Intervention TNC et SCPD Flashcards

1
Q

Qu’est-ce qu’une unité prothétique fermée ?

A

Il s’agit d’un milieu de vie distinct à l’intérieur d’un établissement ou d’un regroupement d’établissement. L’unité prothétique fermée permet la prévention des comportements agressifs et perturbateurs (CAP) et permet de mieux tenir compte de la clientèle présentant des déficits cognitifs de sévérité variable.

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2
Q

Quelle clientèle retrouve-t-on dans une unité prothétique fermée ?

A

Patients ayant une démence (déficits sévères à modérés), fugueurs, très désorientés avec problèmes de territorialité ou présentant des comportements perturbateurs contrôlables par un environnement maitrisant davantage les stimuli.

Les patients en unité prothétique fermée sont aussi autonomes dans leurs déplacements à la marche ou en fauteuil roulant. Ce milieu assure la sécurité des patients errants et fugueurs, et laisse libre cours à l’errance sans que ce comportement devienne perturbateur. Par contre, aucun patient avec un désordre de la personnalité ou des troubles psychiatriques ne sont admis sur l’unité.

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3
Q

Quelle est la particularité de l’environnement dans une unité prothétique fermée ?

A

L’environnement prothétique se définit par l’interaction entre la communication, l’organisation et la programmation des activités et l’aménagement physique. Il tente de compenser, par des mesures environnementales, les problèmes de désorientation, perte de mémoire et de perte de capacités sociales. Il permet de compenser certaines incapacités et de réduire les CAP (SCPD).

Cet environnement sert d’outil aux interventions et à la programmation des activités de maintien de l’autonomie fonctionnelle.

l’environnement physique doit être adapté et normalisant, et doit offrir les espaces et les équipements nécessaires aux intervenants. Généralement, on voit une organisation en module ou en îlots pour environ 10 à 14 patients. Le but est de se rapprocher le plus possible d’un milieu de vie naturel.

Chaque module comprend une salle à manger, un salon, une salle de bain, et un accès à un espace extérieur.

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4
Q

Quels sont les principes d’aménagement d’un milieu de vie prothétique fermé ?

A

1) Ressemblance avec le milieu familial et en référence avec le passé
2) Chambres privées
3) Soutien à l’orientation spatiale par la redondance des indices et des points de repère
4) Parcours de déambulation et sécurité des issues
5) Gestion de la surveillance
6) Contrôle des stimuli sensoriels
7) Maintien des capacités restantes
8) Accès direct à un jardin clôturé ou à une terrasse extérieure sécuritaire

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5
Q

Qu’est-ce qu’une maison Alzheimer ?

A

Les maisons Alzheimer sont appelées à se multiplier avec l’augmentation massive des cas d’Alzheimer.

Une maison Alzheimer idéale devrait intégrer trois éléments : une architecture de la guérison, une gestion des ressources humaines « plus humaine » et des technologiques de surveillance électronique et d’intelligence artificielle de pointe.

Elle vise à accompagner le patient dans sa descente cognitive, et non lui rappeler qu’il a été autrefois davantage capable d’agir en société.

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6
Q

Quelles sont les particularités architecturales d’une maison Alzheimer ?

A

La maison Alzheimer devrait être bâti en forme de croix. Le jour, elle est séparée en différentes branches, mais le soir, grâce à des portes camouflées, elle présente une forme d’étoile autour d’un poste central.

Le nombre idéal de résidents est de 9 le jour et 36 la nuit. La surveillance est assurée par des alarmes silencieuses. La nourriture est préparée quotidiennement dans chaque unité, car les odeurs sont importantes dans la gestion de la maladie. De plus, chaque unité possède son propre jardin clôturé et quelques animaux.

On veut que les personnes âgées soient capables d’identifier la résidence comme leur maison, comme un foyer chaleureux où règne la sécurité et le confort.

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7
Q

Quels sont les éléments essentiels d’une maison Alzheimer ?

A

1) Architecture basée sur la géométrie sacrée
2) Gestion efficace des ressources humaines basée sur le respect des individus
3) Utilisation extensive des technologies de surveillance et d’intelligence artificielle

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8
Q

Décrire le modèle Human Factors of Home Health Care (général).

A

C’est un modèle de soins qui souligne l’importance des composants du système et de leur interdépendance. Si les composants et leurs interactions sont ignorés, les perspectives pour des soins sûrs et de haute qualité sont vraiment sombres.

Il est axé sur les vulnérabilités des facteurs humains dans le cadre des soins de santé à domicile, ce qui en fait un modèle de soins axé à la fois sur le patient et sur le fournisseur.

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9
Q

Quelles sont les composantes du modèle ?

A

Niveau 1:
- Comprendre les caractéristiques du patient et ses besoins

Niveau 2:
- Comprendre les caractéristiques du fournisseur de soin

Niveau 3:
- Les procédures médicales et les tâches du fournisseur de soins

Niveau 4:

  • L’impact de l’environnement physique
  • Outils, nouvelles technologie et modèle mental défectueux
  • L’environnement social, culturel et communautaire

Niveau 5:
- Les facteurs environnementaux externes

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10
Q

Définir un SCPD.

A

Le terme SCPD (symptômes comportementaux et psychologiques de la démence) englobe tous comportements jugés inappropriés ou excessifs dans leur contexte, dérangeants, perturbateurs ou potentiellement dangereux pour la personne ou son entourage.

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11
Q

Quelles sont les conséquences d’un SCPD ?

A

. Les SCPD constituent la principale source de stress des familles, augmente le fardeau, et se termine généralement par le placement de la personne dans un milieu de vie adapté.

Ils jouent un rôle important dans le niveau de détresse, de découragement et d’épuisement des aidants et des intervenants.

Ils affectent également la qualité de vie des autres résidents.

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12
Q

Quelles sont les causes des SCPD ?

A

Les causes sont souvent multifactorielles, mais proviendraient du TNC, puisque la personne n’a pas les mêmes modes de communications pour exprimer ses besoins, compte tenu des conséquences directes ou indirectes de la dégénérescence neuronale sur ses fonctions cognitives (mémoire, langage, compréhension, jugement).

Les causes fréquentes proviennent d’un milieu mal adapté et de l’absence d’une philosophie d’intervention.

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13
Q

Quels sont les facteurs prédisposants (contextuels) et les facteurs précipitants (proximaux) des SCPD ?

