Immunologie I Flashcards

1
Q

Quel est le but premier du système immunitaire ?

A

Défendre l’organisme contre les invasions par des pathogènes

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
2
Q

Quelle est la différence entre une immunité innée et acquise ?

A

L’immunité innée est non spécifique, ancienne et permet la reconnaissance de différents types de microorganismes (gram +/-, levures, virus) alors que l’immunité acquise est spécifique, diversifiée et récente. Elle permet de garder en mémoire des attaques passées nécessite une reconnaissance du soi et du non-soi

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
3
Q

De quoi parle-t-on lorsque l’on mentionne une immunité non adaptative ?

A

On parle d’une immunité innée

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
4
Q

Nomme des effecteurs de l’immunité innée

A
  • Barrières physiques (peau)
  • Barrières chimiques (acide de l’estomac)
  • Cellules phagocytaires (polymorphonucléaires, macrophages, cellules dendritiques)
  • Cellules tueuses naturelles (NK)
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
5
Q

Nomme des effecteurs de l’immunité acquise

A
  • Lymphocytes T
  • Lymphocytes B
  • Immunoglobulines
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
6
Q

Dite de quel type d’immunité il est question :

Immunité avec un délai de réponse d’environ quelques heures et identique à chaque exposition

A

Immunité innée

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
7
Q

Dite de quel type d’immunité il est question :

Immunité avec un délai de première réponse de quelques jours, mais qui est beaucoup plus rapide lors d’une seconde exposition

A

Immunité acquise

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
8
Q

Quelles sont les 4 propriétés fondamentales de l’immunité adaptative ?

A
  • Spécificité antigénique
  • Diversité des antigènes reconnus
  • Mémoire
  • Discrimination du soi et du non-soi
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
9
Q

Quelle est la différence entre l’immunité humorale et l’immunité cellulaire ?

A

L’immunité humorale peut être transmise par le transfert d’humeurs (sérum contenant des anti-corps), alors que l’immunité cellulaire ne peut pas être transmise à partir de sérum et nécessite le transfert de cellules

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
10
Q

Quelle est la différence entre un anticorps et une immunoglobuline ?

A

Aucune, les deux termes sont des synonymes

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
11
Q

L’immunité humorale et cellulaire sont des barrières de défense contre quels types d’antigènes ?

A
  • Humorale : Antigènes extracellulaires (Ex : bactéries, toxines, stade précoce d’infection virale)
  • Cellulaire : Antigènes endogènes (virus, bactéries intracellulaires, cellules cancéreuses)
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
12
Q

Quelles sont les 3 catégories de leucocytes ?

A
  • Granulocytes
  • Monocytes
  • Lymphocytes
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
13
Q

Nomme 3 types de granulocytes

A
  • Neutrophiles
  • Eosinophiles
  • Basophiles
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
14
Q

Qu’est-ce que le sérum ?

A

Du plasma dans lequel les protéines intervenant dans la coagulation ont été extraites

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
15
Q

Dans l’hématopoïèse (formation de nouvelles cellules sanguines), quel effecteur joue un rôle dans la stimulation et dans la différenciation ?

A

Des cytokines

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
16
Q

Dans l’hématopoïèse (formation de cellules sanguines), quel type de cellules a une énorme capacité d’auto-renouvellement et de différenciation ?

A

Les cellules pluripotentes

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
17
Q

De quel type de cellules de l’immunité s’agit-il :

  • Morphologie : un seul noyau polylobé (granules)
  • Origine : cellule souche
  • Destination : circulation et tissus infectés (déjà mature)
  • Demi-vie : environ 8h et phagocytés par les macrophages
  • Fonctions : phagocytose et sécrétion de métabolites effecteurs (cytokines)
A

Les neutrophiles

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
18
Q

Vrai ou Faux ? Les neutrophiles ont strictement besoin d’oxygène pour assurer leurs différents mécanismes de défense

A

Faux, l’un de leur mécanisme de défense est d’émettre des filaments composés d’ADN et de protéines sous forme de filets antimicrobiens (NET) qui piègent et détruisent les pathogènes (suicide)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
19
Q

Résume ce que sont les défenses oxydatives des phagocytes

A

Des oxydants dérivés de l’oxygène sont produit au niveau de la membrane plasmique et de la membrane du phagosome et jouent un rôle microbicide. Leur production dépend de l’enzyme NADPH oxidase

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
20
Q

Comment sont qualifiées les défenses oxydatifs, qui sont un phénomène inductible et qui consomme une quantité élevée d’oxygène ?

