Intimidation Flashcards

1
Q

Définition de violence

A

Toute manifestation de force excercée intentionnellement, directement ou indirectement, par un individu ou un groupe, et ayant comme effet de léser, de blesser ou d’opprimer toute personne en s’attaquant à son intégrité, à son bien-être psychologique ou physique, à ses droits ou à ses bien.

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2
Q

L’intimidation est-elle une forme de violence?

A

OUI
Toutefois, tout acte de violence n’est pas de l’intimidation.

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3
Q

Intimidation

Critères nécessaires (4) pour qu’on puisse parler d’intimidation.

A
  1. Il doit y avoir des gestes négatifs répétitifs et constants contre la victime.
  2. L’intention de l’intimidateur doit être négative et volontaire.
  3. Il doit y avoir un déséquilibre de force entre l’intimidateur et la victime.
  4. Il doit y avoir une différence entre les émotions ressenties par l’intimidateur (positives) et par la victime (négatives) suite à un incident d’intimidation.
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4
Q

Fraction d’enfant étant victime d’intimidation sur la planète.

A

1/3

Pour 11% de ces enfants, cette intimidation serait sévère (plusieurs fois par mois).

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5
Q

Troubles développés par les enfants victimes d’intimidation.

A
  • Troubles intériorisés : dépression, choc post-traumatique, anxiété.
  • Troubles somatiques : symptômes physiques.
  • Plus à risque d’abandonner l’école.
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6
Q

Distinction entre conflit et intimidation.

A

Conflit : état incompatible entre les désirs de 2 personnes et de leurs buts respectifs.

  • Contrairement à l’intimidation, les conflits impliquent des opposants de forces égales et l’intention est de faire prévaloir son désir ou ses objectifs, et non pas d’humilier l’autre personne.
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7
Q

Types d’intimidation (2)

A
  • Intimidation directe : implique des gestes tels que frapper, pousser, injurier, taxer, menacer, etc.
  • Indimidation indirecte : implique des rumeurs, parler dans le dos, etc.
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8
Q

Cyber intimidation

A
  • Caractère anonyme qui permet une désinhibition qui laisse place à des gestes beaucoup plus graves qu’on ferait en personne.
  • La notion de répétition s’accentue et prend son sens sur internet (partage à l’infini = effet de boule de neige).
  • La fréquence et les sources d’harcèlement se multiplient rapidement.
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9
Q

Différence entre intimidation et cyber intimidation

A

Le geste d’intimidation est le même, ce qui change c’est le moyen mis à disposition de l’intimidateur (plus puissant et plus anonyme).

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10
Q

2 types de victimes

A
  • Victimes passives : Généralement hors-normes (habillement, style, etc.), ont tendance à s’isoler, peuvent manquer d’habiletés sociales (affirmation, autonomie), peuvent manquer de confiance (perception de soi négative) et vont accumuler beaucoup avant de signaler leur détresse.
  • Victimes provocatrices : Généralement immatures et impulsives, manque de confiance, ont tendance à mentir et se mettre à dos tant les adultes que les autres enfants, donc il devient difficile pour eux d’obtenir de l’aide des adultes.
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11
Q

Qu’est-ce que les études longitudinales démontrent au sujet des habilités / adaptation sociales des victimes?

A

Que même si dans certains cas, le manque d’habileté sociale des victimes mène à l’intimidation, dans la grande majorité des cas, c’est l’intimidation qui mène à un déficit de l’adaptation sociale.

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12
Q

Effet du caractère chronique et répétitif de l’intimidation.

A
  • Provoque un stress prolongé et intense chez la victime puisqu’elle n’arrive pas à solutionner le problème.
  • Ce stress chronique affecte le cycle de libération de cortisol, ce qui va modifier les cellules du cerveau.
  • Cercle vicieux de la pathologie : la victime va devenir plus vulnérable à toute nouvelle forme ou incident d’intimidation puisque le système endocrinien est devenu hypersensible face aux stresseurs.
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13
Q

Différences sexuelles

Faits (6) concernant l’intimidation subie chez les filles.