A

Facteurs prédisposant (contextuels)

  • Douleur
  • Problèmes sensoriels (ouïe, vision)
  • Insatisfaction
  • Situation stressante
  • Besoins physiques et psychologiques de base
  • Façon de communiquer
  • Dépression
  • Privation sensorielle
  • Surcharge sensorielle de l’environnement physique et humain
  • Individu qui régresse à une étape de sa vie au cours de laquelle ils ont vécu un deuil ou traumatisme
  • Cadre relationnel plus ou moins structuré (recherche d’attention)
  • Dynamique relationnelle entre le personnel de soin

Facteurs précipitants (proximaux)

  • Personnalité de l’aîné (anxieux, colérique, moins tolérant, moins ouvert aux nouvelles expériences)
  • Histoire de vie
  • Fonctionnement antérieur
  • Problèmes psychiatrique (anxiété, bipolarité, dépression)
  • Stratégies de coping antérieur
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14
Q

Quelles sont les principales problématiques rencontrées à domicile relativement à la sécurité de la personne ayant un TNC (général) ?

A

Une personne atteinte de démence peut ne pas être en mesure de donner un sens aux signaux environnementaux et peut ignorer ou mal interpréter des informations qui soutiendraient autrement les performances fonctionnelles ou le comportement adaptatif.

Composante de la personne

  • Désorientation spatiale
  • Déficits perceptuels
  • Problèmes moteurs (tremblements, ralentissement psychomoteur)
  • Mobilité réduite
  • Équilibre réduit
  • Coordination réduite
  • Faiblesse
  • Confusion
  • Tremblements ou spasticité des mains
  • Mobilité réduite / coordination
  • Amplitude de mouvement réduite
  • Mobilité réduite
  • Faiblesse
  • Coordination réduite
  • Jugement réduit
  • Dysfonctionnement de la mémoire
  • Difficultés de séquençage
  • Compréhension affectée
  • Diminution ou inhibition de l’appétit
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15
Q

Quelles sont les principales problématiques selon les différentes AVQ pour une personne ayant un TNC vivant à domicile ?

A

Toilette:

  • Incapacité à localiser les toilettes
  • Incapacité d’atteindre les toilettes assez rapidement
  • Besoin d’aide pour utiliser les toilettes
  • Diminution du jugement ou de l’attention

Soins personnels:

  • Difficulté prendre son bain de manière autonome
  • Incapacité à saisir, atteindre, et tenir des objets
  • Besoin de protection
  • Besoin d’aide avec la perception
  • Besoin d’organisation et d’intimité

Habillage:

  • Difficulté à s’habiller de façon indépendante
  • Mémoire altérée pour s’habiller

Lavage:

  • Difficulté à faire le lavage
  • Diminution du jugement ou de l’attention
  • Besoin de protection

Sommeil:

  • Besoin de protection
  • Difficulté à sortir du lit
  • Errance
  • Incontinence

Préparation de repas:

  • Besoin d’assistance générale pour cuire la nourriture
  • Besoin de protection
  • Difficulté dans les tâches complexes
  • Difficulté à nettoyer de façon indépendante
  • Difficulté à prendre ou transporter des objets
  • Difficulté à manger de façon indépendante

Sécurité à la maison:

  • Besoin de sécurité et de protection
  • Errance
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16
Q

Quelle serait l’approche d’intervention la plus efficace pour une personne ayant un TNC à domicile ?

A

. Adapter le domicile privé aux besoins spécifiques des utilisateurs, dans une combinaison équilibrée avec des approches pharmacologiques, comportementales et professionnelles, est probablement l’intervention la plus efficace pour améliorer le bien-être des personnes atteintes de démence et de leurs soignants.

Les techniques environnementales ou comportementales devraient être utilisées comme traitement de première intention plutôt que de commencer par des interventions pharmacologiques.

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17
Q

La perte progressive de la mémoire, du jugement et des fonctions motrices peut mener à des comportements à risque qui peuvent résulter en des accidents ou des blessures. Quels sont les types d’accidents ou blessures les plus fréquemment rencontrés ?

A
  • coupures
  • chutes
  • égarement
  • obstruction des voies respiratoires
  • vêtements abîmés
  • brûlure avec théière
  • incendies
  • accidents d’auto
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18
Q

Quelles sont les intervention visant la gestion des symptômes d’un TNC ?

A

1- Approche de base (ex: validation, diversion, adaptation environnement, etc.)

SI LE COMPORTEMENT PERSISTE

2- Approche non pharmacologique (ex: interventions sensorielles, activités structurées, activités physiques, contacts sociaux, etc.)

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19
Q

Quelles sont les interventions pour les SCPD ?

A

SCPD léger sans danger : intervention non-pharmacologique

SCPD modéré avec souffrance importante sans danger : Intervention non-pharmacologique, et si non efficace compléter par intervention pharmacologique

SCPD grave: intervention non-pharmacologique et pharmacologique OU orientation vers un service ambulatoire SCPD

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20
Q

Décrire l’approche de base.

A

L’approche de base doit être employée en tout temps avec tous les usagers âgés. Une intervention non pharmacologique est requise seulement lorsque la réponse à certains besoins est compromise. Elle vise les causes des SCPD et est choisie au regard de l’histoire personnelle du patient.

Permet de maintenir le contact avec la personne, de conserver une ambiance et une attitude adéquate, et d’intervenir rapidement en cas de situation problématique avant que celle‐ci ne dégénère en crise. Le ton de la voix, le langage, les gestes, les contacts physiques, la participation, et l’environnement sont tous des éléments à tenir compte dans l’approche de base.

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21
Q

Qu’est-ce que le recadrage dans l’approche de base ?

A

Si l’approche du personnel ou des proches n’explique pas les SCPD, il faut déterminer s’il est pertinent d’intervenir. Le recadrage consiste à analyser la situation sous un nouvel angle en se demandant si le SCPD entraîne un risque pour la personne ou pour autrui. Si le comportement n’engendre pas de détresse ou de dangerosité pour la personne ou pour autrui, il faut travailler sur la perception des proches et des intervenants.

Lorsque le recadrage n’est pas possible, on peut alors avoir recours à des interventions de base au regard de ce qui est observé (ex: reconnaître le niveau de stress, identifier les situations déclenchantes, approcher de face, ton utilisé, posture non menaçante, etc.)

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22
Q

Expliquer les stratégies d’intervention de l’approche de base.

