Intervention de crise Flashcards

1
Q

Les crises ont une étiologie, mais c’est quoi que cela veut dire ?

Livre. p. 11. Les modes d’intervention de la crise.

A

C’est à dire qu’ils ont une cause, une progression et une issue.

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2
Q

Vrai ou faux. La crise psychosociale progresse de l’état d’équilibre vers l’état de vulnérabilité, jusqu’à l’état de crise.

Livre. p. 11. Les modes d’intervention de la crise.

A

Vrai.

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3
Q

Vrai ou faux. La crise psychotraumatique a une trajectoire rapide & subite vers l’état de crise.

Livre. p. 11. Les modes d’intervention de la crise.

A

Vrai.

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4
Q

Vrai ou faux. La crise psychopathologique a une trajectoire plus prévisible.

Livre. p. 11. Les modes d’intervention de la crise.

A

Faux. La crise psychopathologique a une trajectoire plus imprévisible.

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5
Q

Dans quel type de crise les personnes sont généralement en état d’équilibre avant que l’évènement se produise ?

A

La crise psychosociale

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6
Q

Quels sont les trois issues possibles de la crise ?

Cours 1. p. 17.

A
  • Issue favorable : c’est l’atteinte d’un meilleur équilibre.
  • Issue défavorable : Il y a une détérioration de l’équilibre de la personne.
  • Issue neutre : retour à l’état antérieur.
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7
Q

L’issue favorable de crise permet quoi pour la personne ?

Livre. p. 16. Issue de la crise

A

Permet à la personne :
* de mieux exprimer sa souffrance
* d’acquérir de nouvelles stratégies d’adaptation
* de fonctionner normalement en gérant adéquatement les événements stressants

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8
Q

Vrai ou faux. Face à une issue défavorable, une personne peut utiliser des stratégies temporaires pour réduire son stress, comme l’alcoolisme ou la toxicomanie, mais ces moyens, visant à “engourdir la douleur”, ont des conséquences néfastes à long terme ?

Livre. p. 16. Issue de la crise

A

Vrai.

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9
Q

Résumé de la typologie de la crise

Qui suis-je ? Ma progression est graduelle vers l’état de crise, débutant à l’état d’équilibre.

Livre. p. 18.

A

La progression de crise psychosociale

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10
Q

Résumé de la typologie de la crise

Qui suis-je ? Ma progression de l’état de vulnérabilité vers l’état de crise, avec des allers-retours.

Livre. p. 18.

A

Crise psychopathologique

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11
Q

Résumé de la typologie de la crise

Qui suis je ? Progression directe et subite de l’état d’équilibre vers l’état de crise.

Livre. p. 18.

A

La progression de la crise psychotraumatique

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12
Q

En intervention de crise, nomme quatres types d’intervention.

Cours 1. Diapositive 14. Types d’intervention (Lecomte et Lefebvre).

A

De soutien : Elle favorise l’expression des émotions tout en restant dans des limites acceptables. Passe essentiellement par l’écoute.

Intervention directe : Vise à agir directement sur les facteurs précipitants (il faut identifier ces facteurs et conclure qu’il est possible d’agir sur ceux-ci).

Préventive : On peut anticiper certaines crises et apprendre à réagir de manière appropriée à l’avance.

Individuelle : Dangerosité, facteur précipitant, aire d’impact, formulation de la crise, nouvelles stratégies d’adaptation, résumé et planification.

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13
Q

L’évaluation de la crise est une étape importante. Nomme les 3 dimensions qui illustrent bien les questions que doivent poser les intervenants.

Livre. p. 21. Évaluer, mais quoi évaluer ?

A
  1. Première dimension : progression de la crise
  2. Deuxième dimension : l’iminence (l’urgence) et la létalité (le danger et le risque de mortalité
  3. Troisième dimension : identification des différents types de facteurs de risque (proximaux, distaux et aussi facteur de protection)
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14
Q

Quels sont les trois formes de raisonnement clinique ?

Cours 1. Raisonnement clinique.

A
  • Instinctuel (s’appuyer sur son état, sur mon feeling)
  • Normatif (appliquer les normes et règles, je m’appuie la dessus)
  • Éthique (s’interroger sur le bien-fondé des normes et règles, est-ce la bonne affaire, allez au-delà du prescrit.)
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15
Q

Quels sont les trois types de crises ?

Cours 1. Différentes typologies.

A
  • Psychosociales
  • Psychotraumatiques
  • Psychopathologiques
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16
Q

Quelles sont les manifestations de l’état de crise ?

Cours 2

A
  • Submersion des émotions
  • Ressources cognitives épuisées
  • Difficultés deviennent insurmontables
  • Perception embrouillée de la réalité
  • Solutions inadaptées
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17
Q

Faire la différence entre un état de crise et une réaction de crise permet de prévenir quoi ?

Cours 2

A

L’effet iatrogène.

L’effet iatrogène, c’est quoi ? : C’est quand une intervention aggrave la situation d’une personne au lieu de l’aider, en renforçant sa dépendance ou ses difficultés.

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18
Q

En état de vulnérabilité, nomme trois éléments qui peuvent décrire une personne ?

Cours 2. Déterminer la présence d’une crise

A
  • Elle a de la difficulté à réguler les émotions.
  • Elle doute de la possibilité de résoudre la situation.
  • Elle a des stratégies d’adaptation émotives de plus en plus présentes.
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19
Q

Vrai ou faux. Faire la différence entre un état de crise et une réaction de crise permet de prévenir l’effet iatrogène ?

Cours 2

A

Vrai.

L’effet iatrogène se produit lorsque l’intervention, même bien intentionnée, finit par nuire à la personne plutôt que de l’aider. Par exemple, si on répond de manière trop protectrice à une personne en détresse, mais pas réellement en crise, on peut renforcer sa dépendance ou ses difficultés, au lieu de l’aider à gérer ses émotions de manière autonome.

