Item 268 - RGO / Hernie hiatale Flashcards

1
Q

Qu’est ce que le RGO ?

A

RGO = passage à travers le cardia d’une partie du contenu gastrique dans l’œsophage, en dehors de tout effort de vomissement.

  • RGO pathologique = anormalement fréquent, prolongé et/ou acide, avec symptômes et/ou œsophagite
  • vs RGO physiologique = après les repas, sans symptôme, ni lésion muqueuse

(pour RGO physiologique -> nourrissons : régurgitations quotidiennes liées à la quantité de liquide ingéré et à l’incompétence fonctionnelle du sphincter du dispositif anti-reflux)

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2
Q

Épidémiologie du RGO

A

Pyrosis

  • prévalence en augmentation = 20 à 40% de pyrosis
  • dont 10% hebdomadaire et 2 à 5% quotidien

RGO

65% des enfants à 4-5mois (1/4 entre 6-7mois et <5% à 1an)

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3
Q

Physiopathologie RGO

A

Physiopathologie :

  • Élément clé
    • = Défaillance du système anti-reflux = SIO et diaphragme
    • Hyperpression abdominale (surcharge pondérale, efforts de toux, efforts sportifs à glotte fermée)
    • Stase gastrique
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4
Q

De quoi est composée la barrière anti-reflux œsogastrique ?

A

SIO sphincter inférieur de l’œsophage + diaphragme

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5
Q

FDR liés au RGO chez l’enfant

A
  • encéphalopathie
  • post-opératoire : atrésie de l’œsophage
  • sténose du pylore
  • hernie diaphragmatique congénitale
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6
Q

Relations entre RGO et hernie hiatale

A

Hernie hiatale = Protrusion permanente ou intermittente d’une partie de l’estomac à travers le hiatus œsophagien

  • Hernie hiatale par glissement
    • (85%)
    • = cardia intra-thoracique
    • n’est ni nécessaire ni suffisante pour expliquer un RGO
    • la hernie hiatale augmente simplement le volume des refluxats lors des épisodes de reflux
  • Hernie hiatale par roulement
    • (15%)
    • = grosse tubérosité intra-thoracique -> poche intra-thoracique, para-œsophagienne
    • le cardia reste intra-abdominal
    • sans lien avec un RGO
    • risque : étranglement herniaire (-> tt chirurgical systématique)
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7
Q

FDR de RGO

A
  • Médicament : β-mimétique, dérivé nitré, inhibiteur calcique, morphine, aspirine/AINS, anticholinergique, benzodiazépine, progestérone, théophylline
  • Hyperpression abdominale : surcharge pondérale, grossesse, constipation, gastroparésie
  • Aliment favorisant : graisse, café, thé, alcool, chocolat
  • Positionnel : signe du lacet = déclenchement par l’antéflexion/décubitus
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8
Q

Quels sont les médicaments à risque de RGO ?

A
  • β-mimétique,
  • dérivé nitré,
  • inhibiteur calcique,
  • morphine,
  • aspirine/AINS,
  • anticholinergique,
  • benzodiazépine,
  • progestérone,
  • théophylline
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9
Q

Quels sont les éléments favorisant l’hyperpression abdo qui elle-même favorise le RGO ?

A

Hyperpression abdominale :

  • surcharge pondérale, efforts toux, efforts sportifs à glotte fermée
  • grossesse,
  • constipation,
  • gastroparésie
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10
Q

Quels sont les aliments favorisant le RGO ?

A

Aliment favorisant :

  • graisse,
  • café,
  • thé,
  • alcool,
  • chocolat
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11
Q

Qu’est ce que le signe du lacet ?

A

fdr positionnel de RGO:

signe du lacet = déclenchement par l’antéflexion/décubitus

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12
Q

Quels sont les symptômes digestifs d’une RGO non compliqué ?

A
  • Pyrosis : brûlure rétro sternale ascendante à point de départ épigastrique
  • Régurgitations acides : remontées du contenu gastrique acide jusqu’au niveau pharyngé (sans nausées/vomissement)
    • ► L’association des 2 = dg clinique de RGO, surtout si postural/postprandial
  • Parfois brûlures épigastriques isolées
  • Symptômes nocturnes : RGO souvent sévère, avec lésions d’œsophagite
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13
Q

Qu’est ce qu’un pyrosis ?

A

= brûlure rétro sternale ascendante à point de départ épigastrique

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14
Q

Qu’est ce que sont les régurgitations acides ?

