Intervention TNC et SCPD Flashcards
Qu’est-ce qu’une unité prothétique fermée ?
Il s’agit d’un milieu de vie distinct à l’intérieur d’un établissement ou d’un regroupement d’établissement. L’unité prothétique fermée permet la prévention des comportements agressifs et perturbateurs (CAP) et permet de mieux tenir compte de la clientèle présentant des déficits cognitifs de sévérité variable.
Quelle clientèle retrouve-t-on dans une unité prothétique fermée ?
Patients ayant une démence (déficits sévères à modérés), fugueurs, très désorientés avec problèmes de territorialité ou présentant des comportements perturbateurs contrôlables par un environnement maitrisant davantage les stimuli.
Les patients en unité prothétique fermée sont aussi autonomes dans leurs déplacements à la marche ou en fauteuil roulant. Ce milieu assure la sécurité des patients errants et fugueurs, et laisse libre cours à l’errance sans que ce comportement devienne perturbateur. Par contre, aucun patient avec un désordre de la personnalité ou des troubles psychiatriques ne sont admis sur l’unité.
Quelle est la particularité de l’environnement dans une unité prothétique fermée ?
L’environnement prothétique se définit par l’interaction entre la communication, l’organisation et la programmation des activités et l’aménagement physique. Il tente de compenser, par des mesures environnementales, les problèmes de désorientation, perte de mémoire et de perte de capacités sociales. Il permet de compenser certaines incapacités et de réduire les CAP (SCPD).
Cet environnement sert d’outil aux interventions et à la programmation des activités de maintien de l’autonomie fonctionnelle.
l’environnement physique doit être adapté et normalisant, et doit offrir les espaces et les équipements nécessaires aux intervenants. Généralement, on voit une organisation en module ou en îlots pour environ 10 à 14 patients. Le but est de se rapprocher le plus possible d’un milieu de vie naturel.
Chaque module comprend une salle à manger, un salon, une salle de bain, et un accès à un espace extérieur.
Quels sont les principes d’aménagement d’un milieu de vie prothétique fermé (8)?
1) Ressemblance avec le milieu familial et en référence avec le passé
2) Chambres privées
3) Soutien à l’orientation spatiale par la redondance des indices et des points de repère
4) Parcours de déambulation et sécurité des issues
5) Gestion de la surveillance
6) Contrôle des stimuli sensoriels
7) Maintien des capacités restantes
8) Accès direct à un jardin clôturé ou à une terrasse extérieure sécuritaire
Qu’est-ce qu’un environnement à petite échelle?
Ces milieux offrent des soins pour un petit nombre de résidents, variant entre 5 et 15 personnes. Selon leur pays d’origine, ces concepts de soins peuvent être appelés vie de groupe, maisons de groupe, serres ou domus. Ils ont souvent été décrits comme : « comme à la maison/homelike ». Ce terme caractérise généralement un environnement qui comprend un salon, une cuisine, une salle à manger et un mobilier chaleureux. Impliquer les résidents dans les activités quotidiennes ou fournir des soins personnalisés peut compléter ce concept.
Quels sont les impacts des environnements à petite échelle?
Les résultats indiquent principalement des effets positifs sur tous les résultats étudiés :
o Amélioration des capacités sociales, de la fonctionnalité et du bien-être.
o Dans les domaines du comportement, de la cognition et de l’orientation, les résultats sont contradictoires.
o Preuves solides globalement, résultats positifs pour les personnes atteintes de démence. Des résultats montrent qu’une faible densité sociale est positivement associée au comportement, aux capacités sociales et aux résultats des soins. Faible densité peut aussi entraîner une diminution des contacts sociaux (selon une autre étude) = résidents doivent réglementer le degré auquel ils souhaitent interagir avec les autres résidents et le personnel.
o Conception/aménagement du bâtiment = intégrer résultats recherche. Associations avec le comportement et la fonctionnalité, tandis qu’une relation entre l’aménagement spatial et les capacités d’orientation des résidents a été établie (caractéristiques spatiales de soutien comprennent un système de circulation rectiligne, un accès visuel aux lieux pertinents et l’intégration de points de référence significatifs
Afin de créer un environnement agréable qui affecte positivement les résidents atteints de démence, une conception éclairée des attributs environnementaux tels que l’éclairage, l’acoustique, la température ambiante et l’utilisation de couleurs, de contrastes et de motifs est nécessaire. Expliquezù.
