Intro aux concepts de base Flashcards
Qu’est-ce que la douleur ? Pourquoi ça existe ?
Douleur = émotion et sensation produite par le cerveau.
Elle est un des multiples outils du cerveau pour nous aider à survivre (comme la faim, la soif, le stress). Elle est nécessaire à la survie de l’espace.
C’est un signal d’alarme qui indique un potentiel besoin de protection.
Vrai ou faux : la douleur n’est pas toujours vraie.
Faux ; la douleur est TOUJOURS vraie
Vrai ou faux ; dans près de 100% des cas, la douleur est la cause de consultation principale ou secondaire en physiothérapie.
Vrai.
Vrai ou faux ; les douleurs musculosquelettiques ne représentent qu’un petit pourcentage de tous les types de douleur.
Faux ; les douleurs musculosquelettiques représentent 54% des douleurs. 74% des gens auront des douleurs musculosquelettiques sur 12 mois et ce type de douleur est inclue dans 71% des consultations avec médecin de famille. bref… La douleur est un problème courant
Dites si les énoncés suivants sont vrais ou faux :
1. Un Canadien sur 5 présente de la douleur chronique
2. La dlr post-op pour des opérations communes devient chronique dans 10 à 50% des cas
3. La prévalence de la douleur chronique est plus élevée chez les personnes âgées, 80% dans les CHSLD
4. Les recherches actuelles démontrent que la gestion médicale de la douleur est efficace.
- Vrai
- Vrai
- Vrai
- Faux ; elle est inefficace.
Vrai ou faux ; la douleur chronique est celle qui cause le plus d’incapacité comparativement à d’autres maladies chroniques.
Vrai.
Quelles sont les 2 significations de la douleur chronique ?
- Nous renseigne sur le temps depuis l’apparition de la douleur (>3 mois). Apporte très peu d’info pertinente.
- Est reconnue comme une maladie en soi. En plus de la durée, il doit y avoir détressee émotionnelle OU Incapacité due à la douleur.
Vrai ou Faux : la douleur chronique est associée à d’énormes coûts sur le système de la santé.
Vrai. On estime le coût annuel au Canada au moins entre 56 à 60 MILLIARDS de dollars.
Vrai ou Faux : ces coûts médicaux élevés sont dus à une grande prévalence de pt avec douleur chronique.
Faux ; Un très petit ratio de patients avec douleur chronique représente 85% des coûts médicaux.
La douleur clinique est-elle plus prévalente chez les hommes ou chez les femmes ?
Chez les femmes.
(douleur clinique = tout type de douleur ; neuropathique, msk, lombaire, fibromyalgie, maux de tête, dlr chronique, etc.)
Vrai ou Faux ; les femmes sont plus sensibles à la douleur expérimentale.
Vrai. Les femmes semblent avoir un seuil de la douleur plus bas que les hommes.
Vrai ou faux ; les enfants sont le seul groupe d’âge non touché par la douleur chronique.
Faux ; 5-8% des enfants présentent des douleurs qui limitent leur développement social, leurs activités physiques, l’apprentissage.
Vrai ou Faux : la douleur chronique est un phénomène normal qui augmente avec l’âge.
Faux ; c’est de l’âgisme. Il n’est pas normal d’avoir mal juste à cause qu’on vieillit. La prévalence de la douleur chronique augmente et on a tendance à minimiser leurs plaintes à cause de leur âge.
Vrai ou Faux : il existe plusieurs théories pour expliquer la douleur, mais la plus récente est celle qui nous donne la meilleure représentation.
Faux. Il existe plusieurs théories et elles sont toutes incomplètes. Individuellement, aucune ne permet d’expliquer à 100% le phénomène de la douleur. Leur combinaison est la meilleure représentation que nous en avons.
Quelles sont les théories actuelles pour expliquer le phénomène de la douleur (leurs noms) ?
- Modèle biopsychosocial (1977)
- Prémisses modernes
- Neuromatrice (1990)
- Matrice cortico-corporelle (2012)
Quelle est la définition du modèle biopsychosocial ?
Les facteurs BIOLOGIQUES, PSYCHOLOGIQUES et SOCIAUX interagissent de façon complexe et variable et permettent de définir la cause ou le résultat d’une maladie.
Dites si le facteur suivant entre dans la catégorie BIOLOGIQUE, PSYCHOLOGIQUE ou SOCIAL :
1. Famille
2. Inflammation
3. Accès aux soins
4. Croyances
5. Génétique
6. Actions
7. Croyances
8. Culture
9. Pathologie tissulaire
- Social
- Biologique
- Social
- Psychologique
- Biologique
- Psychologique
- Psychologique
- Social
- Biologique
Vrai ou Faux : dans le modèle biopsychosocial, chaque aspect/facteurs ont la même proportion entre les patients et dans le temps.
Faux ; les proportions peuvent varier
(ex. aspect social plus important chez un patient vs. aspect biologique plus important chez un autre).
