Item 245 - DT1 Flashcards
Diabète sucré : définition simple
= Carence absolue ou relative en insuline, à l’origine d’une hyperglycémie chronique.
Épidémio simple du diabète en général
Fréquente = + de 450 millions dans le monde, dont 3-4% de la population française ; 3,5milions en Fr en 2015 = 5ème rang des causes de mortalité
Circonstances de découverte
- Asymptomatique : examen systématique, découverte fortuite
- Symptomatique : symptômes cardinaux, complication aiguë, complication chronique
- BU : glycosurie ± cétonurie
- Glycémie capillaire : hyperglycémie
Diagnostic du diabète
= Glycémie veineuse : à jeun, en dehors d’une situation de stress
- Glycémie normale : < 1,10 g/L, ⇒ 6mmol/L
- Hyperglycémie modérée à jeun : 1,10 g/L à 1,26 g/L, ⇒ entre 6 et 7 mmol/L
- Diabète sucré :
- Glycémie à jeun ≥ 1,26 g/L à 2 reprises à quelques jours d’intervalle
- Glycémie aléatoire ≥ 2 g/L (⇒ 11 mmol/L) avec signes cliniques d’hyperglycémie
Hyperglycémie provoquée orale (HGPO) :
- 75g de glucose en 10min
- qu’en cas d’hyperglycémie modérée à jeun (= fdr de diabète et de pathologie CV)
- Diabète sucré si > 2g/L après 2h (11 mmol/L)
- Intolérance au glucose si entre 1,40 et 2g/L, ⇒ entre 8 et 11 mmol/L
- *
- ► Seuil de glycémie à 1,26 g/L = seuil d’apparition de la microangiopathie diabétique (rétinopathie)*
- ► Le diagnostic de diabète par HbA1c ≥ 6,5% proposé par l’OMS n’est pas recommandé en France*
Diagnostic dans un contexte d’urgence
- Chez un patient avec des symptômes d’hyperglycémie (soif et polyurie) ; diagnotic immédiat si glycémie > 2g/L
- Si signes de carence en insuline (=> Sd cardinal : signes hyperglycémie + amaigrissement avec appétit conservé + asthénie) → il faut rechercher la présence de corps cétoniques
- (la diagnostic par HbA1c ≥ 6,5% proposé par l’OMS n’est pas recommandé en France)
Caractéristiques respectives DT1 et DT2
cf tableau
Cf tableau
Cause principale de mortalité dans le DT1 et DT2 =
- Diabète type 1 = Insuffisance rénale
- Diabète type 2 = Maladie cardiovasculaire
Âge de survenue de chacun des diabètes ?
- DT1 = avant 35 ans
- DT2 = après 35 ans
Début DT1 et DT2
DT1 : rapide, explosif
DT2 : lent, insidieux
L’hyperglycémie à jeun est plus prononcée dans les diabète de type 1 ou 2 =
Dans le diabète de type 1.
Diabètes primaires ?
-
Diabète de type 1 :
- survenue < 35 ans, début rapide ou explosif avec symptomatologie bruyante et hyperglycémie majeure > 3 g/L et cétose, poids normal ou maigre
- Sans complication dégénérative lors du diagnostic
- cause principale de mortalité : insuffisance rénale
-
American Diabete Association distingue 2 sous types de diabète :
- Diabète de type I auto-immun (90%) : incluant le DALA (ou LADA)
-
Diabète de type I idiopathique (absence d’auto-anticorp) :
- Diabète cétosique du sujet d’Afrique sub-saharienne
- Diabète suraigu Japonais
- Diabète de type I sans preuve immunologique mise en évidence (recherche de cause génétique rare)
-
Diabète de type 2 :
- survenue > 35 ans, obésité ou surcharge pondérale, atcds familiaux, début lent et insidieux, asymptomatique, avec hyperglycémie < 2 g/L, sans cétose
- Complication dégénérative dans 50% des cas au diagnostic
- Cause principale de mortalité : maladie cardiovasculaire
- Diabète gestationnel
Différentes formes du diabète ?