Impact de la lumière sur les résultats des personnes atteintes de démence résultats sont contradictoires :
o Luminothérapie a un impact positif sur le sommeil
o Des associations avec un comportement et un bien-être améliorés ont également été établies, mais n’ont pas été confirmées par toutes les études.
o Corrélation positive entre la luminothérapie et la cognition (sources d’éclairage qui simulent la lumière du jour = peu de résultats, mais un éclairage général adéquat peut entraîner une diminution des comportements perturbateurs)
o Un niveau de luminance plus élevé pour améliorer la vision (ex. capacités fonctionnelles pour manger à table)
Quelles sont les grandes lignes de la conception d’une unité petite échelle?
Un éclairage suffisant devrait être l’un des principaux efforts architecturaux dans les environnements de soins pour les personnes atteintes de démence.
Il existe une relation entre les niveaux de bruit élevés et les comportements indésirables, tandis que les sons agréables se sont avérés positivement stimulants. Un climat ambiant confortable peut en outre contribuer à améliorer le comportement et le bien-être des résidents.
Déficiences visuelles fréquentes chez les PA, avec TNC aussi. Les résidents bénéficient de l’application de couleurs, y compris avec un fort contraste. Cependant, la prudence est de mise lors de l’utilisation de motifs et de lignes sombres sur le sol, qui peuvent prêter à confusion et même provoquer des chutes.
Pas de conception institutionnelle :favoriser une apparence familiale = effets positifs sur le comportement, le bien-être, les capacités sociales et les résultats des soins. Entre autres résultats, il a été constaté que les résidents présentaient moins de troubles du comportement, avaient une meilleure qualité de vie et interagissaient davantage les uns avec les autres.
Un environnement familial et personnalisé fournit le cadre de routines de soins moins institutionnelles et est donc bénéfiques pour les personnes atteintes de démence dans les maisons de soins (ex. atmosphère de repas comme à la maison, petits groupes, se servent, environnement avec stimulation sensorielle (important d’en contrôler le degré, on ne veut pas rendre l’effet négatif) par des stimuli visuels, auditifs, tactiles et olfactifs). Réduit comportements indésirables comme l’agitation, améliore l’humeur.
Les repères visuels peuvent soutenir la capacité des personnes atteintes de démence à s’orienter (ex. signalisation, les numéros de chambre et les couleurs). Personnalisation des signaux = ++favorable (ex. photos, souvenirs).
Les barrières visuelles, telles que les portes camouflées ou les poignées de porte, sont efficaces pour réduire les tentatives des personnes atteintes de démence de quitter l’établissement et peuvent même améliorer leur bien-être.
Définir un SCPD.
Le terme SCPD (symptômes comportementaux et psychologiques de la démence) englobe tous comportements jugés inappropriés ou excessifs dans leur contexte, dérangeants, perturbateurs ou potentiellement dangereux pour la personne ou son entourage.
Quelles sont les conséquences d’un SCPD ?
Les SCPD constituent la principale source de stress des familles, augmente le fardeau, et se termine généralement par le placement de la personne dans un milieu de vie adapté.
Ils jouent un rôle important dans le niveau de détresse, de découragement et d’épuisement des aidants et des intervenants.
Ils affectent également la qualité de vie des autres résidents.
Quelles sont les causes des SCPD ?
Les causes sont souvent multifactorielles, mais proviendraient du TNC, puisque la personne n’a pas les mêmes modes de communications pour exprimer ses besoins, compte tenu des conséquences directes ou indirectes de la dégénérescence neuronale sur ses fonctions cognitives (mémoire, langage, compréhension, jugement).
Les causes fréquentes proviennent d’un milieu mal adapté et de l’absence d’une philosophie d’intervention.
Quels sont les facteurs prédisposants (contextuels) et les facteurs précipitants (proximaux) des SCPD ?