A

Validation (si idées délirantes): entrer dans la réalité de la personne et reconnaître les émotions

Diversion (si pensées persistantes): détourner l’attention de la personne de ce qui lui cause de l’anxiété vers un élément positif

Adaptation de l’environnement (si surstimulation ou sous-stimulation): réduire ou augmenter le niveau de stimuli (ex: fermer la télé, pièce moins encombrée, etc.)

Examen de la personnalité et histoire biographique (si comportement de résistance): modifier la façon de donner le soin, adapter la façon de communiquer

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23
Q

Quelles sont les principales interventions non-pharmacologiques ?

A

Interventions sensorielles :

  • Musicothérapie
  • Aromathérapie
  • Massage et toucher thérapeutique, massage des mains
  • Intervention dans une salle Snoezelen (thérapie multisensorielle)
  • Luminothérapie

Activités structurées:

  • Artisanat
  • Horticulture et arrangement floral
  • Thérapie par l’art
  • Thérapie occupationnelle présentant un intérêt pour la personne (pliage de serviettes, timbrage d’enveloppes, etc.)
  • Thérapie biographique ou de réminiscence
  • Manipulation d’objets
  • Stimulation cognitive (orientation à la réalité ; stimulation de la mémoire)

Activité physique:

  • Marche
  • Danse
  • Séances d’exercices

Contacts sociaux

  • Contacts humains « un à un »
  • Zoothérapie
  • Contact social simulé (photos de famille, vidéos, enregistrements sonores)

Approche environnementale:

  • Mise en place de conditions simulant la nature
  • Accès à un jardin extérieur
  • Aménagement comparable à celui de la maison
  • Aménagement de repères spatiaux
  • Installation de barrières visuelles

Approche comportementale:

  • Renforcement différentiel (comportements désirables récompensés)
  • Approche confort‐stimulation‐distraction
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24
Q

Quelles sont les causes potentielles d’un SCPD sur lesquelles nous pouvons intervenir ?

A
  • douleur
  • anxiété
  • privation sensorielle
  • solitude
  • sommeil
  • dépression
  • désorientation
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25
Q

Quelles sont les interventions spécifiques pour la douleur ?

A
  • Médication analgésique
  • Aides à la vision et à l’audition
  • Réduire le malaise (nourriture, eau, donner le temps à la toilette, retirer contentions, donner couverte, etc.)
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26
Q

Quelles sont les interventions spécifiques pour l’anxiété ?

A
  • écoute active adaptée
  • contact physique (massage, toucher affectif)
  • favoriser des contacts sociaux avec des personnes significatives
  • contacts sociaux simulés (vidéos, poupées)
  • thérapie occupationnelle ancrée dans l’histoire biographique
  • Méthode discontinue (prendre pauses pendant le soins)
  • personnalisation de l’environnement
  • ambiance sonore apaisante
  • musicothérapie
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27
Q

Quelles sont les interventions spécifiques pour la privation sensorielle ?

A

Stimulation sensorielle:

  • photos, vidéos
  • environnement relaxant
  • musique
  • thérapie multisensorielle
  • toucher et massage

Activités structurées:

  • en groupe ou individuelles
  • manipulation d’objets
  • activités physiques
  • activités ressemblant au travail
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28
Q

Quelles sont les interventions spécifiques pour la solitude ?

A
  • Contact humain (1 à 1 ou en groupe)
  • Présence d’un animal
  • Contact simulé
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29
Q

Quelles sont les interventions spécifiques pour le sommeil ?

A
  • horaire de repos et de coucher
  • pas alcool, tabac, repas copieux, écran avant de se coucher
  • diminuer consommation de breuvages dans la soirée
  • routine de sommeil
  • environnement frais, sombre, clame
  • limiter les siestes dans la journée
  • thérapie occupationnelle le jour (ex: activité physique)
  • réviser la pertinence des interventions de nuit
  • répondre aux besoins de base
  • ajuster position des oreillers
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30
Q

Quelles sont les interventions spécifiques pour la dépression ?

A
  • thérapie biographique ou réminiscence
  • créer des événements positifs
  • musicothérapie
  • luminothérapie
  • zoothérapie
  • interactions sociales
  • renforcement positif
  • thérapie occupationnelle avec productivité et reconnaissance
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31
Q

Quelles sont les interventions spécifiques pour la désorientation ?

A
  • stimulation cognitive au quotidien
  • rappel au cours des interactions
  • personnalisation de l’environnement
  • amélioration de l’environnement (ex: rendre la chambre plus intéressante que le dehors)
  • repères spatiaux et temporaux (ex: horloge, calendrier, pictogrammes)
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32
Q

Quelles sont les interventions environnementales ?

A

Améliorer l’environnement:

  • environnement extérieur naturel
  • environnement extérieur simulé
  • environnement évoquant la maison

Design environnemental:

  • petites unités
  • disposition unidirectionnelle
  • aménagement d’un salon et d’une salle à manger
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33
Q

Quelles sont les éléments de la théorie systémique des communications ?

A

1)Le cadre
Ce principe sous-tend que toute forme de communication se déroule dans un certain contexte (ex : philosophie d’intervention, milieu de soin, etc.). La communication en soi comprend elle aussi une composante de contenu et une composante relationnelle. La partie relationnelle de la communication est souvent plus implicite car elle n’est pas directement perceptible par les personnes (ex : entraide).
2)Le contexte relationnel
La composante relationnelle de la communication forme toujours un contexte pour la partie de la composante du contenu. Ainsi, le même message sera interprété différemment sel les règles relationnelles et les rôles tenus par les personnes qui y participent.
3)La circularité
Ce principe sous-tend que les interactions entre les individus d’inscrivent dans des boucles circulaires qui sont régies par des règles d’action entre les principes. Ainsi, les membres de la boucle sont liés ensemble de sortes que l’un influe automatiquement sur l’autre.
4)Les règles et l’homéostasie
La circularité donne naissance à des règles de communication implicites, qui deviennent le cadre de référence du mode de communication. Les forces d’homéostasie du système guident les comportements des individus, allant jusqu’à prendre pas sur leur volonté.
5)Les phénomènes émergents
Ceux-ci découlent du fonctionnement du système et dépassent les volontés individuelles. Ainsi, le climat qui se dégage des interactions entre les membres du système est plus que la compréhension individuelle des comportements de chacun (ex : climat de tension entre deux préposées).
6)Les phénomènes paradoxaux
Le système peut aussi faire émerger des phénomènes paradoxaux (ex : les SCPD des résidents face à la tension entre les préposées).

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34
Q

Comment les éléments de la théorie systémique des communications interagissent entre eux ?

