GA UA2 Flashcards
Neutropénie
Neutropénie fébrile: définition et gestion
neutropénie très sévère = < 0,5 x 10^9
Neutropénie
Filgrastim: indications
prophylaxie primaire:
* chimiothérapies reconnues moyennement à hautement myélosuppressive
* chez des patients à risque de développer des neutropénies sévères où un retard dans le traitement de chimiothérapie serait nuisible au traitement (exemple thérapie adjuvante ou curative)
prophylaxie secondaire:
* chez des patients qui ont souffert d’une neutropénie, ou une neutropénie fébrile à un cycle précédant
Neutropénie
Elle dit qu’elle commencera la semaine prochaine un traitement de chimiothérapie R-CHOP pour un lymphome non-hodgkinien. Elle veut savoir à quoi sert le Grastofil. Expliquer lui en quelques lignes l’indication.
On administre le filgrastim en prévention primaire de la neutropénie fébrile. On veut prévenir des neutropénies prolongées (baisse des globules blancs dans le sang) et diminuer le risque d’infection associée. Le R-CHOP est un traitement à visée curative pour le traitement du lymphome non hodgkinien diffus à cellules B, qui peut causer de la toxicité hématologique importante surtout chez les personnes âgées. Une réduction de dose de chimiothérapie ou un retard dans l’administration des doses de chimiothérapie pourraient avoir des effets néfastes sur l’efficacité du traitement de la maladie.
Présentation clinique neutropénie fébrile
Fièvre, frissons, fatigue, etc
Types de nausée
Tx nausées anticipatoires
lorazepam 1 mg per os ou sub-lingual pré chimio
NoVo
Si le patient était diabétique, est-ce que votre suggestion en a) serait la même ? (Le patient prend metformin 850 mg tid, et glyburide 10 mg bid, et que ses glycémies ne sont pas toujours bien contrôlées, autour de 9-11)
La dexamethasone cause des hyperglycémies et peut facilement débalancer un diabète. On pourrait opter pour une dose plus faible de dexamethasone, en palliant avec une prise régulière de prochlorpérazine. Il est aussi recommandé de dire au patient de mesurer ses glycémies à la maison et d’aviser si elles sont élevées. Il peut arriver que des patients qui doivent recevoir de la dexamethasone doivent être mis sous insuline pendant la chimiothérapie. Certains régimes anti-nauséeux ont été étudiés en omettant la dexamethasone. Ces régimes comprenaient de l’olanzapine.
Effets extra-pyramidaux avec Prochlorpérazine
Effet temporaire. Patiente peut prendre un comprimé de diphenydramine pour renverser l’effet. Si pas efficace, consulter à l’hôpital.
NoVo
Finalement, la patiente repasse à la pharmacie la semaine suivante. Elle a eu des vomissements aux jours 3,4 et 5, malgré la prise de dexamethasone et Prochlorpérazine PRN. Que suggérez-vous pour son prochain cycle ?
On pourrait prolonger la dexaméthasone pour 2-3 autres jours supplémentaires, à raison de 4 mg die (dose plus faible).
Prendre metoclopramide plus régulièrement.
L’ajout d’un setron post chimio est souvent fait mais peu de données supportent l’usage d’un setron post chimio (ok pour 24-48h).
L’aprepitant pourrait être considéré quoi que le contrôle soit meilleur pour les premier jours.
Olanzapine peut être considéré en ajout (5-10 mg hs x 4-5 jours).
Un patient arrive à la pharmacie avec une ordonnance de capécitabine. Son médecin a oublié de lui prescrire des antiémétiques. Au profil vous voyez qu’il prend du lithium 300 mg po tid, de l’oxazepam 30 mg hs, et du citalopram 40 mg die. Que recommandez-vous au médecin traitant ?
Capécitabine : potentiel émétisant faible. Normalement, on proposerait Prochlorpérazine ou metoclopramide 30-60 minutes avant la dose. Toutefois, le patient est sous lithium. Le prochlorpérazine n’est pas recommandé. Aussi, le metoclopramide peut causer de la diarrhée, tout comme la capécitabine. Il interagit aussi avec le citalopram. On pourrait proposer le dimenhydrinate. Commencer par prendre aux 4-6 heures au besoin ou, si le patient présente des NVIC, prendre 1 comprimé pré-chimio, selon le patient. Attention à la somnolence.
Pourquoi l’association Capécitabine + Métoclopramide est-elle à éviter?
Les deux causent de la diarrhée
(ES additif)
Une patiente atteinte d’un cancer du poumon vient vous voir avec une nouvelle ordonnance de Giotrif (Afatinib), 40 mg po die x 1 mois. Le médecin a prescrit un comprimé d’ondansetron 8 mg avant chaque dose d’afatinib. Êtes-vous d’accord son choix ? Justifiez et faites-lui une recommandation.
N.B. Lorsque vous la questionnez, la patiente vous dit qu’elle n’a pas le mal des transports, qu’elle n’a pas eu de nausées pendant ses 3 grossesses et qu’elle prend 2 verres de vin à chaque soir. L’afatinib est son premier traitement pour son cancer.
Afatinib : potentiel très faiblement émétisant. Pas besoin de pré-médication d’emblée. Un comprimé de prochlorpérazine ou metoclopramide peut être utilisé au besoin. De plus, la patiente n’a pas de facteur de risque, n’a jamais eu de nausées ou de vomissement avec une chimio antérieure, et elle a un facteur dit protecteur (alcool). Le risque d’effet indésirable du au setron est trop important (constipation) pour le bénéfice attendu.
Grades diarrhée
Dose Lopéramide avec Irinotécan
L’irinotecan cause des diarrhées sévères qui nécessitent des doses plus élevées de lopéramide. Le jour : 1 comprimé aux 2 heures ad 12 heures sans diarrhée.
La conjointe d’un patient vous appelle. Il a reçu son troisième traitement pour son mélanome la semaine dernière. Il a reçu de l’ipilimumab. Elle appelle car son conjoint se plaint de mal de ventre et de diarrhées depuis quelques jours. Il se sent faible. Que lui conseillez-vous ? Quel serait le traitement approprié pour le patient?
L’ipilimumab cause une diarrhée différente de la chimiothérapie habituelle. C’est lié à une réaction immunitaire. Le patient doit consulter à l’urgence et mentionner au médecin là-bas qu’il reçoit une thérapie à base d’ipilimumab.