Facteurs prédisposant (contextuels)
- Douleur
- Problèmes sensoriels (ouïe, vision)
- Insatisfaction
- Situation stressante
- Besoins physiques et psychologiques de base
- Façon de communiquer
- Dépression
- Privation sensorielle
- Surcharge sensorielle de l’environnement physique et humain
- Individu qui régresse à une étape de sa vie au cours de laquelle ils ont vécu un deuil ou traumatisme
- Cadre relationnel plus ou moins structuré (recherche d’attention)
- Dynamique relationnelle entre le personnel de soin
Facteurs précipitants (proximaux)
- Personnalité de l’aîné (anxieux, colérique, moins tolérant, moins ouvert aux nouvelles expériences)
- Histoire de vie
- Fonctionnement antérieur
- Problèmes psychiatrique (anxiété, bipolarité, dépression)
- Stratégies de coping antérieur
Quelles sont les principales problématiques rencontrées à domicile relativement à la sécurité de la personne ayant un TNC (général) ?
Une personne atteinte de démence peut ne pas être en mesure de donner un sens aux signaux environnementaux et peut ignorer ou mal interpréter des informations qui soutiendraient autrement les performances fonctionnelles ou le comportement adaptatif.
Composante de la personne
- Désorientation spatiale
- Déficits perceptuels
- Problèmes moteurs (tremblements, ralentissement psychomoteur)
- Mobilité réduite
- Équilibre réduit
- Coordination réduite
- Faiblesse
- Confusion
- Tremblements ou spasticité des mains
- Mobilité réduite / coordination
- Amplitude de mouvement réduite
- Mobilité réduite
- Faiblesse
- Coordination réduite
- Jugement réduit
- Dysfonctionnement de la mémoire
- Difficultés de séquençage
- Compréhension affectée
- Diminution ou inhibition de l’appétit
Quelles sont les principales problématiques selon les différentes AVQ pour une personne ayant un TNC vivant à domicile ?
Toilette:
- Incapacité à localiser les toilettes
- Incapacité d’atteindre les toilettes assez rapidement
- Besoin d’aide pour utiliser les toilettes
- Diminution du jugement ou de l’attention
Soins personnels:
- Difficulté prendre son bain de manière autonome
- Incapacité à saisir, atteindre, et tenir des objets
- Besoin de protection
- Besoin d’aide avec la perception
- Besoin d’organisation et d’intimité
Habillage:
- Difficulté à s’habiller de façon indépendante
- Mémoire altérée pour s’habiller
Lavage:
- Difficulté à faire le lavage
- Diminution du jugement ou de l’attention
- Besoin de protection
Sommeil:
- Besoin de protection
- Difficulté à sortir du lit
- Errance
- Incontinence
Préparation de repas:
- Besoin d’assistance générale pour cuire la nourriture
- Besoin de protection
- Difficulté dans les tâches complexes
- Difficulté à nettoyer de façon indépendante
- Difficulté à prendre ou transporter des objets
- Difficulté à manger de façon indépendante
Sécurité à la maison:
- Besoin de sécurité et de protection
- Errance
Quelle serait l’approche d’intervention la plus efficace pour une personne ayant un TNC à domicile ?
Adapter le domicile privé aux besoins spécifiques des utilisateurs, dans une combinaison équilibrée avec des approches pharmacologiques, comportementales et professionnelles, est probablement l’intervention la plus efficace pour améliorer le bien-être des personnes atteintes de démence et de leurs soignants.
Les techniques environnementales ou comportementales devraient être utilisées comme traitement de première intention plutôt que de commencer par des interventions pharmacologiques.
Quelles sont les intervention visant la gestion des symptômes d’un TNC ?
1- Approche de base (ex: validation, diversion, adaptation environnement, etc.)
SI LE COMPORTEMENT PERSISTE
2- Approche non pharmacologique (ex: interventions sensorielles, activités structurées, activités physiques, contacts sociaux, etc.)
Quelles sont les interventions pour les SCPD ?
SCPD léger sans danger : intervention non-pharmacologique
SCPD modéré avec souffrance importante sans danger : Intervention non-pharmacologique, et si non efficace compléter par intervention pharmacologique
SCPD grave: intervention non-pharmacologique et pharmacologique OU orientation vers un service ambulatoire SCPD
Décrire l’approche de base.
L’approche de base doit être employée en tout temps avec tous les usagers âgés. Une intervention non pharmacologique est requise seulement lorsque la réponse à certains besoins est compromise. Elle vise les causes des SCPD et est choisie au regard de l’histoire personnelle du patient.