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20
Q

Vrai ou faux. Lors de la crise, le type de passage à l’acte peut varier d’un individu à l’autre, comme il peut varier au cours de la vie d’une personne ayant expérimenté plusieurs passages à l’acte, créant un effet de crescendo, c’est-à-dire une augmentation possible de la létalité ?

Livre. p. 24. Évaluer le scénario du passage à l’acte

A

Vrai.

L’évaluation doit donc tenir compte du type de passage à l’acte (suicide ou homicide, par exemple), de son imminence et de sa létalité, puisque ces éléments auront un impact direct sur l’intervention.

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21
Q

Quel forme peut avoir le passage à l’acte (acting out) lors de la phase du passage à l’acte ?

Cours 2. Le passage à l’acte.

A

Il peut prendre la forme :
* d’un agi
* d’une fuite
* d’un comportement autoagressif (tentative de suicide) ou
* d’un comportement hétéroagressif (agressivité dirigée vers autrui).

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22
Q

Vrai ou faux. Le passage à l’acte est une fatalité pour toutes les personnes en état de crise ?

Cours 2. Le passage à l’acte. p. 9.

A

Faux. Notons que le passage à l’acte n’est pas nécessairement une fatalité pour toutes les personnes en état de crise.

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23
Q

Vrai ou faux. Le passage à l’acte n’est pas toujours dangereux ?

Cours 2. Le passage à l’acte

A

Vrai.

Ce n’est pas toujours un geste dangereux, par exemple se couper les cheveux ou casser un objet.

Selon la gravité du geste, on décide du niveau de sécurité nécessaire pour protéger la personne. Si le geste n’est pas mortel ou très risqué, il faudra moins de mesures de sécurité qu’en cas de danger réel.

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24
Q

Une dangerosité faible ne rend pas la crise moins importante, pourquoi ?

Cours 2. Le passage à l’acte

A

Elle exigera autant de soins, mais pas les mêmes mesures de sécurité.

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25
Q

Quels sont les signes d’un passage à l’acte imminent ?

Imminence du passage à l’acte : l’urgence

Cours 2. Le passage à l’acte

A
  • Le type de geste
  • L’accès au moyen
  • Impulsivité/instabilité
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26
Q

C’est quoi la létalité ?

Létalité du passage à l’acte : la dangerosité

Cours 2. Le passage à l’acte

A

C’est le risque de mortalité.

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27
Q

C’est quoi des facteurs de protection et il génèrent quoi ?

Livre. Facteur de protection. P.25.

A
  • Ce sont des conditions qui réduisent l’impact des facteurs de risque.
  • Ils génèrent des changements adaptatifs qui aident la personne à faire face à une situation de stress.
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28
Q

Quelle est la différence entre les facteurs proximaux et distaux dans l’évaluation des risques ?

Cours 2

A

Les facteurs proximaux sont ceux qui influencent la situation actuelle, tandis que les facteurs distaux concernent le passé et sont plus utiles en suivi post-crise.

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29
Q

Pourquoi il est risqué d’explorer les facteurs de risque distaux avec une personne en état de crise ?

A

Il est risqué de désorganiser davantage la personne si on les explore.

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30
Q

Vrai ou faux. Les facteurs distaux créent une grande fragilité chez la personne en diminuant sa capacité à réagir positivement lorsque des évènements stressant se produisent ?

Livre. p.25

A

Vrai.

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31
Q

Vrai ou faux. Il faut mettre l’accent sur les facteurs proximaux ?

Cours 2.

A

Vrai. Il faut mettre l’accent sur les facteurs proximaux.

Il faut noter les facteurs distaux, mais éviter de les explorer et surtout de les approfondir

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32
Q

Vrai ou faux. Les facteurs de risques sont facile à identifier.

Livre. p.25.

A

Faux. Les facteurs de risque sont parfois difficiles à identifier, car ils peuvent provenir de multiples domaines de la vie (individuelle, familiale et sociale).

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33
Q

Qu’est-ce que l’on vise lors de l’intervention de crise ?

Cours 2. Savoir s’arrêter

A

On vise la désescalade de la crise, qui peut être compris comme un retour à l’état de vulnérabilité.
On vise la diminution de l’intensité émotive et de sa fréquence.

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34
Q

Nomme les facteurs de risque qui participent au développement de la vulnérabilité d’une personne.

Livre. p. 25.

A
  • Facteurs biologiques et génétiques : maladies génétiques; anomalies physiques: anomalie des neurotransmetteurs, etc.
  • Facteurs individuels : troubles de santé mentale au cours de l’enfance, de l’adolescence ou de la vie adulte; troubles des conduites: difficultés d’adaptation (coping); traits de personnalité et style cognitif rigide, difficultés de régulation des émotions.
  • Facteurs familiaux et environnementaux et adversité précoce : psychopathologies parentales; conflits; perte d’un ou de plusieurs parents; manque de soins parentaux; abus parental; autres dysfonctionnements familiaux; difficultés à établir des relations d’attachement, etc.
  • Evénements de vie: intimidation; contexte social et culturel d’adversités : difficultés scolaires et professionnelles; pertes et séparations.
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35
Q

Vrai ou faux. Une intervention de crise se termine par l’élaboration d’un plan d’action à long terme ?

Cours 2. Savoir s’arrêter

A

Faux. Une intervention de crise ne se termine jamais par l’élaboration d’un plan d’action à long terme.

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36
Q

Vrai ou faux. Dès que la personne retrouve accès à des mécanismes d’adaptation qui permettent la résolution de problème, on peut retourner à un cadre d’intervention qui favorise davantage l’autonomie de la personne, dans lequel un plan d’action à long terme pourra être élaboré ??

