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Automne 2024 > Analyse des problèmes sociaux > Flashcards

Analyse des problèmes sociaux Flashcards

1
Q

Vrai ou faux. Les problèmes sociaux et leurs définitions sont appelés à varier selon le temps, le lieu et le contexte dans lequel ils s’inscrivent ?

A

Vrai.

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2
Q

Nomme 3 critiques de Mills concernant l’analyse traditionnelle des problèmes sociaux.

A
  • Caractère trop descriptif
  • Insistance trop exclusive sur l’individu
  • Incapacité à aborder les structures sociales
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3
Q

C’est quoi un problème social selon Dumont ?

A

Un problème sociale suppose une certaine conception de la réalité sociale et il renvoie à un jugement de valeur, c’est à dire des normes collectives.

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4
Q

Comment un problème social peut être défini selon Langlois ?

A
  • C’est une situation donnée ou construite touchant un groupe d’individu incompatible avec les valeurs prévilégiées par un nombre important de personne
  • Nécessite une intervention en vue de la corriger
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5
Q

C’est quoi les dimensions fondamentales d’un problème social ?

A
  • Les conditions objectives
  • Les conditions subjectives
  • Les conflits de valeur
  • Les processus de construction sociale
  • Les diverses formes de l’intervention sociale et de prise en charge des problèmes sociaux
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6
Q

C’est quoi les conditions objectives (4) ?

A
  • Élargissement des conditions objectives
  • Complexification des problèmes sociaux
  • Impact des nouvelles technologies
  • Nombre de personnes affectées
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7
Q

Pourquoi les conditions subjectives sont importantes ?

A
  • Dimension subjective = importante pour l’émergence d’un problème social
  • Rôle central des valeurs (jouent un rôle dans l’analyse des probs & influence la perception des sit prob.
  • Divergence entre valeurs et normes (valeurs en conflit avec normes établies)
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8
Q

C’est quoi le rôle des médias ?

A

Rôle crucial dans le sens ou ils dramatisent les situations en leur attribuant des connotations particulières.

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9
Q

Vrai ou faux. Selon Ouellet : Ouellet : « un problème social désigne une situation considérée indésirable et néfaste, selon un critère d’anormalité quelconque, affectant des individus, des groupes ou la société en général, dont on connaît, sinon les causes, du moins les conséquences et envers lesquels il serait souhaitable de s’engager collectivement »

A

Vrai

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10
Q

Nommes quelques caractéristiques dans la définition d’un problème social.

A
  • Un problème social renvoie presque automatiquement à une réalité
  • L’acteur à le sentiment que cette situation est anormale (rupture, menace)
  • L’acteur à l’impression de connaitre l’expérience des gens qui la vivent (sensibilité)
  • Certitude que la situation peut être améliorée
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11
Q

Nomme les 4 dimension d’existence d’un problème social.

A
  1. La constatation d’une situation-problème
  2. L’élaboration d’un jugement à son endroit ;
  3. La volonté et le sentiment de pouvoir transformer cette situation.
  4. La mise en œuvre d’un programme d’intervention qui peut être de nature diverse, c’est-à-dire comprendre une action sociale, une action législative ou une action institutionnelle.
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12
Q

C’est quoi la dysfonctionnalité ?

A

Le problème social a une déficience de fonctionnalité.

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13
Q

C’est quoi le fonctionnalisme ? Comment il perçoit la société ?

A

Le fonctionnalisme perçoit la société comme un être vivant, dont chaque organe doit remplir sa fonction par rapport au tout organique.

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14
Q

C’est quoi une fonction manifeste ?

A
  • Elle est ouvertement souhaité
  • Elle remplit une fonction importante pour la société
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15
Q

C’est quoi une fonction latente ?

A
  • Pas nécessairement souhaité consciemment par la société
  • Remplie une fonction importante pour elle
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16
Q

C’est quoi les problèmes sociaux manifestes ?

A

Ils sont généralement reconnus comme des problèmes

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17
Q

C’est quoi les problèmes sociaux latents ?