A

remontées du contenu gastrique acide jusqu’au niveau pharyngé (sans nausées/vomissement)

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15
Q

Quelle assoication de symptômes permet de faire le diagnostic clinique de RGO ?

A

► L’association des 2 = dg clinique de RGO, surtout si postural/postprandial

  • Pyrosis: brûlure rétro sternale ascendante à point de départ épigastrique
  • Régurgitations acides: remontées du contenu gastrique acide jusqu’au niveau pharyngé (sans nausées/vomissement)
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16
Q

Quels sont les symptômes extra-digestifs de RGO ?

A

= Associées ou non aux symptômes digestifs (lien causal difficile à mettre en évidence), peuvent être isolés.

  • Pulmonaire :
    • accès de toux (au décubitus),
    • dyspnée asthmatiforme,
    • enrouement,
    • hoquet
  • ORL :
    • dysesthésie bucco pharyngée,
    • otalgie (notamment à droite),
    • laryngite postérieure
  • Stomato :
    • gingivites ou caries dentaires à répétition
  • Cardiaque :
    • douleur précordiale pouvant simuler un angor
  • Troubles du sommeil :
    • micro-éveils nocturnes, à l’origine d’une somnolence diurne

+ Sd de SANDIFER : dysphonie paroxystique avec torticolis

+ Malaise chez l’enfant : perte de contact avec pâleur et cyanose, accompagné d’une hypotonie +/- apnée, bradypnée

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17
Q

Qu’est ce que le syndrome de rumination ?

A

Régurgitation, dans la bouche, d’aliments récemment ingérés avec mastication, sans brûlure rétrosternale nin N/V associés.

(origine psyhcologique)

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18
Q

Qu’est ce que le mérycisme / achalasie ?

A

Régurgitations parès l’âge de la marche

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19
Q

Qu’est ce que le syndrome de SANDIFER ?

A

= dysphonie paroxystique avec torticolis

(manifestation extra-digestive de RGO)

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20
Q

Quels sont les symptômes de RGO compliqué ?

A

Œsophagite peptique

= Associée à 1/3 des RGO : Classification de Los Angeles

  • Stade 1 = punctiforme/linéaire non confluente
  • Stade 2 = confluente non circonférentielle
  • Stade 3 = circonférentielle
  • Stade 4 = compliquée : ulcère ou sténose
  • => Aucun parallélisme entre la sévérité des symptômes et l’intensité de l’œsophagite

Œsophagite sévère

= Ulcérations étendues, confluentes ou circonférentielles ou sténose (peptique)

  • Risque d’hémorragie digestive : anémie ferriprive, hématémèse, méléna (éventuellement favorisée par la prise d’AINS, d’aspirine, de ttt anticoagulant)
  • Risque de sténose œsophagienne : dysphagie, odynophagie

Chez l’enfant :

  • refus des biberons après qq efforts de succion +/- pleurs, agitations en perprandial ou au cours du sommeil
  • Hématémèse (rare) -> FOGD après avoir élminié une sténose du pylore
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21
Q

Qu’est ce que l’endobrachyœsophage (EBO) ?

A

= Œsophage de Barrett : épithélium malpighien normal de l’œsophage => remplacement par métaplasie cylindrique de type intestinal

/!\ Pas de symptômes spécifiques, parfois asymptomatique /!\

  • Risque d’ulcère de la muqueuse pathologique
  • Risque de dysplasie
  • Risque d’adénocarcinome œsophagien 1/3 inférieur : surveillance par biopsies étagées mulitples à la recherche de dysplasie Classification de Prague C-M : mesure (en cm depuis la jonction œsogastrique) la zone métaplasique : Circonférentielle – Maximale
    • ​adénocarcinome : prévalence 2,7/100 000 chez l’homme et de 0,4/100 000 chez la femme
    • pronostic sombre : survice à 5ans = 11%
    • Symptomatique seulement à un stade tardif
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22
Q

Conduite diagnostique en présence de symptômes du RGO

A
  1. Examen clinique et examens biologiques standards
    • Interrogatoire ++ : recherche de symptômes typiques du RGO, d’un syndrome postural, la présence ou non de signes d’alarme
    • Il permet aussi d’éliminer un sd de rumination (DD important)
    • examen clinique : identification d’une surcharge pondérale
    • /!/ avant 50 ans si signes dig typiques (pyrosis + régurgitations) et pas de signes d’alarme (dysphagie, amaigrissement, anémie) => aucun examen complémentaire n’est nécessaire avant l’instauration d’un ttt /!/
  2. Examens complémentaires
    • Explorations morphologiques
      • Endoscopie œsogastroduodénale
      • Transit baryté (pas d’intérêt!!)
      • Vidéo-capsule (en cours d’évaluation)
    • Explorations fonctionnelles
      • la pH-métrie des 24h
      • Impédancemétrie œsophagienne
      • Manométrie œsophagienne
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23
Q

EOGD (endoscopie œsogastroduodénale) dans le cas du RGO ?

