examen 3 Flashcards
nomme les raisons de consommer de la drogue
- ça peut être une stratégie d’adaptation qui permet à une personne d’anesthésier un mal de vivre au plus profond d’elle-même.
- recherche de plaisir
- peut amener la dépendance physique, psychologique et une tolérance
nomme la différence entre l’usage de drogue récréatif et l’abus
récréatif: consommation de substance qui n’entraine pas de complications pour la santé ni de troubles de comportement pouvant avoir des conséquences néfastes sur soi même et les autres
abus: consommation susceptible de provoquer des dommages physiques, psychologiques, économique, judiciaires ou sociaux, pour le consommateur et pour son environnement
qu’est-ce qu’un trouble de l’usage d’une substance, nomme les critères de diagnostic
- substance prise souvent en qte plus importante ou pendant un période plus prolongées qu’anticipée (plus que prévu)
- désir ou tentative infructueuse de diminuer ou d’arrêter
- beaucoup de temps consacré aux activités nécessaire pour utiliser ou obtenir des effets de la substance
- sentiment de manque
- l’utilisation de la substance interfère avec les principaux rôle (parent, travail, école)
- consommation récurrente malgré des problèmes sociaux ou interpersonnels
- diminution des autres activités
- utilisation dans des situations à risque (aiguilles souillées)
- utilisation malgré que la personne sait qu’elle a un problème psychologique ou physique causé par la substance
- tolérance
- sevrage
qu’est-ce que la tolérance
doit augmenter la dose pour obtenir les mêmes effets
qu’est-ce que la dépendance physique
la drogue devient nécessaire pour éviter des effets indésirables au sevrage et donc au maintien des fonctions physiologiques normales
qu’est-ce que la dépendance psychologique
l’utilisation de la drogue est nécessaire à l’optimisation de son bien-être, de ses relations interpersonnels et de ses performances et dans le but d’en retirer un plaisir
qu’est-ce que la tolérance inversée
- un phénomène de sensibilisation caractérisé par une augmentation de la réponse avec la même dose de psychotrope
la personne ne s’habitue jamais aux effets, malgré le fait qu’elle consomme toujours la même dose, elle vit toujours pleinement les effets
nomme les troubles induits par une substance
- intoxication
- sevrage
- autres
qu’est-ce que l’intoxication
se présente rapidement après la consommation de la substance et se poursuit aussi longtemps que la personne consomme
- syndrome réversible
- changement comportementaux et psychologiques inadaptés
- les symptômes ne sont pas expliqués par une affection médicale
- symptômes propres à la substance
qu’est-ce que le sevrage
- la cessation ou la réduction d’une substance après l’utilisation importante ou prolongée d’une substance
- symptômes spécifiques associés au retrait de la substance
- souffrance cliniquement significative ou altération du fonctionnement social ou professionnel
- le sx ne sont pas dus à une autre affection médicale et ne sont pas mieux expliqué par un autre trouble mental
qu’est-ce que la loi de l’effet: E = S + I + C***
(E) expérience de la consommation dépend de:
- la substance (S)
- qte de drogue/qualité du produit
- mode d’administration et absorption
- durée, fréquence et rythme de consommation
- qualité et interaction des substances, combinaison avec d’autres produits - l’individu (I)
- facteurs biologiques (génétiques et biochimiques)
- facteurs psychiques (développement et personnalité)
- âge, sexe, taille, poids, état physique - le contexte (C)
- facteurs culturels
- facteurs contextuels d’environnement (accessibilité, stress)
- endroit, ambiance, moment de la journée, relation avec les autres, conflit)
nomme les 3 tendances qui poussent à la consommation de drogue
- recherche de satiété
- recherche d’émotions fortes
- recherche de fantaisie
qu’on en commun les substances ?
ils jouent sur le système hédonique (système de récompense, ce qui pousse la personne à reconsommer
quels sont les effets des stimulants du SNC
ils augmentent le niveau d’éveil et l’activité générale du cerveau.
