Introduction générale COURS 1 Flashcards
À quoi servent les thérapies cognitives et comportementales?
Elles mettent l’accent sur l’utilisation d’une méthodologie expérimentale afin de comprendre et de modifier les troubles psychologiques qui perturbent la vie du patient.
Les TCC sont des approches psychothérapeutique qui s’appuie sur un ensemble de théories pour expliquer les troubles psychiques. Quels sont les trois niveaux dans lesquelles elles interviennent? Et ils représentent quel modèle et de qui?
-Les comportements: les séquences comportementales, les troubles
-Les cognitions: actes de connaissance, acquisitions, organisation et utilisation du savoir sur soi et le monde extérieur
-Les émotions: réponses à des stimuli environnementaux
-Représentent le modèle cognitivo comportemental des troubles psychiques (Bouvet, 2014)
À quoi sert le diagnostic?
-Reconnaître, à partir d’une analyse sémiologique, le type de trouble dont le sujet est atteint.
-Vérifier si les difficultés qui affectent une personne répondent à l’ensemble des critères d’un trouble psychologique
LA RECHERCHE DE SIGNES. Quelle est la différence entre les signes et symptômes?
Les symptômes: se situe du côté du patient, c’est ce dont le patient se plaint, les symptômes sont donc subjectif
Le signe: se situe du côté de l’observateur, le médecin donne une signification aux symptômes, le signe est un symptôme objectif.
LA RECHERCHE DE SIGNES. Qu’est-ce que la sémiologie? En quoi consiste le travail sémiologique?
-La sémiologie: l’étude des signes, c’est l’ensemble des signes permettant de reconnaître, de décrire, de discuter une maladie ou un état pathologique
-Le travail sémiologique: permet de caractériser les signes et de rechercher les autres signes du tableau
LA RECHERCHE DES SIGNES. Dans quel domaine peut-on rechercher ces signes?
le langage (trouble de l’apprentissage) , la mémoire (trouble de dégénérescence, trouble du stress post-traumatique) , l’intelligence (déficience intellectuelle, haut potentiel intellectuelle) , l’activité psychomotrice (dépression, trouble du spectre de la schizophrénie), l’activité de la pensée (dépression, TOC, troubles anxieux), les manifestations émotionnelles, les troubles de la conscience de soi/perception (trouble du stress post-traumatique, trouble à symptomatologie somatique, trouble de dissociation) , les conduites sociales et les relations avec les autres.
LA RECHERCHE DE SIGNES. Quelles sont les précautions à prendre en compte dans la recherche de signes?
-Un signe prit isolément n’est généralement pas pathognomonique
-Les signes sont présents mêmes sans psychopathologie
-Les mêmes signes se retrouvent dans plusieurs maladies
-Attention aux manifestations d’un trouble organique
-Déterminer ce qu’il faut évaluer plus en détail.
Quels sont les étapes du diagnostics? (3)
-RECHERCHE DE LA SÉMIOLOGIE: transformation des symptômes en signes
-RÉORGANISATION DE LA SÉMIOLOGIE: inventaire ordonné, l’analyse sémiologique aboutit à un regroupement syndromique qui va permettre la discussion du diagnostic
-DISCUSSION DU DIAGNOSTIC: hypothèse, justification du diagnostic, définition de la forme clinique, exclusion des autres troubles.
Qu’est-ce que la comorbidité?
Définition: présence simultanée de plusieurs diagnostics.
Certains troubles psychopathologiques sont fréquemment associés comme la dépression/anxiété, dépression/addictions, troubles anxieux/anxiété
Qu’est-ce que le diagnostic différentiel?
Définition: s’agit des autres diagnostics auxquels on peut penser en fonction de la sémiologie présentée par le patient. Consiste à différencier le trouble d’un patient de d’autres troubles qui pourraient présenter des symptômes proches ou similaires
-étudier les différences pour confirmer ou infirmer l’hypothèse diagnostique
-évolution du trouble parfois nécessaire
Quelle est la nécessité du diagnostic? Et qu’est-ce qu’elle permet?