A

= seule exploration morphologique utile

  • Indication :
    • En 1ère intention si symptômes atypiques, signes d’alarme, doute diagnostique, ou > 50 ans
    • œsophagite peptique du nourrisson
  • n’écarte pas le diagnostic si normal (30 à 50% des cas)
  • Affirme le diagnostic si œsophagite : pertes de substances au moins épithéliales (érosives), raremetn profondes (ulcérées) (classifcaiton en fonction de la gravité des lésions, étendue circonférentielle ou non, existence d’une sténose peptique ou non…)
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24
Q

Transit baryté œsogastrique dans le cas du RGO ?

A

exploration morphologique

Pas d’intérêt diagnostic pour le RGO sauf si sténose peptique de l’œsophage ou volumineuse hernie hiatale en cherchant sa réductibilité et l’association d’une composante mixte par glissement et par roulement

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25
Q

Vidéocapsule endoscopique dans le cas du RGO ?

A

exploration morphologique

En cours d’évaluation. Détection d’œsophagite ou d’EBO.

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26
Q

La pH-métrie des 24h dans le cas du RGO ?

A

Exploration fonctionnelle

avec utilisateur du marquer d’évènements, si possible à distance de la prise d’anti-sécrétoires

= Examen le plus sensible pour le diagnostic de RGO pathologique

Durée : > 18h avec interprétation qualitative et quantitative

  • Quantifie l’exposition acide dans l’œsophage
    • (pH <4)
  • Analyse la relation temporelle entre symptôme & épisode RGO
    • (>5%)

=> Indiqué si endoscopie normale +

  • Manifestations extra-digestives compatibles avec un RGO
  • Persistance de symptômes gênants sous traitement antisécrétoire
  • Avant chirurgie anti-reflux pr certitude diagnostique, en l’absence d’œsophagite +++
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27
Q

L’impédancemétrie œsophagienne dans le cas du RGO ?

A

Exploration fonctionnelle

= Seul examen pouvant mettre en évidence un RGO peu ou non acide

prévalence RGO non acide = 50% environ

  • Indiqué si reflux persistant sous traitement antisécrétoire (IPP)
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28
Q

La manométrie œsophagienne dans le cas du RGO ?

A

Exploration fonctionnelle

= N’objective pas le RGO mais peut identifier des facteurs aggravant : montrer une hypotonie franche du SIO ou des troubles du péristaltisme œsophagien

Recommandée en cas d’indication opératoire pour reflux pour écarter des facteurs aggravants

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29
Q

But du TTT médical du RGO ?

A
  • Soulager les symptômes et améliorer la qualité de vie
  • Obtenir la cicatrisation des lésions d’œsophagite (pour éviter les complciations)
  • Prévenir les récidives sévères
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30
Q

Quelles sont les RHD dans le cas du RGO ?

A
  • Réduction pondérale +++
  • Arrêt du tabac et de l’alcool
  • Surélévation de 45° de la tête du lit
  • Intervalle de 3h entre le diner et le coucher

(faible niveau de preuve)

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31
Q

Quelles sont les options thérapeutiques dans le ttt du RGO ?

A
  • _Neutralisation du contenu acid_e : anti acide (Rennie®, Maalox®)
  • Protection de la muqueuse œsophagienne : alginates (Gaviscon®)
  • Inhibition des sécrétions gastriques acides : IPP
  • => La supériorité des IPP comparée aux anti-H2 est démontrée quelle que soit la sévérité de l’œsophagite
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32
Q

Les IPP : mécanisme, indications, EI, …

A

= Bloque l’action de la pompe H+/K+-ATPase : inhibition dose-dépendante

  • Prise le matin à jeun, 30 minutes avant le repas (augmente la biodisponibilité)
  • Efficacité maximale en 2 à 4 jours
  • Non indiqué :
    • Dyspepsie fonctionnelle (sans RGO associé)
    • Prévention aux AINS chez les sujets non à risque
  • EI :
    • Bénins, fréquents : céphalées, troubles digestifs
    • Rebond acide à l’arrêt du traitement, pic de sécrétion acide nocturne
    • Gastrite chronique atrophique : sans sur-risque de cancer
    • A long terme : ostéoporose, hypomagnésémie
  • diminue défense (diminue acidité) : augmente le risque de pneumopathie et d’infection à Clostridium difficile
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33
Q

Quel est le TTT du RGO sans œsophagite ?