Cours 2. Savoir s’arrêter

A

Vrai.

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37
Q

Pourquoi s’engager dans un suivi post-crise est un enjeu ?
Il sera judicieux… ?

Cours 2. Savoir s’arrêter

A

Parce que les personnes se sentent mieux après l’intervention de crise et il n’est plus approprié de faire de la prise en charge.

Il sera judicieux pendant l’intervention de crise de faire voir le gain à s’engager dans un suivi post-crise.

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38
Q

Vrai ou faux. Le type d’intervention et sa durée dépendent du type de crise, des caractéristiques de la personne et de son entourage ?

Livre. p.19.

A

Vrai.

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39
Q

Vrai ou faux. Les personnes ayant plus de ressources personnelles, cognitives et sociales, et dont la crise est attribuable à un événement psychosocial, peuvent retrouver l’équilibre, sinon trouver le chemin menant à l’équilibre, à la suite d’une intervention brève ou à court terme ?

Livre. p.19.

A

Vrai.

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40
Q

Vrai ou faux. L’intervention à la suite d’une crise psychotraumatique doit être rapide et précoce pour réduire les risques d’apparition ultérieure d’un trouble de stress post-traumatique, ou d’en minimiser l’effet ?

Livre. p.19.

A

Vrai.

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41
Q

Vrai ou faux. Les personnes vivant une crise psychopathologique et ayant moins de ressources personnelles ont besoin d’un soutien à plus long terme, offert par des équipes spécialisées en santé mentale. Ainsi, l’intervention de crise est davantage ciblée et plus courte ; elle vise la stabilisation de l’individu et un suivi rapide approprié à ses besoins ?

Livre. p.19.

A

Vrai.

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42
Q

De quel façon les instruments guident l’intervenant ?

Cours 2. Les enjeux des instruments d’évaluation

A

Les instruments guident l’intervenant sur 1) les informations qu’il doit collecter et 2) sur comment il doit les collecter avec des questions claires et précises.

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43
Q

Vrai ou faux. Les instruments guident sur les informations à collecter et sur comment les collecter avec des questions claires et précises ?

Cours 2. Les enjeux des instruments d’évaluation

A

Vrai.

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44
Q

Vrai ou faux. Les instruments d’évaluation favorisent une collecte systématique qui peut contourner le problème d’une mauvaise alliance thérapeutique ?

Cours 2. Les enjeux des instruments d’évaluation

A

Vrai.

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45
Q

Les instruments d’évaluation favorisent quoi ?

Cours 2. Les enjeux des instruments d’évaluation

A

Une collecte systématique qui peut contourner le problème d’une mauvaise alliance thérapeutique.

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46
Q

Pourquoi il faut prendre garde à ce que l’instrument ne devienne pas l’entretien ?

Cours 2. Les enjeux des instruments d’évaluation

A

Peut nuire à la création de l’alliance thérapeutique qui se crée tout au long de l’entretien.

Peut empêcher d’approfondir des aspects qui apparaissent plus importants selon le jugement clinique.

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47
Q

Vrai ou faux. Se préparer pour un entretien en situation de crise, c’est entre autres de suffisamment bien connaître ses instruments d’évaluation pour faire une cueillette de données désordonnée ?

Cours 2. Les enjeux des instruments d’évaluation

A

Vrai.

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48
Q

Quels sont les trois éléments principaux du cadre spécifique de l’intervention de crise ?

Cours 2. Un cadre spécifique

A

Immédiateté, directivité, et brièveté.

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49
Q

Qu’est-ce que l’immédiateté dans le cadre de l’intervention de crise ?

Cours 2. Un cadre spécifique

A

L’intervention doit être rapide et se fait souvent sans préparation formelle, car la crise ne peut pas attendre.

L’immédiateté de l’intervention s’explique par le fait que certaines personnes en crise adoptent des comportements à risques pour soulager la souffrance et la tension ressenties.

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50
Q

Qu’est-ce que la directivité en intervention de crise ?

Cours 2. Un cadre spécifique

A

L’intervenant doit diriger fermement l’intervention, car la personne en crise n’est pas en mesure de prendre de bonnes décisions par elle-même.

L’intervention doit être directive étant donné le potentiel de dangerosité.

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51
Q

Pourquoi la brièveté est-elle importante dans l’intervention de crise ?

Cours 2. Un cadre spécifique

A

La directivité n’est pas compatible avec l’autonomie à long terme, donc l’intervention doit être courte et se terminer dès que la personne peut utiliser ses mécanismes d’adaptation.

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52
Q

Pourquoi l’alliance thérapeutique peut-elle être difficile à créer en situation de crise ?

Cours 2. L’enjeu délicat de la création de l’alliance

A

Le cadre ne semble pas favorable à la création d’un lien de confiance solide et propice à la désescalade de la crise.

  • Le contexte est instable
  • L’urgence de la situation
  • Le peu de temps disponible peuvent rendre difficile la création d’un lien de confiance solide
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53
Q

Vrai ou faux. Viser la réduction de l’écart de pouvoir dans le lien n’est pas vraiment souhaitable ?

Cours 2. L’enjeu délicat de la création de l’alliance

A

Faux. Viser la réduction de l’écart de pouvoir dans le lien est souhaitable.

Il faut toutefois accepter et prendre en compte que la relation d’égal à égal est impossible à atteindre.

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54
Q

En situation de crise, la création de l’alliance thérapeutique est basée sur quoi ?

Livre. p.47. La directivité de l’intervention.