Permet de maintenir le contact avec la personne, de conserver une ambiance et une attitude adéquate, et d’intervenir rapidement en cas de situation problématique avant que celle‐ci ne dégénère en crise. Le ton de la voix, le langage, les gestes, les contacts physiques, la participation, et l’environnement sont tous des éléments à tenir compte dans l’approche de base.
Qu’est-ce que le recadrage dans l’approche de base ?
Si l’approche du personnel ou des proches n’explique pas les SCPD, il faut déterminer s’il est pertinent d’intervenir. Le recadrage consiste à analyser la situation sous un nouvel angle en se demandant si le SCPD entraîne un risque pour la personne ou pour autrui. Si le comportement n’engendre pas de détresse ou de dangerosité pour la personne ou pour autrui, il faut travailler sur la perception des proches et des intervenants.
Lorsque le recadrage n’est pas possible, on peut alors avoir recours à des interventions de base au regard de ce qui est observé (ex: reconnaître le niveau de stress, identifier les situations déclenchantes, approcher de face, ton utilisé, posture non menaçante, etc.)
Expliquer les stratégies d’intervention de l’approche de base.
Validation (si idées délirantes): entrer dans la réalité de la personne et reconnaître les émotions
Diversion (si pensées persistantes): détourner l’attention de la personne de ce qui lui cause de l’anxiété vers un élément positif
Adaptation de l’environnement (si surstimulation ou sous-stimulation): réduire ou augmenter le niveau de stimuli (ex: fermer la télé, pièce moins encombrée, etc.)
Examen de la personnalité et histoire biographique (si comportement de résistance): modifier la façon de donner le soin, adapter la façon de communiquer
Quelles sont les principales interventions non-pharmacologiques ?
Interventions sensorielles :
- Musicothérapie
- Aromathérapie
- Massage et toucher thérapeutique, massage des mains
- Intervention dans une salle Snoezelen (thérapie multisensorielle)
- Luminothérapie
Activités structurées:
- Artisanat
- Horticulture et arrangement floral
- Thérapie par l’art
- Thérapie occupationnelle présentant un intérêt pour la personne (pliage de serviettes, timbrage d’enveloppes, etc.)
- Thérapie biographique ou de réminiscence
- Manipulation d’objets
- Stimulation cognitive (orientation à la réalité ; stimulation de la mémoire)
Activité physique:
- Marche
- Danse
- Séances d’exercices
Contacts sociaux
- Contacts humains « un à un »
- Zoothérapie
- Contact social simulé (photos de famille, vidéos, enregistrements sonores)
Approche environnementale:
- Mise en place de conditions simulant la nature
- Accès à un jardin extérieur
- Aménagement comparable à celui de la maison
- Aménagement de repères spatiaux
- Installation de barrières visuelles
Approche comportementale:
- Renforcement différentiel (comportements désirables récompensés)
- Approche confort‐stimulation‐distraction
Quelles sont les causes potentielles d’un SCPD sur lesquelles nous pouvons intervenir ?
- douleur
- anxiété
- privation sensorielle
- solitude
- sommeil
- dépression
- désorientation
Quelles sont les interventions spécifiques pour la douleur ?
- Médication analgésique
- Aides à la vision et à l’audition
- Réduire le malaise (nourriture, eau, donner le temps à la toilette, retirer contentions, donner couverte, etc.)
Quelles sont les interventions spécifiques pour l’anxiété ?
- écoute active adaptée
- contact physique (massage, toucher affectif)
- favoriser des contacts sociaux avec des personnes significatives
- contacts sociaux simulés (vidéos, poupées)
- thérapie occupationnelle ancrée dans l’histoire biographique
- Méthode discontinue (prendre pauses pendant le soins)
- personnalisation de l’environnement
- ambiance sonore apaisante
- musicothérapie
Quelles sont les interventions spécifiques pour la privation sensorielle ?
Stimulation sensorielle:
- photos, vidéos
- environnement relaxant
- musique
- thérapie multisensorielle
- toucher et massage
Activités structurées:
- en groupe ou individuelles
- manipulation d’objets
- activités physiques
- activités ressemblant au travail
Quelles sont les interventions spécifiques pour la solitude ?
- Contact humain (1 à 1 ou en groupe)
- Présence d’un animal
- Contact simulé (toutou, poupée)
Quelles sont les interventions spécifiques pour le sommeil ?
