infectiologie Flashcards
Vaccinologie: les 3 principales méthodes de fabrication: faire un petit schéma
- utilisation d’un virus ou d’une bactérie en entier
- parties qui déclenchent le SI
- Uniquement le matériel génétique
Expliquer : vaccin vivant atténué et vaccin entier inactivé
vaccin vivant atténué : pathogène affaibli, protection rapide et longue durée, CI chez immunodéprimés et femme enceinte
ex : rougeole-rubéole-oreillons
vaccin entier inactivé : pathogène tué, protection faible et souvent rappel, peuvent être donnés aux immunodéprimés
ex: polio, hépatite A
Vaccinologie : 3 méthodes de fabrication du vaccin avec le microbe entier : faire un schéma
- vaccin inactivé
- Vaccin vivant atténué
- Vaccin à vecteur viral
Expliquer : vaccin à vecteur viral et vaccin conjugué
vaccin à vecteur viral : morceau du microbe inséré dans un virus ne provoquant pas la maladie chez l’humain
ex: covid 19
vaccin conjugué : uniquement les sucres complexes de la capsule du microbe fixé à protéine de transport pour être mieux reconnu par le SI
ex : HIB
Expliquer : vaccin purifié et vaccin à ARN messager
vaccin purifié : contient fragment(s) du microbe nécessaire(s) à sa reconnaissance par le SI
ex: tétanos
vaccin ARN messager : injection directe du matériel génétique du microbe (ARN messager)
Grippe : structure du virus ; épidémiologie
Myxovirus influenzae
3 types : A, B, C en fonction des glycoprotéines de l’enveloppe :
HA hémagglutinine
NA neuraminidase
transmission surtout directe
Grippe : cycle de réplication du virus dans une cellule infectée, faire un schéma
- fixation sur cellules respi via hémpagglutinine HA
- pénétration intracellulaire + réplication
- libération grâce à la neuraminidase + dissémination
- lésions dues à la nécrose de la cellule ciliée et production de mucus + importante réaction inflammatoire
- surinfection aisée par streptococcus pneumoniae
Grippe: diagnostic positif : citer et expliquer les 3 phases
phase 1 : invasion
début brutal, fièvre frissons, céphalées , myalgies
phase 2 : état
fièvre élevée, fatigue, anorexie, syndrome fonctionnel respiratoire, syndrome algique diffus, pharyngite, râles sous-crépitants
phase 3 : guérison
souvent fatigue et toux résiduelle
Grippe : quelle est LA principale complication : expliquer
la pneumonie bactérienne secondaire post grippale
arrive entre J5 et J7 de la phase d’état
réapparition du syndrome fonctionnel respiratoire
principaux germes : staphylococcus aureus, haemophilus influenzae, pneumocoque
symptôme extra reps : myocardite, encéphalite, troubles dig
Grippe : patients à risque de complications
immunodéprimés
grossesse
nourrisson > 6 mois
sujet âgés
diabète
obésité
Grippe : traitement symptomatique
arrêt du travail
repos
contrôle hydratation et nutrition
antalgique, paracétamol
PAS D’ASPIRINE, PAS D’AINS, PAS DE CORTICOSTEROIDES
Grippe : vaccination : importance
vaccination essentielle
prévient 70% des grippes chez adulte sain
diminue nb hospitalisations, pneumonies, décès
Grippe : vaccination : qui vacciner
§ Adulte de plus de 65 ans
§ Professionnels de santé
§ Femmes enceintes quel que soit le trimestre
§ Personnel navigant et guides
§ Obèses IMC > 40
§ MRS / EPHAD
§ Personnes > 6mois avec pathologies pulmonaires, cardiaques, cérébrales, rénales, diabète, VIH,
hépatite chronique
Virus Respiratoire Syncitial : épidémiologie transmissions
Le VRS touche particulièrement les deux extrêmes de la vie : très jeunes enfants et adultes vulnérables (facteurs de risque et plus de 65 ans).
epidémie saisonnière
contamination directe
Virus Respiratoire Syncitial : symptômes les plus préoccupants, traitement, évolution, vaccination
Symptômes les plus préoccupants : La bronchiolite et la pneumonie chez le nourrisson et le jeune enfant.