A
  • Ce sont des conditions qui ne sont pas largement identifiée comme des problèmes
  • Quand même en désacord avec les intérêts et les valeurs des gens.
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18
Q

Nommes les 3 types de problèmes sociaux

A
  • Désorganisation sociale
  • Déviance sociale
  • Adaptation sociale
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19
Q

Le culturalisme stipule quoi par rapport au société ?

A

Que les sociétés sont caractérisés par une diversités de valeurs différentes = divergences = sources des problèmes sociaux

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20
Q

Le culturalisme

C’est quoi la culture de la pauvreté selon Lewis ?

A
  • Un pattern culturel (ensemble culturel) qui correspond à une structure.
  • Mode de vie transmis de génération en génération quand la pauvreté dépasse le stade d’état transitoire ou passager pour devenir permanent
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21
Q

Comment les théoriciens interactionnistes considèrent la déviance ?

A
  • Comme une construction sociale subjective
  • Les statistiques sur la déviance ne montrent pas la réalité des problèmes, mais les processus de labellisation
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22
Q

Interactionnisme symbolique

c’est quoi le processus d’étiquetage ?

A

C’est la réaction sociale qui engendre la déviance

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23
Q

Vrai ou faux. Chez l’interactionnisme symbolique, la désignation des problèmes sociaux est influencée par les interprétations et les pouvoirs des acteurs sociaux ?

A

Vrai.

Ils disent ça aussi : L’accent est mis sur les réactions sociales qui définissent certains comportements comme déviants, et non sur les comportements eux mêmes.

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24
Q

Sur quoi les constructivistes mettent l’accent ?

A

Sur la construction sociale des problèmes sociaux influencée par les actions des individus et groupes

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25
Q

Qui suis-je ? Cette perspective se concentre sur les processus subjectifs plutôt que sur des conditions objectives empiriques.

A

Le constuctivisme social

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26
Q

Les féministes mettent l’accent sur quoi ?

A

sur le vécu, le savoir, l’intuition et la subjectivité des femmes

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27
Q

Vrai ou faux. Pour les féministes, les problèmes des femmes sont des problèmes sociaux, découlant de rapports de sexes ou de genres inégaux.

A

Vrai.

L’approche féministe a permis de mettre en lumière des
nouveaux sujets peu étudiés, comme le travail, la
maternité ou la violence conjugale.

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28
Q

Qui suis-je ? Selon cette perspective, les problèmes sociaux ne sont pas seulement sociaux ou humanitaires, mais aussi politiques et économiques, souvent de manière cachée.

A

L’approche du conflit social

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29
Q

Quels sont les 3 grandes traditions dans l’analyse des problèmes sociaux ?

A

Tradition objective (Cherche à analyser les problèmes sociaux de manière objective et quantitative par l’intermédiaire de statistiques.)
Tradition subjective ( Un problème social est défini non par la nature de l’acte ou de l’événement, mais par sa qualification et sa dénonciation)
Tradition constructiviste (complémentarité de deux traditions précédentes : Les problèmes sociaux sont abordés en termes de constructions sociales puisqu’ils sont l’objet de multiples définitions de la part d’une diversité d’acteurs sociaux.)

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30
Q

La marginalisation désigne quoi ?

A

des groupes ou individus vivant en marge du système social pour diverses raisons.

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31
Q

Quels sont les 4 facons de concevoir la marginalité ?

A
  • La marge, une position située aux frontières
  • La marginalité sociale, l’exclusion sociale et la discrimination
  • Les marges et le changement social
  • La place et le traitement des groupes marginalisés
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32
Q

C’est quoi la marginalité comme marge ou frontière ?

A

Des « individus » qui n’appartiennent pas complètement au corps social, mais sans en être complètement séparés par ailleurs.

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33
Q

Dans ce concept “la marginalité comme marge ou frontière” la personne marginale est prise par une crise inférieure permanente, marquée par l’ambivalence et l’instabilité.
Vrai ou faux ?