A

Elles sont qualifiées d’explosion respiratoire

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
21
Q

Quelles sont les 5 réponses possibles d’un neutrophile lors de l’exposition à une attaque ?

A
  • Extravasation
  • Phagocytose
  • Explosion oxydative
  • Dégranulation
  • NETose
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
22
Q

Qu’est-ce que l’extravasation ?

A

C’est le processus par lequel les neutrophiles commencent à rouler le long des vaisseaux sanguins lors de l’exposition à une attaque quelconque et qu’ils traversent à l’extérieur des vaisseaux pour rejoindre le site d’infection

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
23
Q

Quelles sont les fonctions des polymorphonucléaires éosinophiles ?

A

Ils jouent un rôle dans :
- la défense anti-parasitaire
- la médiation de l’inflammation
- l’asthme

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
24
Q

Par quels mécanismes de défense les éosinophiles assurent-ils leurs fonction ?

A
  • Faible capacité de phagocytose
  • Relâche de l’histamine et des prostaglandines
  • Possèdent des récepteurs pour les IgE
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
25
Q

Quelles sont les différences entre les basophiles et les éosinophiles ?

A

Ils sont similaires sont que les basophiles :
- sont moins / peu fréquents
- ne phagocytent pas
- relâchent de l’histamine, mais pas de prostaglandines

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
26
Q

Qui suis-je ? Nous sommes des cellules de l’immunité qui sont présentes dans les tissus et près des vaisseaux sanguins. Nous possédons des récepteurs d’IgE et nous relâchons de l’histamine, de la bradykinine et des cytokines

A

Les mastocytes

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
27
Q

Quels sont les deux différents mécanismes de défense qui permettre aux mastocytes d’être en première ligne ?

A
  • Direct : par l’activité antimicrobienne des cathélicidines par exemple
  • Indirecte : attraction de d’autres phagocytes (par chimiotactisme)
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
28
Q

De quel type de cellules de l’immunité s’agit-il :

  • Morphologie : un noyau réniforme
  • Origine : cellule souche
  • Destination :
    o Circulation et tissus sains et infectés
    o résidents permanents de certains organes
    o maturation terminale dans les tissus
  • Fonction :
    o Phagocytent et dégradent les particules endogènes
    o Phagocytent les pathogènes
    o Sécrètent des métabolites effecteurs
    o Présentent les antigènes
A

Des monocytes

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
29
Q

Complète ces énoncés concernant les monocytes :

  • __________ à __________ % des leucocytes circulants
  • Se transforment dans les tissus en __________ ou en cellules __________
  • __________ et __________ les particules endogènes
  • Expriment les __________ de CMH de classe __________
A
  • 2 / 10
  • macrophages / dendritiques
  • Phagocytent / dégradent
  • antigènes / II
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
30
Q

Quels sont les deux types de cellules qui peuvent provenir des monocytes ?

A
  • Macrophages
  • Cellules dendritiques
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
31
Q

Entre le neutrophile et le macrophage, lequel tue les microbes intracellulaires par phagocytose de façon plus efficace ?

A

Le neutrophile

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
32
Q

Qui suis-je ? Nous sommes des cellules qui patrouillent dans les tissus et nous avons deux fonctions différentes selon le site où nous nous trouvons

A

Les cellules dendritiques

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
33
Q

Les lymphocytes correspondent à combien de pourcent des leucocytes circulants ?

A

20 à 40 %

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
34
Q

Quelle est la différence entre les lymphocytes T et B concernant leur maturation ?

A

Les lymphocytes T maturent dans le thymus alors que les lymphocytes B maturent dans la moelle osseuse

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
35
Q

Comment se passe le processus d’activation des lymphocytes B ?

A

Un lymphocyte spécifique à un antigène rencontre et reconnaît l’antigène ce qui permet de l’activer. Il se multiplie ensuite afin d’avoir plusieurs lymphocytes identiques qui produisent des anticorps contre l’antigène spécifique

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
36
Q

Donne quelques caractéristiques des lymphocytes B

A
  • Ils produisent des anticorps
  • Ils expriment des immunoglobulines de membrane
  • Ils expriment les molécules du complexe majeur d’histocompatibilité (CMH) de classe II
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
37
Q

À quoi sert le passage dans le thymus pour les lymphocytes T ?