A
  • L’empathie
  • La bienveillance
  • La capacité de traduire et de mettre des mots rapidement sur le ressenti de la personne
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55
Q

Comment peut-on redonner du pouvoir tout en prenant en compte l’état mental de la personne ? (3 éléments)

Cours 2 et 3. L’enjeu délicat de la création de l’alliance

A
  • Expliquer ce que l’on fait simplement et clairement.
  • Éviter d’offrir des choix qui n’existent pas et plutôt expliciter franchement le choix considéré comme adéquat.
  • Faire preuve de transparence, éviter les stratégies pour faire dire ou «avouer» et faire attention aux apparences de menace ou de chantage.
56
Q

Quels sont les erreurs typiques qui nuisent à la création du lien ?

Cours 2. Erreurs typiques qui nuisent à la création du lien.

A
  • Entrer en profondeur dans la souffrance
  • Mettre l’accent sur l’évaluation de la dangerosité
  • Écouter en cherchant des solutions
57
Q

Vrai ou faux. Chercher la cause du problème est inutile en contexte de crise ? pourquoi ?

Cours 2. Erreurs typiques qui nuisent à la création du lien.

A

Vrai. Car il est risqué de sursimplifier la situation ou de faire sentir la personne incompétente.

58
Q

La stratégie “Aller trop vite aux solutions” vise quoi ?

Cours 2. Diapositive 18.

A

Elle vise à amener la personne à constater que parler à ses proches serait une bonne idée.

59
Q

La stratégie “Orienter vers ses solutions” vise quoi ?

Cours 2. Diapositive 18.

A

Elle vise à découvrir comment ces personnes peuvent faire partie de la solution sans prendre pour acquis que leur parler de sa situation est la chose à faire.

60
Q

Pourquoi la crise psychosociale évolue plus lentement que les autres crises ?

Cours 3

A
  • La personne part de l’état d’équilibre
  • La personne a des mécanismes d’adaptation pour faire face à la situation
61
Q

Vrai ou faux. le type d’événement permet de dire quel type de crise se produit ?

Cours 3

A

Faux. Mais c’est un indice important.

62
Q

Pour la personne, le sens de la crise concerne quoi ?

Cours 3

A

Le sens de la crise concerne ce que la personne comprend de la situation et non pas ce qui s’est passé.

63
Q

La crise psychosociale est provoqué par quoi ?

Livre. p.70.

A

La crise psychosociale est provoqué par un ou des facteurs externes qui sont vécus comme des événements d’adversité important.

64
Q

La crise psychosociale est provoqué par un ou des facteurs externes qui sont vécus comme des événements d’adversité important. Nommes quelques facteurs externes.

Livre. p.70.

A
  • Rupture
  • Blessure
  • Grossesse
  • Déménagement
  • Conflit
  • Perte d’emploi
  • Changement important
  • Accumulation d’évènements stressants
65
Q

Qu’est ce qu’il faut faire quand la personne est en mesure de poser des actions de protection, mais qu’elle est encore fragile à un passage à l’acte dangereux ?

Cours 3. Besoin de prise en charge.

A
  • Planifier une relance avec la personne
  • Mobiliser un proche et lui offrir du soutien
  • Suivi d’intensité ajustée
66
Q

Qu’est ce qu’il faut faire quand la personne n’a pas la capacité ou l’intention de poser des actions pour protéger elle ou les autres et le passage à l’acte dangereux reste imminent ?

Cours 3. Besoin de prise en charge.

A
  • Hébergement de crise si volontaire
  • Hospitalisation
  • Utilisation de la LPP
67
Q

Vrai ou faux. Lors de la crise psychosociale, il faut amorcer une restructuration cognitive, susciter l’espoir, réactiver les capacités de la personne à se protéger elle-même ?

Cours 3. Assurer la sécurité

A

Vrai. Il ne suffit pas d’estimer pour assurer la sécurité.

68
Q

Lors d’une crise psychosociale, assurer la sécurité ne se limite pas à dire que la personne est en sécurité. Il faut aussi faire quoi ? (3 éléments)

Cours 3. Assurer la sécurité

A
  • Restructuration cognitive : Aider la personne à changer sa façon de penser pour voir des solutions.
  • Susciter l’espoir : Encourager la croyance en des issues positives.
  • Réactiver les capacités de protection : Rappeler à la personne ses propres outils ou stratégies pour faire face.
69
Q

Vrai ou faux. Lors de la crise psychosociale, réguler les émotions est la première chose à faire afin que la personne puisse retrouver accès aux autres mécanismes d’adaptation ?

Cours 3. Assurer la sécurité

A

Vrai.
Pour certaines personnes, la mise en mot de la souffrance permettra de se réguler.

Attention à ne pas projeter sur tout le monde l’obligation de parler de ses émotions – L’incapacité de le faire peut aggraver la crise des personnes qui se sentiront incompétentes face à cette question

70
Q

Vrai ou faux. la crise psychosociale peut être vécue par toute personne sans trouble de santé mentale confrontée à un ou à plusieurs événements d’adversité dans un court laps de temps ?

Livre. p.69.

A

Vrai. Les stratégies d’adaptation auxquelles la personne avait habituellement recours ne suffisent plus face aux difficultés qu’elle éprouve

71
Q

Quels sont les 3 issues de la crise psychosociale ?

livre p. 69-70.

A

Neutre : Se caractérise par un retour à l’état d’équilibre sans pertes ni gains (facteurs de protection)
Positive : Retour à l’état d’équilibre, avec des acquis supplémentaires, c’est-à-dire des facteurs de protection additionnels
Négative : perte de certains acquis

72
Q

Vrai ou faux. La personne qui traverse une crise psychosociale peut aussi envisager un passage à l’acte ?

Livre. p.70

A

Vrai.

Ce dernier peut être moins impulsif mais, globalement, il est similaire, avec une variété de comportements possibles (par exemple, des idées suicidaires, des gestes grandioses et disproportionnés)

73
Q

Lors de la crise psychosociale, les réactions émotionnelles après un évènement d’adversité dépendent de trois facteurs. Lesquels ?