A

Vrai.

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34
Q

C’est quoi la double alléange ?

A

Une personne immigrante partage simultanément une appartenance à « son groupe d’origine » et une appartenance à « la société d’accueil »

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35
Q

C’est quoi l’exclusion ?

A
  • une action sociale sur un autre individu ou groupe
  • être exclu entraîne l’individu dans des processus d’éloignement et de rupture face à la centralité sociale
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36
Q

L’exclusion social, c’est quoi ?

A
  • Un processus ritualisé, basé sur des réglements stricts.
  • quelqu’un qui est activement mis à l’écard.
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37
Q

La notion d’exclusion sociale est utile pourquoi ?

A

Pour aborder les rapports sociaux

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38
Q

Elle fait quoi l’exclusion ?

A
  • Façonne les rapports de dépendance envers les institutions de prise en charge
  • Déteriore les conditions de vie des personnes pauvres
  • Leurs affects se chargent négativement, et elle pertube et fragilise l’identité sociale
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39
Q

Marginalisation comme exclusion

C’est quoi une sanction ?

A

Éradication, expulsion, isolement, marquage distinctif

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40
Q

Marginalisation comme exclusion

C’est quoi un “effets”

A

Privation de droit, séparation de l’individu du groupe

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41
Q

Marginalisation comme exclusion

C’est quoi le concept “mécanismes”

A

Actes de séparation, accomplis via des rituels et des réglementations intransigeantes

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42
Q

C’est quoi la marginalité sociale ?

A
  • C’est le résultat d’un double décrochage : économique et social
  • Personnes vivent à l’écart de la société
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43
Q

C’est quoi la différence entre l’exclusion social et la marginalité sociale ?

A

L’exclusion sociale est un processus actif où un individu ou groupe est rejeté de la société, entraînant isolement et privation de droits.
La marginalité sociale résulte plutôt de conditions de vie précaires, menant à un état d’instabilité, et peut parfois être perçue comme une forme de résistance aux normes sociales.

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44
Q

Les marges auraient la capacité de faire quoi ?
Les marges poussent à quoi ?

A
  • La capacité de dynamiser la relation entre le centre et la périphérie.
  • Ils poussent à une restructuration de la société
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45
Q

Selon Parazelli, la centralité définit la normalité et la conformité et elle étouffe nécessairement la révolte.
Vrai ou faux ?

A

Vrai.

  • Les marges nécessitent de cette centralité pour se positionner en révolte ou subversion et modifier la centralité
  • Les marginaux ne sont pas déviants ou dysfonctionnels, mais représentent des « formes de socialisation marginalisée », organisées identitairement dans les marges et ayant un potentiel de changement
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46
Q

visions de la marginalisation

C’est quoi la pensée frontalière ?

A

Les individus aux marges vivent une double identité entre leur culture d’origine et celle d’accueil, entraînant une crise d’identité.

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47
Q

visions de la marginalisation

C’est quoi l’hybridité ?

A

L’hybridité décrit le mélange de cultures, où les marginalisés créent de nouvelles identités et résistent à la domination.

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48
Q

Réaction sociale

La marginalisation n’est pas un phénomène constant à travers l’histoire, mais ses formes, lieux et idéologies n’évoluent pas.
Vrai ou faux ?

A

Faux.
La marginalisation est un phénomène constant à travers l’histoire, mais ses formes, lieux et idéologies évoluent.

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49
Q

Réaction sociale

C’est quoi la normativité sociale ?

A

Les groupes marginalisés sont exclus parce qu’ils ne correspondent pas aux normes sociales définies par les groupes dominants.

50
Q

Réaction sociale

qui suis-je ? La marginalisation est souvent justifiée par des concepts psychologiques tels que l’inconscient collectif, les mécanismes de projection, ou la fonction de bouc émissaire.

