Histoire des antibiotiques Flashcards
Connaître ce qu’on savait des principales infections avant l’arrivée de la pénicilline.
On sait depuis longtemps que les maladies peuvent être causées par des particules animées invisibles à l’œil nu qui peuvent envahir le corps par le nez et la bouche. Une des plus vieilles infections connues, la lèpre, a donné lieu à des mesures de santé publique (isolation des malades, cloches au cou) pour éviter la contamination. Il arriva aussi la même chose avec la peste. Quant à la syphilis, on connut rapidement son mode de contagion vers le 16e siècle.
Nommer les premiers antibiotiques
-Les oignons, le poireau, l’ail et le jus de radis
Le pain moisi
-Paracelse soigne avec l’antimoine et le mercure
-Arrivée du sulfate de quinine pour la malaria en
1820
Qui est Almroth Wright?
Homme cultivé, médecin et écrivain
Met au point un vaccin contre la typhoïde
Faire vacciner tous les militaires
Prend un poste en pathologie à St-Mary’s
Il devient « Sir » en 1906 et est nommé à la Royal
Society de London
Raconter le premier hasard qui a mené à la découverte de la pénicilline
Au début des années 1900, Fleming quitte son emploi de comptable pour entrer dans l’armée. Il devient champion de tir et participe au water-polo. Plus tard, Alexander Fleming fait ses études en médecine et chirurgie au St. Mary’s Medical School, London University. En 1906, Dr Freeman convainc Fleming de quitter la chirurgie et d’intégrer l’équipe de tir. Freeman convainc aussi Almroth Wright (bactériologiste et développeur de vaccins) d’intégrer Flememing à son service. Fleming assista Wright dans la recherche sur les vaccins et publie des articles pour appuyer Wright concernant la vaccinothérapie et l’indice opsonique. Fleming conclut aussi à l’inefficacité des antiseptiques contre les blessures de guerre. Wright nomma Fleming comme responsable de la fabrication des vaccins.
Raconter le deuxième hasard qui a mené à la découverte de la pénicilline
Dans les années 1920, Fleming souhaite créer un vaccin contre la grippe. Le laboratoire de Wright commercialise un vaccin contenant 3 souches de bactéries mortes. Un jour où il était enrhumé, Fleming fait un prélèvement de son mucus nasal et découvre des coques Gram + (AF coccus) qu’il conserve pour les étudier. Fleming croit, selon le phénomène d’Hérelle, que ses sécrétions contiennent des bactériophages (virus) qui agissent comme les anticorps et qui se nourrissent de bactéries. Il refait donc un prélèvement de son mucus après guérison qu’il ajoute à une culture d’AF coccus. Il découvre que les Streptocoques et Pneumocoques ne sont pas affectés, mais que AF coccus est inhibé. Fleming refit des expériences avec des sécrétions de collègues et avec des sécrétions lacrymales. Il fit la découverte d’une enzyme (lysozyme). Il finit par l’isoler du blanc d’œuf et découvre que seules les bactéries non virulentes sont sensibles.
Raconter le troisième hasard qui a mené à la découverte de la pénicilline
Le 3 septembre 1928, Fleming revient de vacances dans son laboratoire au St. Mary’s Hospital à Londres. Avant son départ, Fleming cultivait des Staphylocoques dans des boites de pétri qu’il a laissé sur le bord de la fenêtre. Par hasard, la responsable du ménage les a laissés sur place. Fleming remarque que ses cultures de bactéries sont contaminées par une moisissure qui inhibe leur croissance. Il montre cette découverte à ses collègues, mais n’y porte aucune attention en pensant que c’était causé par un lysozyme. Fleming émet l’hypothèse que le champignon sécrète une substance responsable de l’inhibition. Il isole le champignon dans un jus et le mycologiste Latouche identifie le penicillium rubrum. Fleming découvre que le champignon est efficace contre les staphylocoques, streptocoques, le bacille de la diphtérie, mais pas contre E. Coli, les entérocoques et B. influenzae. Fleming réussit à démontrer avec des injections chez le lapin que la pénicilline n’est pas toxique et n’affecte pas les globules blancs. Cependant, comme l’intérêt du laboratoire était de fabriquer un vaccin antigrippe, la pénicilline ne fut utilisée que pour isoler la bactérie B. Influenzae.
Savoir ce que représentait la pénicilline pour Fleming.
Fleming croyait que c’était un lysozyme extrêmement puissant puisqu’il était efficace contre des bactéries virulentes.
Identifier les chercheurs qui ont fait connaître la pénicilline comme outil pour traiter les infections
Dans les années 1930, Howard Florey (australien) professeur de pathologie à Oxford, recrute Ernst Boris Chain. Ce dernier a un intérêt pour la pénicilline et convainc Florey d’abandonner l’étude du lysozyme. Les deux réussirent à purifier la pénicilline produite par P. notatum. Ils ont découvert que la solubilité varie en fonction du pH. Ils réussirent à isoler une petite quantité concentrée et à établir la structure chimique. En 1940, Florey injecte de la pénicilline à des souris infectées (dose mortelle) par le Steptocoque. Ces dernières survivent et l’équipe les résultats dans le Lancet.
Séquence d’événements précise qui ont mené à la découverte d’un penicillium secrétant une substance antibiotique
Donc la découverte de la pénicilline dépend de plusieurs événements précis
1- Une boîte ensemence de staphylocoque n’est pas mise à incuber
2- La boîte est contaminée par une moisissure très rare
3- Elle reste toutes les vacances de l’été dans le labo où elle subit les variations climatiques
de l’été 1928.
4- Elle sera éliminée une première fois (mise dans un bain de Lysol)
5- Elle sera reprise échappant au bain de Lysol dont le niveau était trop bas
Expliquer le rôle de “Mouldy Mary”.
La petite entreprise spécialisée dans l’épuration des eaux usées continuait à identifier des microorganismes susceptibles d’améliorer le rendement de la pénicilline. Un jour, une femme apporte au laboratoire un melon recouvert d’une moisissure à l’aspect particulier. Ceux-ci étudient la moisissure et montrent que cette souche baptisée Penicillium notatum chrysogenum fournit 200 fois plus de pénicilline que les champignons de Fleming. Il envoie la souche à Merck qui avait commencé à produire de la pénicilline.
Comprendre le rôle d’Ernest Duchesne
Docteur en médecine, il a pour thèse l’étude de la concurrence entre les moisissures et les microbes. 1894!!!
Il a relevé dans certaines expériences que Penicillium glaucum peut atténuer la virulence de bactéries injectées à un animal. Il avait en fait découvert la pénicilline et son patron, Gaston Roux, ne comprit jamais l’importance de cette découverte. Aucun journal ne fut informé ni la presse médicale. Duchesne décide d’expérimenter avec deux cobayes qu’il inocule avec le bacterium coli avec le bacille typhique. Tous deux meurent rapidement. Deux autres cobayes reçoivent les mêmes inoculations avec en plus une culture de penicillium glaucum. Cette fois ils survivent après avoir fait une forte fièvre. Le premier traitement à la pénicilline, même s’il n’est qu’expérimental, vient d’être administré.