histoire Flashcards
savoir définir et expliquer les 14 points de Wilson
- traité de paix rédigé par le président américain Woodrow Wilson pour mettre fin à la première guerre mondiale le 8 janvier 1918
- thèmes abordés : le libre-échange, la démocratie, abolition de la diplomatie secrète, auto-détermination des peuples, le désarmement
La charte de L’atlantique
reprend et complète le disours des 4 libertés de Franklin delano Roosevelt et entreprend de jeter les fondements d’une nouvelle politique internationale le 14 aout 1941
les 21 conditions du congrès de Komintern
le deuxième congrès de l’internationale communiste avait fixé les 21 conditions à l’adhésion de la troisième Internationale créée à l’appel de Lénine en 1919
Georges mosset
La brutalisation :
Après la WW1, c’est le transfert de la violence des tranchées vers la politique.
guerre du Péloponnèse décrite par Thucydide (-460 à -395)
guerre du Péloponnèse décrite par Thucydide (-460 à -395)
a) La nécessité de la guerre.
Sparte, rivale d’Athènes depuis les guerres médiques, regarde d’un mauvais œil
la montée en puissance de l’empire maritime athénien. Une première guerre
débute en 447/446. Elle est suivie d’une trêve. À partir de 431, la guerre du
Péloponnèse commence véritablement. Athènes et ses alliés, parfois forcés,
combattent la ligue du Péloponnèse dominée par Sparte. Périclès (495 à 429),
justifie ainsi la guerre :
« De fait, si on a le choix et que tout aille bien, c’est une grande folie que
d’entrer en guerre ; mais s’il est vrai que l’on devait inévitablement, ou bien céder
et se soumettre aussitôt à autrui, ou bien courir des risques pour s’assurer
l’avantage, alors l’homme à blâmer est celui qui a esquivé le risque, et non celui
qui l’a accepté (Histoire de la guerre du Péloponnèse, II, 60, 2). »
En fait, la philosophie qui sous-tend l’entreprise athénienne est exposée lors du
siège de l’île de Mélos. Les Méliens rejettent l’alliance athénienne. La flotte
athénienne entoure l’île, les athéniens exigent la soumission des insulaires. Voici
leurs arguments :
Le droit ne règne qu’entre partis de force égale, sinon « une loi de la nature fait
que toujours, si on est le plus fort on commande (Idem, V, page 169) ». Plus
précisément encore, « votre hostilité, assène l’orateur athénien, nous fait moins
de tort que votre amitié : celle-ci ferait paraître aux yeux des peuples de l’empire
une preuve de faiblesse, votre haine, une puissance (Idem, page 167) ».
Les Méliens n’acceptent pas les conditions émises par Athènes. L’empire
athénien pense devoir faire un exemple. Les hommes de Mélos sont tués, les
enfants et les femmes, réduits en esclavage. Dans la logique de la domination,
l’amitié entre les Grecs n’est plus recherchée, elle est même au contraire
répudiée. Il vaut mieux être craint qu’être aimé, leçon que Machiavel n’oubliera
pas. Il s’agit de se faire respecter (au sens de ne pas être attaqué) par la terreur
qu’on suscite autour de soi.
b) La nécessité de l’action
L’empire doit se faire craindre. Par conséquent, comme Alcibiade (450 à 404)
l’indiquera au moment de convaincre ses compatriotes d’attaquer la Sicile, celui
qui domine engendre ses propres adversaires, « point n’est besoin qu’il attaque
pour qu’on s’en défende, on prend les devants pour que lui-même n’attaque pas ».
Le repos, comme l’affirmait déjà Xerxès, est à proscrire. Avec l’inaction, « la cité
s’userait, (…) ses connaissances déclineraient ». À l’inverse, à « lutter sans cesse,
1
elle accroîtra son expérience en même temps qu’elle fortifiera en elle l’habitude
de se défendre non par des phrases mais par des actes (Idem, VI, 18, 6) ».
La concorde entre Grecs n’est plus du tout nécessaire ici. C’est plutôt le
contraire. La guerre apparaît requise non seulement pour dominer les autres et
n’être pas esclave mais pour se surpasser soi-même (développer ses
connaissances).
Cependant, l’expédition de Sicile se soldera par un désastre. La flotte athénienne
y fut détruite en 413. Athènes ressort très affaiblie de sa défaite et finit par
perdre la guerre en 404.
Elle est privée de son empire et doit détruire ses fortifications.
c) Guerre et constitution.
Le traité de paix entre Athènes et Sparte ne prévoyait pas d’imposer aux perdant
un régime politique particulier. Les citoyens athéniens, dans leur désarroi,
élisent trente personnes pour élaborer une nouvelle constitution (avril 404). Au
départ les Trente feignent de respecter la constitution des ancêtres, mais,
progressivement, ils installent un régime de Terreur. Ils font exécuter leurs
adversaires politiques et ils s’emparent des biens des riches métèques (étrangers
non citoyens). Cependant, la terreur suscite sa propre résistance. Citoyens et
métèques exilés par le régime se regroupent au Pirée. Rassemblés en un parti
démocratique, ils combattent les Trente et parviennent finalement à les
renverser. Un compromis entre les partisans des Trente et les démocrates est
signé. Il établit une amnistie complète pour tous les combattants à l’exception
des Trente :
« Nul n’aura le droit de rappeler les maux du passé ». Constitution d’Athènes,
Aristote (39, 6).
L’amitié entre les citoyens ne peut renaître que de l’oubli des dissensions
passées. À partir de 403, la démocratie est rétablie à Athènes. D’une manière
générale, la constitution démocratique se reforme après les guerres civiles.
Aristote remarque un peu plus loin (41, 2) que ce fut déjà le cas sous Solon et
sous Clisthène. Comme l’écrit Héraclite, « de la dissension naît la plus belle
harmonie ».
Diana Cooper-richet
Britannique canadienne française elle est chercheuse au centre d’histoire culturelle des sociétés contemporaines de Versailles saint quentin en Yvelines. Ses travaux portent sur l’histoire sociale et culturelle des mineurs de charbon
Elisa marcobelli
Soutenu sa thèse sur l’antimilitarisme du mouvement ouvrier international de 1889 à 1915