on distingue 2 catégories:
- stimulants majeurs
- amphétamines
- cocaïne - stimulants mineurs récréatifs:
- caféine et boissons énergisantes
- nicotine
quel est l’effet de la nicotine
- la nicotine est une drogue redoutable parce qu’elle resserre son emprise sur le corps et l’esprit d’une façon très subtile
- elle produit un effet agréable au cerveau (en stimulant la production de dopamine) sans perturber le comportement
nomme les symptômes de sevrage à la nicotine
- humeur dysphorique ou dépressive
- irritabilité
- insomnie
- frustration
- anxiété
- difficulté de concentration
- fébrilité
- diminution du rythme cardiaque
- augmentation de l’appétit et gain de poids
qu’en est-il de la cocaïne et de la dépendance/tolérance
- peut provoquer une dépendance psychologique
- c’est après plusieurs mois de consommation (4-6 mois) que la dépendance physique peut s’installer mais très rarement
- la tolérance survient très rapidement au cours d’une même consommation
- après une dizaine d’heure d’utilisation, l’utilisateur ressent beaucoup moins les effets de nouvelles doses
nomme les effets recherchés de la cocaïne
consommation occasionnelle à faible dose:
- euphorie et bien-être
- facilitation relationnelle
- hypervigilance, agitation
- sentiment de puissance intellectuelle et physique
- suppression de la fatigue et de la douleur, anorexie
après la période d’euphorie, une sensation de malaise (dysphorie) accompagnée d’anxiété
souvent prise en concomitance d’alcool, d’anxiolytiques ou de cannabis pour réduire le malaise, l’anxiété
quels sont les effets qui vont apparaitre lors d’un usage prolongé de cocaïne, en quantité plus importante
- agitation psychomotrice intense
- agressivité
- délires d’interprétation sous forme paranoïde avec des attaques de panique possibles*
- provoque parfois une psychose*
les phases de dépression alternent avec les phases d’excitation maniaque, d’insomnie et d’amnésie
quels sont les complications attribuables à une surdose de cocaïne
- hyperthermie
- infarctus
- psychose toxique
- hémorragie pulmonaire
nomme la complication de l’utilisation prolongée de cocaïne
le skin popping, qui amène la nécrose cutanée
nomme les effets indésirables à court terme de la consommation de cocaïne
- insomnie, tics nerveux, difficultés de concentration, trouble de mémoire, amnésie
- trouble de rythme cardiaque, IM
- accidents pulmonaires, neurologiques, épilepsie
- trouble psychiques graves, crises de panique
- risques infectieux graves en cas d’injection
- dépendance psychique rapide et forte traduite par une envie impérieuse de poursuivre la consommation
nomme le mode d’action des amphétamines
- augmentation soudaine de la dopamine et agit également sur la noradrénaline
- contribue aussi à la destruction des neurones
- effet physique et psychique augmenté
- effets à long terme = paranoïa
nomme les symptômes de sevrage des amphétamines et de la cocaïne
surviennent quelques heures à qq jours après l’arrêt ou la réduction
- humeur dysphorique
- fatigue
- rêve intenses et déplaisants
- insomnie ou hypersomnie
- augmentation de l’appétit
- agitation ou ralentissement psychomoteur
- n’exige pas d’hospit sauf dans certains cas
- dépression est fréquente chez les personnes qui cessent l’utilisation
nomme les surveillances associées au sevrage des amphétamines/cocaïne
surveillance de l’ECG et des enzymes cardiaques, hépatiques et fonction rénale
nomme les effets physiques indésirables du cannabis
- conjonctive injectée
- xérostomie
- tachycardie
- augmentation de l’appétit
une cigarette de cannabis cause autant de problèmes pulmonaires que 4 à 10 cigarettes ordinaires
nomme les signes d’intoxication au cannabis
- désorientation temporelle
- troubles de la vigilance
- altérations sensorielles
- troubles de l’équilibre et de la coordination des mouvements
- tremblements
- modifications du rythme cardiaque
*syndrome délirant souvent à thème de persécution
nomme des signes de sevrage du cannabis
- dû à la dépendance psychologique, apparaissent en 12 à 24h et s’intensifient pendant un à deux jours et disparaissent en 3 à 5 jours
- anxiété
- irritabilité
- agitation
- insomnie
- anorexie
- syndrome pseudogrippal
comment se nomme l’abus de cannabis (consommation à long terme)
le syndrome d’amotivation
est caractérisé par des difficultés de concentration, une perte d’intérêt et d’ambition, une diminution de la performance à l’école ou au travail
explique les effets à court terme des hallucinogènes stimulants tels que la MDMA
- effets secondaires perdurent pendant des semaines
- Elle est réputée pour faciliter le contact.