Livre. p.72.

A
  • Le contexte
  • Le moment où l’évènement survient dans la vie de la personne
  • Le sens qui lui est attribué
74
Q

Quels sont les trois éléments que l’intervenant doit évaluer pour déterminer s’il fait face à une situation de crise psychosociale ?

Livre. p. 74

A
  • La diminution du fonctionnement d’une ou de plusieurs sphères de la vie de l’individu.
  • Le sens que la personne attribue à son état et à sa situation
  • Son état mental.
75
Q

Vrai ou faux. L’intervention de crise psychosociale requiert diverses aptitudes chez l’intervenant afin de favoriser la résolution positive de la situation ?

Livre. p. 86.

A

Vrai.

76
Q

Vrai ou faux. La crise psychosociale survient chez des personnes ayant des facteurs de risque indiquant une vulnérabilité particulière ?

Livre. p. 86.

A

Faux.

  • La crise psychosociale survient chez des personnes n’ayant au préalable pas de facteurs de risque indiquant une vulnérabilité particulière.
  • La crise psychosociale peut toucher des personnes qui n’ont pas de vulnérabilités visibles. Cela veut dire que même des gens qui semblent en bonne santé et équilibrés peuvent être affectés par des événements difficiles, les conduisant à une crise.
77
Q

Vrai ou faux. Lors d’une crise psychosociale, les réactions aux événements d’adversité peuvent être variées et modulées par le contexte, le moment et le sens attribué à la situation ?

Livre. p. 86.

A

Vrai. Lors d’une crise psychosociale, les réactions aux événements difficiles peuvent varier d’une personne à l’autre. Ces réactions dépendent du contexte, du moment et du sens attribué à la situation par la personne. En somme, chaque individu réagit différemment selon les circonstances et sa compréhension de l’événement.

78
Q

Vrai ou faux. Lors de la crise psychosociale, l’état de crise se développe à la suite de nombreuses tentatives afin de résoudre une situation perçue comme problématique ?

Livre. p. 86.

A

Vrai. Elle (la crise psychosociale) survient quand une personne échoue plusieurs fois à résoudre un problème, entraînant frustration et détresse.

79
Q

Vrai ou faux. Une intervention visant en premier lieu la régulation des émotions ne devrait pas réellement permettre une diminution suffisante des tensions internes, afin d’éviter un passage à l’acte ?

Livre. p. 86.

A

Faux. Une intervention axée sur la régulation des émotions doit réduire suffisament les tensions internes pour éviter un passage à l’acte.

80
Q

Vrai ou faux. Lors de la crise psychosociale, l’utilisation d’une approche spécifique d’intervention en suivi post-crise, comme l’AOS ou les TCC, devrait permettre à la personne en situation de crise psychosociale de retrouver son état d’équilibre et, idéalement, d’être mieux outillée qu’auparavant ?

Livre. p. 86.

A

Vrai. L’utilisation d’une approche spécifique, comme l’AOS ou les TCC, dans le suivi post-crise aide la personne en crise psychosociale à retrouver son équilibre et à acquérir de nouvelles compétences pour mieux gérer des situations futures.

81
Q

Lors de la crise psychosociale, le risque, l’urgence et le danger de l’état de crise (RUD) sont évalués lors de ?

Livre. p. 86.

A

Lors d’un entretien clinique complet.

82
Q

Vrai ou faux. Lors de la crise psychosociale, l’évaluation de la situation de crise permet de mieux identifier son impact sur l’état mental de la personne et sur les sphères de vie affectées ?

Livre. p. 86.

A

Vrai. L’évaluation de la crise permet de comprendre son impact sur la santé mentale de la personne et sur les aspects de sa vie touchés. Cela aide à cibler les interventions nécessaires pour mieux soutenir la personne.

83
Q

C’est quoi la résilience ?

Cours 3. Résilience, réponse de base aux événements traumatiques

A
  • La résilience est la réponse de base aux évènements traumatiques.
  • C’est la réponse de base aux événements traumatiques, permettant à la personne de retrouver son équilibre et de potentiellement vivre une croissance post-traumatique.
84
Q

Lors de la crise psychotraumatique, on va intervenir très tôt après un évènement et il ne faut pas attirer l’attention de la personne vers le danger. Sur quoi il est préférable de porter attention pour favoriser la croissance post-traumatique ?

Cours 3. Résilience, réponse de base aux événements traumatiques

A

Il faut porter attention sur ce qui peut les surprendre pour favoriser la croissance post-traumatique.

85
Q

Qu’est-ce que la croissance post-traumatique ?

Cours 3. Résilience, réponse de base aux événements traumatiques

A

C’est le phénomène où des personnes ayant subi un trauma développent des aspects positifs dans leur vie.

86
Q

Quel est un des effets de la croissance post-traumatique sur l’appréciation de la vie ?

Cours 3. Résilience, réponse de base aux événements traumatiques

A

Les individus réalisent la valeur de la vie et ce qu’ils ont.

87
Q

Que signifie l’éveil existentiel / spirituel dans le contexte de la croissance post-traumatique ?

Cours 3. Résilience, réponse de base aux événements traumatiques

A

C’est le sentiment d’appartenir à quelque chose de plus grand et d’avoir une mission.

88
Q

Vrai ou faux. Après un trauma, les individus ne peuvent pas ressentir une solidité personnelle et une force intérieure qui les surprend, les incitant à oser prendre des initiatives ?

Cours 3. Résilience, réponse de base aux événements traumatiques

A

Faux. Ils peuvent ressentir une solidité personnelle et une force intérieure qui les surprend qui les incitent à oser et prendre des initiatives.

89
Q

Comment la croissance post-traumatique influence-t-elle les priorités des individus ?