Apprendre ce que la pathologie d’un patient a en commun avec celles de d’autres personnes –>
-Facteurs d’apparition du pb
-Durée du problème
-Facteurs de maintien
-Traitements qui fonctionnent
Permet d’établir un pronostic
Décrit les trois générations de fiabilité diagnostique du DSM (classification internationales du manuel diagnostic et statistique des troubles mentaux)
1ere génération (début XXe- Seconde Guerre mondiale) : Peu d’intérêt pour le diagnostic, manuels/articles décrivant des cas pour appuyer les diagnostics, fiabilité du diagnostic psychiatrique rarement étudiée.
2e génération: 2de Guerre mondiale- publication du DSM-III (1980): la nomenclature psychiatrique a progressivement évolué, études de fiabilité se multiplient et montrent des résultats décevants
3e génération: DSM-III (1980)- jusqu’à nos jours: DSM-III inclue des descriptions détaillées, explicites et spécifiques de nombreux troubles, études se sont développer, élaboration de questionnaires et d’entretiens standardisés, fiabilité des diagnostics psychiatriques améliorée au niveau des études mais encore faible chez les cliniciens praticiens.
Quelles sont les causes du manque de fiabilité?
-FACTEURS LIÉS AU PATIENT: état psychologique du patient, utilisation d’informations indirectes, présentations atypiques de troubles psychiatriques.
-FACTEURS LIÉS AU CLINICIEN: l’entretien clinique, la formation, l’expérience et l’école de pensées
-FACTEURS INHÉRENTS À LA SITUATION CLINIQUE: l’observation peut biaiser les données, nomenclature psychiatrique
Quels sont les moyens pour améliorer la fiabilité? (de Aboraya et al. 2006)
Les critères diagnostiques, définitions de référence, entretiens structurés, expérience et les données complètes
CRITÈRES DSM. troubles anxieux généralisés. (A-B-C-D-E-F)
A- Anxiété et soucis excessif survenant la plupart du temps pendant une durée d’au moins 6 mois concernant un certain nombre d’événements ou d’activités.
B- La personne éprouve de la difficulté à contrôler cette préoccupation
C- L’anxiété et le soucis sont associés à trois (ou plus) des six symptômes suivants:
-Agitation, sentiment d’être survolté, d’être à bout
-Tensions musculaires
-Perturbation du sommeil
-Difficulté de concentration
-Irritabilité
-Fatigabilité
D- Détresse et altération cliniquement significative
E- Perturbation pas imputable aux effets physiologiques d’une substance ou d’une autre affection médicale
F- Perturbation n’est pas mieux expliqué par un autre trouble mental
CRITÈRE DU DSM. épisode dépressif caractérisé.
A- Au moins 5 des symptômes suivants, dont un des deux est soit: 1) Humeur dépressive ou 2) Diminution marqué de l’intérêt et du plaisir, sur une même période de 2 semaines.
3- Perte ou gain de poids, augmentation/diminution de la sensation d’appétit.
4- Hypersomnie ou insomnie presque tous les jours
5- Agitation ou diminution de l’activité psychomoteur
6-Difficulté à penser, concentrer, indécision
7-Sentiment de culpabilité, dévalorisation
8- Pensée de mort récurrente, idée suicidaire
9-Perte d’énergie et fatigue presque tous les jours
B- Détresse cliniquement significative ou altération du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants.
C- L’épisode n’est pas imputable aux effets physiologiques d’une substance ou d’une autre affection médicale
D- L’épisode n’est pas mieux expliqué par un trouble schizoaffectif, schizophrénie, schizophéniforme, délirant, tout trouble du spectre de la schizophrénie ou autres troubles psychotiques.