- horaire de repos et de coucher
- pas alcool, tabac, repas copieux, écran avant de se coucher
- diminuer consommation de breuvages dans la soirée
- routine de sommeil
- environnement frais, sombre, clame
- limiter les siestes dans la journée
- thérapie occupationnelle le jour (ex: activité physique)
- réviser la pertinence des interventions de nuit
- répondre aux besoins de base
- ajuster position des oreillers
Quelles sont les interventions spécifiques pour la dépression ?
- thérapie biographique ou réminiscence
- créer des événements positifs
- musicothérapie
- luminothérapie
- zoothérapie
- interactions sociales
- renforcement positif
- thérapie occupationnelle avec productivité et reconnaissance
Quelles sont les interventions spécifiques pour la désorientation ?
- stimulation cognitive au quotidien
- rappel au cours des interactions
- personnalisation de l’environnement
- amélioration de l’environnement (ex: rendre la chambre plus intéressante que le dehors)
- repères spatiaux et temporaux (ex: horloge, calendrier, pictogrammes)
Quelles sont les interventions environnementales ?
Améliorer l’environnement:
- environnement extérieur naturel
- environnement extérieur simulé
- environnement évoquant la maison
Design environnemental:
- petites unités
- disposition unidirectionnelle
- aménagement d’un salon et d’une salle à manger
Quelles sont les éléments de la théorie systémique des communications ?
1)Le cadre
Ce principe sous-tend que toute forme de communication se déroule dans un certain contexte (ex : philosophie d’intervention, milieu de soin, etc.). La communication en soi comprend elle aussi une composante de contenu et une composante relationnelle. La partie relationnelle de la communication est souvent plus implicite car elle n’est pas directement perceptible par les personnes (ex : entraide).
2)Le contexte relationnel
La composante relationnelle de la communication forme toujours un contexte pour la partie de la composante du contenu. Ainsi, le même message sera interprété différemment sel les règles relationnelles et les rôles tenus par les personnes qui y participent.
3)La circularité
Ce principe sous-tend que les interactions entre les individus d’inscrivent dans des boucles circulaires qui sont régies par des règles d’action entre les principes. Ainsi, les membres de la boucle sont liés ensemble de sortes que l’un influe automatiquement sur l’autre.
4)Les règles et l’homéostasie
La circularité donne naissance à des règles de communication implicites, qui deviennent le cadre de référence du mode de communication. Les forces d’homéostasie du système guident les comportements des individus, allant jusqu’à prendre pas sur leur volonté.
5)Les phénomènes émergents
Ceux-ci découlent du fonctionnement du système et dépassent les volontés individuelles. Ainsi, le climat qui se dégage des interactions entre les membres du système est plus que la compréhension individuelle des comportements de chacun (ex : climat de tension entre deux préposées).
6)Les phénomènes paradoxaux
Le système peut aussi faire émerger des phénomènes paradoxaux (ex : les SCPD des résidents face à la tension entre les préposées).
Comment les éléments de la théorie systémique des communications interagissent entre eux ?
Les comportements d’un individu découlent du système dans lequel il évolue, d’où la pertinence de considérer les problèmes psychologiques comme un phénomène émergent indiquant un dysfonctionnement du système.
Il est donc possible de concevoir que l’apparition, l’aggravation ou la disparition des SCPD dépendent aussi des changements produits à l’intérieur du système. La solution est donc de modifier le système afin de modifier des comportements, qui à leur tour créeront de nouvelles boucles d’interaction.
Quels sont les buts des services en ergothérapie avec une personne présentant un TNC ?
- Fournir services au patient atteint d’un TNC, à leur famille et leur soignant
- Emphase sur forces résiduelles, maintien de l’activité physique et mentale
- Diminuer le stress du soignant
- Garder le patient dans un environnement le moins restreignant possible
Donner des exemples d’interventions ergothérapiques avec un patient TNC pour promouvoir les occupations.
- maintien des capacités
- restaurer ou améliorer les capacités fonctionnelles
- adaptation de tâches et de l’environnement
- compensation du déclin des fonctions
- maintien d’un contrôle sur sa vie
- promouvoir la participation dans des occupations signifiantes
- soulager le fardeau des soignants en fournissant des ressources et références (gestion comportements, entraînement)
- soutien lors des transitions de vie