A. LE LEXIQUE MENTAL Flashcards
A. LE LEXIQUE MENTAL
I. L’association signifiant-signification
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Comment sont appelées les représentations des mots de la langue ?
Ces représentations sont appelées [lexèmes]*.
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*Lexème : représentation cognitive d’un mot. Un lexème contient des informations sur la forme orthographique et phonologique du mot, sur son sens et sur ses propriétés grammaticales.
A. LE LEXIQUE MENTAL
I. L’association signifiant-signification
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Comment peut-on définir le lexique ?
Les individus ont en mémoire permanente un lexique, que l’on peut définir comme un ensemble de représentations des mots de leur langue.
A. LE LEXIQUE MENTAL
I. L’association signifiant-signification
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Que permet la disponibilité du lexique mental ?
La disponibilité du lexique mental permet à l’individu de COMPRENDRE un interlocuteur, un texte lu, de CONSTRUIRE des messages qui ont du sens. Pour ce faire, il RÉCUPÈRE en mémoire permanente des informations de différentes natures : des informations PHONOLOGIQUES, ORTHOGRAPHIQUES, MORPHOLOGIQUES, SÉMANTIQUES et SYNTAXIQUES.
A. LE LEXIQUE MENTAL
I. L’association signifiant-signification
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Pour construire des messages qui ont du sens, l’individu récupère en mémoire […] des informations de différentes natures : des informations […], […], […], […] et […]. En les stockant ensemble, le lexique mental résoudrait le problème difficile de la correspondance entre la […] du mot ([le …]) et sa […]. En effet, cette correspondance est […] pour le signe linguistique, alors que d’autres signes qui ne relèvent pas de la langue sont caractérisés par des rapports de […] avec ce qu’ils représentent. C’est le cas pour les […], comme le graphisme d’un fauteuil et d’un individu assis, pour un parking réservé aux handicapés, ou un X barrant une cigarette pour une interdiction de fumer. Dans ces deux exemples, chacun voit rapidement le lien entre le [… …] et son […]. Rien d’aussi transparent pour le [signe linguistique]. Pourtant, l’individu semble gérer très facilement l’association entre la […] du mot ou […] (le mot CHAT, formé de quatre lettres) et sa […] (un animal au pelage doux, qui ronronne, miaule, fait patte de velours, et griffe occasionnellement). C’est cette relation qui est à la base de la notion de lexique mental, [… des …], de leur [… …], et de leur […], les significations formant ensemble ce qu’on a coutume d’appeler la [… …].
Pour construire des messages qui ont du sens, l’individu récupère en mémoire [permanente] des informations de différentes natures : des informations [phonologiques], [orthographiques], [morphologiques], [sémantiques] et [syntaxiques]. En les stockant ensemble, le lexique mental résoudrait le problème difficile de la correspondance entre la [forme] du mot ([le signifiant]) et sa [signification]. En effet, cette correspondance est [arbitraire] pour le signe linguistique, alors que d’autres signes qui ne relèvent pas de la langue sont caractérisés par des rapports de [ressemblance] avec ce qu’ils représentent. C’est le cas pour les [pictogrammes], comme le graphisme d’un fauteuil et d’un individu assis, pour un parking réservé aux handicapés, ou un X barrant une cigarette pour une interdiction de fumer. Dans ces deux exemples, chacun voit rapidement le lien entre le [schéma figuratif] et son [interprétation]. Rien d’aussi transparent pour le [signe linguistique]. Pourtant, l’individu semble gérer très facilement l’association entre la [forme] du mot ou [signifiant] (le mot CHAT, formé de quatre lettres) et sa [signification] (un animal au pelage doux, qui ronronne, miaule, fait patte de velours, et griffe occasionnellement). C’est cette relation qui est à la base de la notion de lexique mental, [répertoire des signifiants], de leur [caractérisation syntaxique], et de leur [signification], les significations formant ensemble ce qu’on a coutume d’appeler la [mémoire sémantique].
A. LE LEXIQUE MENTAL
II. Morphèmes, lexème et affixation
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Qu’est-ce qu’un morphème ?
Le morphème est une unité minimale de signification.
