III - Consommation Flashcards

1
Q

Vrai ou faux ? La drogue du viol est le GHB.

A

Faux. L’alcool est la SPA la plus fortement associée aux violences sexuelles commises et subies.

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2
Q

Vrai ou faux ? La consommation de cannabis est la porte d’entrée vers les drogues dures.

A

Faux. Toutes les personnes qui ont consommé du cannabis ne consomment pas des drogues dures et vice versa.

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3
Q

Vrai ou faux ? La cocaïne est plus dangereuse que la bière.

A

Faux. Toutes les substances comportent des risques. La substance dont les risques sont les plus étudiés est l’alcool.

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4
Q

Vrai ou faux ? L’alcool est un bon somnifère.

A

Faux. Le sommeil est moins réparateur.

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5
Q

Vrai ou faux ? Les drogues naturelles sont moins nocives que les drogues de synthèse.

A

Faux. D’autres facteurs que la substance elle-même influencent les risques associés à la consommation.

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6
Q

Vrai ou faux ? La décriminalisation des drogues augmente la consommation dans la population.

A

Faux. La décriminalisation maintient ou diminue la consommation.

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7
Q

Vrai ou faux ? Les centres de piqueriez encouragent les gens à consommer.

A

Faux. Les gens consommeraient quand même, mais ça diminue les risques.

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8
Q

Vrai ou faux ? Le vrai problème commence avec la dépendance.

A

Faux. Des comportements à risque peuvent se produire en état d’intoxication sans dépendance et la dépendance est un continuum, on ne devient pas dépendant du jour au lendemain.

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9
Q

Vrai ou faux ? Il est possible d’arrêter de boire à tout âge.

A

Faux. ?

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10
Q

Vrai ou faux ? Arrêter de consommer est une question de volonté.

A

Faux. La motivation est importante, mais ce n’est pas tout.

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11
Q

Vrai ou faux ? L’abstinence est le seul moyen d’aider les personnes qui consomment.

A

Faux. La réduction des méfaits est une autre approche.

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12
Q

Vrai ou faux ? Toute dépendance psychologique est accompagnée d’une dépendance physique.

A

Faux. ?

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13
Q

Vrai ou faux ? Chez les jeunes adultes, les plus grand.e.s consommateur.ice.s sont les étudiant.e.s.

A

Vrai. Les étudiant.e.s font de l’alcoolisation rapide en plus grande proportion que les autres jeunes adultes.

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14
Q

Définis la tolérance / accoutumance, l’intoxication, le sevrage et la dépendance

A

Tolérance / accoutumance : habituation à une substance qui demande une augmentation de la dose pour obtenir le même effet
Intoxication : état temporaire suivant la consommation d’une substance
Sevrage : ensemble de symptômes désagréables déclenchés par la diminution de la consommation d’une SPA
Dépendance : relation avec une substance dont on ne peut se passer sans conséquences psychologiques ou physiques.

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15
Q

Quelles sont les manifestations du trouble lié à l’usage d’une substance ?

A
  • Perte de contrôle de la consommation
  • Dysfonctionnement social
  • Consommation risquée
  • Sevrage ou accoutumance
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16
Q

Distingue les types de personnes consommatrices selon la fréquence et le niveau d’intoxication.

A

Abstinente : pas de consommation, jamais essayé
Exploratoire / Expérimentale : consommation par curiosité ou pour faire comme les autres, à un moment spécifique, par curiosité ou volonté de faire comme les autres,
Occasionnelle / Récréative : consommation sociale de niveau modéré (ex : un 4@8 sur deux, 2 conso), par plaisir
Régulière : consommation fréquente de niveau plus élevé, possible polyconsommation, risque de dépendance psychologique (ex : tous les partys, 4-5 conso), par plaisir, volonté de réduire la gêne ou oubli de tracas
Abusive : consommation intense et incontrôlée peu importe la fréquence, risques physiques et sociaux (ex : boire à en vomir)
Surconsommatrice / Toxicomane : consommation régulière et abusive, risques physiques et sociaux élevés, temps/énergie/argent investi.e.s dans la conso
Excessive : consommation irrégulière et abusive, risques physiques et sociaux, par volonté de perte de contrôle, de détachement de la vie

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17
Q

Distingue la dépendance psychologique de la dépendance physique.

A

Dépendance psychologique : pensées intrusives au sujet de la substance voulue, craving, difficultés psychologiques quand on ne consomme pas
Dépendance physique : le corps est habitué d’avoir une substance et réagit lorsque cette substance est sous le seuil recherché

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18
Q

Quels sont les indices qu’une personne a un problème lié à sa consommation de SPA ?

A

P-FIC-Âge

  • Produit
  • Fréquence
  • Intensité
  • Conséquences
  • Âge d’initiation
  • Âge de consommation régulière
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19
Q

Vrai ou faux ? L’alcool est la SPA avec le plus grand risque d’accoutumance.