Vrai ou Faux : dans le modèle biopsychosocial, on peut expliquer la cause et la résultat de la douleur.
Vrai.
(Le résultat = comment les personnes vont réagir à leur douleur, qu’est-ce qu’on va pouvoir observer de l’extérieur)
Vrai ou faux ; le modèle biopsychosocial est spécifique à la douleur.
Faux ; s’applique à n’importe quelle condition de santé physique ou mentale.
Quelle théorie a pour définition de la douleur : « Expérience désagréable à la fois sensorielle et émotionnelle associée à, ou qui ressemble à quelque chose d’associé à, une lésion tissulaire réelle ou potentielle » ?
Prémisses modernes
Qu’est-ce qu’on veut dire par « qui ressemble à quelque chose d’associé à » dans la définition suivante :
« Expérience désagréable à la fois sensorielle et émotionnelle associée à, ou qui ressemble à quelque chose d’associé à, une lésion tissulaire réelle ou potentielle » ?
Ça veut dire que la description faite par la personne et/ou le comportement qu’elle adopte ressemble à l’expérience de la douleur.
Si jamais t’avais pas encore compris, est-ce que la douleur est toujours réelle ?
Oui.
Selon les prémisses modernes, à quoi sert la douleur ?
Réponse d’un système d’alarme qui indique que le corps a perçu un besoin de protection.
Vrai ou Faux ; le « système d’alarme » de la douleur est activé seulement en cas de lésion tissulaire.
Faux. Il peut se déclencher sans qu’il y ait nécessairement une lésion. La sensibilité du système d’alarme est différent pour tout le monde. (Ex. ton détecteur de fumée qui part sans qu’il y ait de feu).
Que se passe-t-il dans un système de protection sensibilisé ? Le seuil de douleur est-il augmenté ou diminué ?
Diminué ; un stimulus normalement non douleux sera perçu comme douloureux. La sensibilité est augmentée. La douleur est plus une question de sensibilité que de dommage.
Quelles sont des exemples de réponses de protection des systèmes corporels suivants ?
1. Système nerveux sympathique
2. Système moteur
3. Système endocrinien
4. Système immunitaire
5. Système cognitif et émotionnel
Réponses des systèmes :
1. Système nerveux : ↑FC/FR, ↑vigilance, sudation, mobilisation de l’É stockée
2. Système moteur : Réponse « freeze, fight or flight », réactions musculaires de protection, frissons, changement de posture
3. Système endocrinien : Libération de cortisol, adrénaline, inflammation
4. Système immunitaire : fièvre, fatigue, anticorps, inflammation oedème, ↑sensibilité neurones
5. Système cognitif : Peur, stress, recherche d’aide, isolation, frustration, colère, tristesse, espoir, attention, motivation, DOULEUR
Dites si les énoncés suivants sont vrais ou faux selon la théorie des prémisses modernes :
1. La douleur est la seule réponse de protection dont nous sommes nécessairement conscients.
2. La douleur est ressentie quelque part dans le corps et elle nous encourage (fortement) à faire quelque chose pour protéger cette région.
- Vrai. Le but de cette réponse de protection est de devenir conscient d’un problème potentiel.
- Vrai. Ce but est atteint en amenant l’attention sur la région douloureuse afin de prendre action pour modifier cet état.
prémisses modernes
2 éléments qui affectent la nécessité de protection en fonction du contexte
DIM: danger in me
SIM: sécurité in me
Quelle théorie actuelle aide à donner une vue d’ensemble pour comprendre la globalité de la présentation du patient, mais n’est pas assez précise pour faire un plan de traitement efficace ?