A. LE LEXIQUE MENTAL
II. Morphèmes, lexème et affixation
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L’information morphologique concerne la […] du mot : est-il composé d’un seul […] ([… … de …]) ou non ? Prenons par exemple le mot INCOMPÉTENT. Il est décomposable en COMPÉTENT _ le [… …] ou […] _ et le […] IN qui traduit la négation _ ou [… …]. Le verbe RÉÉCRIRE contient lui aussi deux [morphèmes] : le […] ÉCRIRE et le […] RÉ qui indique la reprise de l’activité (on le retrouve pour de nombreux verbes). À partir d’un [… …], et par le jeu des […] (préfixe, suffixe), de nombreux mots peuvent être ainsi dérivés, et un examen attentif permet à tout locuteur de repérer les différents […] dans un mot, d’identifier la […] et de se méfier des nombreux [… …] à cet égard ( INFLAMMABLE ou RECEVOIR où IN et RE n’ont pas le statut de […] ).
L’information morphologique concerne la [composition] du mot : est-il composé d’un seul [morphème] ([unité minimale de signification]) ou non ? Prenons par exemple le mot INCOMPÉTENT. Il est décomposable en COMPÉTENT _ le [morphème racine] ou [lexème] _ et le [préfixe] IN qui traduit la négation _ ou [morphème grammatical]. Le verbe RÉÉCRIRE contient lui aussi deux [morphèmes] : le [morphème] ÉCRIRE et le [préfixe] RÉ qui indique la reprise de l’activité (on le retrouve pour de nombreux verbes). À partir d’un [morphème racine], et par le jeu des [affixations] (préfixe, suffixe), de nombreux mots peuvent être ainsi dérivés, et un examen attentif permet à tout locuteur de repérer les différents [morphèmes] dans un mot, d’identifier la [racine] et de se méfier des nombreux [faux amis] à cet égard ( INFLAMMABLE ou RECEVOIR où IN et RE n’ont pas le statut de [préfixes] ).
A. LE LEXIQUE MENTAL
II. Morphèmes, lexème et affixation
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Les morphèmes grammaticaux sont en nombre […]. Ils forment une classe […], contrairement aux lexèmes, qui forment une classe […] : des nouveaux mots sont créés de façon […] dans toutes les langues.
Les morphèmes grammaticaux sont en nombre [limité]. Ils forment une classe [fermée], contrairement aux lexèmes, qui forment une classe [ouverte] : des nouveaux mots sont créés de façon [continue] dans toutes les langues.
A. LE LEXIQUE MENTAL
II. Morphèmes, lexème et affixation
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Sur le plan expérimental, plusieurs hypothèses opposées ont été examinées quant à la composition du mot en morphèmes :
1) le lexique mental serait organisé sur une base […], c’est-à-dire que tous les mots auraient leur [… …] (par exemple COMPÉTENT et INCOMPÉTENT auraient chacun leur […]) ;
2) seules les […] (comme COMPÉTENT ) seraient listées dans le lexique mental, et l’individu accéderait alors à [l’…] des mots […] de cette racine (en fonction des […], […], […] en […], en […], [… …] : agir, agis, agissait, agirait, agiraient…).
1) le lexique mental serait organisé sur une base [lexicale], c’est-à-dire que tous les mots auraient leur [propre entrée] (par exemple COMPÉTENT et INCOMPÉTENT auraient chacun leur [entrée]) ;
2) seules les [racines] (comme COMPÉTENT ) seraient listées dans le lexique mental, et l’individu accéderait alors à [l’ensemble] des mots [dérivables] de cette racine (en fonction des [préfixations], [suffixations], [accords] en [genre], en [nombre], [flexions verbales] : agir, agis, agissait, agirait, agiraient…).
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NB. Nous reviendrons sur ce point dans la présentation des modélisations de l’accès lexical.
A. LE LEXIQUE MENTAL
III. Les deux modalités du langage : le parler et l’écrit
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La parole est […] pour l’espèce humaine. Environ […] langues sont parlées à l’heure actuelle, mais beaucoup d’entre elles sont en [… de …] et le rythme de ces […] [s’…]. Une langue qui n’est plus apprise par les enfants a un avenir […]. Seul un sous-ensemble des langues parlées possède une écriture, qui est une invention humaine beaucoup plus […] : on estime le début de son histoire à […-…] ans tout au plus, alors qu’on estime à [… …] ans l’origine du langage.