Traitement ambulatoire : essentiellement pour les symptomatique,
Traitement par hospitalisation : Pour les nourrissons de moins de 3 mois selon les signes de la gravité
Évolution : les rechutes sont fréquentes pendant les 2 premières années de vie et facilitation de l’asthme probable par la suite.
Prévention : Arexvy® est un nouveau vaccin pour prévenir le VRS
Maladie de Lyme : causes, transmission
les tiques peuvent transmettre la bactérie “borrelia burgdorferi”
risque faible quand la tique est enlevée avant 24H
possible d’être infecté plusieurs fois
Maladie de Lyme : réservoir
milieu humide
végétations basses
régions boisées
t° au min 10-12°
entre printemps et automne
Maladie de Lyme : phases et symptômes
phase localisée précoce (3-30j)
érythème migrant + (signes généraux)
phase disséminée précoce (< 6mois)
atteinte neuro, cardio, articulaire, cutanée
phase disséminée tardive (> 6 mois)
manif chronique cutanée, neuro ou articulaire
Maladie de Lyme : qu’est-ce que l’érythème migrant : dessiner le, quelle est sa signification ?
lésion cutanée caractéristique de la bactérie borrelia burgdorferi
apparait quels jours/sem après morsure
plaque rouge avec centre plus claire et bordure foncée (ressemble à cible)
Maladie de Lyme : symptômes tardifs possibles
arthrite
atteintes neuro (radiculite, méningite, encéphalite)
troubles du rythme cardiaque
Maladie de Lyme : prévention
- Rester sur les sentiers battus en forêt
- Éviter le contact avec les herbes hautes et les feuilles mortes
- Porter des vêtements qui couvrent les jambes, les bras, le cou et qui sont serrés aux extrémités.
- Utiliser éventuellement des répulsifs
- Rechercher les tiques après chaque exposition éventuelle
Si piqûre de tique :
- Enlever la tique avec une pince (ne pas l’écraser)
- Ne pas endormir la tique avec de l’alcool ou de l’antiseptique
- Désinfecter et surveiller la morsure
Maladie de Lyme : quand faut-il traiter … ou pas ?
antibios si :
érythème migrants ou autres symptômes le justifiant
Maladie de Lyme : quatre raisons pour rester serein
- Toute morsure n’est pas infectante
- Une tique infectée ne transmet pas nécessairement la bactérie
- Une personne infectée ne développe pas nécessairement la maladie
- La maladie de Lyme peut être traitée de manière efficace avec des antibiotiques si elle est
diagnostiquée à temps
Sepsis et septicémie : Résumé et points clés à retenir
Le sepsis est un syndrome clinique de dysfonctionnement des organes potentiellement mortel provoqué par un dérèglement de la réponse à l’infection. Dans le choc septique, il existe une réduction critique de la perfusion tissulaire. Une défaillance multiviscérale aiguë, incluant les poumons, les reins et le foie, peut-être observée.
Les causes courantes :
§ Chez les patients immunocompétents comprennent de nombreuses espèces différentes de bactéries
gram-positives et gram-négatives
§ Chez les patients immunodéprimé, des espèces bactériennes ou fongiques rares peuvent être une
cause
Les symptômes comprennent de la fièvre, une hypotension, une oligurie et une confusion.
Le diagnostic est essentiellement clinique combiné avec les résultats de culture montrant l’infection. Une reconnaissance et un traitement précoce sont essentiels. Le traitement consiste en une réanimation liquidienne intensive, la prescription d’antibiotiques, l’excision chirurgicale des tissus infectés ou nécrotiques et le drainage du pus et des soins de support.
Sepsis et septicémie : principales portes d’entrée
tractus respiratoire
sang
voies urinaires
infections abdominales
infections tissus mous
infection SNC
Sepsis et septicémie : principaux facteurs de risque
immunodépressifs
maladies chroniques et invalidantes
nouveaux nés
dispositifs invasives
hospitalisation récente
infection post-op
PA
femme enceinte
leucopénie
Sepsis et septicémie : physiopathologie
Un état de choc est défini par une insuffisance circulatoire aigüe et durable aboutissant à une hypoxie cellulaire.
-> Cette hypoperfusion est responsable d’une souffrance hypoxique multiviscérale et d’un passage en métabolisme anaérobie.