A

Raisons psychologiques

51
Q

Réaction sociale

Qui suis-je ? L’exclusion est également liée à des considérations politiques telles que la peur de l’autre, la division entre bien et mal, et l’idéal de perfection sociale.

A

Raisons politiques

52
Q

Réaction sociale

Organisation économique : L’espace économique joue un rôle majeur dans la marginalisation, en particulier pour ceux qui ne se conforment pas aux exigences du travail régulé.
Vrai ou faux ?

A

Vrai.

53
Q

Réaction sociale

C’est quoi qui est dit par rapport à la double réaction face aux marginalisés ?

A

Les sociétés oscillent entre compassion (accueil, insertion) et rejet (enfermement)

54
Q

C’est quoi le dilemme du travail social ?

A

Avoir une réflexion sur l’efficacité du casework (intervention individuelle) pour changer les structures sociales.

55
Q

En terme d’intervention c’est quoi le casework et l’organisation communautaire ?

A

Casework : Intervention individuel
Organisation communautaire : intervention collective

Avant, ils étaient reconnues d’égale valeur.

56
Q

Nomme une critique du casework

A

Le casework (intervention individuel) est vu comme un outil de contrôle social plutôt que de transformation.

57
Q

Décrivez la pathologie sociale.

A
  • L’étude des comportements considérés comme problématiques au sein d’une société, incluant la violence, la criminalité et la discrimination.
  • Première approche organisée pour étudier les problèmes sociaux en sciences sociales.
58
Q

Comment la pathologie sociale explique-t-elle l’origine des problèmes sociaux ?

A
  • Les problèmes sociaux proviennent d’une violation de l’ordre moral due à un héritage génétique déficient ou à une mauvaise éducation.
  • Cela signifie que les problèmes sociaux, comme la criminalité ou la déviance, sont attribués à des facteurs tels que des traits génétiques défavorables ou un manque d’éducation adéquate, qui empêchent les individus de respecter les normes morales de la société.
59
Q

Définissez les solutions proposées par la pathologie sociale pour traiter les problèmes sociaux.

A
  • Restaurer l’ordre moral via des institutions comme les ligues de vertu et les sociétés philanthropiques.
  • Des réformes pour les classes laborieuses confrontées à des conditions perçues comme des signes de dégénérescence morale
60
Q

Comment la théorie de Cesare Lombroso explique-t-elle la criminalité ?

A
  • Cesare Lombroso a suggéré le concept “criminel-né” basé sur des déterminismes biologiques et des caractéristiques physiques.
  • Il dit que certaines personnes naissent avec des caractéristiques physiques qui les prédisposent à la criminalité, mettant en avant le rôle de la biologie et de l’apparence physique dans ce domaine.
61
Q

Définissez le concept de « personnalité criminelle » selon Pinatel.

A

La « personnalité criminelle » se réfère à des traits de caractère ou des comportements qui poussent certaines personnes à agir de manière criminelle, en mettant l’accent sur les facteurs psychologiques.

62
Q

Décris le déclin de la pathologie sociale dans l’analyse des problèmes sociaux.

A
  • Elle perd de son influence comme cadre théorique dominant, malgré son importance persistante en criminologie.
  • Le déclin de la pathologie sociale indique une diminution de son utilisation pour expliquer les problèmes sociaux, au profit d’approches qui examinent les facteurs sociaux, économiques et structurels
63
Q

Nomme et explique les 5 critiques de la pathologie sociale

A

Incapacité Théorique et Scientifique : Mills critique les pathologistes sociaux pour leur incapacité à expliquer de manière théorique et scientifique les problèmes sociaux majeurs.

Faible Niveau d’Abstraction : Leurs travaux sont peu abstraits, se concentrant sur des cas concrets et fragmentés sans lien évident entre eux.

Focalisation sur les Déviations Individuelles : Ils voient les problèmes sociaux comme des déviations individuelles des normes, sans tenir compte des structures sociales ou remettre en question les normes.

Approche A-historique et A-politique : Manque de contexte historique et politique pour expliquer les comportements en lien avec des enjeux sociaux et l’histoire des institutions et des idées.