A

Traitement initial :

  • Fréquence < 1/semaine en cas de symptômes typiques et espacés : antiacide, alginate ou anti-H2 (cimétidine, ranitidine, famotidine : 1 à 3 prise/jour) à la demande
    • ! pas d’IPP !
  • Fréquence > 1/semaine en cas de symptômes typiques et rapprochés : IPP demi-dose (sauf oméprazole pleine dose) pdt 4 semaines

Traitement à long terme

  • Initialement : IPP à la demande
  • Si rechute fréquente/précoce : traitement d’entretien par IPP à dose minimale efficace
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34
Q

Quel est le TTT du RGO avec œsophagite ?

A

CF TABLEAU

  • /!/ Œsophagite peu sévère*
    • IPP demi-dose pendant 4 semaines*
    • IPP pleine dose si symptômes persistant*
  • -> HAS : IPP pleine dose si symptômes peristants !!*
35
Q

Quel est le TTT du RGO avec manifestations extra-digestives prédominantes ou isolées ?

A

Manifestations extradigestives prédominantes ou isolées :

=> pas d’antisécrétoires, non prouvés

=> (parfois IPP double dose proposés ≥ 3 mois pour la toux…) : toujours après avoir exclu une affection ORL ou pulmonaire

36
Q

Quel TTT pour un RGO résistant aux IPP ?

A
  • > Evoquer : RGO non acide ou erreur diagnostique
  • > pH-Impédancemétrie sous ttt : documente la persistance d’un reflux acide (10%) ou non acide (30-40%)
  • En cas de reflux acide persistant documenté : -> dose d’IPP et/ou association aux antiacides
  • Si reflux toujours persistant : intervention chirurgicale
37
Q

Quel TTT pr une sténose peptique ?

A
  • Traitement en continu par IPP pleine dose
  • Dilatation œsophagienne endoscopique en cas de dysphagie
38
Q

Quel ttt pr un endobrachyœsophage ?

A
  • Seul l’EBO symptomatique ou associé à une œsophagite doit être traité par IPP car les antisécrétoires au long cours et la chirurgie ne préviennent pas la dysplasie ou le cancer
  • Asymptomatique et non associée à une œsophagite : aucun traitement
  • Surveillance par EOGD + biopsies tous les 2 à 5 ans : 2 ans si EBO > 6 cm, 3 ans si EBO de 3-6 cm, 5 ans si EBO < 3 cm
39
Q

Quid de la chirurgie du RGO ?

A

= Montage anti-reflux : fundoplicature complète (valve de Nissen) ou hémi-fundoplicature postérieure (par TOUPET), +/- cœlioscopie

  • Indication si RGO acide :
    • Récidive précoce dès arrêt des IPP
    • Symptômes persistant sous traitement médical
    • Volumineuse hernie hiatale par glissement
    • Persistance d’un reflux anormal documenté sous traitement
  • Risques : dysphagie, flatulences excessives, difficultés à roter, récidive
  • Manométrie systématique en préopératoire pour écarter un trouble moteur de l’œsophage +++
40
Q

TTT du RGO chez l’enfant

A
41
Q

Indications à l’EOGD sur RGO de l’adulte ?

A

« 5 HADADA En Echec »

  • > 5ans d’évolution du RGO jamais exploré
  • Hémorragie digestive
  • Anémie ferriprive ou sd anémique
  • Dysphagie - Odynophagie
  • Âge > 50 ans (même si RGO typique car fdr)
  • Douleurs nocturnes
  • AEG : amaigrissement ou ADP de Droitier
  • Extra-digestifs ou atypiques signes du RGO → attention seulement si tableau atypique avec doute
  • Echec du ttt médical ou récidive précoce
42
Q

RGO chez l’adulte - Complications ?

