INTRO Flashcards

0
Q

PSYCHOLOGIE DU LANGAGE
PAR FRANÇOISE CORDIER ET FRANÇOIS RIGALLEAU
______________________
Le langage, comme capacité spécifique aux êtres humains, consiste à communiquer à l’aide de [… … …] (et subsidiairement de [… … …]). Il a un caractère social, ainsi que l’atteste plusieurs de ses fonctions : […] avec ses semblables, […] socialement, […] et […] l’action, véhiculer les [… …] de la société. Le langage présente des aspects sociaux également sur le plan des significations partagées par les individus qui appartiennent à la même communauté linguistique, les [… de …]. Réglés par les […], ils font que les individus se comprennent entre eux. Mais on voit par là que le langage est aussi beaucoup plus qu’un outil de communication. Il a comme fonction de […] le monde qui nous entoure, de […] une réalité comportementale conceptuelle absente, et cela par la construction de [… …]. Il est, par le langage intérieur, intimement lié à la […].
[…] et […] peuvent ainsi résumer les deux grandes fonctions du langage humain.

A

Le langage, comme capacité spécifique aux êtres humains, consiste à communiquer à l’aide de [signes vocaux conventionnels] (et subsidiairement de [signes écrits conventionnels]). Il a un caractère social, ainsi que l’atteste plusieurs de ses fonctions : [communiquer] avec ses semblables, [interagir] socialement, [accompagner] et [réguler] l’action, véhiculer les [acquis culturels] de la société. Le langage présente des aspects sociaux également sur le plan des significations partagées par les individus qui appartiennent à la même communauté linguistique, les [invariants de sens]. Réglés par les [dictionnaires], ils font que les individus se comprennent entre eux. Mais on voit par là que le langage est aussi beaucoup plus qu’un outil de communication. Il a comme fonction de [représenter] le monde qui nous entoure, de [reproduire] une réalité comportementale conceptuelle absente, et cela par la construction de [représentations mentales]. Il est, par le langage intérieur, intimement lié à la [pensée].
[Communication] et [représentation] peuvent ainsi résumer les deux grandes fonctions du langage humain.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
1
Q

Plusieurs disciplines s’intéressent de près au langage, et particulièrement trois. Lesquelles ?

A

la linguistique, la psycholinguistique, la neurolinguistique.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
2
Q

• La linguistique a pour objet la […]. Elle définit les [… … …] _ par exemple le lexème* _ et leurs [… d’…] dans des réseaux plus larges, les […] étant des modèles de la combinatoire propres à chaque langue. Elle pose des hypothèses sur les [… non …] de la langue et sur leur […] (la théorie la plus connue à cet égard est certainement celle de la [… …] de [… …,197..].

A

• La linguistique a pour objet la [langue]. Elle définit les [unités linguistiques pertinentes] _ par exemple le lexème* _ et leurs [modalités d’insertion] dans des réseaux plus larges, les [grammaires] étant des modèles de la combinatoire propres à chaque langue. Elle pose des hypothèses sur les [structures non apparentes] de la langue et sur leur [universalité] (la théorie la plus connue à cet égard est certainement celle de la [grammaire générative] de [Noam Chomsky, 1971].

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
3
Q

• La psycholinguistique étudie la […] dont l’individu traite des informations langagières, et s’attache à identifier les processus […] qui sont corrélatifs de la […] et de la […] du langage.

A

• La psycholinguistique étudie la [manière] dont l’individu traite des informations langagières, et s’attache à identifier les processus [cognitifs] qui sont corrélatifs de la [compréhension] et de la [production] du langage.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
4
Q

• La neurolinguistique a pour objet d’études des […] qui touchent [l’…] de la fonction langagière, suite à une [… …].
L’étude des dysfonctionnements permet en retour de tester des […] sur la nature des […] qui relèvent de la norme.
Les travaux pluridisciplinaires engageant [la …], [la …], [la …] ou un sous-ensemble de ces disciplines sont à l’heure actuelle fréquents, et la tendance est à une […] de ces collaborations.

