Intervention de crise Flashcards
Les crises ont une étiologie, mais c’est quoi que cela veut dire ?
Livre. p. 11. Les modes d’intervention de la crise.
C’est à dire qu’ils ont une cause, une progression et une issue.
Vrai ou faux. La crise psychosociale progresse de l’état d’équilibre vers l’état de vulnérabilité, jusqu’à l’état de crise.
Livre. p. 11. Les modes d’intervention de la crise.
Vrai.
Vrai ou faux. La crise psychotraumatique a une trajectoire rapide & subite vers l’état de crise.
Livre. p. 11. Les modes d’intervention de la crise.
Vrai.
Vrai ou faux. La crise psychopathologique a une trajectoire plus prévisible.
Livre. p. 11. Les modes d’intervention de la crise.
Faux. La crise psychopathologique a une trajectoire plus imprévisible.
Dans quel type de crise les personnes sont généralement en état d’équilibre avant que l’évènement se produise ?
La crise psychosociale
Quels sont les trois issues possibles de la crise ?
Cours 1. p. 17.
- Issue favorable : c’est l’atteinte d’un meilleur équilibre.
- Issue défavorable : Il y a une détérioration de l’équilibre de la personne.
- Issue neutre : retour à l’état antérieur.
L’issue favorable de crise permet quoi pour la personne ?
Livre. p. 16. Issue de la crise
Permet à la personne :
* de mieux exprimer sa souffrance
* d’acquérir de nouvelles stratégies d’adaptation
* de fonctionner normalement en gérant adéquatement les événements stressants
Vrai ou faux. Face à une issue défavorable, une personne peut utiliser des stratégies temporaires pour réduire son stress, comme l’alcoolisme ou la toxicomanie, mais ces moyens, visant à “engourdir la douleur”, ont des conséquences néfastes à long terme ?
Livre. p. 16. Issue de la crise
Vrai.
Résumé de la typologie de la crise
Qui suis-je ? Ma progression est graduelle vers l’état de crise, débutant à l’état d’équilibre.
Livre. p. 18.
La progression de crise psychosociale
Résumé de la typologie de la crise
Qui suis-je ? Ma progression de l’état de vulnérabilité vers l’état de crise, avec des allers-retours.
Livre. p. 18.
Crise psychopathologique
Résumé de la typologie de la crise
Qui suis je ? Progression directe et subite de l’état d’équilibre vers l’état de crise.
Livre. p. 18.
La progression de la crise psychotraumatique
En intervention de crise, nomme quatres types d’intervention.
Cours 1. Diapositive 14. Types d’intervention (Lecomte et Lefebvre).
De soutien : Elle favorise l’expression des émotions tout en restant dans des limites acceptables. Passe essentiellement par l’écoute.
Intervention directe : Vise à agir directement sur les facteurs précipitants (il faut identifier ces facteurs et conclure qu’il est possible d’agir sur ceux-ci).
Préventive : On peut anticiper certaines crises et apprendre à réagir de manière appropriée à l’avance.
Individuelle : Dangerosité, facteur précipitant, aire d’impact, formulation de la crise, nouvelles stratégies d’adaptation, résumé et planification.
L’évaluation de la crise est une étape importante. Nomme les 3 dimensions qui illustrent bien les questions que doivent poser les intervenants.
Livre. p. 21. Évaluer, mais quoi évaluer ?
- Première dimension : progression de la crise
- Deuxième dimension : l’iminence (l’urgence) et la létalité (le danger et le risque de mortalité
- Troisième dimension : identification des différents types de facteurs de risque (proximaux, distaux et aussi facteur de protection)
Quels sont les trois formes de raisonnement clinique ?
Cours 1. Raisonnement clinique.
- Instinctuel (s’appuyer sur son état, sur mon feeling)
- Normatif (appliquer les normes et règles, je m’appuie la dessus)
- Éthique (s’interroger sur le bien-fondé des normes et règles, est-ce la bonne affaire, allez au-delà du prescrit.)
Quels sont les trois types de crises ?