A

C’est le site de l’apprentissage du soi. À ce stade, environ 95% des thymocytes sont éliminés (à cause du reconnaissance du soi).

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
38
Q

Quelles sont les activités des lymphocytes T ?

A

Les lymphocytes T ne sécrètent pas d’immunoglobulines. Ils exercent deux activités, soit auxiliaire, soit cytotoxique.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
39
Q

Vrai ou Faux ? Les lymphocytes T possède des récepteurs membranaires pour l’antigène

A

Vrai, on les nomme TCR (T cell receptor)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
40
Q

Les cellules tueuses naturelles (NK) sont-elles des lymphocytes B ou des lymphocytes T ?

A

Ce sont des cellules de la lignée lymphoïde, mais elles ne sont ni des lymphocytes B (pas d’Ig de membrane ou cytoplasmique), ni des lymphocytes T (pas de TCR)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
41
Q

Donne quelques caractéristiques des cellules NK

A
  • Toujours prêtes : pas besoin de sensibilisation, ni de différenciation
  • Mécanismes lytiques (perforines et granzymes) qui sont les mêmes que ceux des lymphocytes T cytotoxiques
  • Elles reconnaissent les cellules infectées, tumorales et certains parasites
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
42
Q

Quels sont les organes lymphoïdes primaires, c’est-à-dire, ceux qui produisent les cellules immunitaires ?

A
  • La moelle osseuse
  • Le thymus
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
43
Q

Quels sont les organes lymphoïdes secondaires, c’est-à-dire, ceux qui sont colonisés par les cellules immunitaires ?

A
  • Noeuds et ganglions lymphatiques
  • Rate
  • Certains tissus lymphoïdes associées aux muqueuses (amygdales, appendice, plaques de Payer (GI), etc.)
44
Q

Que retrouve-t-on dans les organes lymphoïdes secondaires ?

A
  • Des lymphocytes T et B
  • Des cellules présentatrices d’antigènes (dendritiques)
  • Des cellules qui contribuent à l’architecture de l’organe et qui facilitent les interactions cellulaires (cellules du stroma) (ex : cellules folliculaires dendritiques)
45
Q

Quels sont les 3 types de défenses de barrière de la réponse immunitaire innée ?

A
  • Physique : peau, sébum, mucus, etc.
  • Microbiologique : flores saprophytes (intestin, vagin)
  • Chimique : milieux acides, protéines et peptides antimicrobiens
46
Q

Vrai ou Faux ? Les protéines et peptides antimicrobiens sont souvent ubiquistes et leur efficacité est très dépendante de leur environnement physicochimique

47
Q

Lequel parmi les choix suivants n’est pas une protéine ou un peptide antimicrobien ?

  • Lymphocyte
  • Lysozyme
  • Lactoferrine
  • Bêta défensine (HBD-1 et 2)
  • Alpha défensine
  • Protéines A et D du surfactant
A

Lymphocyte

48
Q

Associe les différents peptides et protéines antimicrobiennes à leur fonction

A) Lactoferrine
B) Protéines S100
C) Défensines (alpha et bêta)
D) Cathélicidines (LL37)

1) Cassent la membrane des bactéries (X2)
2) Lie et séquestre le fer ; casse les membranes microbiennes
3) Casse les membranes et lie et séquestre les cations

A

A) 2
B) 3
C) 1
D) 1

49
Q

Quels sont les 5 points cardinaux de l’inflammation ?

A
  • Rougeur
  • Oedème
  • Chaleur
  • Douleur
  • Perte de fonction
50
Q

Quels sont les 3 événements majeurs de la réponse inflammatoire ?

A
  • Vasodilatation
  • Vasoperméabilité
  • Migration des phagocytes
51
Q

Associe les différents médiateurs à leurs effets

1) Histamine et prostaglandines
2) Histamine, leucotriènes, bradykinine, C3a et C5a
3) Leucotriène, C5a et chimiokines
4) IL-1 et TNF
5) IL-1, TNF et IL-6

A) Migration des phagocytes
B) Fièvre
C) Vasoperméabilité
D) Activation cellulaire
E) Vasodilatation

A

1) E)
2) C)
3) A)
4) D)
5) B)

52
Q

Associe les cellules de l’immunité innée à leur rôle

A) Macrophage
B) Neutrophile
C) Basophile
D) Éosinophile mastocyte

1) Dégranulation
2) Chimiotactisme, production de cytokines, phagocytose
3) Dégranulation, chimiotactisme
4) Chimiotactisme, explosion oxydative, phagocytose, dégranulation

A

A) 2
B) 4
C) 1
D) 3

53
Q

Quels sont les deux effecteurs par lesquels s’effectue la reconnaissance du pathogène ?