Cours 3. Résilience, réponse de base aux événements traumatiques

A

Elle les pousse à prendre des décisions difficiles et à replacer leurs priorités.

90
Q

Quel impact la croissance post-traumatique a-t-elle sur les relations interpersonnelles ?

Cours 3. Résilience, réponse de base aux événements traumatiques

A

Aide les gens à se rapprocher des personnes importantes pour eux. Ils réalisent que leurs proches sont importants.

Pousse la personne à établir des relations plus altruistes et authentiques avec ceux qui les soutiennent.

En gros, ils valorisent davantage les liens significatifs dans leur vie.

91
Q

Quelles sont les caractéristiques d’une crise psychotraumatique ?

Cours 3

A

Elle survient après un événement traumatique intense, impliquant une menace à l’intégrité physique ou à la vie, et peut conduire à des réactions telles que la dissociation (dépersonnalisation, déréalisation).

L’état de dissociation : un essentiel à repérer
* Dépersonnalisation : comme si c’était arrivé à quelqu’un d’autre, comme si la personne avait assisté à l’événement sans être dans son corps (observateur de sa vie, sentiment d’être un robot)
* Déréalisation : Détachement de l’environnement qui semble irréel (comme dans un rêve, distorsion perceptuelle des couleurs, des sons, du temps)

92
Q

Vrai ou faux. Dans la crise psychotraumatique, l’évènement traumatique propulse rapidement la personne dans un état de crise ?

Livre. p.88

A

Vrai, contrairement à la crise psychosociale.

93
Q

Vrai ou faux. Lors de la crise psychotraumatique, la grande majorité des gens vont manifester des réactions intenses dans les premiers jours suivants l’événement ?

Cours 3

A

Vrai. Ils peuvent être envahissants et dérangeants, mais n’empêchent pas de fonctionner.

94
Q

Dans la crise psychotraumatique, il y a l’état de dissociation qui mène à une dépersonnalisation. C’est quoi une dépersonnalisation ?

Cours 3

A

C’est comme si la situation est arrivé à quelqu’un d’autre, comme si la personne avait assisté à l’événement sans être dans son corps (observateur de sa vie, sentiment d’être un robot)

95
Q

Dans la crise psychotraumatique, il y a l’état de dissociation qui mène à une déréalisation. C’est quoi la déréalisation ?

A

C’est un détachement de l’environnement qui semble irréel (comme dans un rêve, distorsion perceptuelle des couleurs, des sons, du temps)

96
Q

Lors de la crise psychotraumatique, il est essentiel de repérer l’état de dissociation, pourquoi ?

Livre. p. 91.

A

Cela permet à l’intervenant non seulement de déterminer le mal dont souffre la personne (diagnostic), mais aussi d’évaluer sa gravité et sa probable évolution (pronostic).

97
Q

Quelle est la différence entre dépersonnalisation et déréalisation ?

Cours 3

A

La dépersonnalisation, c’est quand on a l’impression d’observer sa vie de l’extérieur, comme si on n’était pas vraiment soi-même. La déréalisation, c’est quand le monde autour de nous semble bizarre ou irréel, comme si on était dans un rêve.

En bref, la dépersonnalisation, c’est se sentir détaché de soi, et la déréalisation, c’est se sentir détaché du monde.

98
Q

Pourquoi est-il important de communiquer à la personne en situation de crise psychotraumatique qu’elle est en sécurité, que de l’aide est disponible et que tout est en place pour que les choses aillent mieux ?

Cours 3. Les premiers soins psychologiques

A
  • Cela aide à réduire l’anxiété
  • Favorise un environnement de confiance, ce qui est essentiel pour le rétablissement.
99
Q

Comment doit-on écouter une personne en crise psychotraumatique ?

Cours 3. Les premiers soins psychologiques

A

En prêtant attention à ce qu’elle dit, sans l’obliger à partager ses émotions ou ses expériences si elle n’est pas prête.

Écouter ce que la personne veut dire, ne jamais forcer la verbalisation du vécu ou des émotions, porter attention aux besoins nommés et tenter d’y répondre

100
Q

Vrai ou faux. Lors de la crise psychotraumatique, pendant les soins psychologiques, il faut observer les éléments qui montrent un état psychologique qui demande une intervention plus spécialisée ?

Cours 3. Les premiers soins psychologiques

A

Vrai. Important : il faut mettre en contact avec les bonnes personnes.

101
Q

Pourquoi il faut reconnaître ses propres limites en tant qu’intervenant ?

Cours 3. Les premiers soins psychologiques

A
  • Pour ne pas aggraver le trauma.
  • Parce que s’effondrer devant une personne en situation de crise psychotraumatique ou faire des interventions qu’on ne maitrise pas peut aggraver le trauma.
102
Q

Vrai ou faux. L’exposition à un événement traumatogène ne génère pas automatiquement une crise ou le développement d’une pathologie de nature post-traumatique. Les personnes ayant été exposées peuvent développer des troubles mentaux variés ?

Livre. p.105.

A

Vrai.

Un événement traumatique ne cause pas toujours une crise ou un trouble mental. Les réactions varient d’une personne à l’autre : certaines s’en sortent sans problème, tandis que d’autres peuvent développer des troubles.

103
Q

Vrai ou faux. L’intervenant doit être attentif et chaleureux lors de l’intervention de crise et il doit être capable de supporter la souffrance de l’autre, sans en avoir peur ?

La crise psychotraumatique

Livre. p. 105.

A

Vrai. L’intervenant doit être chaleureux et attentif en crise, capable de soutenir la souffrance d’autrui sans crainte.

104
Q

Vrai ou faux. Le principe de l’intervention de crise en contexte traumatique doit être en priorité de réduire la douleur émotionnelle et de veiller à ne pas la renforcer. Il est donc important pour l’intervenant d’être présent, de maintenir un lien de confiance et de ne pas amplifier la souffrance de la personne en crise en l’interrogeant sur sa souffrance émotionnelle ?