Cours 1. Différentes typologies.
- Psychosociales
- Psychotraumatiques
- Psychopathologiques
Quelles sont les manifestations de l’état de crise ?
Cours 2
- Submersion des émotions
- Ressources cognitives épuisées
- Difficultés deviennent insurmontables
- Perception embrouillée de la réalité
- Solutions inadaptées
Faire la différence entre un état de crise et une réaction de crise permet de prévenir quoi ?
Cours 2
L’effet iatrogène.
L’effet iatrogène, c’est quoi ? : C’est quand une intervention aggrave la situation d’une personne au lieu de l’aider, en renforçant sa dépendance ou ses difficultés.
En état de vulnérabilité, nomme trois éléments qui peuvent décrire une personne ?
Cours 2. Déterminer la présence d’une crise
- Elle a de la difficulté à réguler les émotions.
- Elle doute de la possibilité de résoudre la situation.
- Elle a des stratégies d’adaptation émotives de plus en plus présentes.
Vrai ou faux. Faire la différence entre un état de crise et une réaction de crise permet de prévenir l’effet iatrogène ?
Cours 2
Vrai.
L’effet iatrogène se produit lorsque l’intervention, même bien intentionnée, finit par nuire à la personne plutôt que de l’aider. Par exemple, si on répond de manière trop protectrice à une personne en détresse, mais pas réellement en crise, on peut renforcer sa dépendance ou ses difficultés, au lieu de l’aider à gérer ses émotions de manière autonome.
Vrai ou faux. Lors de la crise, le type de passage à l’acte peut varier d’un individu à l’autre, comme il peut varier au cours de la vie d’une personne ayant expérimenté plusieurs passages à l’acte, créant un effet de crescendo, c’est-à-dire une augmentation possible de la létalité ?
Livre. p. 24. Évaluer le scénario du passage à l’acte
Vrai.
L’évaluation doit donc tenir compte du type de passage à l’acte (suicide ou homicide, par exemple), de son imminence et de sa létalité, puisque ces éléments auront un impact direct sur l’intervention.
Quel forme peut avoir le passage à l’acte (acting out) lors de la phase du passage à l’acte ?
Cours 2. Le passage à l’acte.
Il peut prendre la forme :
* d’un agi
* d’une fuite
* d’un comportement autoagressif (tentative de suicide) ou
* d’un comportement hétéroagressif (agressivité dirigée vers autrui).
Vrai ou faux. Le passage à l’acte est une fatalité pour toutes les personnes en état de crise ?
Cours 2. Le passage à l’acte. p. 9.
Faux. Notons que le passage à l’acte n’est pas nécessairement une fatalité pour toutes les personnes en état de crise.
Vrai ou faux. Le passage à l’acte n’est pas toujours dangereux ?
Cours 2. Le passage à l’acte
Vrai.
Ce n’est pas toujours un geste dangereux, par exemple se couper les cheveux ou casser un objet.
Selon la gravité du geste, on décide du niveau de sécurité nécessaire pour protéger la personne. Si le geste n’est pas mortel ou très risqué, il faudra moins de mesures de sécurité qu’en cas de danger réel.
Une dangerosité faible ne rend pas la crise moins importante, pourquoi ?
Cours 2. Le passage à l’acte
Elle exigera autant de soins, mais pas les mêmes mesures de sécurité.
Quels sont les signes d’un passage à l’acte imminent ?
Imminence du passage à l’acte : l’urgence
Cours 2. Le passage à l’acte
- Le type de geste
- L’accès au moyen
- Impulsivité/instabilité
C’est quoi la létalité ?
Létalité du passage à l’acte : la dangerosité
Cours 2. Le passage à l’acte
C’est le risque de mortalité.
C’est quoi des facteurs de protection et il génèrent quoi ?
Livre. Facteur de protection. P.25.
- Ce sont des conditions qui réduisent l’impact des facteurs de risque.
- Ils génèrent des changements adaptatifs qui aident la personne à faire face à une situation de stress.
Quelle est la différence entre les facteurs proximaux et distaux dans l’évaluation des risques ?