A
  • Les motifs moléculaires associés aux pathogènes (PAMP)
  • Les récepteurs de produits microbiens (PRR)
54
Q

Nomme un type de récepteur de produits microbiens (PRR)

A

Le récepteur au mannose et sa famille

55
Q

Où retrouve-t-on les récepteurs de produits microbiens (PRR) ?

A
  • À la surface de la cellule
  • Dans la membrane des endosomes
56
Q

Ces énoncés sont des caractéristiques de quelles composantes immunitaires ?

  • Composant du feuillet externe de la membrane des bactéries Gram -
  • Produit lors de la croissance ou de la lyse cellulaire
  • Libéré, de manière massive, après la lyse de la bactérie
  • Responsable du choc septique induit par les bactéries Gram -
A

C’est un motif moléculaire associé aux pathogènes (PAMP) : le LPS (lipopolysaccharides)

57
Q

Quelles sont les caractéristiques de la protéine C réactive (CRP) dans le sang ?

A
  • Elle augmente lors de l’inflammation
  • Elle permet l’opsonisation
  • Elle permet de dépister des infections et des inflammations
58
Q

Quel est le rôle de l’opsonisation ?

A

Elle permet de faciliter la phagocytose des microorganismes par des produits humoraux de la réponse immunitaire (immunoglobulines ou fragments du complément activé)

59
Q

Mets les étapes du combat cellulaire dans le bon ordre :

1) Les enzymes lysosomales digèrent le matériel ingéré
2) Le phagosome fusionne avec un lysosome
3) Les bactéries sont attachées aux évaginations membranaires, appelées pseudopodes
4) Les produits de digestion sont libérés des cellules
5) Les bactéries sont ingérées, formant un phagosome

A

3 - 5 - 2 - 1 - 4

60
Q

Quels sont les deux différents types de mécanismes de microbicide intracellulaire et de quoi dépendent-ils ?

A
  • Phénomènes oxydatifs : dépend de la production d’intermédiaires réactifs de l’oxygène (explosion respiratoire)
  • Phénomènes non-oxydatifs : dépend de la production de peptides antibactériens
61
Q

Nomme des effecteurs de microbicidie non oxydative

A

Existent souvent dans les sécrétions :
- Enzymes microbicides
- Protéines cationiques (protéines antibiotiques)

62
Q

Qu’est-ce qu’un antigènes ?

A

C’est une molécule reconnues par des immunorécepteurs qui, dans certaines conditions, provoquera une réponse immunitaire

63
Q

Vrai ou Faux ? Il est possible de faire des injections d’un antigène afin de provoquer une réponse immunitaire chez un individu

64
Q

L’immunogénicité est le pouvoir d’un antigène à induire une réponse immunitaire chez un individu donné et dans des conditions données. Décrit chacun de ces 6 facteurs qui influencent l’immunogénicité d’un antigène :
- Distance taxonomique
- Poids moléculaire
- Rigidité
- Complexité
- Concentration
- Voie d’entrée

A
  • Distance taxonomique : Plus l’antigène provient d’un organisme distant dans l’évolution, plus il sera différent de l’hôte et donc plus il sera immunogène
  • Poids moléculaire : l’antigène doit être assez gros pour être immunogène (idéal : 100 000 Da, <5000 Da = rarement immunogénique)
  • Rigidité : la structure ne doit pas être trop molle
  • Complexité : la structure ne doit pas être simple et répétée
  • Concentration : la concentration de l’antigène doit être optimale. S’il est trop ou pas assez concentré, une tolérance peut s’installer
  • Voie d’entrée : l’antigène réagit avec différentes cellules et induira des réponses immunitaires différentes selon sa voie d’entrée
65
Q

Vrai ou Faux ? La voie orale est généralement très immunogène

A

Faux, elle est généralement peu immunogène

66
Q

Qui suis-je ? Je correspond à une absence apparente de réponse immunitaire

A

Tolérance

67
Q

Qui suis-je ? Je suis un antigènes présent chez tous les individus d’une ou de plusieurs espèces distinctes de celle du sujet immunisé

A

Xénoantigène

68
Q

Qui suis-je ? Je suis un antigène inégalement réparti entre les individus de la même espèce que le sujet immunisé et entraînant la formation d’anticorps chez les individus ne possédant pas l’antigène en question

A

Alloantigène

69
Q

Qui suis-je ? Je suis un antigène présent dans les cellules ou les tissus mêmes du sujet immunisé

A

Autoantigène

70
Q

Qui suis-je ? Je suis une substance utilisée dans les vaccins et qui permet d’augmenter l’immunogénécité des antigènes utilisés

A

Un adjuvant

71
Q

Quels sont les deux types d’adjuvants ?