A

Les comportements d’un individu découlent du système dans lequel il évolue, d’où la pertinence de considérer les problèmes psychologiques comme un phénomène émergent indiquant un dysfonctionnement du système.

Il est donc possible de concevoir que l’apparition, l’aggravation ou la disparition des SCPD dépendent aussi des changements produits à l’intérieur du système. La solution est donc de modifier le système afin de modifier des comportements, qui à leur tour créeront de nouvelles boucles d’interaction.

35
Q

Quels sont les processus sous-jacents au fonctionnement de la mémoire ?

A
  1. Encodage
    Les stratégies favorisant l’encodage visent à créer des traces mnésiques plus fortes (ex: mettre en relation avec des connaissances, simplifier les messages, etc.)
  2. Consolidation
    La consolidation de l’information procède par répétition. La méthode de récupération espacée facilite la consolidation.
  3. Récupération
    La récupération de l’information est facilitée par les indices (mot clé ou idée clé) qui est associé à l’information recherchée en mémoire.
36
Q

Qu’est-ce qu’une stratégie de facilitation ?

A

La stratégie de facilitation permet au patient de mémoriser une information ponctuelle en appliquant une stratégie mnémotechnique.

Pour utiliser un procédé facilitateur, le patient doit posséder d’importantes capacités préservées (mnésiques, attentionnelles et exécutives), donc doit être à un stade précoce.

37
Q

Quelles sont les stratégies de facilitation ?

A
  • Apprentissage d’un procédé facilitateur : apprendre une stratégie mnémotechnique et reconnaître les situations pour l’appliquer
  • Apprentissage de procédure de facilitation temporaire : mémoriser une info ponctuelle (ex: nom) en appliquant une stratégie mnémotechnique (ex: nom-visage)
  • Mémoire procédurale : L’utilisation de la mémoire procédurale est aussi une procédure de facilitation qui permet d’apprendre au patient différentes actions. On lui fait répéter pour que l’action soit devenue procédurale.
  • Stratégies d’imagerie mentale : Ce type de stratégie permet d’encoder visuellement l’information.
38
Q

Quelles sont les stratégies d’apprentissage ou de réapprentissage ?

A
  • Technique de récupération espacée : L’information à mémoriser est proposée au patient et il lui est demandé de s’en rappeler à des intervalles de temps croissants. On commence par un délai très court (quelques secondes) et si l’information est correctement rappelée, on augmente progressivement le temps entre deux demandes de rappel (20 sec, 40sec, 80sec…). Par contre, cette technique ne permet pas de transfert.
  • Technique d’estompage : Il s’agit de mémoriser une information en estompant progressivement les indices fournis. C’est une technique où le risque de produire une erreur est aboli. Cette technique peut s’avérer efficace pour apprendre de façon relativement durable de nouvelles informations factuelles
  • Méthode d’apprentissage sans erreur : Chaque tâche est découpée en sous-étapes. Lors de l’apprentissage d’une information ou d’une habileté, le thérapeute indique d’emblée la bonne façon de faire et s’assure que le patient ne fasse pas d’erreur afin de ne pas encoder la mauvaise information. Le thérapeute agit comme modèle suffisamment longtemps avant que le patient ne commence une activité. Lors du processus de récupération, le thérapeute ne laisse pas au patient prendre de chance, mais s’assure que sa performance sera optimale. Donc, il corrige immédiatement les erreurs du patient.
39
Q

Quel est l’outil compensatoire pour les difficultés de mémoire ?

A

L’aide mémoire

**L’outil le plus approprié pour le patient dépend d’un ensemble de facteurs. Il n’existe pas une stratégie particulière ou un type d’outil compensatoire qui peut être appliqué à toutes les personnes ayant des troubles de mémoire.

40
Q

Quels sont les facteurs modulant le succès d’un outil compensatoire en lien avec la mémoire ?

A
  • L’âge du client (les plus jeunes ont tendance à davantage adopter les outils compensatoires)
  • La sévérité du trouble de mémoire
  • La présence ou l’absence de troubles cognitifs concomitants
  • Le style de vie de la personne avant et après l’accident (les chances de succès sont meilleurs lorsque le patient était déjà utilisateur d’aide-mémoire)
  • La personnalité (certaines personnes se sentent humiliées d’avoir à consulter un aide-mémoire, d’autres croient qu’avec la volonté, la mémoire reviendra…)
  • Les personnes ayant une bonne conscience de leurs troubles cognitifs seraient plus enclines à utiliser des outils compensatoires.
41
Q

Qu’est-ce que permet l’utilisation d’un aide-mémoire ?

A

L’utilisation d’un aide-mémoire n’améliore pas les capacités mnésiques comme telles, mais permet au patient de commettre moins d’oublis dans le quotidien.

42
Q

Pour être utilisé adéquatement, comment devrait être fait l’apprentissage de l’aide-mémoire ?

A

Idéalement, l’usage de l’aide-mémoire devrait entrer en mémoire procédurale, donc une pratique fréquente et intensive est nécessaire.

Pour atteindre une utilisation optimale de l’aide-mémoire, c’est-à-dire un usage qui améliorera significativement l’autonomie du patient, plusieurs semaines d’entraînement sont nécessaires (12,88 heures selon une étude), voire plusieurs mois chez les personnes ayant des atteintes plus sévères (six mois selon une autre étude).

43
Q

Quel est le protocole d’apprentissage d’un aide mémoire ?

A
  1. Anticipation
    Volet psycho-éducatif préalable à l’entrainement au carnet-mémoire pour susciter l’intérêt.
  2. Acquisition
    Familiarisation avec le carnet-mémoire, maitrise du nom et de l’utilité de chaque section en répondant à une série de questions.
  3. Application
    Apprendre et pratiquer les procédures pour inscrire correctement l’information dans le carnet-mémoire. Prise de notes dans le carnet mémoire et recherche d’information. Savoir quand et où utiliser l’outil.
  4. Adaptation:
    Utilisation optimale de l’outil dans la vie quotidienne. Encourager l’utilisation du carnet-mémoire dans des environnements différents.
44
Q

Quels sont les buts des services en ergothérapie avec une personne présentant un TNC ?

A
  • Fournir services au patient atteint d’un TNC, à leur famille et leur soignant
  • Emphase sur forces résiduelles, maintien de l’activité physique et mentale
  • Diminuer le stress du soignant
  • Garder le patient dans un environnement le moins restreignant possible
45
Q

Donner des exemples d’interventions ergothérapiques avec un patient TNC pour promouvoir les occupations.