E- Il n’y a jamais eu auparavant d’épisode maniaque ou hypomaniaque
CRITÈRE DU DSM. trouble panique
A- Présence d’attaques de panique inattendues et récurrentes qui se caractérisent par une montée brusque de crainte ou de malaise intense qui atteint son acmé en quelques minutes, avec la survenue de 4 (ou plus) des symptômes suivants:
1- Palpitations, battements de cœur sensible, accélération du rythme cardiaque
2- Transpiration
3- Tremblements, secousses musculaires
4- Sensation de souffle coupé, impression d’étouffement
5- Sensation d’étranglement
6- Douleur ou gêne thoracique
7- Nausée ou gêne abdominale
8- Sensation de vertige, d’instabilité, d’évanouissement
9- Frissons ou bouffées de chaleur
10- Paresthésie
11- Déréalisation, dépersonnalisation
12- Peur de perdre le contrôle, ou de devenir fou
13- Peur de mourir
B- Au moins une des attaques a été suivie par une période d’un mois (ou plus) de l’un ou des 2 symptômes suivants:
1) Crainte persistante ou inquiétude concernant de nouvelles attaques de panique ou de leurs conséquences
2) Changement significatif inadapté de comportements en relation avec les attaques.
C- La perturbation n’est pas imputable aux effets physiologiques d’une substance ou d’une autre affection médicale
D- La perturbation n’est pas mieux expliquée par un autre trouble mental
CRITÈRE DSM. Phobie spécifique
A- Peur ou anxiété intense à propos d’une situation ou d’un objet spécifique
B- L’objet ou la situation phobogène provoque presque toujours une peur ou une anxiété immédiate
C- L’objet ou la situation phobogène est activement évitée ou vécue avec une peur ou une anxiété intense
D- La peur ou l’anxiété est disproportionnée par rapport au danger réel engendré par l’objet ou la situation spécifique et par rapport au contexte socioculturel
E- La peur, l’anxiété ou l’évitement sont persistants, habituellement d’une durée de 6 mois ou plus.
F- Souffrance cliniquement significative ou altération du fonctionnement
G- Trouble n’est pas mieux expliqué par un autre trouble mental.
CRITÈRE DSM. Le trouble obsessionnel compulsif
A- Présence d’obsessions, de compulsions, ou des deux:
-Obsessions définie par 1 et 2:
1) Pensées, pulsions ou images récurrentes et persistantes qui, à certains moments de l’affection, sont ressenties comme intrusives et inopportunes, et qui entraînent une anxiété ou une détresse importantes chez la plupart des sujets.
2) Le sujet fait des efforts pour ignorer ou réprimer ces pensées, pulsions, images ou pour les neutraliser par d’autres pensées ou actions (c’est-à-dire en faisant une compulsion)
-Compulsions définis par 1 et 2:
1) Comportements répétitifs ou actes mentaux que le sujet se sent poussé à accomplir en réponse à une obsession ou selon certaines règles qui doivent être appliquées de manière inflexible
2) Les comportements ou les actes mentaux sont destinés à neutraliser ou à diminuer l’anxiété ou le sentiment de détresse, ou à empêcher un événement ou une situation redoutés; cependant ces comportements ou ces actes mentaux sont soit sans relation réaliste avec ce qu’ils proposent de neutraliser ou de prévenir, soit manifestement excessifs.
B- Les obsessions ou compulsions sont à l’origine d’une perte de temps considérable ou d’une détresse cliniquement significative, ou d’une altération du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants
C- Les symptômes obsessionnels-compulsifs ne sont pas imputables aux effets physiologiques d’une substance ni à une autre affection médicale
D- La perturbation n’est pas mieux expliquée par des symptômes d’un autre trouble mental
En quoi la démarche de l’évaluation clinique dépasse celle du diagnostic?
Les informations précises sur la personnalité du patient, son fonctionnement psychologique, cognitif et émotionnel sont pris en compte.
Le recueil de données cliniques consiste en un entretien clinique et un examen de l’état mental.
Qu’est-ce que permet l’étude de cas en psychopathologie?
Elle permet l’intégration des différentes données, de resituer le problème d’un individu dans un contexte de vie, permet différents niveaux d’observation et de compréhension ( signes & symptômes, le diagnostic et l’analyse psychopathologique)
En TCC: analyse fonctionnelle
Qu’est-ce que l’analyse fonctionnelle des mesures directes, auto-enregistrement, échelles d’évaluation?
Mesures directes: mesure les fréquences de la réponse, mesure directe de l’évitement
Auto-enregistrement: Le sujet enregistre lui-même ses comportements-problèmes
Échelles d’évaluation: auto-évaluation, hétéro-évaluation