A
  • Adjuvant qui favorise et prolonge la durée de l’interaction entre l’antigène et le système immunitaire
  • Adjuvant qui recrute et active des cellules de l’immunité naturelle pour qu’elles induisent la réponse adaptative
72
Q

Qu’est-ce qu’un épitope ?

A

C’est la partie de l’antigène qui interagit réellement avec l’anticorps

73
Q

Quelle est la différence entre un épitope et un déterminant antigénique ?

A

Aucune, c’est la même chose

74
Q

Vrai ou Faux ? Les interactions entre l’anticorps et l’épitope sont non covalentes et de faible affinité

75
Q

Quelle est la caractéristique des épitopes B ?

A

Elles doivent être directement accessibles à la surface de la protéine

76
Q

Vrai ou Faux ? Les antigènes possèdent généralement de nombreux épitopes potentiels ce qui fait qu’un individu doit développer des anticorps contre tous ces épitopes potentiels

A

Faux, ils y a dominance de certains épitopes par rapport à d’autres ce qui fait que nous n’avons pas besoin d’avoir d’anticorps pour tous les épitopes

77
Q

Vrai ou Faux ? En vaccinologie, les épitopes les plus intéressants sont nécessairement immunodominants

78
Q

Qu’est-ce qu’un haptène ?

A

C’est une molécule de faible poids moléculaire qui peut être reconnue par des anticorps sans toutefois induire la synthèse d’anticorps spécifiques (elle est antigénique, mais pas immunogène)

79
Q

Comment un haptène peut-elle induire une réponse immunitaire ?

A

Si elle est liée à une grosse protéine porteuse (souvent impliqué dans les allergies médicamenteuses)

80
Q

Comment sont causées les allergies médicamenteuses ?

A

Les médicaments qui forment des conjugués covalents avec les protéines ont un risque important de générer des allergies

81
Q

Vrai ou Faux ? Les anticorps sont constitués d’une chaîne lourde et de deux chaînes légères

A

Faux, ils sont constitués de deux chaînes lourdes et de deux chaînes légères

82
Q

Vrai ou Faux ? Au sein d’une même immunoglobuline, les deux chaînes lourdes et les deux chaînes légères sont identiques

83
Q

Chacune des chaînes d’un anticorps possèdent une portion variable et une portion constante. Laquelle permet de reconnaître l’antigène ?

A

La portion variable

84
Q

À quoi sert la partie constante des chaînes lourdes des immunoglobulines ?

A

L’isotype de la partie constante des chaînes lourdes (mu, gamma, alpha, delta ou epsilon) permet de déterminer la classe de l’immunoglobuline

85
Q

Quelles sont les 5 classes d’immunoglobulines ?

A

IgM, IgD, IgG, IgE, IgA

86
Q

Vrai ou Faux ? Certaines classes d’immunoglobulines sont également divisées en sous-classes

87
Q

Quels sont les 2 types d’immunoglobulines qui forment des multimères ?

A
  • IgA (4 cibles)
  • IgM (10 cibles)

Les autres ont seulement 2 cibles potentiels

88
Q

Comment pouvons-nous décrire la différence entre la fixation de l’antigène sur l’IgM vs l’IgG ?