Promotion du conformisme : Insistance sur la normalité promouvant le conformisme rural, négligeant les dynamiques sociales complexes.

64
Q

Les critiques affirment que les pathologistes sociaux ne parviennent pas à expliquer clairement les grands problèmes de la société de manière théorique et scientifique. Vrai ou faux ?

A

Vrai

65
Q

C’est quoi un système ?

A

Un système est un ensemble organisé d’éléments interconnectés qui remplissent des fonctions essentielles pour maintenir l’équilibre et la stabilité de l’ensemble.

66
Q

C’est quoi un système d’action ?

A
  • Ce sont les outils analytiques
  • Ce ne sont pas des réalité concrètes (ex: le système de personnalité n’est pas une personne)
67
Q

Définissez la complexité du système d’action sociale.

A

Le système d’action sociale est plus complexe que les systèmes mécaniques ou biologiques, car il intègre la subjectivité des acteurs.

68
Q

(Perspective fonctionnaliste)

Vrai ou faux. L’analyse fonctionnaliste se concentre sur les finalités de l’action plutôt que sur les causes sociales, en examinant pourquoi les gens agissent ?

A

Vrai.

69
Q

Toute action sociale répond à un besoin ou une exigence. Vrai ou faux ?

A

Vrai

70
Q

Selon la perspective fonctionnaliste, c’est quoi un principe ?

A

« Tout a un sens ou une fonction » dans la société.

71
Q

Décris le concept de la fonction dans le fonctionnalisme.

A
  • La fonction est un concept fondamental du fonctionnalisme.
  • Une fonction est la contribution d’une action partielle au tout dont elle fait partie
  • Le concept de fonction se réfère à l’idée que chaque action sociale a un rôle à jouer pour maintenir l’équilibre de la société, en montrant comment les comportements individuels influencent le fonctionnement global
  • Une action sociale existe dans la réalité parce qu’elle remplit une fonction spécifique pour la société
72
Q

Comment les impératifs fonctionnels AGIL aident-ils à comprendre les systèmes sociaux ?

A

Les impératifs fonctionnels AGIL aident à comprendre les systèmes sociaux en identifiant quatre éléments essentiels :

  • l’adaptation au milieu
  • la poursuite de buts
  • l’intégration des membres
  • la stabilité normative
73
Q

Définis l’adaptation au milieu dans le cadre des impératifs AGIL.

A

Il s’agit principalement des ressources nécessaires pour atteindre les objectifs.

74
Q

Définis l’intégration des membres (AGIL)

A

C’est la fonction qui assure la coordination entre les différentes composantes du système.

75
Q

C’est quoi la stabilité normative ? (AGIL)

A

Il s’agit de l’ensemble des valeurs partagées et connues des membres du système qui assurent une certaine stabilité du système.

76
Q

Décrivez l’importance des normes sociales dans une société.

A

Les normes sociales sont essentielles pour créer un sentiment d’appartenance et de cohésion, permettant aux membres d’une société de partager des valeurs et des croyances.

77
Q

C’est quoi la contrainte sociale ?

A
  • C’est le ciment de la société par laquelle la société est possible.
  • La contrainte sociale agit comme le ciment de la société, maintenant l’ordre et régulant les comportements, ce qui est crucial pour éviter le chaos et préserver la stabilité.
78
Q

Nomme les 4 systèmes principaux dans l’action humaine

A
  • Système biologique
  • Système de la personnalité
  • Système social
  • Système culturel
79
Q

Vrai ou faux. Pour qu’un groupe d’individus soient considérés comme une société, il faut une certaine intégration sociale à travers laquelle certaines valeurs, procédures, normes, croyances, etc. sont partagées ?

A

Vrai.

80
Q

les 4 éléments (AGIL) sont importants pour que tout système fonctionne bien. Ils montrent comment les différentes parties d’une société doivent interagir, s’adapter et maintenir des objectifs communs pour garantir l’ordre et la stabilité. En d’autres mots, ils sont nécessaires pour qu’un système fonctionne bien, en garantissant objectifs, coopération, adaptation et stabilité. Vrai ou faux ?

