I. La spécificité des biens culturels Flashcards
bien collectif (vs. privatif, vs. public)
- collectifs purs : non-rivalité et non excluabilité, obligation d’usage et pas d’effet d’encombrement, financement par l’impôt
- semi-collectifs : financement mixte
- l’Etat décide du volume (vs. privatif : un prix s’impose et les quantités sont différentes)
- l’impôt règle le problème du free rider (+ subventions et paiement partiel de l’utilisateur)
bien non marchand
prix inférieur à 50% du coût de production
ex: école publique, université
bien culturel
- seuls biens informationnels ayant le statut de biens d’expérience
- bien d’expérience : l’usager s’appuie sur des éléments extérieurs pour choisir quel produit culturel consommer, concurrence entre les biens culturels
- Herbert Simon : la théorie de l’économie de l’information, on identifie un bien par ses expériences passées
- Arrow : un bien culturel est non excluable, peut devenir collectif pure alors on mandate l’Etat pour qu’il crée des incitations privées (comme le monopole d’exploitation temporaire - droit d’auteur)
- informationnel donc entraine versionnages : chaque support amène un Utilité différente donc consentement à payer différents
- l’un des enjeux du numérique : maîtriser l’organisation du marché des œuvres versionnées
consentement à payer
- la dépense maximum qu’un conso est prêt à consentir
- 4 facteurs : capacité d’expertise personnelle, l’offre de conso concurrente, revenu du conso (€ et tps), l’environnement (favorable, défavorable)
coût total/moyen
- total = fixe + variable
- moyen : unitaire
- le coût de la dernière unité produite doit être égale au prix de vente de cette unité
le surplus collectif
- la somme des surplus des conso + du producteur
- aucun agent ne peut imposer son prix si les mécanismes du marché fonctionnent
- les externalités + et - sont justement des défaillances du marché (concernent le conso et/ou le prod)
- pour le pass culture il y a externalités négatives si qté optimale < qté de marché et vice-versa
pour internaliser ces externalités les pouvoirs publics utilisent souvent
- la taxe dont le but est de modifier le comportement/arbitrage des agents
- si externalités positives : l’Etat fait (théâtres nationaux, labo de recherche dans les uni,etc.) ou fait faire (crédit d’impôt, bonus, subventions à l’offre (donner à une structure) ou à la demande (donner à l’usager, pass culture)
chiffre d’affaire
recette totale (qté vendue X prix unitaire)
valeur ajoutée
- c’est la contribution d’une branche d’une entreprise à la création de richesse
- la somme de la valeur ajoutée de chaque branche donne le PIB
- en 2014 la valeur ajoutée culturelle représentait 2,4% de la valeur ajoutée totale. Le secteur auto c’était 2,1%
Sherwin Rosen
1981 : The Economics of Superstars
• économie d’extrême et système pyramidal
• “théorie du box-office film”
• imparfaite substituabilité des acteurs donc forte élasticité de la demande
• les différences de revenu expliquent les différences de talent et dépendent de la taille du marché
• de petites différences de talent engendre de grds écarts de rémunération
Michael Kremer
1993 : O-ring
• un modèle de développement économique mis en avant par l’auteur
• “théorie de l’appariement des équipes” : chaque stade de la création doit avoir les meilleurs (boost l’œuvre et les salaires)