-> Engendre la production accrue de lactate
Sepsis et septicémie : expliquer clairement le score rapide « Quick SOFA »
outil utilisé en médecine pour évaluer la sévérité de l’insuffisance organique chez les patients en soins intensifs. Le score SOFA est utilisé pour évaluer les dysfonctionnements de six systèmes organiques différents : respiratoire, cardiovasculaire, hépatique, coagulation, système nerveux central et rénal.
Si 2 de ces 3 critères est positif : nécessité de surveillance accrue du patient
PA systolique : < 100 mmHg
FR > 22 cycles/min
Altération de l’état mental GCS < 15
Sepsis et choc septique : complications
défaillance respi
défaillance neuro
défaillance rénale
défaillance cardiaque
Sepsis et septicémie : traitement causal en réanimation
oxygénothérapie
voie centrale et/ou osseuse
antibio
prendre en charge la source de l’infection
Choc septique : pronostic
mortalité dans 30-40% des cas
++ si acidose lactique et acidose métabolique décompensée
SIDA : définition
Un ou plusieurs des éléments suivants:
1. Infection par le VIH qui induit certaines des maladies définissant le SIDA
2. Une numération des lymphocytes T CD4+ (cellule helper) < 200/ml
3. Un pourcentage de cellules CD4+ ≤ 14% du nombre total de lymphocytes
HIV-VIH : classification par stades
- Stade 1 : ≥ 500 cellules/ mcL
- Stade 2 : 200 à 499 cellules/mcL
- Stade 3 : < 200 cellules/ mcL
HIV-VIH : comment se transmet l’infection
transmission sexuelle
par aiguille ou instrument
maternelle (lait, accouchement)
transfusion/transplantation
HIV-VIH : transmission maternelle
en trans placentaire
en périnatal
via le lait
HIV-VIH : Deux
conséquences importantes sur l’immunité
lésions SI (épuisement des lymphocytes CD4+)
activation immunitaire (mauvaise activation)
HIV-VIH : quel est le meilleur test de dépistage et suivi et pourquoi ?
Le meilleur test de dépistage est l’analyse de l’ARN du VIH dans le plasma. Les tests d’amplifications des acides nucléiques utilisés sont très sensibles et spécifiques. Les dosages de l’ARN du VIH nécessitent une technologie de pointe, telle qu’une reverse transcription-PCR (RT-PCR), très sensible à des taux extrêmement faibles d’ARN VIH.
HIV-VIH : quels sont les deux tests biologiques utilisés dans le suivi virologique expliquer
numération des CD4
niveau ARN du VIH plasmatique
-> pour déterminer le pronostic et le traitement
HIV-VIH : Symptômes de l’infection initiale
apparition 1 à 4 semaine après l’infection et dure entre 3 à 14j
fièvre
sensation malaise
fatigue
dermatite
mal de gorge
arthralgies
lymphadénopathie généralisée
érythème maculopapuleux (langue blanche)
HIV-VIH : risques et gravité des infections opportunistes du SIDA en fonction de la numération des CD4
Numération des CD4 < 200/ mcL : risque accru de pneumonie à Pneumocystis jirovecii, d’encéphalite toxoplasmique et de méningite cryptococcique
Numération des CD4 < 50/mcL : risque accru d’infections par le cytomégalovirus (CMV) et le
complexe Mycobacterium avium (MAC)
HIV-VIH : Objectif du traitement d’un patient HIV +
traitement en urgence et à vie
réduire le taux d’ARN du VIH plasmatique indétectable
rétablir le taux de CD4 à un taux normal
diminuer l’intensité et la durée des S+
HIV-VIH : expliquer la prophylaxie pré-exposition
ne stratégie de prévention du VIH consistant à administrer des médicaments antirétroviraux à des personnes qui n’ont pas encore contracté le VIH, mais qui présentent un risque élevé de l’infection. L’objectif principal
HIV-VIH : 9 points clés
- Le VIH infecte les lymphocytes CD4+ et perturbe donc l’immunité humorale et, dans une moindre mesure, l’immunité à médiation cellulaire.
- Le VIH se transmet principalement par contact sexuel, par exposition parentérale à du sang ou à des tissus ou organes transplantés contaminés et par la transmission maternelle prénatale et périnatale.
- Les mutations virales fréquentes associées aux lésions du système immunitaire altèrent considérablement la capacité du corps à éliminer l’infection par le VIH.
- Diverses infections opportunistes et cancers peuvent se développer et sont la cause habituelle de décès chez les patients non traités.