A

Vrai.

81
Q

C’est quoi le système biologique ?

A
  • Il correspond à la dimension physiologique et matérielle de l’être humain, source d’énergie et de motivation.
  • Chez Parsons, il est vu comme la base des besoins physiques de l’acteur.
82
Q

C’est quoi le système de la personnalité ?

A
  • Ce système renvoie à l’organisation psychique de l’individu.
  • Pour Parsons, il représente la structure interne de l’acteur, qui détermine ses orientations et motivations dans l’action sociale.
83
Q

C’est quoi le système social ?

A
  • Ce système inclut les relations d’interaction entre différents acteurs.
  • Parsons le voit comme le réseau d’interactions qui relie les individus à travers des rôles et des normes.
84
Q

C’est quoi le système culturel ?

A
  • C’est l’ensemble des valeurs, normes et modèles de conduite qui orientent l’action individuelle et collective.
  • Pour Parsons, ce système est crucial car il structure les significations partagées qui guident les actions des acteurs au sein d’une société.
85
Q

C’est quoi l’anomie ?

A
  • L’état de dérégulation et de désorganisation des relations sociales
  • perte de normes sociales traditionnelles, créant un vide qui menace les individus et groupes, générant des comportements déviants et désorganisation sociale.
86
Q

l’importance des normes

Le suicide ne dépend pas du degré de cohésion sociale et d’intégration du groupe auquel la personne appartient. Vrai ou faux ?

A

Faux. Le suicide dépend du degré de cohésion sociale et d’intégration du groupe auquel la personne appartient.

87
Q

L’importance des normes

C’est quoi le suicide anomique ?

A

il n’y a pas de règles, l’individu est sans repères et livré à lui-même.

88
Q

Décrivez l’importance des conséquences des fonctions dans la société selon Merton.

A

Merton souligne qu’il est crucial de considérer non seulement les fonctions, mais aussi leurs conséquences sur la société dans son ensemble, qu’elles soient positives ou négatives.

89
Q

Dans le fonctionnalisme structurel de Merton, c’est quoi l’équivalent fonctionnel ?

A

Tout élément culturel ou social peut être remplacé par un autre plus efficace

90
Q

Définissez les “coûts sociaux” selon Merton et Nisbet.

A

Les “coûts sociaux” sont les conséquences négatives associées au maintien d’une organisation sociale spécifique, indiquant que certaines structures peuvent engendrer des problèmes sociaux.

91
Q

Vrai ou faux. Selon l’analyse fonctionnaliste des problèmes sociaux. Les problèmes sociaux sont vus comme les « coûts sociaux » associés au maintien d’une organisation sociale spécifique.

A

Vrai.

92
Q

Vrai ou faux. L’étude de la désorganisation sociale est inséparable de celle de l’organisation sociale ?

A

Vrai, car elles sont interdépendantes.

93
Q

Nomme les 3 processus principaux dans les sociétés industrielles qui contribuent aux problèmes sociaux.

A
  1. Conflits institutionnels : passage des institutions traditionnelles (famille, paroisse) à des institutions modernes (syndicats, industries).
  2. Mobilité sociale : transformations induites par l’immigration et l’industrialisation, affectant les statuts familiaux et personnels.
  3. Anomie : perte de normes sociales traditionnelles, créant un vide qui menace les individus et groupes, générant des comportements déviants et désorganisation sociale.
94
Q

Explique le concept du rôle social.

A

Comprend l’ensemble des attitudes et des comportements qu’une personne doit adopter dans le cadre d’une interaction sociale.

95
Q

Perspective fontionnaliste

Explique le concept du statut social.

A

Le statut social est le simple fait que les individus sont classés hiérarchiquement en fonction du contexte social dans lequel ils se trouvent.

96
Q

Explique le concept d’une norme.