A

Sur l’IgM, l’antigène va se fixer plus souvent, mais moins fortement

89
Q

Donne des caractéristiques structurelles des IgM

A
  • 10 sites de fixation potentiels de l’antigène
  • 3 sites de fixation du complément
  • Possède un chaîne J
90
Q

Donne des caractéristiques fonctionnelles des IgM

A
  • Les IgM sont sécrétées avant les IgG lors de réponse immunitaire, c’est donc la première ligne de défense de l’immunité adaptative (présente lors d’infection récente)
  • Comme les IgM sont trop grosses pour passer la barrière du placenta, la présence d’IgM chez un bébé suggère une infection et non un transfert passif de la mère
91
Q

Donne quelques caractéristiques fonctionnelles des IgG

A
  • Retrouvées majoritairement dans le sérum
  • Sécrétées après les IgM
  • Les sous-classes 1 et 3 permettent une bonne fixation aux récepteurs Fc des phagocytes et une fixation du complément
  • Passent la membrane du placenta pour intervenir dans la protection du foetus ou du nouveau-né
92
Q

Donne quelques caractéristiques fonctionnelles des IgA

A
  • Présente surtout dans les sécrétions (digestives, respiratoires, génito-urinaires, collostrum, larmes, lait maternel)
  • Rôle fondamental dans l’immunité muqueuse
  • Exercent surtout une fonction neutralisante
93
Q

Quel est le rôle des IgE ?

A

Ils jouent un rôle dans la dégranulation des basophiles et des mastocytes

94
Q

Quelles sont les 3 fonctions antimicrobiennes des immunoglobulines ?

A
  1. Neutralisation (A)
  2. Activation de la voie classique du complément (M et G)
  3. Opsonisation (M et G)
95
Q

Vrai ou Faux ? La partie constante de l’immunoglobuline est responsable de l’activité biologique

96
Q

Décrit le concept de variations somatiques

A

La séquence d’ADN des lymphocytes évolue et se diversifie considérablement au fil de la différenciation lymphocytaire. Les variations somatiques sont donc les changements apportés à la séquence initiale présente sur les cellules souches

97
Q

Concernant l’organisation et l’expression des gènes d’immunoglobulines, quel est le concept de familles multigènes ?

A

Il existe des familles (VDJC) qui regroupent chacune plusieurs segments géniques. Lors de l’organisation de l’immunoglobuline, un seul segment de chaque famille est choisi aléatoirement. La juxtaposition de tous les segments choisis forme le gène à partir duquel l’ARN de l’immunoglobuline considérée sera transcrit

98
Q

Dans le concept de familles multigènes, quelles familles sont responsables de la portion variable et de la portion constante ?

A

Variable : V (1-51), D (1-27) et J (1-6)
Constante : C (mu, delta, gamma, epsilon, alpha)

99
Q

Vrai ou Faux ? Lors de la recombinaison génétique (rapprochement des segments aléatoirement choisis au sein de chaque famille) du lymphocyte B, le réarrangement des gènes de la chaîne lourde se fait avant le réarrangement des gènes de la chaîne légère

100
Q

Quelles sont les enzymes en cause dans le réarrangement de l’ADN des immunoglobulines ?

A

Les VDJ recombinases
- RAG-1 (recombination activating gene-1)
- RAG-2 (recombination activating gene-2)
- TdT (terminal deoxynucléotide transférase)

101
Q

Place les étapes de l’exclusion allélique dans l’ordre :

  1. Réarrangement productif de chaîne (kappa) obtenu
  2. Blocage de réarrangement des chaînes lourdes
  3. Réarrangement de la chaîne (lamda) s’il y a lieu
  4. Assemblage des chaînes obtenues
  5. Blocage des réarrangements de chaîne légère
  6. Réarrangement productif de la chaîne lourde
A

6 - 2 - 1 - 3 - 5 - 4

102
Q

Qu’est-ce que la commutation isotypique des immunoglobulines ?

A

C’est une juxtaposition d’un multisegment VDJ déjà réarrangé à un segment C particulier

103
Q

Donne des caractéristiques de la commutation isotypique

A
  • Réarrangement non aléatoire selon une séquence donnée (pas de retour en arrière)
  • Influencés par la présence de l’antigène, de certaines cytokines et de l’aide des lymphocytes T
104
Q

Que permet la commutation isotypique ?

A

Elle permet de sécréter plusieurs isotypes d’anticorps différents, mais ayant la même spécificité

105
Q

Qu’est-ce que l’hypermutation somatique des immunoglobulines ?

A

C’est une substitution qui touche les lymphocytes B différenciés et qui intervient après la phase de réarrangement de l’ADN. Il est influencé par la présence de l’antigène et il est le concept de base de la sélection et de la maturation de l’affinité des anticorps lors de la réponse aux antigènes

106
Q

Quel concept constitue l’une des raisons pour laquelle il faut effectuée de la vaccination répétée ?

A

L’hypermutation somatique

107
Q

Donne un exemple d’application clinique de l’utilisation des anti-corps

A

Les tests de grossesse