A

• La neurolinguistique a pour objet d’études des [dysfonctionnements] qui touchent [l’exercice] de la fonction langagière, suite à une [lésion cérébrale].
L’étude des dysfonctionnements permet en retour de tester des [hypothèses] sur la nature des [traitements] qui relèvent de la norme.
Les travaux pluridisciplinaires engageant [la psychologie], [la linguistique], [la neurolinguistique] ou un sous-ensemble de ces disciplines sont à l’heure actuelle fréquents, et la tendance est à une [intensification] de ces collaborations.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
5
Q

Dans ce cours sont abordés :

  • l’organisation et les traitements qui relèvent des [… …] (du [… ou de la … au …]) ;
  • les traitements qui relèvent de la […], donc des […] qui gèrent l’organisation des mots entre eux.
A

Dans ce cours sont abordés :

  • l’organisation et les traitements qui relèvent des [unités langagières] (du [phonème ou de la lettre au mot]) ;
  • les traitements qui relèvent de [la syntaxe], donc des [règles] qui gèrent l’organisation des mots entre eux.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
6
Q

Citez les trois méthodes d’étude utilisées en psychologie du langage.

A
  • Une première classe de techniques expérimentales fait appel à des activités explicites.
  • Une deuxième classe de techniques expérimentales prend en compte des paramètres supplémentaires, comme le temps mis pour accomplir la tâche.
  • Une troisième catégorie de techniques expérimentales pousse à son degré extrême ce mode d’analyse en le faisant porter sur des traitements involontaires et non conscients.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
7
Q

À propos des trois méthodes d’étude utilisées en psychologie du langage…
• Une première classe de techniques expérimentales fait appel à des activités explicites. Que visent ces techniques ?

A

Ces techniques visent notamment à recueillir des données, souvent simples, sur de larges échantillons représentatifs d’une population linguistique déterminée. Les questions sont directes et faciles pour les participants : « citez des mots désignant des membres de la catégorie suivante (par exemple poisson) », « indiquez, sur une échelle de 1 à 9, le degré de familiarité qu’ont pour vous les mots de la liste suivante », etc. L’association libre, technique ancienne et qui garde son importance, relève de cette classe : « donnez le premier mot qui vous vient à l’esprit en réponse au mot suivant. » Toutes ces techniques font appel aux compétences et à l’intuition de locuteurs quelconques.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
8
Q

À propos des trois méthodes d’étude utilisées en psychologie du langage…
• Une deuxième classe de techniques expérimentales prend en compte des paramètres supplémentaires, comme le temps mis pour accomplir la tâche. Par exemple ?

A

Par exemple, on présente des suites de lettres telles que PILAREAU ou NICHE, dont il faut dire si elles constituent un mot français ou non. On mesure des temps de lecture de phrases dont on a spécifié de nombreuses caractéristiques (longueur, structure syntaxique, complexité, fréquence des mots, etc.). Les temps sont enregistrés avec une précision qui peut aller jusqu’à la milliseconde. Ces temps constituent une expression mesurable d’une réalité plus profonde : le « temps de traitement » interne qui, dans l’esprit/cerveau des participants, est nécessaire à l’accomplissement de la tâche mentale considérée.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
9
Q

À propos des trois méthodes d’étude utilisées en psychologie du langage…
• Une troisième catégorie de techniques expérimentales pousse à son degré extrême ce mode d’analyse en le faisant porter sur des traitements involontaires et non conscients. Citez l’une des plus communément utilisées et expliquez en quoi elle consiste.

A

L’une des plus communément utilisées est celle d’amorçage associatif ou sémantique. Elle consiste en la présentation en succession, par exemple sur un écran d’ordinateur, et avec un intervalle temporel contrôlé, de deux mots ou d’un mot et d’un non-mot. On demande au participant une décision lexicale sur le second élément : est-ce, ou non, un mot français ? Le temps requis pour la décision sur ce second élément est étroitement déterminé par la nature du premier élément, et la relation qui peut exister entre les deux. Par exemple, la décision « oui » sur « MÉDECIN » est significativement plus rapide si « MÉDECIN » est précédé par « INFIRMIER » que s’il l’est par « CARREFOUR ». Le phénomène sous-jacent est, selon l’interprétation la plus généralement acceptée, que le premier mot active d’abord, dans la mémoire à long terme du participant, sa représentation sémantique (par exemple la signification d’« INFIRMIER »). Cette activation se propage alors très rapidement à des significations qui sont sémantiquement proches, parmi lesquelles celle de « MÉDECIN ». Dès lors, lorsque le second mot est présenté, l’activation qu’il produit s’exerce sur une représentation qui est déjà préactivée. C’est cela qui raccourcit le traitement interne, et le temps de réponse (voire Le Ny, 2005 ; voir aussi dans ce volume part.1, chap. 2).

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly