II.1. Lien entre niveau de performance et contexte Flashcards
Comment l’environnement influe-t-il sur la perf
lors d’une situation d’évaluation ?
exp :
si individu en difficultés ?
Par la mise en double tâche
> surcharge cog saturant la MdT
Par exp : lire en réfléchissant à des pb personnels
» interférences
Si individu en difficulté,
doutes sur ses capacités
» pensées interférentes»_space; dégradation de la perf
» confirmation des craintes
Indiv en difficultés doit partager son attention
entre le pb à résoudre et les doutes sur lui-même
> à éviter en agissant sur le contexte
pour que toutes les ressources attentionnelles
soient consacrées à la tâche
Quels facteurs peuvent diminuer nos ressources attentionnelles en situation évaluative ? (3)
- poids du passé scolaire (mauvaise réputation dans le domaine)
- poids des appartenances groupales (=MS)
- chez bons élèves, poids d’un seul échec (si but de perf-approche)
Comment passé scolaire diminue ressources attentionnelles ?
Huguet Brunot et Monteil 2001
Etre bon ou mauvais élève et réputation associée
Elèves de 4e de bon ou faible niveau en math
Tâche = figure de Rey reproduite de mémoire
manip expé ?
résultats ?
Habillage de la tâche
> Fig de Rey = exo de mémoire et non de maths,
mais selon la condition, présenté comme
1/ tâche de géométrie vs 2/ dessin
Résultats :
1/ En condition géométrie, effet de la réputation visible : bons réussissent mieux que faibles en maths > faibles renvoyés à leur réputation ce qui sature leur attention >> affecte donc leur perf
2/ En condition dessin,
pas de différence de perf entre bons et mauvais :
mémorisation aussi bonne pour bons que mauvais élèves
> on voit bien que ce n’est pas un pb de manque de capacités
Poids des appartenances groupales (MS)
Exp du genre
Neuville et Croizet 2007
> élèves de CE2 : seule étude sur enfants aussi jeunes
1e étape : activation identité de genre stéréotypée par ?
2e étape : exos maths faciles et difficiles
Résultats selon type d’exos ?
quels effets voit on ? (3)
1e étape : activation identité de genre stéréotypée par
coloriage d’un dessin fortement stéréotypique (garçon foot, fille poupée)
vs condition contrôle coloriage de paysage
Résultats :
- Exos faciles :
garçons ont la même perf dans les 2 conditions et filles aussi, écart non signif
> nécessitent peu de ressources attentionnelles
- Exos difficiles :
Garçons réussissent mieux en condition genre activé qu’en contrôle
> effet de levier du stéréotype
Filles : écart inverse, réussissent bcp mieux en condition contrôle (mieux que garçons en condition d’activation)
> on voit effet des pensées interférentes en cond° d’activation du stéréotype féminin
> on voit aussi effets de la socialisation en condition contrôle : attente d’efforts supérieure pour filles vs garçons
Poids des appartenances groupales (MS)
Exp genre et ethnie
Ambady, Shih et al 2001
Activation de stéréotypes de réputations opposées
> lesquels ? dans quel domaine ?
Protocole initial repris ensuite par Neuville et Croizet
Conditions d’activation du stéréotype ?
Résultats filles/garçons pour exos difficiles ?
Activation de stéréotypes s/ asiatiques ou s/ femmes
> réputations opposées de compétence en math
Conditions = Coloriages 1/ perso asiatique 2/ paysage (neutre) 3/ poupée ou joueur basket
Résultats chez filles d’origine asiatique (11-13 mais aussi 5-7 ans) : Meilleure perf en condition asiatique Intermédiaire en contrôle Moins bonne en féminin > MS
Effet de levier en cas de stéréotype positif :
SEP accru, ressources attentionnelles pas entamées
Résultats chez garçons des mêmes âges :
Meilleures perf quand l’un ou l’autre stéréotype activé
vs contrôle
> les 2 identités sociales favorisent la réussite (levier)
> > résultats montrent sensibilité de la perf
au contexte et à l’appartenance groupale
Poids des appartenances groupales (MS)
Exp des demandeurs d’emploi
Bourguignon et al 2007
comment est induite la MS ?
quelle induction en condition contrôle ?
puis 2 VD, lesquelles ?
résultats ?
Induction de MS pour un groupe : lister 5 caractéristiques du groupe social chômeurs
(vs groupe adultes pour contrôle)
Puis VD =
- tâche de compréhension de lecture
- mesure d’intention d’adopter des comportements de rch d’emploi
Résultats :
En condition chômeur
termes employés = profiteur, fainéant, incompétent, inférieur…
> stéréotype négatif fort
En condition adultes =
couple ou famille, responsable, indépendant, mature, libre…
VD =
Tâche de lecture mieux réussie si ID d’adulte activée
Intentions de rch d’emploi sup en condition adulte
Poids des appartenances groupales (MS)
Exp de la SZ (et globalement maladie psy)
Henry, von Hippel et Shapiro 2010
Patients SZ doivent interagir avec un compère
Compère entrainé à discuter et à juger compétences sociales
Patients tous informés qu’interaction avec personne non SZ
Qu’est ce qui distingue les 2 conditions ?
Résultats ?
2 conditions :
Menace > interlocuteur informé de leur maladie
Contrôle > non informé
(en réalité compère toujours informé de la maladie
mais ignore dans quelle condition se trouve le sujet)
Résultats :
En condition de menace =
- Compétences sociales moindres,
+ de mal à initier conversation, à changer de sujet de façon appropriée
- Compères se sentent moins à l’aise
Autres exp d’appartenances groupales menaçantes
traités dans la littérature
possible chez dominants ?
Afro-américains, franco-maghrébins, SES défavorisé, séniors, traumatisés crâniens, homosexuels…
Possible chez dominants
dans le cas de stéréotypes négatifs :
exp hommes dans des tâches émotionnelles
Poids d’un seul échec sur perf chez bons élèves
Elliott & Dweck 1988
Elèves de niveau CM1 aux USA
quelle induction selon condition expé ?
Tâche leurre : pas d’auto éval vmt possible
» attribution de réussite ou d’échec à la moitié des élèves
Puis exercices classiques :
- Exos faciles > réussis par tout le monde
- Exos difficiles
- Puis de nouveau exos faciles
Résultats
1/ Exos difficiles
Quels sujets ont eu des pensées interférentes et qu’indiquent-elles ?
> > qu’en conclure ?
2/ Exos de nouveau faciles
quel effet observe-t-on ?
Elliott & Dweck 1988
Induction de buts de perf app ou de maîtrise app
selon la condition expé
Résultats :
1/ Exos difficiles : interaction entre buts induits et FB antérieur
- Pour buts perf app =
FB d’échec»_space; moins bonne perf que FB de réussite
- Pour buts de maîtrise app =
même niveau de réussite quel que soit le FB antérieur
On peut penser que seuls ceux de la condition perf app + FB nég ont eu des pensées interférentes
Pensées décrites par les élèves :
« je suis pas bon, je suis mauvais, j’ai peur, je m’ennuie, j’aime le gâteau au chocolat… »
> anxiété, auto-handicap (vagabondage de l’esprit ?)
> > échec antérieur a un impact négatif sur perf ultérieure
seulement si but de performance-approche
2/ Exos de nouveau faciles
Effet d’inertie de l’échec en cas de buts de performance-approche
> réussissent moins bien que dans la phase 1,
n’ont plus les ressources attentionnelles pour réussir aussi bien
CCL° sur le poids du contexte évaluatif sur la perf
Csq sur élève en difficulté ?
But du psy ?
Contexte évaluatif
suscite questionnements sur sa valeur :
suis-je assez intelligent ?
Si élève en difficulté»_space; situation menaçante
Dans le cas d’un passé scolaire d’échec,
d’une mauvaise réputation du groupe d’appartenance,
d’un échec ou FB négatif antérieur associé à des buts de perf-approche…
> sources de pensées interférentes
> 2e tâche à traiter en + du pb à résoudre
> saturation des ressources attentionnelles
> perf diminuée
Mais si on diminue la pression évaluative
» perf s’améliore : buts de maîtrise approche, réputation non saillante…
But du psy = diminuer la pression évaluative