A
  • maintien des capacités
  • restaurer ou améliorer les capacités fonctionnelles
  • adaptation de tâches et de l’environnement
  • compensation du déclin des fonctions
  • maintien d’un contrôle sur sa vie
  • promouvoir la participation dans des occupations signifiantes
  • soulager le fardeau des soignants en fournissant des ressources et références (gestion comportements, entraînement)
  • soutien lors des transitions de vie
46
Q

Vrai ou Faux ?

La cours de la maladie (TNC) est variable, mais a habituellement lieu selon un patron hiérarchique.

A

Vrai.
Le cours de la maladie est variable, mais la perte de fonction a habituellement lieu selon un patron hiérarchique : travail, gestion du domicile, conduite, sécurité, soins personnels de base.

47
Q

Quelles sont les caractéristiques d’un patient en phase 1 (déclin cognitif très léger à léger)

A
  • Ressent une perte de contrôle, une diminution de la spontanéité
  • Peut devenir plus anxieux et hostile lorsque confronté à ses pertes
  • Problème léger de mémoire
  • Moins d’initiative
  • Difficulté avec le choix de mots, l’attention et la compréhension
  • La répétition est parfois nécessaire
  • Conversations plus superficielles
  • Problème léger de praxie et de gnosie
  • Semble socialement et physiquement intact, sauf pour les proches
  • Déclin du rendement au travail
48
Q

Quelles sont les interventions utilisant la performance occupationnelle pour une personne dans la phase 1 (déclin cognitif très léger à léger) ?

A
  • Écouter les préoccupations du patient
  • Collaborer avec le patient pour déterminer les sphères qui représentent un défi et identifier les sentiments qui peuvent être associés (anxiété, dépression)
  • Commencer à former le personnel soignant pour servir de gestionnaire de cas
  • Fournir des ressources éducatives pour acquérir des informations sur la maladie, du soutien et de la détente, ainsi que sur des groupes ou des activités de soutien à la fois pour le patient et le soignant
  • Identifier les rôles, les activités fréquentes et leur organisation; encourager la continuité ou l’augmentation dans activités en tenant un journal et en planifiant des activités significatives quotidiennement ou hebdomadairement
  • Utiliser l’activité ou une tâche comme une base pour la socialisation
  • Explorer la signification des occupations et des changements dans les rôles occupationnels pour le patient et l’aidant
  • Identifier les besoins, les préférences et les buts du soignant
  • Discuter des plans pour les évaluations futures et les restrictions
49
Q

Quelles sont les interventions utilisant utilisant le modèle de rendement et les facteurs du patient pour une personne dans la phase 1 (déclin cognitif très léger à léger) ?

A
  • Favoriser l’exercice physique et les comportements de bien-être
  • Aider le patient et le soignant à se faire une routine et à l’afficher dans un endroit central
  • Utiliser des aides techniques telles qu’un calendrier, un agenda, des post-it, un cahier de note pour améliorer la mémoire et renforcer l’engagement dans les occupations
  • Identifier l’environnement approprié ou adapter l’environnement pour les activités qui représentent un défi
  • Dans l’enseignement de nouvelles tâches, utiliser auditif, visuel et entrée kinesthésique, et fournir une rétroaction positive; graduer les activités pour entraîner des réussites et diminuer l’anxiété
  • Au cours de la formation en communication, répéter avec le patient comment utiliser les états phrases au « Je » et l’expression des besoins en réponse aux changements de capacités et aux sentiments
  • Éduquer et entraîner le soignant à donner du pouvoir au patient pour activer et faciliter l’initiation à la tâche
50
Q

Quelles sont les caractéristiques d’un patient en phase 2 (déclin cognitif léger à modéré) ?

A
  • Déni, humeur labile, anxiété ou hostilité
  • Passivité extrême ou retrait dans les situations représentant un défi
  • Possibilité de développement de paranoïa
  • Perte modérée de mémoire avec des lacunes au niveau de l’histoire personnelle et des événements récents ou courants
  • Diminution de la concentration
  • Tendance possible à perdre des objets de valeur
  • Difficulté avec les problèmes complexes et la résolution de problème
  • Difficulté à apprendre de nouvelles tâches
  • Déficits visuo-spatiaux plus apparents
  • Le besoin de supervision commence à augmenter tranquillement
  • Diminution de la sociabilité
  • Incapacités modérées dans les AVD qui sont compliquées et légères incapacités dans les AVQ (ex: finances, magasiner, médications, mobilité dans la communauté, préparer un repas complexe)
  • Ne travaillent plus, les loisirs complexes sont moins pratiqués
51
Q

Quelles sont les interventions utilisant la performance occupationnelle pour une personne dans la phase 2 (déclin cognitif léger à modéré) ?

A
  • Souligner au soignant l’importance de l’environnement dans la gestion de la démence à la maison
  • Analyser et adapter l’environnement, les loisirs significatifs et les autres activités productives pour permettre à la personne une participation sécuritaire et pour lui permettre d’exercer une initiative, une indépendance et un contrôle
  • Identifier les besoins et trouver des solutions pour graduer l’activité en simplifiant les tâches complexes
  • Entrainer l’aidant à offrir un supporte verbal dans les AVD et quelques AVQ
  • Augmenter le niveau de supervision
52
Q

Quelles sont les interventions utilisant utilisant le modèle de rendement et les facteurs du patient pour une personne dans la phase 2 (déclin cognitif léger à modéré) ?

A
  • Maintenir les routines et mettre des supports dans l’environnement (liste, posters, image)
  • Maintenir le niveau d’assistance pour des indices utiles pour se rappeler de la routine quotidienne et des évènements importantes
  • Éviter les tâches qui impliquent de nouveaux apprentissages
  • Aider à simplifier les environs et les tâches
  • Faire en sorte que les objets soient accessibles, établir les attentes pour l’utilisation d’objets, simplifier les instructions et clarifier le sens de « succès »
  • Aider l’aidant à interpréter les problèmes de comportement en comprenant la source de frustration et les effets des pertes de mémoire sur le comportement
53
Q

Quelles sont les caractéristiques d’un patient en phase 3 (déclin cognitif modéré à modérément sévère) ?

