants.
syndrome rachidien
raideur et contracture paravertebrale
dls à la pression des epineuses
Type etiologique de la compession medullaie non traumatique
- extradurale
- extramedullaire intradurale
- intramedullaire
etiologies extradurales
- les métastases néoplasiques vertébrales compliquées d’une épidurite métastatique
-tumeur vertebrale - myélopathie cervicarthrosique
-spondylodiscite et epidurite infectieuse
-hernie discale
-L’hématome épidural lors d’un traitement avec anticoagulants ou après une ponction lombaire peut
entraîner une compression médullaire.
myelopathie cervicoarthrosique
- 40 ans
-atcd de névralgies cervicobrachiales, de torticolis,
voire de traumatismes rachidiens cervicaux
-Le syndrome sous-lésionnel comporte un syndrome
pyramidal spastique progressif avec des troubles sensitifs subjectifs dont le classique signe de Lhermitte. Le syndrome lésionnel comprend des signes sensitifs et moteurs avec abolition des réflexes ostéotendineux, une amyotrophie sur un ou sur les deux membres supérieurs
IRM: étroitesse du canal cervical et une arthrose préférentiellement sur la partie inférieure du rachis cervical. Un hypersignal T2 intramédullaire est fréquemment observé.( témoignant d’une souffrance ischémique liée à la compression chronique de la moelle)
- 40 ans
etiologie intradurale extramedullaire
- Elles sont dominées par les tumeurs bénignes.
- meningiome
- neurinome
- Les arachnoïdites
meningiome et compression medullaire
- femme de plus de 50 ans
- implentation tumoral extra dural
- une compression médullaire lente typique
- trouble de la marche progressif ac un syndrome radiculaire lesionnel modeste
- localisation tumorale thoracique dans 2/3 des cas
- IRM: localisation intradurale extramédullaire habituellement postérieure avec une lésion à limite nette, de taille ovoïde, allongée selon le grand axe rachidien
neurinome et compression medullaire
- autant les hommes que les femmes de tout âge
- 1/2 des cas, localisation cervicale, dans 1/4des cas thoracique et 1/4 lombaire.
- une compression médullaire lente, mais avec un syndrome radiculaire plus marqué que pour les méningiomes, en particulier avec des douleurs
- radio: elargissement du trou de conjugaison
- IRM: tumeur sur une racine spinale (dorsale ++) Le neurinome: hypersignal T2/ aspect sablier
- dans le cadre d’une neurofibromatose de Recklinghausen ( type1), surtout s’il existe plusieurs neurinomes, des signes cutanés (taches café-au-lait), des antécédents familiaux.
etiologies intramedullaires
- tumeurs ( 2/3 d ependymome et astrocytome)
- Malformation vasculaire
- La syringomyélie
examens complementaires