- Neuromatrice
- Modèle biopsychosocial
- Matrice cortico-corporelle
- Prémisses modernes
- Modèle biopsychosocial
expliquer ce qui arrive si DIM > SIM, DIM<SIM
DIM > SIM = douleur prc le corps détecte un danger
DIM < SIM = pas de douleur car assez de sécurité
le DIM le plus connu
la nociception
- douleur nociceptive
- n’est pas le seul DIM par contre
donner des exemples de DIM pour chaque catégorie: bio psycho social
DIM Bio:
- ce que j’entends, je goute, je touche : bruit chez le dentiste
- ce que je fais: prendre mx, cesser activités
- dans mon corps: inflammation
DIM psycho:
- je pense/ je crois: catastrophisation, biais (mon boss veut pas m’aider, je ne vais jamais guérir)
- je dis: je suis brisée, personne ne me croit
DIM social:
- les gens autour: conflits, conditions similaires
- endroits: hopital, clinique
donner des exemples de SIM pour chaque catégorie: bio psycho social
SIM bio:
- j’entends, je goute, je vois: massage doux
- je fais: exercices doux, apprendre sur la douleur
- dans mon corps: inflammation, pensées positives
SIM psycho:
- je pense/crois: je fais confiance a mon médecin, je peux m’améliorer
- je dis: j’ai le contrôle sur la douleur et ma réadaptation, je comprends ce qui se passe
SIM social:
- j’ai autour de moi: mes amis me supporte, mes professionnels sont des experts
- endroits: hopital, class de yoga
MESSAGE CLÉ sur la nécessité de protection
va voir les réponses
- la douleur dépend du contexte
- la nociception n’est pas suffisante ou nécessaire pour ressentir de la douleur
- la douleur n’est pas une représentation de l’état des tissus
- la blessure peut guérir, mais la sensibilité peut rester (surtout chez dlr chronique)
différence entre neuro tag et neuromatrice
neuromatrice: réseau de neurones
neurotag: réaction du snc en réponse a la réception d’influx nerveux. l’activation de certaines neurones dans une combinaison
principes clés de la théorie de la neuromatrice
- il n’y a pas un centre/région de la dlr (plusieurs partie du cerveau sont recrutées et s’influencent)
- le système est très redondant (tjrs des back up)
V ou F, plus un neuro tag est utilisé, plus il sera atténué
F, plus on l’active, plus il devient fort
expliquer la douleur fantome avec la théorie de la neuro matrice
chaque DIM et SIM sont des neuro tag associés a la douleur dont celui de la nociception.
Même si on enlève la nociception, les autres neurotag peuvent rester activer et créer cette sensation de dlr
V ou F, le dim/sim sont des réactions reliées a ce qui se passe dans notre corps seulement
F, l’espace entourant aussi peut créer des DIM/SIM
ex: mouche qui gosse, bulle personnelle
voir diapo 85
V ou F, le musculoskeletal clinical translation framework est validé
F, chaque case est validée mais pas le modèle au complet en un tout
LA question de réflexion clinique la plus importante
est-ce que le fait que le patient présente XYZ influence son portrait clinique ou mon plan de traitement
parmi les cases du clinical framework, lesquelles afffectent: souvent, rarement ou peu la prise en charge
- diagnostic
- stade
- pain features
- psychosocial featuresàwork considerations
- lifestyle considerations
- whole persone consideration
- functionnal behaviours
- diagnostic: rarement
- stade: un peu
souvent:
- pain features
- psychosocial features
- work considerations
- lifestyle considerations
- whole persone consideration
- functionnal behaviours
expliquer l’approche centrée sur le physio « physio-centrique»
btw on veut pas ca c’est mauvais. PHYSIO CENTRIQUE = MAUVAIS PHYSIO
- la physio détient la vérité et prend seul les décisions
- le patient ne fait que subir le traitement
- soins selon les croyances et préférences du physio
on veut que le patient décide la direction du bateau (ile de la guérison, ile de la fonction, ile du retour au sport), mais que le physio choisit le chemin pour s’y rendre
2 exemples de dx non spécifiques et spécifiques
non spécifique: syndrome fémoro-patellaire (existe pas anyways), entorse lombaire
spécifique: sténose spinale, hernie discale
expliquer la différence en acute, sub-actue, recurrent et chronic
aigu: réponse typique a un trauma. peut aussi se développer sans la présence d’un trauma ou blessure évidente (arthrite rhumatoide) jusqu’à 4 semaines
sub aigu: transition suite a une blessure traumatic ou phase d’un disorder ou les sx deviennent plus régulier/communs. 4-12 semaines
recurrent: se présente comme des épisodes ou les sx réapparaissent ou augmentent
chronique: présence des sx pour plusque 3 mois
2 significations pour la douleur chronique
- renseigne sur le temps d’apparition de la dlr
- maladie en soi (>3mois, détresse émotionnelle OU incapacité due à la douleur)
si moins de 3 mois, mais détresse émotionnelle ou incapacité due a la dlr = dlr complexe/hut risque de chronicisation
V ou F,
- la douleur aigue peut se retrouver n’importe ou sur le spectre de la complexité (très simple a très complexe)
- la douleur chronique peut aussi être très simple et très complexe
- la douleur aigue peut se retrouver n’importe ou sur le spectre de la complexité (très simple a très complexe): VRAI
- la douleur chronique peut aussi être très simple et très complexe: FAUX, elle est jamais très simple mais pas toujours très complexe
V ou F, la fenêtre temporelle (stage of disorder) est peu pertinente dans le modèle
vrai si elle est utilisée seule.
CEPENDANT, il faut prendre en considérations les autres éléments
est ce qu’un patient peut avoir un dlr de plus de 3 mois sans qu’elle soit la maladie de la douleur chronique
oui
est ce qu’un patient peut avoir une douleur complexe et aigue
oui
est ce qu’un patient peut avoir la maladie de la dlr chronique mais pas d’incapacité
oui, il doit avoir une détresse émotionnelle OU incapacité
est ce que la maladie de la dlr se guérit
oui, sinon RIP