A

« SOUCHE »

  • Sténose peptique
  • Oesophagite
  • Ulcère
  • Cancer de l’œsophage → ADK du 1/3 inférieur
  • Hémorragies digestives
  • Endobrachyœsophage (EBO)
43
Q

Décrit la classificaiton de Savary-Miller

A
44
Q

Cite tous les médicaments utilisés dans le RGO

A

Médicaments :

  • Alginates -> GAVISCON®
  • Anti-histaminiques H2 (effet anti-sécrétoire) -> Cimétidine, Famotidine, Ranitidine
  • IPP -> Esomeprazole (INEXIUM®), Oméprazole (MOPRAL®, ZOLTUM®), Pantoprazole (EUPANTOL®, INIPOMP®), Rabéprazole (PARIET®), Lansoprazole (OGAST®, OGASTORO®)
45
Q

GAVISCON®

A

-> Alginate !

46
Q

Alginate (DCI) = ?

A

GAVISCON®

47
Q

Cite des Anti-histaminiques H2

A

-> Cimétidine, Famotidine, Ranitidine

48
Q

Cimétidine = ?

A

Anti-histaminiques H2 (effet anti-sécrétoire)

49
Q

Famotidine = ?

A

Anti-histaminiques H2 (effet anti-sécrétoire)

50
Q

Ranitidine

A

Anti-histaminiques H2 (effet anti-sécrétoire)

51
Q

Cite des IPP

A

-> Esomeprazole (INEXIUM®), Oméprazole (MOPRAL®, ZOLTUM®), Pantoprazole (EUPANTOL®, INIPOMP®), Rabéprazole (PARIET®), Lansoprazole (OGAST®, OGASTORO®)

52
Q

Esomeprazole (DCI) = ?

A

IPP -> INEXIUM®

53
Q

INEXIUM® = ?

A

IPP -> Esomeprazole

54
Q

Oméprazole (DCI) = ?

A

IPP -> (MOPRAL®, ZOLTUM®)

55
Q

MOPRAL® = ?

A

IPP -> Oméprazole

56
Q

ZOLTUM® = ?

A

IPP -> Oméprazole

57
Q

Pantoprazole (DCI) = ?

A

IPP -> (EUPANTOL®, INIPOMP®)

58
Q

EUPANTOL® = ?

A

IPP -> Pantoprazole

59
Q

INIPOMP® = ?

A

IPP -> Pantoprazole

60
Q

Rabéprazole (DCI) = ?

A

IPP -> (PARIET®)

61
Q

PARIET® = ?

A

IPP -> Rabéprazole

62
Q

Lansoprazole (DCI) = ?

A

IPP -> (OGAST®, OGASTORO®)

63
Q

OGAST® = ?

A

IPP -> Lansoprazole

64
Q

OGASTORO® = ?

A

IPP -> Lansoprazole

65
Q

Parmi les circonstances cliniques suivantes chez un patient présentant un pyrosis typique, lesquelles vous font retenir l’indication d’une exploration endoscopique ?

  • La présence d’une dysphagie
  • Un âge supérieur à 40 ans
  • La présence d’un amaigrissement récent
  • Un dosage de l’Hb à 12 g/l chez un homme
  • Un BMI à 31
A

ACD

66
Q

En cas de symptome évoquant un reflux gastro-oesophagien, une endoscopie oeso-gastro-duodenale:

  • A - est le seul examen morphologique utile
  • B - n’est jamais indiqué en première intention
  • C - affirme le diagnostic de reflux gastro-oesophagien lorsqu’elle met en évidence une oesophagite
  • D - est indiquée en cas d’amaigrissement
  • E - écarte le diagnostic de reflux gastro-oesophagien en cas de normalité
A

ACD !!!

  • En cas de symptome évoquant un reflux gastro-oesophagien, une endoscopie oeso-gastro-duodenale est indiqqué en 1ere intention si les symptomes sont atypique, si l’age est > 50ans, en cas d’amaigrissement, de dysphagie ou d’anémie.*
  • La normalité de l’endoscopie oeso-gastro-duodenale n’elimine pas le diagnostic de reflux gastro-oesophagien*
67
Q

Parmi les pathologies suivantes, quelle(s) complication(s) extradigestive(s) de reflux gastro-oesophagien recherchez-vous ?

  • Asthme
  • Conjonctivite
  • Laryngite
  • Insuffisance coronarienne
  • Otite externe
A

A et C

A : indispensable

D : innaceptable

68
Q
  • Une mycose oesophagienne
  • Une sténose peptique oesophagienne
  • Une maladie des spasmes diffus de l’oesophage
  • Une achalasie oesophagienne
  • Un oesophage de Barrett
A

B et E

69
Q

Chez un homme de 27 ans souffrant d’un pyrosis quotidien quels éléments doivent conduire à la réalisation d’une endoscopie?