A
  • Affect diminué, augmentation de l’apathie
  • Trouble du sommeil
  • Comportement répétitif
  • Comportement hostile, paranoïa, agitation, violence possible si le client devient accablé
  • Perte progressive de la mémoire sur les choses bien connues du patient
  • Quelques histoires passées retenues
  • Patient est inconscient de la plupart des événements récents
  • Désorientation dans le temps et l’espace et des fois au niveau de la famille
  • Déficits sévères dans la communication (apraxie, agnosie plus évidente)
  • Concentration progressivement affectée
  • Réponse plus lente
  • Déficits dans l’orientation visuelle et spatiale
  • Incapable de performer la plupart des AVQ
  • Assistance éventuellement requise au niveau hygiène, repas, habillage
  • Signe d’incontinence
  • Comportements d’errance
54
Q

Quelles sont les interventions utilisant la performance occupationnelle pour une personne dans la phase 3 (déclin cognitif modéré à modérément sévère) ?

A
  • Maintenir une implication dans les activités significatives et réactiver des rôles alternatifs
  • Identifier et concevoir des tâches dans les activités de gestion domiciliaire; le patient peut assister le soignant dans la réalisation d’activités productives liées au rôle choisi
  • Aider le soignant à résoudre et reconnaître le degré nécessaire pour l’initiation, les indices verbaux et l’assistance physique dans la réalisation des AVQ
  • Déterminer le degré d’aide nécessaire
  • Fournir une orientation dans le temps
  • Simplifier l’environnement
  • Support social à la maison et avec la famille ou dans un contexte structuré (SLD)
  • Assurer la sécurité à la maison et les autres environnements en réalisant des adaptations selon le niveau de fonctionnement du patient (alarme, utilisation restreinte des électroménagers, bracelet d’identification, indice visuelle pour localiser les objets, etc.)
55
Q

Quelles sont les interventions utilisant utilisant le modèle de rendement et les facteurs du patient pour une personne dans la phase 3 (déclin cognitif modéré à modérément sévère) ?

A
  • Gérer les comportements problématiques
  • Enseigner au soignant à identifier le problème, comprendre et considérer les précipitations possibles de mauvais comportements (ex: où, quand, comment, etc.)
  • Enseigner au patient à adapter son propre comportement ou à changer d’environnement pour le patient
  • Maintenir des routines quotidiennes constantes comme moyen de faciliter la participation dans les tâches apprises, pour maintenir la fonction et continuer à la réalisation de soi
  • Enseigner à la famille que les tâches apprises sont possibles, mais requiert un environnement sécuritaire; les tâches plus longues doivent être simplifiées et nécessitent une réorganisation une gradation pour constituer que 2 ou 3 étapes
  • Faire des adaptations environnementales futures pour compenser les déficits dans la perception et pour assurer une mobilité sécuritaire
  • Répéter et revoir les noms des membres de la famille en utilisant des photos
  • Encourager l’ambulation assistée, les étirements et les exercices sur une base régulière
  • Dans un nouvel environnement, fournir des indices et assister le patient dans la mobilité et fournir plus de lumière et des pictogrammes pour plus d’indices
56
Q

Quelles sont les caractéristiques d’un patient en phase 4 (déclin cognitif modéré à sévère et déclin physique sévère) ?

A
  • Perte de mémoire sévère; peut oublier les noms des membres de la famille, mais peut reconnaître les personnes familières
  • Peut devenir confus même dans les environnements familiers
  • Démarche et équilibre perturbé
  • Difficulté à négocier les barrières environnementales
  • Lenteur motrice généralisée
  • Souvent incapables de communiquer excepté par grognement ou par un simple mot
  • Habiletés psychomotrices de détériorent jusqu’à ce que le patient soit incapable de marcher
  • Incontinence fécale et urinaire
  • Incapacité à manger
  • Besoin d’être placer en SLD
57
Q

Quelles sont les interventions utilisant la performance occupationnelle pour une personne dans la phase 4 (déclin cognitif modéré à sévère et déclin physique sévère) ?

A
  • Pour les AVQ (hygiène et alimentation) éduquer les soignants sur le besoin d’une communication simple, de commande à une étape et des indices étapes par étapes et de la guidance physique
  • Encourager à continuer à socialiser avec la famille
  • La socialisation dépend de l’initiation de la conversation par les autres et peut ne pas toujours inclure une réponse du patient
  • Utiliser les techniques de dysphagie, pour promouvoir d’avaler, pour prévenir les étouffements et pour encourager à manger
  • Enseigner à la famille les techniques de transfert
58
Q

Quelles sont les interventions utilisant utilisant le modèle de rendement et les facteurs du patient pour une personne dans la phase 4 (déclin cognitif modéré à sévère et déclin physique sévère) ?

A
  • Encourager le soignant à utiliser un programme de répit et à maintenir des activités de loisirs et récréatives personnelles
  • Encourager l’utilisation de l’aide à la marche ou d’assistance à la marche jusqu’à ce que le patient ne soit plus capable de marcher
  • Maintenir un bon positionnement au lit et au fauteuil roulant et inspection de la peau par la famille
  • Donner des stimulations sensorielles contrôlées (son, touché, vision, olfaction) pour maintenir le contact avec la réalité
  • Commencer un programme d’exercices de ROM actif ou passif avec assistance
59
Q

Quelles sont les principales stratégies visant à préserver la sécurité à domicile dans la cuisine ?

A
  • Utiliser des minuteries
  • Superviser la personne pendant qu’elle cuisine
  • Enlever les boutons ou installer des protections pour enfant
  • Désactiver le poêle, couvrir les brûleurs
  • Fermer les valves ou les sorties électriques la nuit ou quand la cuisinière n’est pas utilisée
60
Q

Quelles sont les principales stratégies visant à préserver la sécurité à domicile dans l’utilisation d’objets tranchants ?

A
  • Superviser pendant l’utilisation d’objets tranchants

- Les ranger dans des armoires, tiroirs ou contenants barrés

61
Q

Quelles sont les principales stratégies visant à préserver la sécurité à domicile dans l’utilisation d’appareils ?

A
  • Débarrasser la maison des appareils électriques dangereux
  • Superviser pendant l’utilisation d’appareils
  • Les ranger dans un endroit barré
  • Déguiser les interrupteurs
  • Éteindre en débranchant, en fermant le circuit des breaker ou en enlevant les fusibles lorsqu’ils ne sont pas utilisés
62
Q

Quelles sont les principales stratégies visant à préserver la sécurité à domicile avec la médication ?

A
  • Superviser à travers des systèmes, comme des piluliers quotidiens ou hebdomadaires
  • Administrer la médication
  • La ranger dans un endroit barré
  • Ranger toutes les substances dangereuses dans un endroit barré
63
Q

Quelles sont les principales stratégies visant à préserver la sécurité à domicile pour manger ?