Diabètes primaires :
-
DT1 (environ 10% des diabètes) : DT1 auto-immun (classique et type 1 lent : LADA)
-
American Diabete Association distingue 2 sous types de diabète :
- Diabète de type I auto-immun (90%) : incluant le DALA (ou LADA)
-
Diabète de type I idiopathique (absence d’auto-anticorp) :
* Diabète cétosique du sujet d’Afrique sub-saharienne
* Diabète suraigu Japonais
* Diabète de type I sans preuve immunologique mise en évidence (recherche de cause génétique rare)
-
American Diabete Association distingue 2 sous types de diabète :
- DT2 (+ de 80% des diabètes) : variante : DT2 cétonique ou diabète du sujet noir d’origine africaine)
- Diabète gestationnel
Diabètes secondaires :
- Anomalies génétiques de la fonction de la cellule ß(environ 1%)
- Maladies du pancréas exocrine (qq %)
- Maladies endocrines (qq %)
- Sd génétiques complexes pouvant comporter un diabète
- Médicaments et toxiques
- Formes rares de diabète auto-immun ou infectieux
- Anomalies génétiques de résistance à l’insuline
- + maladie hépatique : CIRRHOSE
cf tableau violet
Maladies du pancréas exocrine pouvant entrainer un diabète = (6)
- Pancréatite chronique calcifiante
- Pancréatite aigue
- Néoplasie
- Traumatisme/pancréatectomie
- Mucoviscidose
- Hémochromatose
Médicaments et toxiques pouvant entrainer un diabète =
- Corticoïdes
- Stéroides sexuels : androgènes, œstrogènes (et progestatifs de synthèse)
- Neuroleptiques atypiques
- Immunosuppresseurs et immunomodulateurs anticancéreux (ex : L-asaparaginase; ex : streptozoticine)
- Inhibiteurs de protéases (ttt VIH)
- Diurétique thiazidiques
- Statine
- Autres : Pentamidine (anti-arasitaire), Rodenticide, Raticide pyrinuron
- Laxatifs
- Hormone thyroïdienne T4L
- Inhibiteur de calcineurine - mTOR
Syndromes génétiques complexes pouvant entrainer un diabète =
- Trisomie 21
- Sd de Klinefelter
- Sd turner
- Ataxie de Friedreich
- Dystrophie myotonique de Steinert
- Chorée de Huntington
- Porphyrie
- Sd de Wolfram
- Sd de Prader-Willi
- Sd de Laurence-Moon-Biedel
Anomalies génétiques de la fonction de la cellule ß pouvant entraîner un diabète = ?
- diabètes MODY 1 à 6 (2 et 3 sont les plus fréquents)
- diabètes mitochondriaux
- anomalies du gène de l’insuline…
Maladies endocrines pouvant entraîner un diabète = ?
- Hypercorticisme (centrale ou périphérique) : Cushing (➚ glucocorticoïdes = ➚glycémie)
- Acromégalie (➚GH = ➚gly)
- Phéochromocytome (➚catécholamines = ➚gly)
- Hyperthyroïdie (➚gly)
- Glucagonome (gmucagon = hormone hyperglycémiante) (associé à des éruptions cutanés)
- Somatostatinome
- adénome de Conn
Formes rares de diabète auto-immun ou infectieux = ?
- Sd de polyendocrinopathie auto-immune de type 2 (thyroïde, Biermer, vitiligo, etc) - PEAI 2
- Sd de “l’homme raide” (Stiff man)
- Sd poly-endocrinien auto-immun de type 1 - PEAI 1 (APECED)
- Ac anti-récepteur de l’insuline (insulinorésistance de type B)
- Infection virale : coxsackie B4, rubéole congénitale, EBV…
Anomalie génétique de résistance à l’insuline pouvant entraîner un diabète = ?
- Insulinorésistance de type A
- Lépréchaunisme
- Sd de Rabson-Mendenhall
- Diabètes lipoatrophiques (= absence de tissu adipeux)…
Correspondance glycémie en g/L et en mmol/L ?
1,10 g/L ⇒ 6mmol/L
1,26 g/L ⇒ 7mmol/L
1,40 g/L ⇒ 8mmol/L
1,8g/L ⇒ 10mmol/L
2g/L ⇒ 11 mmol/L
À quoi correspond une glycémie de 1,10 g/L en mmol/L ?
