Handicap et espace des déplacements Flashcards

1
Q

Définir l’accessibilité.

A

L’accessibilité est la possibilité pour tous d’accéder à un lieu et aux services qui s’y tiennent, et suppose de mettre en place une politique d’accessibilité au cadre de vie. L’accessibilité n’est pas restreinte à des dimensions d’aménagements physiques de l’espace, mais inclut aussi l’accessibilité aux moyens et technologies de communication et d’information.

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2
Q

Quelle est la spécificité du regarde de l’ergonome ?

A

La spécificité de son regard est de s’appuyer sur l’analyse des difficultés rencontrées en situations concrètes, d’identifier les ressources développées pour y faire face, en vue de contribuer à la conception des espaces ou des technologies d’aide aux déplacements.

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3
Q

La notion d’accessibilité a émergé dans le champ de l’architecture. Quel est le double constat ?

A

(1) penser l’accessibilité dès le début de la conception est plus efficace que de la penser après coup. (2) des aménagements conçus pour des personnes en situation de handicap font l’objet d’usage par une population plus large ; par exemple, la télécommande audiovisuelle, conçue au départ pour les personnes en situation de handicap, fait maintenant partie des usages pour tous. Ces deux constats vont nourrir dans les années 90, le courant de la « conception pour tous »

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4
Q

Définition conception universelle.

A

C’est la conception de produits, d’équipements, de programmes et de services qui puissent être utilisés par tous, dans toute la mesure possible, sans nécessiter ni adaptation ni conception spéciale
Mais, comment concevoir des espaces de déplacements universels pour tous, sachant que le handicap particularise ?

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5
Q

Mais, comment concevoir des espaces de déplacements universels pour tous, sachant que le handicap particularise ? Réponse doit éviter 2 écueils.

A

La subtilité de la réponse serait d’éviter deux écueils : une centration excessive sur les besoins particuliers, qui pourrait stigmatiser (Goffman, 1963), et l’illusion d’une «accessibilité universelle» facilement à portée de main.

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6
Q

Définition interministérielle de l’accessibilité.

A

« l’autonomie et la participation des personnes ayant un handicap, en réduisant, voire supprimant, les discordances entre les capacités, les besoins et les souhaits d’une part, et les différentes composantes physiques, organisationnelles, et culturelles des environnements d’autre part ».

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7
Q

Que signifie « proactive approach » ?

A

Concevoir pour un « grand public », en incluant la diversité des usagers potentiels en phase de conception.

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8
Q

Que signifie « specific approach » ?

A

Concevoir des produits spécifiques mais qui pourront s’étendre à d’autres utilisateurs par la suite.

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9
Q

Que pense Stary de la proactive approach et de la specific approach ?

A

Il pense qu’elles peuvent au final être des voies différentes pour aboutir à des conceptions adaptées à des personnes avec des capacités différentes. Et, c’est cette complémentarité des approches qui permet de concevoir des lieux d’activités accueillant « la diversité des capacités des personnes et autorisant le développement de pouvoirs d’agir équivalents quand les capacités elles sont différenciées »

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10
Q

Quelles sont les 2 logiques identifiées par Ferté ?

A

La logique de déplacements et la logique d’usage des lieux, en relation avec les activités en situation.

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11
Q

Expliquer la logique de déplacements.

A

« Est-ce que la personne peut aller d’un point à un autre et repartir ? » ; « de là où elle vient, peut-elle aller là où elle veut se rendre ? », c’est-à-dire
se repérer, circuler, s’orienter, rouler, marcher, en toute autonomie et sécurité. Cette logique fait référence à la « chaîne de déplacements » qui suppose une évolution de manière continue, sans rupture dans l’espace (où des aménagements des voiries, un accès facilité aux gares, aux transports, etc. sont à prévoir afin que les personnes ne soient pas en situation de handicap).

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12
Q

Expliquer la logique d’usage des lieux, en relation avec les activités en situation.

A

« Est-ce que la personne peut aller au bout de son action en toute autonomie ? » ; « peut-elle faire ce qu’elle a à y faire ? », c’est-à-dire accéder aux services, utiliser des équipements, communiquer, participer, etc.

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13
Q

Selon, Ferté que doit-on prendre en compte dans l’accessibilité ?

A

Il souligne l’importance de prendre en compte non seulement l’accessibilité réglementaire mais aussi la qualité d’usage.

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14
Q

Sur quoi s’appuie l’approche ergonomique ?

A

Elle s’appuie sur l’écart entre le prévu et le réel, et vise à comprendre l’organisation de l’activité dans toute la complexité des situations. L’activité est finalisée, orientée par un objet en vue d’atteindre un ou plusieurs objectifs. Différentes médiations interviennent dans l’activité et « l’instrument » (par exemple, une borne d’orientation dont la personne fait effectivement usage et s’approprie pour réaliser son activité) est notamment médiateur de la relation entre le sujet et l’objet de l’activité (Rabardel, 2005).

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15
Q

Expliquer la conception pour l’usage.

A

La « conception pour l’usage » fait référence à l’application des règles formelles de conception des espaces, où différents acteurs (urbanistes, architectes, responsables du patrimoine bâti, etc.) participent au projet de mise en accessibilité dans un cadre légal d’inclusion de tous les citoyens. La conception (ou l’accessibilité) pour l’usage fait donc référence à l’accessibilité normative.

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16
Q

Expliquer la conception dans l’usage.

A

La « conception dans l’usage » réfère, quant à elle, à l’ensemble des activités humaines qui prennent place dans ces espaces. Il s’agit de comprendre les usages et la construction de ressources en situation, car l’activité est développement. Cela suppose de mettre en œuvre une méthodologie spécifique (observations, entretiens, etc.) au plus proche des personnes en situation de handicap. L’analyse de l’activité met en valeur les contraintes du sujet et ses ressources pour comprendre l’accessibilité dans l’usage, pour mieux saisir le réel et le sens que la personne donne à son activité, en vue de concevoir pour l’activité future et probable.

17
Q

Selon Thomas, en quoi consiste : penser l’accessibilité ?

A

Selon elle, penser l’accessibilité, ne devrait pas consister à supprimer tout obstacle, aplanir les sols, et à taire l’identité des villes, mais devrait s’attacher à comprendre la dimension plurielle des déplacements. En d’autres termes, comprendre comment la personne s’appuie à la fois sur des ressources externes et internes pour construire ses chemins. La diversité devient de ce fait la norme, d’où l’importance de reconnaître les compétences qui se développent dans l’activité de déplacement.