A
  • Supervision lors de l’alimentation
  • Vérifier que le dentier est en place
  • Fournir de la nourriture molle ou en purée ou des liquides épaissis
  • Éviter les noix, les bonbons durs, le popcorn ou les aliments avec de petits morceaux pouvant causer des étouffements
64
Q

Quelles sont les principales stratégies visant à préserver la sécurité à domicile pour la conduite automobile ?

A
  • Cesser la conduite automobile
  • Ranger les clés dans un endroit barré
  • Garder la voiture enfermée dans le garage, cacher le contrôleur de la porte de garage
  • Désactiver la voiture
65
Q

Quelles sont les principales stratégies visant à préserver la sécurité à domicile pour l’errance ?

A
  • Acheter un bracelet d’identification
  • Camoufler les serrures ou les placer très haut ou bas sur la porte
  • Entourer les zones sécuritaires pour la marche (ex : clôture dans la cour)
  • Fermer les zones dangereuses comme la piscine
  • Utiliser des portes de sécurité aux escaliers
  • Barrer les fenêtres ou utiliser des gardes de fenêtre pour prévenir une ouverture de plus de 3 pouce
  • Aviser la police locale des troubles de la mémoire
  • S’inscrire au programme Safe Return à travers l’Association des Alzheimer
66
Q

Quelles sont les principales stratégies visant à préserver la sécurité à domicile pour le tabagisme ?

A
  • Superviser pendant que la personne fume
  • Fournir des cendriers anti-déversements
  • Installer des alarmes de fumée
  • Ranger les allumettes et les briquets dans un endroit barré
67
Q

Quelles sont les principales stratégies visant à préserver la sécurité à domicile pour les chutes ?

A
  • Vérifier pour les encombrements, les fils ou les dangers de trébuchements
  • Installer des rampes et des lumières dans les escaliers
  • Fournir des souliers stables, des souliers de marche ou athlétique
  • Installer des barres d’appui et des équipements dans la salle de bain
68
Q

Quelles sont les principales stratégies visant à préserver la sécurité à domicile pour adapter le chaud/froid ?

A
  • Peindre les robinets ou les boutons d’eau chaude en rouge
  • Régler le thermomètre de l’eau en-dessous de 120oF
  • Superviser la sélection des vêtements et des manteaux
  • Régler et déguiser le thermostat
  • Couvrir les radiateurs
69
Q

Quelles sont les principales stratégies visant à préserver la sécurité à domicile pour la combativité et l’agressivité ?

A
  • Enseigner des techniques de communication pour éviter les réactions catastrophiques
  • Simplifier les routines et les instructions
  • Retarder les activités dérangeantes (ex : prendre un bain)
  • Distraire
70
Q

Quelles sont les principales stratégies visant à préserver la sécurité à domicile pour les armes à feu ?

A
  • Débarrasser la maison des armes à feu
  • Les ranger dans un endroit barré
  • Ranger les balles dans un endroit séparé et barré
71
Q

Quels sont les trucs généraux pour préserver la sécurité à domicile ?

A
  • Garder une trousse de premiers soins
  • Garder des clés extra de toutes les pièces ou enlever les serrures
  • Avoir un set de clé de la maison disponible avec un voisin ou un membre de la famille
  • Installer une alarme de fumée et un extincteur de feu
  • Enfermer le matériel toxique
  • Éviter les plantes toxiques
  • Considérer un système de réponse d’urgence
  • Couvrir ou retirer les miroirs
72
Q

Quelles sont les principales stratégies visant à préserver la sécurité à domicile pour l’utilisation de la toilette ?

A
  • Indices visuels pour aider à trouver la toilette réduisent le risque d’errance (ex : lumière rouge indiquant la porte de la toilette, ligne rouge au sol à suivre jusqu’à la toilette, signe de toilette sur la porte, porte ouverte pour faciliter la visibilité de la toilette).
  • Retirer le couvert de la toilette. Siège de toilette coloré (contraste).
  • Le mobilier doit être solide et en bonne condition.
  • Lorsque possible, le mobilier doit être disposé de façon à approximer la disposition de la toilette du domicile (lorsque l’individu n’est plus à domicile).
  • Dégager le chemin vers la toilette.
  • Aides techniques pour compenser le manque de jugement, d’attention, accroître la sécurité et reporter les situations d’incontinence (ex : chaise d’aisance, barres murales, bidet).
  • Retirer les poubelles, paniers ou tous objets pouvant ressembler à une toilette.
73
Q

Quelles sont les principales stratégies visant à préserver la sécurité à domicile pour l’utilisation du bain et des soins personnels ?

A
  • Pour beaucoup d’individus, la salle de bain est un lieu de relaxation.
  • Perçue comme la pièce la plus dangereuse d’un domicile : quasi-chutes, chutes, empoisonnements, coupures, électrocutions, noyades.
  • S’assurer que l’aidant a assez de place pour assister le bain.
  • Avoir une bonne routine, laisser de l’intimité, promouvoir un environnement calme et relaxant.
  • Relocaliser la salle de bain au premier étage évite de monter les escaliers.
  • Réduire la nécessité de laver la salle de bain par un choix judicieux de revêtements de plancher, maximiser la grosseur des tuiles.
  • Exemples : banc de bain, barres d’appui, chaise dans la salle de bain, savon attaché à une corde, bain avec parois cousinées, retirer ou couvrir les miroirs, tapis antidérapant, remplacer support à serviette par barre d’appui, douche téléphone, remplacer bain par une douche sans seuil, réduire la température maximale de l’eau chaude, retirer ou couvrir les prises électriques, retirer la serrure sur la porte, isoler les radiateurs/tuyau d’eau chaude.
74
Q

Quelles sont les principales stratégies visant à préserver la sécurité à domicile pour l’habillage et la lessive ?

A
  • Zone spéciale dans le domicile pour s’habiller et se déshabiller.
  • Individu peut être incapable de s’habiller, car il ne parvient pas à choisir ses vêtements parmi sa garde-robe. Éliminer les choix aide à maintenir la capacité d’habillage (ex : 2-3 ensembles seulement dans sa garde-robe).
  • Placer la laveuse et la sécheuse près de la toilette.
  • Privilégier étagère ouverte plutôt que des tiroirs
  • Réaliser les tâches dangereuses en lien avec la lessive dans la cuisine.
  • Exemples pour la lessive : chaise confortable, machines silencieuses, prévenir la mauvaise utilisation du détergent, prévenir les appareils électriques près de l’eau, fer à repasser à fermeture automatique, installer alarme d’inondation.
75
Q

Quelles sont les principales stratégies visant à préserver la sécurité à domicile pour le sommeil ?