A

Faux. C’est la nicotine.

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20
Q

Vrai ou faux ? L’alcool génère à lui seul plus de décès que l’ensemble des drogues illégales (cannabis).

A

Faux. L’alcool et le tabac ensemble génèrent plus de décès que l’ensemble des drogues illégales (cannabis).

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21
Q

Décris la consommation de tabac au Québec.

A

Les jeunes consomment de moins en moins (nombre de personnes et quantité de substance) de tabac et y sont initié.e.s de plus en plus tard. 1/5 des consommateur.ice.s se disent dépendant.e.s. À l’adolescence, plus on vieillit, plus on risque de consommer du tabac. La consommation est comparable entre les garçons et les filles.

22
Q

Décris la consommation d’alcool au Québec.

A

Moins de jeunes consomment. Celleux qui consomment le font moins fréquemment et plus modérément. L’âge d’initiation est plus élevé. À l’adolescence, plus on vieillit, plus on risque de consommer de l’alcool. L’âge d’initiation a augmenté. Plus la catégorie de consommateur.ice.s « exploratoires » diminue, plus celle « régulier.ère.s » augmente.

23
Q

Décris la consommation de drogues illicites (incluant le cannabis) au Québec.

A

Moins de jeunes consomment. Celleux qui consomment le font moins fréquemment et plus modérément. L’âge d’initiation est plus élevé. À l’adolescence, plus on vieillit, plus on risque de consommer des SPA. L’âge d’initiation a augmenté. La drogue la plus consommée est le cannabis. La consommation récréative de médicaments a augmenté.

24
Q

Quels sont les trois modes d’action des SPA sur les neurotransmetteurs ?

A

AID

  • Augmentation de la sécrétion de neurotransmetteurs
  • Immitation des neurotransmetteurs
  • Diminution de la sécrétion de neurotransmetteurs
25
Q

Quels sont les neurotransmetteurs liés au plaisir qui sont influencés par les SPA ?

A
  • Dopamine

- Sérotonine

26
Q

Qu’est-ce que la loi de l’effet ?

A

EPIC
Effet = produit X individu X contexte
Produit : quoi, comment, à quelle fréquence, en quelle quantité
Individu : comment tu vas, tes habitudes de conso, ta génétique, ton corps
Contexte : où, quand, avec qui, température, bruits

27
Q

Quelle est l’utilité de la loi de l’effet pour l’intervention ?

A

Réduction des méfaits

28
Q

Qu’est-ce que les dépresseurs ?

A

SPA qui ralentissent l’activité cérébrale. Elles détendent et désinhibent. Elles comprennent l’alcool, le GHB, les opiacés, les anxiolitiques, les sédatifs et les analgésiques. Risque de dépendance physique.

29
Q

Qu’est-ce que les perturbateurs ?

A

SPA qui modifient l’activité cérébrale. Elles altèrent les perceptions, l’humeur et les processus cognitifs. Elles comprennent le cannabis, le gaz hilarant, la MDMA, la LSD et la kétamine.

30
Q

Qu’est-ce que les stimulants ?

A

SPA qui augmentent l’activité cérébrale. Elles rendent énergique. Elles comprennent la cocaïne, le café, la nicotine, l’amphétamine. Risque de dépendance psychologique.

31
Q

Vrai ou faux ? Les stimulants sont la catégorie de SPA avec le plus haut risque de dépendance physique.

A

Faux. Les dépresseurs ont le plus haut risque de dépendance physique. Les stimulants ont le plus haut risque de dépendance psychologique.

32
Q

Pourquoi l’usage de cannabis est particulièrement risqué à l’adolescence ?

A

Le cannabis serait associé à un plus grand risque de psychose, d’anxiété et de problèmes respiratoires, et le cerveau n’est pas complètement développé à l’adolescence, donc les répercussions seraient plus grandes chez les personnes ayant été initiées en bas âge.

33
Q

Décris l’évolution des motivation à consommer à l’adolescence.

A

Il y a une diminution des motivations « pour être cool » et « par curiosité » avec l’âge. Les pairs ont une plus grande influence au début de l’adolescence. La consommation des parents est un facteur de risque de la consommation précoce plus que tardive.

34
Q

Décris l’interaction entre le TC et les motivations à consommer à l’adolescence.

A

Les personnes avec un TC consomment plus par plaisir, pour se calmer et pour oublier les problèmes. Les filles consomment plus pour oublier que les garçons.

35
Q

Nomme des facteurs de risque biologiques,

A
Bio :
- Substance
- Sexe (hommes)
- Âge (précocité de l'initiation)
- Génétique (hérédité 40-60 %)
Psycho :
- Apprentissage (conditionnements classique et opérant [association contexte avec conso])
- Cognitions
- Santé psychologique
- Personnalité impulsive
Sociaux :
- Facteurs familiaux
- Influence des pairs
- Culture
36
Q

Explique l’apprentissage de la consommation avec le conditionnement classique, puis avec le conditionnement opérant.