A
  • Elles sont plus souvent victimes d’intimidations.
  • Les séquelles sont plus importantes.
  • Rapportent plus d’anxiété et de dépression suite à l’intimidation.
  • L’intimidation est perçue comme étant plus stressante.
  • Présence d’un paradoxe entre ce qui est perçu et ce qui est vécu : perçoivent le stress, mais cessent d’y réagir, car se dit que ce sera comme ça pour toute la vie.
  • Démontrent un pattern d’hyposécrétion de cortisol : moins de sécrétions de cortisol face au stress.
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14
Q

Différences sexuelles

Faits (4) concernant l’intimidation subie chez les garçons.

A
  • Ils sont plus enclin à croire que la situation est temporaire et qu’ils ont le pouvoir de changer les choses.
  • Plus de déni (on s’amuse entre amis).
  • Paradoxe inverse : rapportent moins de stress, mais y réagissent davantage, car pour eux c’est à chaque fois un événement isolé, donc le stress est toujours renouvelé.
  • Montrent un pattern d’hypersécrétion de cortisol : plus de sécrétions de cortisol.
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15
Q

Quel type d’agressivité l’intimidateur utilise-t-il?

A

Il utilise une agressivité proactive qui semblerait davantage être apprise par modelage ou apprentissage sociale.

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16
Q

Caractéristiques (4) de l’intimidateur

A
  • Capacité limité à gérer les conflits et l’agressivité est la réponse privilégiée face à la frustration ou les délais.
  • Attribue à tort des intentions hostiles aux autres (croit que les victimes méritent le traitement qui subissent).
  • Manque d’empathie envers les plus faibles.
  • Il exerce son pouvoir sur les autres et les autres doivent lui accorder ce pouvoir.
17
Q

Comment l’intimidateur obtien-t-il un gain social réel à intimider?

A
  • Admirateurs
  • Inclusion dans un gang
  • Absence d’intimidation à son endroit
  • Témoins
18
Q

L’intimidateur

Importance des témoins lors des scènes d’intimidation

A
  • L’intimidation se maintien par la présence de témoins.
  • 85% des situations d’abus se font devant des témoins.
  • Seulement 10% des témoins interviennent.
  • Lorsqu’un témoin intervient, l’intimidation arrête en 10 secondes en moyenne.
19
Q

Distinction entre témoins et complices

A

Les témoins ne prennent pas acte à l’intimidation contrairement aux complices.

20
Q

Raisons (5) qui expliquent l’absence de réactions des témoins.

A
  1. La diffusion de la responsabilité sociale (se dit que quelqu’un d’autre va intervenir).
  2. Peur d’être victime de l’agresseur.
  3. Incapacité (ne sait pas quoi faire)
  4. Relation entre le témoin, la victime et l’agresseur.
  5. La dénonciation n’est pas un geste socialement valorisé (les snitchs).
21
Q

Est-ce que l’adulte doit être impliqué tout au long du processus afin de mettre un terme à l’intimidation?

A

OUI
* Info : Il ne faut pas prendre pour acquis que c’est normal durant l’enfance et que ça va rendre l’enfant plus fort.

22
Q

Est-ce qu’on doit imposer un plan d’intervention à la victime?

A

NON
* Réponse : il faut élaborer le plan d’intervention avec la victime et ne pas lui imposer.

La victime doit sentir une reprise de pouvoir graduelle.

23
Q

Intervention

Qu’est-ce qu’on doit faire si un enfant est victime d’intimidation?

A

On doit :
* Nommer le rapport de force avec l’intimidateur et la victime.
* Réfuter toutes les justifications de l’intimidateur
* Sanctionner les actions de façon cohérente et consistante (selon le code de vie, s’il y en a un).
* Informer les parents de la situation ainsi que tous les membres de l’école (secrétaire, concierge, prof, directeur, etc.).
* Déposer une plainte à la police si les parents prônent positivement les actions de leur enfant intimidateur.