La parole est [universelle] pour l’espèce humaine. Environ [6000] langues sont parlées à l’heure actuelle, mais beaucoup d’entre elles sont en [voie de disparition] et le rythme de ces [disparitions] [s’accélère]. Une langue qui n’est plus apprise par les enfants a un avenir [incertain]. Seul un sous-ensemble des langues parlées possède une écriture, qui est une invention humaine beaucoup plus [récente] : on estime le début de son histoire à [5000-6000] ans tout au plus, alors qu’on estime à [60 000] ans l’origine du langage.
A. LE LEXIQUE MENTAL
III. Les deux modalités du langage : le parler et l’écrit
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Les systèmes d’écriture appartiennent schématiquement à trois grands groupes :
1) les systèmes […], où chaque signe représente un [… ou une …],
2) les systèmes […], où chaque signe représente un […],
3) les systèmes […], où chaque signe représente un [… …].
Les systèmes d’écriture appartiennent schématiquement à trois grands groupes :
1) les systèmes [idéographiques], où chaque signe représente un [objet ou une idée],
2) les systèmes [syllabiques], où chaque signe représente un [son],
3) les systèmes [alphabétiques], où chaque signe représente un [son décomposé].
A. LE LEXIQUE MENTAL
III. Les deux modalités du langage : le parler et l’écrit
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L’écriture, extraordinaire invention, permet la […] du langage parlé, par nature […].
L’écriture, extraordinaire invention, permet la [conservation] du langage parlé, par nature [labile].
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NB. Sur les systèmes d’écriture, on pourra consulter le site de la Bibliothèque nationale de France (adresse valide en juin 2007) : http://classes.bnf.fr/dossier/sys-ecri.htm
A. LE LEXIQUE MENTAL
III. Les deux modalités du langage : le parler et l’écrit
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Le langage parlé peut en effet être décrit comme un [… … d’…]. Il n’existe pas d’indice clair et univoque pour […] les syllabes ou les mots entre eux, voire même les phrases. Nous n’en prenons pas conscience à l’écoute de notre propre langue, mais cela devient frappant lorsqu’on est en présence d’une langue qui nous est complètement […]. Cette absence d’indice […] a pour conséquence une certaine […] de la parole par rapport au […] : on a fréquemment le cas de mots à l’intérieur d’autres mots. Par exemple, à l’audition du mot « généralement », on peut entendre « général », « râle » et « ment ». Par contre, le caractère […] de l’écrit lève ces ambiguïtés. De plus, la parole est extrêmement […].
Le langage parlé peut en effet être décrit comme un [flot continu d’informations]. Il n’existe pas d’indice clair et univoque pour [distinguer] les syllabes ou les mots entre eux, voire même les phrases. Nous n’en prenons pas conscience à l’écoute de notre propre langue, mais cela devient frappant lorsqu’on est en présence d’une langue qui nous est complètement [étrangère]. Cette absence d’indice [explicite] a pour conséquence une certaine [ambiguïté] de la parole par rapport au [lexique] : on a fréquemment le cas de mots à l’intérieur d’autres mots. Par exemple, à l’audition du mot « généralement », on peut entendre « général », « râle » et « ment ». Par contre, le caractère [discontinu] de l’écrit lève ces ambiguïtés. De plus, la parole est extrêmement [variable].
A. LE LEXIQUE MENTAL
III. Les deux modalités du langage : le parler et l’écrit
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La parole est extrêmement […]. Ces variations dans la […] peuvent avoir une source […], […], […], […]… L’individu doit, au-delà de ces variations, extraire les [… …-…]. Enfin, la durée du signal de parole est (relativement) […]. Un mot bisyllabique de six lettres comme « bateau » peut être traité visuellement en […] ms, alors que la durée de la prononciation d’une syllabe est rarement inférieure à […] ms.
La parole est extrêmement [variable]. Ces variations dans la [prononciation] peuvent avoir une source [individuelle], [régionale], [culturelle], [nationale]… L’individu doit, au-delà de ces variations, extraire les [régularités sous-jacentes]. Enfin, la durée du signal de parole est (relativement) [longue]. Un mot bisyllabique de six lettres comme « bateau » peut être traité visuellement en [50] ms, alors que la durée de la prononciation d’une syllabe est rarement inférieure à [200] ms.
