III - Gangs de rue Flashcards
Définis un gang de rue.
Groupe d’individus plus ou moins organisé qui partage une identité commune et des comportements délinquants.
Sur quoi se basent les typologies de membres de gangs de rue ?
IRI
Implication
Rôle
Influence
Explique la typologie des gangs de rue selon la Sécurité publique du Québec.
Selon les axes Organisation VS Juvénile et Logique du territoire VS Logique du marché
Bandes de jeunes
Gangs émergents
Gangs majeurs
On fait de la prévention pour les bandes de jeunes, mais de l’intervention pour les gangs majeurs.
Quelles sont les caractéristiques de chaque forme de typologie des gangs de rue ?
Typologie comportementale : basée sur le niveau de criminalité. Ne tient pas compte de la versatilité des gangs.
Typologie structurelle : basée sur les propriétés des gangs. Reflète la diversité des gangs.
Critique les typologies en matière de gangs et de membres de gangs.
À quoi ça sert ? Est-ce que ça permet vraiment des distinctions entre les gangs et les membres ?
Décris la culture de gang.
SRN
Ensemble de Symboles et signes, de Règles et rituels, de Normes et valeurs.
Comment reconnait-on un gang de rue ?
- Nom de gang
- Surnoms des membres
- Symboles
- Jargon
À quoi ça sert d’évaluer le niveau d’adhésion à la culture de gang avec le MAC-Gang ?
- Évaluer l’influence de l’adhésion à la culture sur les comportements délinquants
- Traiter l’adhésion à un gang en fonction de l’intensité
- Évaluer l’influence de l’association à des pairs déviants
Que recommendes-tu à Jacqueline, psychoed voulant intervenir auprès des jeunes membres de gangs ?
- Utiliser le MAC-Gang
- Ne pas utiliser les typologies
- Considérer l’adhésion à la culture
- Faire avec la culture plutôt que lutter contre
Nomme 3 facteurs de risque de l’adhésion à un gang de rue.
- Adolescence
- Garçon et jeune homme
- Attitudes positives face à la violence
- Association à des pairs déviants
- SSE faible
- Famille dysfonctionnelle
- Difficultés scolaires ou socioprofessionnelles
- Immigration
Décris la relation entre l’appartenance à un gang de rue et la victimisation.
L’association à un gang augmente le risque d’être victime de violence. Plus le gang est organisé, plus le risque est grand. Les filles sont plus victimes de violences sexuelles ; les gars, d’homicides.
Décris la relation entre l’appartenance à un gang de rue et les problèmes de santé mentale.
Les membres de gang de rue auraient des problèmes intériorisés (idées suicidaires, anxiété, délires) et extériorisés (délinquance, violence, TDAH). Il y aurait aussi beaucoup de problèmes de consommation.
Vrai ou faux ? Plus une personnes est haute dans la hiérarchie d’un gang de rue, plus il est difficile pour elle d’en sortir.
Vrai.
Vrai ou faux ? Les gangs de rue sont responsables de 80 % de la criminalité.
Vrai.
Quelles sont les 4 caractéristiques du modèle multidimensionnel des membres de gang de rue ?
CAPP
- Criminalité
- Adhésion à la culture de gang
- Position dans le réseau
- Psychopathie
Explique le modèle multidimensionnel des caractéristiques des membres de gang de rue.
Les 4 dimensions (criminalité, adhésion à la culture, position et psychopathie) sont des continuums sur lesquels se positionne chaque membre. Cela permet de déterminer le niveau d’appartenance ou d’adhésion au gang de rue.
Quels sont les avantages du modèle multidimensionnel des caractéristiques des membres de gang de rue ?
- Identifier les cibles d’intervention et les approches les plus efficaces
- Contourner des problèmes associés à l’évaluation du niveau d’adhésion au gang
- Comprendre les éléments associés à l’adhésion et à la désaffiliation
Pourquoi une personne adhère à un gang ?
Pour répondre à des besoins :
- Base (nourrir, loger)
- Sécurité (physique et financière)
- Estime de soi
Vrai ou faux ? L’adhésion à un gang de rue est dichotomique (fait partie ou pas).
Faux. C’est progressif et ça se situe sur un continuum.
Vrai ou faux ? Les perceptions de la police, des services sociaux et des jeunes convergent concernant l’appartenance à un gang.
Faux. Ça diffère beaucoup d’une source à l’autre.
Vrai ou faux ? L’étiquette « membre de gang de rue » officielle est plus utile pour l’intervention que l’étiquette autorévélée.
Faux. C’est l’appartenance autorévélée qui est la plus pertinente pour l’intervention, car elle informe sur le niveau de violence, la gravité des délits et les traits psychopathiques.