Livre. p 105.

A

Vrai. L’intervention de crise en contexte traumatique doit d’abord réduire la douleur émotionnelle sans l’accentuer. L’intervenant doit être présent, établir un lien de confiance et éviter de poser des questions sur la souffrance pour ne pas accroître la détresse de la personne.

105
Q

Qui suis-je ? Je suis la crise la plus fréquente dans le domaine de la santé mentale et je suis la plus complexe à prendre en charge.

Livre. p. 107.

A

La crise psychopathologique

106
Q

La crise psychopathologique se différencie des crises psychosociale et psychotraumatique sur de nombreux aspects. Nomme des aspects qui la différencie des autres crises ?

Livre. p. 107.

A
  • La prise en charge est plus complexe: la gestion sur le court terme est généralement insuffisant pour assurer un retour a l’équilibre.
  • Elle est caractérisée par l’absence de retour à une normalité.
  • Elle ne survient pas sur terrain neutre, mais chez une personne vulnérable.
  • Elle se manifeste par une augmentation des symptômes qui peuvent rendre la pensée confuse.
  • etc.
107
Q

Pourquoi la prise en charge de la crise psychopathologique est complexe ?

Livre. p. 126.

A

Parce que la gestion sur le court terme est généralement insuffisant pour assurer un retour à l’équilibre.

108
Q

C’est quoi l’objectif de l’intervention dans la crise psychopathologique ?

Livre. p.107.

A
  • D’apaiser la situation et de retrouver une certaine stabilité qui permet de mieux contrôler les symptômes et les émotions, et de continuer le traitement, y compris par l’hospitalisation si nécessaire.
  • L’objectif n’est PAS de guérir ou de faire disparaître complètement les symptômes.
109
Q

Quels sont les deux types de crise psychopathologiques ?

Cours 4. Les deux types de crise psychopathologiques

A
  • La crise associée aux troubles psychotiques.
  • La crise comme mécanisme de gestion des émotions.
110
Q

Comment se caractérise la crise associée aux troubles psychotiques ?

Cours 4. Les deux types de crise psychopathologiques

A
  • Elle est souvent facile à identifier mais déstabilisante.
  • Tous les signes psychotiques ne signalent pas nécessairement une crise : bien évaluer s’il y a une dangerosité pour la personne ou pour autrui
111
Q

Que doit-on évaluer lors d’une crise associée aux troubles psychotiques ?

Cours 4. Les deux types de crise psychopathologiques

A

Évaluer la dangerosité pour la personne elle-même ou pour autrui.

112
Q

Donne moi une caractéristique qui décrit le type “La crise comme mécanisme de gestion des émotions” de la crise psychopathologique.

Cours 4. Les deux types de crise psychopathologiques

A

Elles sont souvent récurrentes et peuvent escalader rapidement, puis se désescalader tout aussi vite.

113
Q

le type : La crise comme mécanisme de gestion des émotions

Qu’est-ce qui est important à considérer dans la gestion des crises ?

Cours 4. Les deux types de crise psychopathologiques

A

Ne pas stigmatiser les personnes en fonction de leur diagnostic et voir la personne comme compétente dans sa vie.

114
Q

Vrai ou faux. Une stratégie inadaptée n’aura pas nécessairement beaucoup plus de conséquences sur une personne en situation d’oppression que sur une personne en situation de privilège ?

Cours 4. La personne est moins souvent en crise que pas en crise

A

Faux.
Une stratégie inadaptée aura beaucoup plus de conséquences sur une personne en situation d’oppression que sur une personne en situation de privilège

115
Q

Vrai ou faux. Peu importe la crise, il faut voir la personne comme compétente dans sa vie à elle. Il faut maintenir une posture qui voit et entend les forces, capacités, ressources, motivations et aspirations de la personne ?

Cours 4. La personne est moins souvent en crise que pas en crise

A

Vrai.

116
Q

Pourquoi les personnes en situation d’oppression ont-elles des difficultés ?

Cours 4. La personne est moins souvent en crise que pas en crise

A

Elles n’ont pas toujours accès aux mêmes stratégies que celles en situation de privilège.

Exemple : se déplacer pour des soins spécialisés.

117
Q

Quels éléments peuvent être des déclencheurs de la crise psychopathologique ?

Cours 4. Les déclencheurs de la crise psychopathologique

A
  • Éléments de vie chaotiques
  • événements d’adversité
  • vécu intérieur de la personne
118
Q

Vrai ou faux. Les déclencheurs de la crise psychopathologique sont souvent plus difficiles à identifier ?

Cours 4. Les déclencheurs de la crise psychopathologique

A

Vrai.

119
Q

Vrai ou faux. Dans la crise psychopathologique, le déclencheur peut sembler vraiment moins grave que d’autres événements ?

Cours 4. Les déclencheurs de la crise psychopathologique

A

Vrai

120
Q

Quels sont les six niveaux de validation dans l’intervention ?

Cours 4. Niveau de validation

A
  1. Porter attention
    Écouter et observer, garder toute son attention sur la personne dans le moment présent, faire un effort conscient pour comprendre, interagir de façon engagée
  2. Refléter fidèlement
    Position non-jugeante, utiliser les mots les plus proches de ceux de la personne, être précis
  3. Nommer le non-dit (en acceptant d’avoir tort)
    Communiquer sa compréhension, dire tout haut ce qui a été observé sans être nommé, attention à ne pas invalider
  4. Comprendre
    Le comportement est justifié, voir ce qui l’a causé (histoire, événements invalidants, désordre biologique…)
  5. Reconnaître le valide
    Rechercher activement le sens du comportement dans les circonstances actuelles, à quoi le comportement sert
  6. Authenticité radicale
    Agir de manière à communiquer le respect pour la personne comme un égal et non pas comme à une personne malade, valider la personne plutôt que le comportement
121
Q

Quel est l’objectif des niveaux de validation ?