Cours 2
Les facteurs proximaux sont ceux qui influencent la situation actuelle, tandis que les facteurs distaux concernent le passé et sont plus utiles en suivi post-crise.
Pourquoi il est risqué d’explorer les facteurs de risque distaux avec une personne en état de crise ?
Il est risqué de désorganiser davantage la personne si on les explore.
Vrai ou faux. Les facteurs distaux créent une grande fragilité chez la personne en diminuant sa capacité à réagir positivement lorsque des évènements stressant se produisent ?
Livre. p.25
Vrai.
Vrai ou faux. Il faut mettre l’accent sur les facteurs proximaux ?
Cours 2.
Vrai. Il faut mettre l’accent sur les facteurs proximaux.
Il faut noter les facteurs distaux, mais éviter de les explorer et surtout de les approfondir
Vrai ou faux. Les facteurs de risques sont facile à identifier.
Livre. p.25.
Faux. Les facteurs de risque sont parfois difficiles à identifier, car ils peuvent provenir de multiples domaines de la vie (individuelle, familiale et sociale).
Qu’est-ce que l’on vise lors de l’intervention de crise ?
Cours 2. Savoir s’arrêter
On vise la désescalade de la crise, qui peut être compris comme un retour à l’état de vulnérabilité.
On vise la diminution de l’intensité émotive et de sa fréquence.
Nomme les facteurs de risque qui participent au développement de la vulnérabilité d’une personne.
Livre. p. 25.
- Facteurs biologiques et génétiques : maladies génétiques; anomalies physiques: anomalie des neurotransmetteurs, etc.
- Facteurs individuels : troubles de santé mentale au cours de l’enfance, de l’adolescence ou de la vie adulte; troubles des conduites: difficultés d’adaptation (coping); traits de personnalité et style cognitif rigide, difficultés de régulation des émotions.
- Facteurs familiaux et environnementaux et adversité précoce : psychopathologies parentales; conflits; perte d’un ou de plusieurs parents; manque de soins parentaux; abus parental; autres dysfonctionnements familiaux; difficultés à établir des relations d’attachement, etc.
- Evénements de vie: intimidation; contexte social et culturel d’adversités : difficultés scolaires et professionnelles; pertes et séparations.
Vrai ou faux. Une intervention de crise se termine par l’élaboration d’un plan d’action à long terme ?
Cours 2. Savoir s’arrêter
Faux. Une intervention de crise ne se termine jamais par l’élaboration d’un plan d’action à long terme.
Vrai ou faux. Dès que la personne retrouve accès à des mécanismes d’adaptation qui permettent la résolution de problème, on peut retourner à un cadre d’intervention qui favorise davantage l’autonomie de la personne, dans lequel un plan d’action à long terme pourra être élaboré ??
Cours 2. Savoir s’arrêter
Vrai.
Pourquoi s’engager dans un suivi post-crise est un enjeu ?
Il sera judicieux… ?
Cours 2. Savoir s’arrêter
Parce que les personnes se sentent mieux après l’intervention de crise et il n’est plus approprié de faire de la prise en charge.
Il sera judicieux pendant l’intervention de crise de faire voir le gain à s’engager dans un suivi post-crise.
Vrai ou faux. Le type d’intervention et sa durée dépendent du type de crise, des caractéristiques de la personne et de son entourage ?
Livre. p.19.
Vrai.
Vrai ou faux. Les personnes ayant plus de ressources personnelles, cognitives et sociales, et dont la crise est attribuable à un événement psychosocial, peuvent retrouver l’équilibre, sinon trouver le chemin menant à l’équilibre, à la suite d’une intervention brève ou à court terme ?
Livre. p.19.
Vrai.
Vrai ou faux. L’intervention à la suite d’une crise psychotraumatique doit être rapide et précoce pour réduire les risques d’apparition ultérieure d’un trouble de stress post-traumatique, ou d’en minimiser l’effet ?
Livre. p.19.
Vrai.