  • Un amaigrissement de 5 kg
  • Une dysphagie
  • Un taux d’hémoglobine à 11.5 g/dl
  • L’échec d’un traitement par alginates
  • La présence d’épisodes de reflux nocturne
A

ABC

70
Q
  • La photographie est prise dans le deuxième duodénum
  • Vous remarquez une fragilité de la muqueuse avec une perforation
  • Les anomalies retrouvées peuvent expliquer une dysphagie
  • Un traitement par IPP est indiqué suite à cet examen
  • L’Helicobacter pylori est en cause dans la pathologie photographiée
A

C et D

71
Q

Quelles sont les indications de l’endoscopie oeso-gastro-duodénale dans le reflux gastro-oesophagien ?

A

ABE

72
Q

A propos de l’endobrachyœsophage (œsophage de Barett), quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ?

A

B et E

-> D : faux => adénoK, pas carcinome épidermoïde

73
Q

Dans quelle(s) situation(s) clinique(s) réalisez-vous une fibroscopie oeso-gastroduodénale lors du bilan d’un reflux gastro-œsophagien?

A

B C D E

74
Q

Quels sont les IPP à avoir l’AMM chez l’enfant > 1 an ?

A

L’oméprazole (Mopral®) et l’ésoméprazole (Inexium®) sont les 2 IPP à avoir l’amm chez l’enfant > 1 an

75
Q

Quelle(s) est (sont) la (les) complication(s) possible(s) du reflux gastro-oesophagien ?

A

ACE

76
Q

Quelle(s) est (sont) la (les) complication(s) possible(s) du reflux gastro-oesophagien ?

Cite-les.

A
  • Sténose peptique
  • Oesophagite peptique
  • EBO
77
Q

Indications de FOGD dans le RGO ?

A
  • Si > 50 ans,
  • si dysphagie
  • si anémie
  • si amaigrissement
  • si signes atypiques
78
Q

Vous voyez aux urgences un nourrisson garçon de 6 semaines, né à terme, exclusivement allaité, avec un poids de naissance à 3200 g, pour des régurgitations importantes en jet d’après les parents apparues et croissantes depuis 2 semaines. Lors de l’examen, le nourrisson pèse 3300 g, l’abdomen est souple, semble indolore, sans masse palpée, et il en profite pour faire une régurgitation en jet de lait caillé avec effort sur vous.

Quel est le diagnostic à évoquer en priorité ?

A

-> Sténose hypertrophie du pylore

79
Q

Vous voyez aux urgences un nourrisson garçon de 6 semaines, né à terme, exclusivement allaité, avec un poids de naissance à 3200 g, pour des régurgitations importantes en jet d’après les parents apparues et croissantes depuis 2 semaines. Lors de l’examen, le nourrisson pèse 3300 g, l’abdomen est souple, semble indolore, sans masse palpée, et il en profite pour faire une régurgitation en jet de lait caillé avec effort sur vous.

Quel est le diagnostic à évoquer en priorité ?

A

A

  • Chez un nourrisson âgé de 3 à 5 semaines présentant des vomissements en jet et ayant une mauvaise prise pondérale, il faut suspecter en 1er lieu une sténose hypertrophique du pylore.*
  • Les garçons sont plus souvent atteints que les filles (75% des cas).*
  • Les ondulations péristaltiques et la palpation de l’olive pylorique sont de bons signes, mais sont très inconstants et n’éliminent pas le diagnostic en cas d’absence.*
  • Le diagnostic sera confirmé par l’échographie et le traitement sera toujours chirurgical (pylorotomie extra-muqueuse longitudinale).*
80
Q

Votre patient de 62 ans présente une œsophagite peptique considérée comme sévère en endoscopie œso-gastro-duodénale. Quelle est votre attitude thérapeutique?

A

C

81
Q

Quel(s) traitement(s) pouvez-vous proposer à un patient présentant des épisodes de reflux gastro-œsophagien une fois par mois sans œsophagite associée ?

A

ABC

82
Q

Quel est le risque évolutif de l’endobrachyoesophage ?

A

-> adénocarcinome de l’oesophage !

83
Q

Hernie hiatale la plus fréquente ?

A

Par glissement : 85%
= cardia dans le thorax

84
Q

Hernie à risque de RGO = ?

A

hernie hiatiale par glissement