A

Une norme est ce qui prescrit la manière dont les actions doivent être exercées.

97
Q

C’est quoi les 2 types de problèmes sociaux selon le fonctionnaliste

A

Les deux types de problèmes sociaux sont :

  • la désorganisation sociale
  • la déviance
98
Q

fonctionnaliste

C’est quoi la désorganisation sociale ?

A

est un dysfonctionnement de la structure sociale qui empêche l’atteinte des objectifs et valeurs collectifs.

99
Q

Quelles sont les causes de la désorganisation ?

A

Les causes incluent :

  • des problèmes de communication
  • des conflits entre valeurs de groupes
  • des défaillances dans la socialisation
  • des demandes contradictoires provenant de différents statuts ou rôles sociaux
100
Q

Dans la désorganisaion sociales, les contradictions entre normes, statuts ou rôles pertubent quoi ?

A

La cohésion sociale

101
Q

type de problème sociaux

La déviance selon Merton, c’est quoi ?

A
  • La déviance survient lorsque les individus ne peuvent atteindre les objectifs culturels par des moyens légitimes.
  • Elle résulte d’un décalage entre les aspirations sociales et les moyens accessibles, selon la théorie de l’anomie.
102
Q

C’est quoi les 5 mode d’adaptation à l’anomie ?
l’anomie : L’état de dérégulation et de désorganisation des relations sociales

A
  • Conformité : Accepte les buts et moyens institutionnels (majorité).
  • Innovation : Accepte les buts, mais rejette les moyens (ex. : criminels).
  • Ritualisme : Rejette les buts, mais suit les moyens (ex. : bureaucrates).
  • Retrait : Rejette à la fois les buts et les moyens (ex. : vagabonds, drogués).
  • Rébellion : Rejette les buts et moyens existants et cherche à en créer de nouveaux (ex. : mouvements sociaux).
103
Q

La sociologie de Chicago se caractérise avant tout par la recherche empirique depuis quoi ?

A

Le terrain

104
Q

Comment la sociologie de Chicago a-t-elle développé ses méthodes de recherche ?

A

La sociologie de Chicago a développé des méthodes originales de recherche, notamment par :

  • l’utilisation de documents personnels
  • un travail systématique sur le terrain
  • l’exploitation de diverses sources documentaires.
105
Q

Décrivez l’interactionnisme symbolique dans le contexte de la sociologie de Chicago.

A

Elle se concentre sur la perspective des acteurs sociaux pour comprendre les réalités sociales, en mettant l’accent sur l’importance des interactions et des significations que les individus attribuent à leurs actions.

106
Q

Décrivez le concept d’interactionnisme symbolique.

A

L’interactionnisme symbolique est un concept sociologique qui soutient que les êtres humains se comportent envers les choses en fonction des significations qu’ils leur attribuent.

107
Q

C’est quoi les 3 prémisses de l’interactionnisme symbolique ?

A
  1. Les êtres humains se comportent à l’égard des choses selon les significations qu’ils accordent à celles-ci : pour comprendre les manières d’agir ou de penser des acteurs, il faut d’abord et avant tout appréhender le sens qu’ils donnent à leur réalité.
  2. Les significations sont la résultante des interactions sociales. C’est donc au travers des relations avec les autres, que ces relations soient individuelles (face à face) ou collectives (les rapports entre les groupes), que les acteurs découvrent, négocient et produisent le sens qu’ils donnent aux choses de même qu’ils développent leurs perspectives.
  3. Les significations se modifient et se construisent au travers des processus d’interprétation mis en œuvre dans les situations réelles. Les significations, à mettre en rapport avec les « situations réelles », sont susceptibles de se modifier en cours d’action.
108
Q

Décrivez l’importance de l’écologie dans la théorie de la désorganisation sociale.

A

L’écologie du secteur où une personne habite est aussi importante que les facteurs individuels, influençant les taux de criminalité.