Vrai ou faux. Les personnes vivant une crise psychopathologique et ayant moins de ressources personnelles ont besoin d’un soutien à plus long terme, offert par des équipes spécialisées en santé mentale. Ainsi, l’intervention de crise est davantage ciblée et plus courte ; elle vise la stabilisation de l’individu et un suivi rapide approprié à ses besoins ?
Livre. p.19.
Vrai.
De quel façon les instruments guident l’intervenant ?
Cours 2. Les enjeux des instruments d’évaluation
Les instruments guident l’intervenant sur 1) les informations qu’il doit collecter et 2) sur comment il doit les collecter avec des questions claires et précises.
Vrai ou faux. Les instruments guident sur les informations à collecter et sur comment les collecter avec des questions claires et précises ?
Cours 2. Les enjeux des instruments d’évaluation
Vrai.
Vrai ou faux. Les instruments d’évaluation favorisent une collecte systématique qui peut contourner le problème d’une mauvaise alliance thérapeutique ?
Cours 2. Les enjeux des instruments d’évaluation
Vrai.
Les instruments d’évaluation favorisent quoi ?
Cours 2. Les enjeux des instruments d’évaluation
Une collecte systématique qui peut contourner le problème d’une mauvaise alliance thérapeutique.
Pourquoi il faut prendre garde à ce que l’instrument ne devienne pas l’entretien ?
Cours 2. Les enjeux des instruments d’évaluation
Peut nuire à la création de l’alliance thérapeutique qui se crée tout au long de l’entretien.
Peut empêcher d’approfondir des aspects qui apparaissent plus importants selon le jugement clinique.
Vrai ou faux. Se préparer pour un entretien en situation de crise, c’est entre autres de suffisamment bien connaître ses instruments d’évaluation pour faire une cueillette de données désordonnée ?
Cours 2. Les enjeux des instruments d’évaluation
Vrai.
Quels sont les trois éléments principaux du cadre spécifique de l’intervention de crise ?
Cours 2. Un cadre spécifique
Immédiateté, directivité, et brièveté.
Qu’est-ce que l’immédiateté dans le cadre de l’intervention de crise ?
Cours 2. Un cadre spécifique
L’intervention doit être rapide et se fait souvent sans préparation formelle, car la crise ne peut pas attendre.
L’immédiateté de l’intervention s’explique par le fait que certaines personnes en crise adoptent des comportements à risques pour soulager la souffrance et la tension ressenties.
Qu’est-ce que la directivité en intervention de crise ?
Cours 2. Un cadre spécifique
L’intervenant doit diriger fermement l’intervention, car la personne en crise n’est pas en mesure de prendre de bonnes décisions par elle-même.
L’intervention doit être directive étant donné le potentiel de dangerosité.
Pourquoi la brièveté est-elle importante dans l’intervention de crise ?
Cours 2. Un cadre spécifique
La directivité n’est pas compatible avec l’autonomie à long terme, donc l’intervention doit être courte et se terminer dès que la personne peut utiliser ses mécanismes d’adaptation.
Pourquoi l’alliance thérapeutique peut-elle être difficile à créer en situation de crise ?
Cours 2. L’enjeu délicat de la création de l’alliance
Le cadre ne semble pas favorable à la création d’un lien de confiance solide et propice à la désescalade de la crise.
- Le contexte est instable
- L’urgence de la situation
- Le peu de temps disponible peuvent rendre difficile la création d’un lien de confiance solide
Vrai ou faux. Viser la réduction de l’écart de pouvoir dans le lien n’est pas vraiment souhaitable ?
Cours 2. L’enjeu délicat de la création de l’alliance
Faux. Viser la réduction de l’écart de pouvoir dans le lien est souhaitable.
Il faut toutefois accepter et prendre en compte que la relation d’égal à égal est impossible à atteindre.
En situation de crise, la création de l’alliance thérapeutique est basée sur quoi ?
Livre. p.47. La directivité de l’intervention.
- L’empathie
- La bienveillance
- La capacité de traduire et de mettre des mots rapidement sur le ressenti de la personne