Vrai ou faux ? Les jeunes identifiés par la police comme étant membres de gang sont plus à risque de récidive que les jeunes autorévélant leur appartenance.
Faux. Il n’y a aucune différence significative concernant le risque de récidive entre ces groupes.
À quoi ça sert de savoir si une personne est membre d’un gang ?
Ça permet d’évaluer le niveau de dangerosité de la personne.
Quelles sont les pistes d’intervention ?
SPRIC
- Sensibilisation
- Prévention de l’affiliation aux gangs et de la consommation de SPA
- Répression des activités de gangs
- Interventions judiciaires
- Communautaire
Décris les 3 modèles explicatifs du lien entre la délinquance et l’appartenance à un gang de rue.
- Sélection : Les gangs de rue recrutent les jeunes les plus délinquant.e.s. Celleux-ci sont déjà délinquant.e.s avant d’être recruté.e.s.
- Facilitation : Les gangs facilitent la délinquance des jeunes. Celleux-ci ne sont pas délinquant.e.s avant d’être recruté.e.s.
- Mixte : Les gangs recrutent des jeunes plus délinquant.e.s et facilitent leur délinquance. Les jeunes sont donc déjà plus délinquant.e.s que les autres avant d’entrer dans le gang, mais l’écart s’accentue après l’adhésion.
Quels sont les indices d’affiliation à un gang de rue ?
STM-J-TOD
- Symboles sur les objets ou les vêtements
- Tatouages ou marques corporelles
- Modification du style vestimentaire
- Jargon
- Téléphone pas payé par les parents
- Objets de valeur au-dessus de ses moyens
- Disparition d’objets de valeur chez ses parents
Qu’est-ce qui attire les jeunes filles dans l’exploitation sexuelle ?
- Matériel (bijoux, vêtements, alcool, drogues)
- Besoins fondamentaux (sécurité, appartenance, affection, valorisation)
Décris les étapes du processus d’engagement des jeunes filles dans l’exploitation sexuelle.
- Anticipation des avantages
- Lune de miel : elle ne se concentre que sur le positif et voit peu les inconvénients. elle développe un sentiment de liberté et d’autonomie.
- Situation de crise : désenchantement à cause de la gravité des conséquences (violence, dépendance, ITSS, grossesse non désirée). elle perd le contrôle et se sent en danger.
- Réflexion et dilemme : escalade des problèmes menant à un dilemme. elle a peur des conséquences de l’arrêt de la prostitution autant que de sa poursuite.
- Distance et coupure : difficultés relationnelles et sociales, risque d’agressions.
- Reprise des activités : elle peut retourner vers l’exploitation par peur des représailles, par pardon du pimp ou par nouvelle relation amoureuse.
En quoi la théorie du processus d’engagement des jeunes filles dans l’exploitation sexuelle est pertinente pour l’intervention ?
Dans la lune de miel, il faut considérer que la fille est réjouie des avantages de l’exploitation sexuelle.
Dans la situation de crise, il faut rassurer la fille et la faire sentir en sécurité dès le début de l’intervention.
Quels sont les indices d’implication dans l’exploitation sexuelle ?
- Fugue
- Sorties dans des lieux inconnus
- Fréquentation de jeunes dont la prostitution est connue
- Argent et biens matériels
- Consommation de SPA
- Jargon
Qu’est-ce qu’une fugue selon la LPJ ?
Quitter son foyer sans l’autorisation des adultes responsables
Pourquoi fuguer ?
CRAC
- Croyance que c’est mieux ailleurs
- Révolte
- Autonomie
- Changement
Vrai ou faux ? Revenir en retard d’une sortie autorisée de jour peut être considéré comme une fugue institutionnelle.
Vrai. Les retards de plus d’une heure sont des fugues institutionnelles.
Vrai ou faux ? La majorité des fugues durent 72 heures.
Faux. 65 % des fugues durent moins de 24 heures.
Décris les 4 profils de fugueur.se.s.
- Intercepté.e : moins de 3 fugues, durées variées, retour avec la police
- Unique : 1 fugue, durée moyenne à longue, retour avec parent ou autre
- Chronique : plusieurs fugues annuelles, au moins une de longue durée, retour seul.e ou avec la police
- Retardataire : moins de 3 fugues, courte durée, retour seul.e
Quels sont les risques des fugues ?
- Prostitution
- Sexualité à risque
- Délinquance
- Consommation de SPA
Vrai ou faux ? Il faut adopter une approche punitive envers les personnes fugueuses.
Faux. Il faut une approche bienveillante.
Quels sont les 2 portraits de fugueur.se.s ?
- Associé.e.s aux gangs de rue
- Fugueur.se.s non associé.e.s