109
Q

Théorie de la désorganisation sociale

Les taux de criminalité dépendent des caractéristiques écologiques où elle émerge. vrai ou faux ?

A

vrai.

110
Q

Théorie de la désorganisation sociale

Une désorganisation sociale émerge lorsque de nouveaux membres s’introduisent dans quoi ?

A

une zone natuelle

111
Q

C’est quoi une zone naturelle ?

A

C’est une zones d’équilibre écologique dans lesquelles les personnes partagent des caractéristiques sociales similaires parce qu’elles sont confrontées aux mêmes contraintes.

112
Q

La théorie de l’étiquetage

La théorie de l’étiquetage ou de la désignation postule quoi ?

A

Elle postule que la déviance n’est pas nécessairement inhérente à l’acte ni dépend absolument des caractéristiques individuelles des personnes, au contraire, elle dépend de la manière dont cet acte est qualifié négativement ou étiqueté par une majorité qui considère un comportement s’écarte des normes culturelles standardisées par cette majorité.

113
Q

Selon la théorie de l’étiquetage, la déviance dépend de quoi ?

A

elle dépend de la manière dont cet acte est qualifié négativement ou étiqueté par une majorité qui considère un comportement s’écarte des normes culturelles standardisées par cette majorité.

114
Q

La théorie de l’étiquetage

Le comportement des individus et des groupes peut donc être déterminé ou influencé par les termes utilisés pour les décrire ou les classer. vrai ou faux ?

A

Vrai.

115
Q

La théorie de l’étiquetage

Déviance: « […] les groupes sociaux créent la déviance en
inventant des règles dont l’infraction constitue la déviance, et en appliquant ces règles à certains individus qu‘ils désignent ainsi comme des outsiders […] Le déviant est un individu auquel cette désignation a été appliquée: la conduite déviante est une conduite qu’autrui désigne de cette manière.» Vrai ou faux.

A

Vrai

116
Q

La théorie de l’étiquetage

«la déviance n’est pas une qualité de l’acte commis par une
personne, mais plutôt une conséquence de l’application par les autres de normes et de sanctions à un transgresseur. Le
déviant est celui auquel cette étiquette a été appliquée avec
succès» vrai ou faux.

A

Vrai

117
Q

La théorie de l’étiquetage

Les déviances et les normes ne sont que relatives. Donc qu’est ce qui doit être considérées comme problématiques ?

A

Les réponses des autres

118
Q

La théorie de l’étiquetage

Nommes les 4 principes de la déviance.

A

La déviance n’est pas nécessairement liée aux caractéristiques individuelles, mais dépend de l’étiquetage par la majorité qui considère un comportement comme s’écartant des normes culturelles.

4 principes :

  • La déviance est une qualité attribuée à un acte par un jugement.
  • Toute forme de déviance est liée à une forme d’activité collective au cours de laquelle un individu apprend à tenir un rôle, en respectant les obligations propres à un univers d’action particulier.
  • Devenir un déviant est un processus qui peut s’apparenter à un engagement dans une « carrière ».
  • Les critères qui servent à formuler un jugement de déviance sont, dans certaines circonstances, créés par des « entrepreneurs moraux», c’est-à-dire des personnes dont le statut leur permet de participer à la définition de la normalité propre à un monde d‘action donné.
119
Q

La théorie de l’étiquetage

Les comportements déviants sont ainsi produits de façon interactive entre le groupe social et l’infracteur et entre les individus étiquetés comme des infracteurs. Vrai ou faux.

La déviance comme une action collective

A

Vrai.

Interaction au cours de laquelle un individu apprend à tenir un rôle, en respectant les obligations propres à un univers d’action particulier.

120
Q

Théories de l’étiquetage

Quels est le mot manquant : Les comportements déviants doivent donc être étudiés comme des “…..” qui se développent, dans un processus séquentiel, au cours d’étapes successives.

A

Des carrières

Les comportements déviants doivent donc être étudiés comme des carrières qui se développent, dans un processus séquentiel, au cours d’étapes successives.

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