A

Classique :
La personne consomme souvent dans un contexte X, puis associe ce contexte à la consommation et trouve difficile d’arrêter de consommer si elle fréquente encore le contexte X.

Opérant :
La personne est renforcée dans sa consommation en ayant des effets positifs (plaisir) et est dissuadée d’arrêter à cause des symptômes de sevrage.

37
Q

Quels sont les facteurs de protection contre la consommation de SPA ?

A

RARE

  • Réussite scolaire
  • Activités productives avec les pairs (ex : sport)
  • Règles familiales claires et constantes
  • Estime de soi
38
Q

Explique la distinction entre les personnes ayant des problèmes de comportements extériorisés et intériorisés concernant la consommation de SPA.

A

Extériorisés : recherche d’activation (stimulants)

Intériorisés : recherche de calme pour diminuer l’anxiété (dépresseurs)

39
Q

Quels sont les troubles de santé mentale les plus fréquemment associés à la consommation à l’adolescence ?

A
  • TDAH
  • TOP
  • Anxiété
  • Dépression
  • Bipolarité
  • TSPT
40
Q

Nomme deux modèles explicatifs du lien entre les problèmes de comportements intériorisés et la consommation.

A
  • Modèle d’automédication
  • Partage de facteurs causaux communs
  • Consommation exacerbant des symptômes de santé mentale
  • Influence mutuelle
41
Q

Explique le cycle de l’assuétude selon Stanton Peele.

A

Stresseurs (maltraitance, pauvreté, victimisation, etc.) > Problèmes de la vie > Émotions négatives (stress, culpabilité, peur, honte) > Recherche de solutions pour soulager cette souffrance > Solutions exutoires (SPA, travail, sport, jeu) > Soulagement temporaire > Émotions négatives (insatisfaction, mésestime de soi) > Problèmes de la vie…

On peut intervenir à partir de la recherche de solutions aux problèmes de la vie en suggérant des solutions productives, soit des changements sur soi ou sur l’environnement, ce qui favorise un sentiment de compétence et de contrôle sur sa vie.

42
Q

Quels sont les bienfaits recherchés par les personnes qui consomment ?

A
  • Plaisir
  • Détente
  • Sentiment d’appartenance
  • Consolation
  • Bienfaits thérapeutiques
  • Accès à de nouvelles sensations
43
Q

Quelles sont les conséquences possibles ?

A
Physiques :
- Développement cérébral endommagé
- ITSS et grossesse
- Conduite avec facultés affaiblies
- Arrêt respiratoire
- Perforation muqueuse nasale
- Décès
Psychologiques :
- Santé mentale
- Dépendance
Sociales :
- Difficultés d'apprentissages
- Décrochage
- Dettes
- Délinquance
44
Q

Qu’est-ce qu’une psychose toxique ?

A

Perte de contact avec la réalité lors d’un épisode d’intoxication, témoigne d’un trouble mental sous-jacent.

45
Q

Quelle est la différence entre un trouble psychotique induit par une substance et un trouble psychotique primaire ?

A

Le trouble psychotique primaire s’est développé avant la consommation ou perdure au-delà de l’intoxication et du sevrage.
Le trouble psychotique induit par une substance ne se produit qu’en état d’intoxication ou de sevrage.

46
Q

Quels sont les différents volets d’intervention à utiliser en consommation ?

A
  • Détection
  • Prévention universelle
  • Prévention ciblée
  • Réduction des méfaits
  • Approche motivationnelle
47
Q

Que recommande-t-on en prévention universelle de la consommation de SPA ?

A
  • Promotion de saines habitudes de vie
  • Auprès des jeunes et de l’entourage
  • Par des intervenant.e.s et des pairs prosociaux.ales plus âgé.e.s
  • Approche participative
48
Q

Que recommande-t-on en prévention ciblée de la consommation de SPA ?

A
  • Suivi individuel
  • Approche participative
  • Objectifs : affirmation de soi, stratégies alternatives, solutions face aux conséquences de la consommation
49
Q

Qu’est-ce que l’approche de réduction des méfaits ?

A

Approche humaniste non répressive visant à responsabiliser la personne en l’informant sur les risques associés à certains comportements et en lui nommant des pistes de solution pour réduire ces risques plutôt que les comportements eux-mêmes.

50
Q

Qu’est-ce que l’approche motivationnelle ?

A

Approche visant à développer la motivation de la personne à susciter un changement et à le maintenir, comprend 5 étapes :
- Précontemplation
- Contemplation
- Détermination
- Action
- Maintien
L’intervenant.e doit faire comprendre à la personne que ses comportements ne correspondent pas à ce qu’elle veut être. Cela amène donc une volonté de changement.