GUERRE FROIDE Flashcards
“Cinq de Cambridge”
Affaire d’espionnage remontant à la Guerre Froide.
► L’affaire impliquait le gratin de la société britannique.
► Éclatant au plus chaud de la guerre froide, elle révéla, qu’en leurs plus hautes sphères, les services secrets de sa majesté étaient pénétrés par les soviétiques depuis de longues années.
► La personnalité, la qualité et la destinée de chacun de ses protagonistes, confèrent à cet épisode une dimension romanesque digne des plus grands auteurs.
► Ils s’appelaient Donald Maclean, Guy Burgess, Anthony Blunt, John Cairncross et Kim Philby. Mais étaient-ils cinq… seulement cinq ? Et ceux-là étaient-ils vraiment tous des agents soviétiques, au même titre, au même degré ? Aujourd’hui encore, l’affaire n’a sans doute pas livré tous ses secrets.
Système de sécurité internationale pendant la GF ?
Il reposait sur “l’équilibre de la terreur” né de la dissuasion nucléaire.
Face au risque de représailles, chaque bloc s’abstenait d’attaquer l’autre, ce que les géostratèges nomment “la destruction mutuelle assurée”.
Pacte de Varsovie
1955
Peut-on parler de nouvelle Guerre froide ?
Pour Georges-Henri SOUTOU :
► Stratégies d’influence agressives, relance de la course aux armements nucléaires : la fin des années 2010 semble remettre au goût du jour les grandes peurs du milieu du XX° siècle … Mais si les relations internationales sont, aujourd’hui comme hier, affectées par la glaciation des rapports entre l’Amérique et la Russie, une différence majeure s’impose: l’idéologie n’est plus le moteur principal de la confrontation. Celle-ci est-elle pour autant moins dangereuse ?
► Ces bouleversements m’ont convaincu que, retour de la Guerre froide ou non, celui de la Russie et de son potentiel militaire sur la scène internationale exigeait de re-visiter le sujet. Même si Moscou dispose à nouveau d’un instrument militaire performant, en voie de reconstitution accélérée, et qu’on peut parler de renaissance de la puissance russe, la réponse est non : il n’y a pas de nouvelle Guerre froide pour au moins 2 raisons.
- Premier constat : nous ne sommes plus dans la situation qui a pris fin avec la chute de l’URSS car sa principale composante, à savoir la confrontation idéologique, a disparu.
- Deuxième constat : les enjeux sont redevenus des enjeux d’influence, parfaitement classiques.
- Troisième constat : contrairement à la situation des années Trente où Hitler disposait d’une fenêtre de tir limitée pour atteindre ses buts de guerre, la Guerre froide n’était pas porteuse, par nature, d’une issue fatale. Aujourd’hui, les choses m’apparaissent infiniment plus instables. C’est pourquoi j’estime que la conjoncture actuelle n’a rien à voir avec celle des années 1950-1980 et qu’elle est, par voie de conséquence, globalement plus dangereuse.