1,10 g/L ⇒ 6mmol/L
À quoi correspond une glycémie de 1,26g/L en mmol/L ?
1,26 g/L ⇒ 7mmol/L
À quoi correspond une glycémie de 2g/L en mmol/L ?
2g/L ⇒ 11 mmol/L
À quoi correspond une glycémie de 1,8 g/L en mmol/L ?
1,8g/L ⇒ 10mmol/L
À quoi correspond une glycémie de 6 mmol/L en g/L ?
1,10 g/L
À quoi correspond une glycémie de 7 mmol/L en g/L ?
1,26 g/L
À quoi correspond une glycémie de 1,40 g/L en mmol /L ?
1,40 ⇒ 8mmol/L
À quoi correspond une glycémie de 8 mmol/L en g/L ?
1,40 g/L
À quoi correspond une glycémie de 10 mmol/L en g/L ?
1,8 g/L
À quoi correspond une glycémie de 11mmol/L en g/L ?
2g/L
Correspondance HbA1c et Glycémie ?
cf photo cahier
À quelle glycémie correspond une HbA1c de 5% ?
1g/L
À quelle glycémie correspond une HbA1c de 6% ?
1,26 g/L
À quelle glycémie correspond une HbA1c de 7% ?
1,54 g/L
À quel % d’HbA1c correspond une glycémie de 1g/L ?
5%
À quel % d’HbA1c correspond une glycémie de 1,26g/L ?
6%
À quel % d’HbA1c correspond une glycémie de 1,54 g/L ?
7%
À quel % d’HbA1c correspond une glycémie de 1,8 g/L ?
8%
Épidémiologie : Prévalence, incidence, étiologies et âge moyen du DT1
- Prévalence = 200 000 personnes (soit 10 à 15% des diabétiques) 300 000 ? dont 12 000 enfants
- Incidence chez l’enfant = 7,8 pour 100 000 par an, augmentation de l’incidence : + 4%/an
- 90 % des diabètes de l’enfant
- Gradient Nord Sud sauf Sardaigne -> gradient décroissant de l’incidence du nord vers le sud de l’Europe
- Sex ratio = 1
- Avant 35 ans, avec un pic à l’adolescence
- Souvent découvert chez les personnes de < 35 ans
- 90% auto-immun (incluant LADA = diabète lent)
- 10% idiopathique (absence d’auto-Ac = diabète cétosique du sujet noir d’Afrique subsaharienne, diabète suraigu japonais, diabète de type 1 sans preuve immunologique)
Physiopathologie DT1
Pancréas :
- cellules 𝛼 → glucagon
- cellules ß → insuline
DT1 : carence absolue en insuline par destruction des cellules ß
Destruction : réaction auto-immune spécifique d’organe à médiation cellulaire, responsable d’une insulite (inflammation des îlots de Langherans et destruction cellulaire)
Rôle de la génétique dans le DT1 =
Souvent pas d’ATCD familaux => peu génétique, juste quelques gènes de prédisposition (HLA DR3 ou DR4 chez 85% des patients)
Prédisposition génétique : CMH de classe II, HLA
- Risques familiaux :
- Population générale : 0,4%
- Apparenté au 1er degré : 5%
- Apparenté au 1er degré + HLA : 12%
- 2 parents diabétiques : 30%
- Jumeaux : 50%
- Jumeaux + HLA : 70%
- Gènes HLA de prédisposition : HLA-DR3 et DR4, DQB1*0201 et DQB1*0302
- Gènes HLA protecteurs : HLA-DR2, DQB1*0602
- Autres gènes : VNTR à proximité du gène de l’insuline, gène CTLA-4, PTP-N22, IFIH1…
-> Absence d’antécédents familiaux de diabète de type 1 dans 85% des cas
Facteurs environnementaux DT1 ?