Cours 4. Les niveaux de validation

A

Communiquer à la personne que ses pensées, émotions et comportements ont un sens dans sa situation unique et mentionner aussi que vous pouvez le comprendre.

122
Q

Que signifie “ne pas cautionner” dans le contexte des émotions et comportements ?

Cours 4. Les niveaux de validation

A

Cela signifie que les émotions ou comportements peuvent ne pas être efficaces, mais ils restent valides en fonction de l’expérience de la personne.

123
Q

Vrai ou faux. Les crises psychopathologiques surviennent chez des individus qu’un trouble psychique chronique a rendus vulnérables. Cette vulnérabilité explique que le passage à l’état de crise soit beaucoup plus rapide que lors d’une crise psychosociale, et que l’intervention de crise vise non pas un retour à une stricte normalité, mais une stabilité dans la vulnérabilité ?

Livre. p. 126.

A

Vrai. Les crises psychopathologiques surviennent chez des personnes ayant des problèmes de santé mentale, ce qui les rend plus sensibles aux crises. L’intervention vise à rétablir une certaine stabilité, plutôt qu’un retour à la normalité.

124
Q

Vrai ou Faux. Dans la crise psychopathologique, les facteurs de stress environnementaux indépendants de la personne et les facteurs en lien avec elle s’associent et s’accumulent ?

Livre. p. 126.

A

Vrai. Dans une crise psychopathologique, les facteurs de stress de l’environnement et les problèmes personnels s’ajoutent et s’accumulent, rendant la situation plus difficile à gérer.

125
Q

Vrai ou faux. La gestion de crise psychopathologique a pour but d’éviter un passage à l’acte suicidaire ou hétéroagressif, de réduire le niveau émotionnel de la personne, de restaurer ses capacités à faire face aux événements, de maintenir l’alliance thérapeutique, de lui permettre de retrouver une relative stabilité dans la vulnérabilité, et de favoriser son autonomie ?

Livre. p. 126.

A

Vrai. La gestion de crise vise à prévenir le suicide, calmer la personne, l’aider à faire face aux problèmes et favoriser son autonomie.

126
Q

L’approche orientée vers les solutions mise sur quoi ?

Cours 5

A

L’approche mise sur les forces de la personne et sur l’espoir, en aidant la personne à découvrir et utiliser ses propres ressources.

127
Q

Qu’est-ce que le CHOC dans l’intervention ?

Cours 5. Cultiver l’attitude CHOC

A
  • C = Curiosité : poser des questions ouvertes sans présupposés
  • H = Humilité : tolérez de ne pas trouver du premier coup
  • O = Optimisme : croire que la personne trouvera une solution
  • C = Compassion : comprendre que si c’était facile, la personne ne serait pas en crise.
128
Q

Comment éviter d’aller trop vite aux solutions dans une intervention ?

Cours 5

A

Il est important de laisser la personne découvrir par elle-même ses propres ressources et solutions plutôt que de proposer directement des solutions externes.

129
Q

Pourquoi la peur est-elle mauvaise conseillère en intervention de crise ?

Cours 5. S’auto-réguler : développer des stratégies efficaces

A

La peur empêche de se concentrer pleinement sur la personne en crise, car elle consomme l’énergie qui devrait être utilisée pour l’aider, ce qui peut mener à des erreurs dans l’intervention.

130
Q

Comment se réguler en intervention de crise ? (5 éléments)

Cours 5. S’auto-réguler : développer des stratégies efficaces

A
  • Il faut être bienveillant
  • Pratiquer l’auto-compassion
  • Reconnaître ses efforts et
  • Motivé à s’améliorer
  • Ne pas se victimiser
131
Q

Quelles sont les étapes du processus clinique de prévention du suicide ? (6 étapes)

Prévenir le suicide chez les personnes de 14 ans et plus

A
  1. Susciter l’espoir
  2. Estimer la dangerosité
  3. Convenir d’actions
  4. Mobiliser les proches
  5. Appliquer des mesures de sécurité
  6. Offrir un suivi adapté
132
Q

Qu’est-ce que la validation dans l’intervention auprès d’une personne suicidaire ?

Prévenir le suicide chez les personnes de 14 ans et plus

A

La validation consiste à reconnaître et accepter les émotions, pensées et comportements de la personne comme ayant du sens dans son contexte personnel, sans les juger ou les évaluer.

133
Q

Pourquoi l’espoir est-il central dans l’intervention en prévention du suicide ?

Prévenir le suicide chez les personnes de 14 ans et plus

A

L’espoir permet à la personne de se reconnecter à ses ressources et raisons de vivre, diminuant ainsi la dangerosité du passage à l’acte

134
Q

Quels sont les critères à explorer pour estimer la dangerosité d’un passage à l’acte suicidaire ? (7 critères)

Prévenir le suicide chez les personnes de 14 ans et plus

A
  1. Idées suicidaires : Fréquence des pensées suicidaires et existence d’un plan.
  2. Tentatives précédentes : Antécédents de tentatives de suicide.
  3. Espoir : Perception d’une possibilité de changement ou de désespoir total.
  4. Substances : Consommation d’alcool ou de drogues.
  5. Contrôle de soi : Impulsivité et capacité à gérer ses actions.
  6. Soutien social : Présence ou absence de proches pour aider.
  7. Autosoins : Capacité à prendre soin de soi et à suivre un traitement
135
Q

Quel est la différence entre l’espoir et le désespoir ?

Prévenir le suicide chez les personnes de 14 ans et plus

A

L’espoir d’amélioration réduit le risque, tandis que le désespoir complet l’augmente.