- Diagnostiquer par des tests anticorps, et surveiller en mesurant la charge virale et la numération des CD4.
- Traiter par des associations de médicaments antirétroviraux, qui peuvent restaurer une fonction immunitaire proche de la normale chez la plupart des patients si les médicaments sont pris régulièrement.
- Conseiller périodiquement les patients porteurs du VIH sur les rapports sexuels sans risque, l’importance d’une activité physique régulière et d’une alimentation saine, et la gestion du stress.
- Effectuer une prophylaxie antirétrovirale post-exposition et pré-exposition si indiqué.
- Administrer une prophylaxie primaire contre les infections opportunistes en se basant sur le nombre
de CD4
Hépatite virale A : principaux faits
L’hépatite A est une inflammation du foie dont l’évolution peut être bénigne ou grave. Le virus de l’hépatite A (VHA) se transmet par ingestion d’eau ou d’aliments contaminés ou par contact direct avec une personne infectée.
Il existe un vaccin sûr et efficace pour prévenir l’hépatite A.
Hépatite virale A : symptômes, évolution.
Fièvre, asthénie, perte d’appétit, diarrhées, nausées, gêne abdominale, urines foncées et ictère (coloration jaune des yeux et de la peau) plus souvent chez les adultes
La guérison de l’hépatite A aiguë est généralement complète mais dans le rare cas, une insuffisance hépatique fulminante survient.
Hépatite virale A : traitement curatif ET préventif
Traitement curatif : symptomatique !
Traitement préventif : vaccin efficace et sûr depuis 1990
Hépatite virale B : principaux faits
C’est le mieux caractérisé et le plus complexe des hépatites.
L’HBV est la 2e cause par ordre de fréquence des hépatites virales aiguës après l’hépatite A.
Hépatite virale B : transmission
par le sang ou les produits sanguins contaminés
matériel
hémodyalise
personnel soignant
bb à la naissance par mères infectée
par contact muqueux avec liquides corporels (sexe)
Hépatite virale B : symptômes -évolution
souvent asymptomatique
porteurs chroniques : risque de cirrhose
Hépatite virale B : traitement « curatif » - objecti
but : améliorer la survie et QDV
- Induire une virosuppression prolongée VHN indétectable
- Normalisation durable des transaminases
- Perte de l’Antigène Hbe +- anti Hbe (chronicité)
- Perte de l’Antigène HBs !!
TENOFOVIR
Hépatite virale B : traitement préventif
vaccination efficace
Hépatite virale C : principaux faits
- Transmission : voie parentérale.
- Asymptomatique souvent
- Si symptômes : typiques de l’hépatite virale
- Une hépatite fulminante et un décès sont rares.
- Spontanément résolutive dans 30% des cas
- Une hépatite chronique se développe dans environ 70% des cas
- Elle peut induire une cirrhose et rarement un carcinome hépatocellulaire.
- Le diagnostic repose sur le test sérologique.
- Le traitement repose sur les médicaments antiviraux qui amènent la guérison à 100%
pas de vaccin
Hépatite virale C : transmission
voire parentérale :
partage d’aiguilles chez les toxico
partage récipient de drogues
tatoo, piercings non stériles
partage rasoirs, brosse à dents
Hépatite virale C : chez qui dépister
les toxicos
les homos
hémodialyses chroniques
personnel santé à risque
infection du VIH
prisonniers
Hépatite virale C : traitement
seule infection virale chronique dont on peut guérir
Hépatite virale D : principaux faits
- Transmission : voie parentérale et sexuelle comme VHB, voie maternelle
- L’hépatite D ne se produit qu’en présence de l’hépatite B.
- Suspecter l’hépatite D en particulier en cas d’hépatite B sévère ou lorsque les symptômes de l’hépatite
B chronique se dégradent. accélération de la fibrose - Traiter et prévenir l’infection comme pour l’hépatite B
- Prévention : vaccination contre hépatite B !!!
Hépatite virale E : Principaux faits
- Désormais première cause d’hépatite aigue en France
- La transmission de l’hépatite E se fait habituellement par voie orofécale.
- La plupart des patients guérissent spontanément, mais les femmes enceintes ont un risque accru
d’hépatite fulminante et de mort. - Traiter les patients par des mesures de support; envisager d’utiliser la ribavirine pour l’hépatite
chronique E. - Un vaccin est disponible en Chine