?? -> causes incriminées : virus (entérovirus), microbiote, substances alimentaires (lait de vache, intro précoce du gluten, …)
- Virus : Rubéole - Oreillon - CMV/CMV - Coxsackies B4
- Aliment : Introduction précoce des protéines du lait de vache
- Toxique
- Théorie hygiéniste favorisant les pathologies auto-immunes
- Obésité : Saturation de la demande imposée aux cellules ß du pancréas par l’insulino-résistance périphérique
- = Accélération de la destruction cellulaire
Principaux auto-antigènes ciblés par la réponse immune, donc témoins =
- ICA (anticorps anti-îlots)
- Ac GAD (décarboxylase de l’acide glutamique) : à tout âge, persitants
- Ac anti-IA-2 (tyrosine phosphatase)
- Ac anti-Insuline et pro-insuline : surtout avant 15ans
- Ac anti-ZNT8 (transporteur du zinc de la cellule ß)
NB = témoins de la réaction inflammatoire, non responsables de la destruction des cellules ß.
Insulite : inflammation avec infiltration cellulaire de l’ilôt de Langerhans (à médiation cellulaire)
Le DT1 est associé à d’autres maladies auto-immunes endocriniennes. Il faut dépister les marqueurs biologiques suivant tous les ans =
10 à 15% de maladie auto-immunes associées, et 30% d’Ac spécifiques d’organes positifs : syndrome poly endocrinien auto-immun (PEA2), dépistage systématique :
- Anticorps anti-thyropéroxydase et/ou TSH pour la thyroidite auto-immune (Basedow ou thyroidite)
- Anticorps anti-surrénale (anti-21-hydroxylase) pour la maladie d’Addison (insuffisance surrénale lente)
- Anticorps anti-transglutaminase +/- anti-endomysium pour la maladie coeliaque
- Anticorps anti-paroi gastrique +/- anti-facteur intrinsèque et/ou gastrinémie à jeun pour la maladie de Biermer
- Vitiligo
=> tous les ans si positif pour le diagnostic précoce
Présentation clinique habituelle DT1
CLINIQUE !!!
- Début brutal/explosif = “coup de tonnerre dans un ciel calme”
-
Syndrome cardinal : polyuro - polydyspsie (signes hyperglycémie), amaigrissement - polyphagie appétit conservé (signes d’insulinopénie) ,
- recherche de corps cétoniques en présence de ce syndrome
- énurésie 2nd chez l’enfant
- Tb visuels transitoires : anomalie de la réfraction (surtout après normalisation glycémique)
- Examen clinique pauvre : Fonte musculaire (quadriceps) ; recherche de signes d’acidose (dyspnée de Kussmaul, odeur acétique de l’haleine) et de déshydratation globale, hépatomégalie exceptionnelle (syndrome de Mauriac)
- Diagnostic par glycémie veineuse, souvent fracnhement élevée. En présence du sd cardinal, un seul dosage suffit
- BU : glycosurie massive, cétonurie
- Révélation possible par acidocétose inaugurale
=> Sauf pour LADA (diabète lent), ressemble à un diabète de type 2 sans ATCD et avec des auto-anticorps GAD+++ (recours à l’insulinothérapie en 2à 10 ans)
Syndrome cardinal = ?
Syndrome cardinal: polyuro - polydyspsie (signes hyperglycémie), amaigrissement - polyphagie appétit conservé (signes d’insulinopénie)
Signes insulinopénie
- Amaigrissement
- polyphagie appétit conservé
Signes hyperglycémie
Polyuro - polydyspsie
Corrélation en auto-anticorps et risque de développer un diabète =
La présence de 3 auto-anticorps positifs expose à un risque proche de 100% de développer un diabète dans les 5 ans.
Caractéristiques du diabète cétosique du sujet noir d’origine africaine = (4)
- Cétose => diabète de type 1
- Pas d’auto-anticorps
- Décompensation cétosique suivie, après normalisation de la glycémie, d’une possibilité d’arrêt de l’insuline dans 50% des cas.