A. LE LEXIQUE MENTAL
III. Les deux modalités du langage : le parler et l’écrit
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Alors que l’écrit permet les [… en …] dans la lecture, l’oral ne le permet pas. De ce fait, sa compréhension se trouve davantage contrainte par les [… de …] en [… …] de l’individu (cf. la partie C sur la syntaxe).
Alors que l’écrit permet les [retours en arrière] dans la lecture, l’oral ne le permet pas. De ce fait, sa compréhension se trouve davantage contrainte par les [capacités de traitement] en [temps réel] de l’individu (cf. la partie C sur la syntaxe).
A. LE LEXIQUE MENTAL
IV. Accès au lexique et reconnaissance des mots
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Que recouvre le terme « d’accès au lexique » ?
Le terme « d’accès au lexique » recouvre l’ensemble des processus cognitifs à la suite desquels l’individu est capable d’identifier un item, présenté oralement ou par écrit, comme un mot de sa langue.
A. LE LEXIQUE MENTAL
IV. Accès au lexique et reconnaissance des mots
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Les processus cognitifs relatifs à l’accès au lexique concernent, d’une part, le traitement de la […] du mot, le […] (sous ses deux aspects : représentations […], et représentations […], et d’autre part, le traitement de la […].
Les processus cognitifs relatifs à l’accès au lexique concernent, d’une part, le traitement de la [forme] du mot, le [signifiant] (sous ses deux aspects : représentations [phonologiques], et représentations [orthographiques], et d’autre part, le traitement de la [signification].
A. LE LEXIQUE MENTAL
IV. Accès au lexique et reconnaissance des mots
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Dans quelle situation la part du traitement de la signification dans l’accès au lexique peut-elle être variable ?
La part du traitement de la signification dans l’accès au lexique peut être très variable selon la tâche proposée à l’individu.
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NB. Nous détaillerons ce point dans la partie B qui aborde la question de la sémantique du lexique mental.
A. LE LEXIQUE MENTAL
IV. Accès au lexique et reconnaissance des mots
a. Reconnaissance du mot et modalité auditive
1/ Phonologie et représentations acoustiques
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Le langage peut être décrit comme une […], un [… de …].
Le langage peut être décrit comme une [concaténation], un [enchaînement de sons].
A. LE LEXIQUE MENTAL
IV. Accès au lexique et reconnaissance des mots
a. Reconnaissance du mot et modalité auditive
1/ Phonologie et représentations acoustiques
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Les sons constitutifs du langage peuvent être étudiés de plusieurs manières. On peut les décrire objectivement par leurs caractéristiques […] (fréquence, temps, amplitude de la vibration). On peut aussi les caractériser comme des éléments d’un [… …] (une [langue]), et dans ce cas on recherche les [… … …] pour l’individu, c’est-à-dire qui vont lui permettre [d’…] deux mots.
Les sons constitutifs du langage peuvent être étudiés de plusieurs manières. On peut les décrire objectivement par leurs caractéristiques [physiques] (fréquence, temps, amplitude de la vibration). On peut aussi les caractériser comme des éléments d’un [système fonctionnel] (une [langue]), et dans ce cas on recherche les [oppositions sonores pertinentes] pour l’individu, c’est-à-dire qui vont lui permettre [d’opposer] deux mots.
A. LE LEXIQUE MENTAL
IV. Accès au lexique et reconnaissance des mots
a. Reconnaissance du mot et modalité auditive
1/ Phonologie et représentations acoustiques
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Ces oppositions sonores pertinentes pour l’individu (qui lui permettent d’opposer deux mots) relèvent-elles de caractéristiques physiques objectives ?
Ces oppositions sonores pertinentes pour l’individu (qui lui permettent d’opposer deux mots) ne relèvent pas de caractéristiques physiques objectives : elles se placent au niveau des représentations intériorisées par l’individu des différents sons, au niveau des représentations acoustiques. C’est l’objet de la phonologie de les étudier systématiquement : si une opposition phonique permet de distinguer deux significations, alors elle sera dite pertinente, distinctive.
A. LE LEXIQUE MENTAL
IV. Accès au lexique et reconnaissance des mots
a. Reconnaissance du mot et modalité auditive
1/ Phonologie et représentations acoustiques
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Comment Bronckart (1977) definit-il l’opposition distinctive ?
« L’opposition distinctive surgit donc de la comparaison de mots présentant les mêmes caractéristiques phoniques, à l’exception d’une seule » (Bronckart, 1977).