A
  • La chambre doit supporter un repos et un sommeil optimaux. Bon sommeil est important pour la restauration du corps et de l’esprit.
  • Les chutes résultant de la marche, de l’habillage, et les transferts sont considérés comme un problème majeur dans les chambres à coucher.
  • Lorsque monter des escaliers est difficile en raison d’une déficience de mobilité, les chambres pourraient être relocalisées au rez-de-chaussée si la structure de la maison le permet.
  • Les conjoints, qui avaient l’habitude de dormir dans le même lit, peuvent constater que ce n’est plus une option en raison de l’incontinence ou l’agitation nocturne. Une deuxième chambre à coucher peut alors être conseillée. Certaines personnes vont avoir leurs lits mis dans le salon par l’organisme de soins.
  • Autres modifications : Abaisser le lit/matelas sur le sol, lit contre le mur, camouflage de stimuli perturbateurs, alarme de prévention des chutes, lumière sur le chemin entre le lit et la toilette, lumière accessible du lit, éviter les couvertures électriques, poignée de mobilité au lit.
76
Q

Quelles sont les principales stratégies visant à préserver la sécurité à domicile pour les activités domestiques et d’entretien ménager ?

A
  • Les cuisines modernes d’aujourd’hui, souvent équipées de divers appareils de cuisine, ont souvent un caractère high-tech et n’ont aucun sens pour quelqu’un avec la démence.
  • Modifier la cuisine pour diminuer les risques : alarme pour le gaz, placer des images sur les armoires/tiroirs pour faciliter l’orientation, remplacer la vaisselle en vitre ou cassante par de la vaisselle en plastique, installer un extincteur de feu dans la cuisine, mettre une serrure sur la poubelle.
  • Aider la préparation de repas : Liste d’instructions pour préparer des repas simples, plats préparés, placer la vaisselle toujours au même endroit.
77
Q

En quoi consiste l’intervention auprès des proche-aidants ?

A
  • Solliciter leur opinion pour savoir s’ils perçoivent le comportement de la personne comme problématique
  • Les accompagner et les soutenir
  • Les informer et développer leurs compétences au regard de la prévention et de la gestion des SCPD
  • Leur enseigner que les SCPD reflètent des besoins non comblés
  • Leur offrir du répit
  • Les renseigner sur les ressources disponibles et sur les groupes de soutien auxquels ils peuvent faire appel
78
Q

Quels conseils peut-on fournir au proche-aidant pour faciliter la communication ?

A
  • Évitez les discussions, les confrontations, les questions à réponses fermées et les ordres négatifs et directs
  • Réagissez au contenu émotif du message, même si vous ne comprenez pas ce que la personne dit
  • Évitez de vérifier si la personne se rappelle certaines choses et essayez de ne pas commencer ou terminer une conversation par des questions comme celles‐ci : « le sais‐tu ? » ou « vous souvenez‐vous ? »
  • Ne parlez ou n’agissez jamais comme si la personne n’était pas là, même si elle ne peut pas comprendre
  • Traitez toujours la personne comme un adulte
  • Ayez recours aussi souvent que possible au toucher et à la communication non verbale
  • Faites preuve d’humour
  • Conservez la structure normale de la conversation (où chacun parle à tour de rôle)
  • Réduisez au minimum les distractions, parlez clairement et placez‐vous en face de la personne
  • Donnez à la personne le temps de répondre
79
Q

Quel conseils peut-on donner au proche-aidant pour composer avec les comportements difficiles ?

A
  • Restez calme
  • Redirigez
  • Rassurez
  • Si la personne ne comprend pas, répétez en utilisant d’autres mots
  • Réévaluez vos façons de faire (adaptez les tâches à la condition de la personne)
  • Réagissez aux contenus émotifs du discours de la personne
  • Si vous n’avez pas compris les propos de la personne, revérifiez (validez son point de vue)
  • Rappelez certaines situations à la personne (encouragez l’évocation des souvenirs)
  • Reflétez par vos gestes et vos paroles les sentiments de la personne
  • Renforcez en mettant l’accent sur les comportements positifs
80
Q

Quelles sont les interventions reconnues dans la littérature scientifique avec les proche-aidants ?

A
  • Éducation sur la démence, gestion comportement, communication, environnement, stress, adaptation
  • Recadrage cognitif, pleine conscience, activité physique
  • Collaborer ++ avec lui
  • Information pour le répit
  • Groupe de soutien
  • Promotion interaction proche-aidant et patient
  • Formation pour les AT
81
Q

Quelles sont les interventions visant le comportement pour une personne présentant un TNC ?

A

Interventions sensorielles unimodales:

  • musique
  • régulation du bruit
  • aromathérapie
  • lumière (mitigée)

Interventions multisensorielles:
- environnement multisensoriels (ex: Snoezelen)

Disponibilité des objets de tâches fonctionnelles:
- preuves mitigées pour l’amélioration du comportement

Environnements spécialisés:

  • environnements considérés comme familiaux preuves mitigées
  • réduisent juste comportements agressifs
  • jardins moins agitation mais preuves insuffisantes

Interventions centrées sur la personne:

  • preuves solides
  • programme structuré et multifactoriel à domicile améliore dépression et comportements
  • thérapie ergonomique basée sur les comportements (ex: stimulation)
  • interventions psychosociales multifactorielles (ex: musique, aromathérapie)
82
Q

Quelles sont les interventions visant la perception pour une personne présentant un TNC ?

A
  • preuves insuffisantes pour l’utilisation d’interventions optiques (ex: prisme)
  • preuves limitées pour signalisation graphique ou indices environnementaux pour retrouver le chemin
  • ceinture motorisée fournissant des signaux vibro-tactile serait efficace
  • indices visuels dans l’environnement est efficace (ex: portes camouflées, serrures électroniques, etc.)
83
Q

Quelles sont les interventions visant les chutes pour une personne présentant un TNC ?

A
  • accès de jour à un jardin réduit les chutes
  • modification de l’environnement preuves insuffisantes (besoin intervention avec d’autres approches)
  • système de surveillance de nuit bonnes preuves
  • système d’alarme comme capteur de lit ou alarme ne réduisent pas les chutes, plus efficace si pas d’alarme de sortie de lit ou chaise
  • preuves limitées pour la musique