- Les épisodes peuvent se répéter entrecoupés de période de rémission
Formes particulières du DT1
-
DT1 lent (LADA) :
- Début tardif et progressif (≈DT2)
- Ac positifs, généralement Ac anti-GAD
- Recours à l’insulinothérapie nécessaire en 2 à 10 ans
-
Forme non insulino- dépendante
- = Diagnostic lors d’une évaluation du risque dans la fratrie : dosage des Ac
- Présence de 3 auto-Ac : risque proche de 100% de diabète dans les 5 ans
- Aucune immuno-modulation préventive n’est efficace pour empêcher l’apparition
-
Diabète de type 2 à tendance cétonique du sujet noir d’origine africaine :
- Touche le sujet noir d’origine africaine subsaharienne (Antillais, Africain, Afro-américain) : diabète non auto-immun associé à une cétose, obésité inconstante
- Episodes de décompensation cétonique, entrecoupés de phase de rémission
- Arrêt possible de l’insuline dans 50% des cas entre les épisodes
- Les Ac du DT1 sont absents
- Mécanisme inconnu
Démarche diagnostique : affirmer le DT1
(regarder la photo après avoir répondu !)
DT1 : triade classique = “amaigrissement - cétose - <35 ans”
Recherche combinée d’Ac anti-GAD et Ac anti-IA2 = meilleur rapport sensibilité / spécificité
-
Première étape :
- diagnostic clinique si : hyperglycémie + triade
- dosage des auto-Ac : GAD, IA2, îlot, insuline, ZnT8
- En cas de négativité aux auto-Ac = éliminer une autre forme de diabète pouvant ressembler au type 1
cf schéma à rajouter
Histoire naturelle du DT1 : 3 phases =
- Pré-clinique : Les mécanismes immuns détruisent les cellules ß, dure 1 à 15 ans
- Diagnostic clinique : + de 85% des cellules b sont détruites
- Phase clinique séquellaire : disparition des cellules ß restantes, possible lune de miel après insulinothérapie intensive.
cf graphique
DT1 = maladie chronique -> particularités, freins à l’adhésion du patient à son ttt, …?
= Nécessite un engagement permanent du patient pour la gestion du traitement et sa participation active pour les soins quotidiens +++
-> Acceptation de la maladie absolument nécessaire ++
Freins à l’adhésion du patient à son traitement :
- Peur des hypoglycémies (surtout nocturnes) +++
- Peur de prendre du poids
- La non-acceptation (pseudo-acceptation) de la maladie
- Le refus des contraintes (auto-surveillance, régime, injection,… surtout chez l’adolescent)
= peut dc aboutir à un mauvais contrôle et/ou instabilité glycémique
-> PEC multidisciplinaire
- Facteurs psychologiques d’instabilité : manipulation de l’insulinothérapie, tb du comportement alimentaire, sous-insulinisation volontaire pour contrôler le poids, oublis répétés des injections,…
- Facteurs organiques d’instabilité : gastroparésie, insuffisance endocrinienne (surrénale, hypophysaire), présence d’Ac anti-insuline bloquants à titre élevé
Éducation thérapeutique du patient DT1
-> Demande bcp au patient de lui même ++
Éducation thérapeutique :
- Bilan éducatif préalable
- Transfert des connaissances par l’enseignement collectif ou individualisé
- Vérification des comportements
- Importance des consultations infirmières et diététiques
- Promotion de comportements sains (tabac, activité physique…)
- Participation de patients dits « experts » ou « ressources » comme soutien
- Éduquer les mb de la famille sur des sujets particuliers, (par exemple reconnaître hypoglycémie et savoir y remédier -> resucrage oral ou injection de glucagon)
Objectifs glycémiques idéaux chez le DT1 non agés, le matin à jeun =
Entre 0,9 et 1,2 g/L
Objectifs glycémiques idéaux chez le DT1 non agés, avant les repas =
Entre 0,8 et 1,2g/L
Objectifs glycémiques idéaux chez le DT1 non agés, 2h après les repas =
Entre 1,2 et 1,8 g/L
Objectifs glycémiques idéaux chez le DT1 non agés, au coucher =
1,2 g/L
Objectifs glycémiques idéaux chez le DT1 non agés, à 3h du matin =
> 0,8 g/L
Nombre d’hypoglycémies modérées tolérées par semaine chez le DT1 =
3 à 5 par semaine => Tous les DT1 feront forcément des hypoglycémies: il ne faut pas en avoir peur et diminuer l’insuline