- augmentation de la T° corporelle
- vision brouillée
- tension musculaire
- HTA
- sueur et déshydratation
- modification de la libido
quel est le mode d’action des dépresseurs du SNC
- ralentissement du SNC et affectent les parties du cerveau qui contrôlent les pensées, le comportement, la respiration et le rythme cardiaque
- diminuent le niveau d’éveil et d’activité cérébrale, ralentissent les réflexes
- aident au sommeil
- effet relaxant, de détente, de bien-être
- atténuent la douleur ou la perception des difficultés de la vie tout en diminuant la capacité à y faire face
nomme les observations physiques associées à la consommation d’alcool
- bouche pâteuse
- mouvements chancelants
- rougeur de la peau
- yeux brillants
- paupières lourdes
nomme les symptômes de sevrage de l’alcool qui surviennent le matin r/a l’abstinence pendant la nuit
- tremblements des mains
- tremblements de la langue
- crampes, fourmillements, nausées, vomissement
- tachycardie, HTO, anxiété, irritabilité
- humeur dépressive
- troubles du sommeil
tous ces troubles sont calmés par l’absorption d’alcool
qu’est-ce que le syndrome de sevrage d’alcool
Il s’agit d’un syndrome provoqué par la cessation de la consommation d’alcool chez les personnes alcoolique chronique, généralement dans les 24h suivant l’arrêt. Les symptômes durent souvent 48-72h max sauf pour le délirium tremens dont le pic se situe entre le 5e et 7e jour
- 40% ne présentent aucun symptômes
- 50% ont des symptômes mineurs (tachycardie, sudation, tremblements)
- 10-15% ont des complications sévères
nomme les symptômes observés lors d’un syndrome de sevrage chez les alcoolodépendants dans les 4-12h après l’arrêt
- anxiété, agitation importante, irritabilité
- insomnie, cauchemars
- tremblements importants
- diaphorèse
- malaise et faiblesses importants
- nausées, vomissements
- diarrhées
- augmentation de la TA et de la FC
nomme les symptômes observés lors d’un symptômes de sevrage chez les alcoolodépendants dans les 12-24h après l’arrêt, 24 à 48h après l’arrêt et 48-72h après l’arrêt
12-24h:
1. hallucinations visuelles, auditives, tactiles
2. augmentation TA, FC
24-48h:
1. convulsions
48-72h:
délirium tremens (durée 3-5 jours)
nomme les complications à long terme possible lors d’une consommation d’alcool
- pancréatite
- stéatose hépatique/cirrhose
- arythmies
- psychose de Korsakoff
- cardiomyopathie
- hépatite
- gastrite
- leucopénie
- thrombopénie
nomme la complication du sevrage de l’alcool
délirium de tremens:
il s’agit d’un syndrome d’hyperactivité sympathique (trémulations, HTA, tachycardie, hyperthermie)
- hallucinations souvent plurisensorielles
- désorientation temporo-spatiale
- trouble de mémoire
- état confusionnel pendant 10-15 jours
- anxiété, symptômes dépressif
- déshydratation, oligurie, hypotension, hypersudation
nomme les complications neurologiques relié à la consommation d’alcool à long terme
une carence en thiamine qui va entrainer:
- neuropathie
- encéphalopathie de Gayet-Wernicke
- psychose de Korsakoff
qu’est-ce que l’encéphalopathie de Gayet-Wernicke
C’est une affection secondaire à un déficit en thiamine (vitamine B1)
- réversible
- caractérisé par:
- trouble de la conscience (stupeur)
- agitation, confusion onirique
- fabulation importante
- paralysie des nerfs oculomoteurs
- ataxie
- troubles végétatifs
- polynévrite dans 70% des case (atteinte des nerfs périphériques)
guérison complète si tx précoce (thiamine)
sinon peut causé des séquelles (syndrome de Korsakoff) et la mort
qu’est-ce que la psychose de Korsakoff
- atteinte irréversible de la mémoire à court terme, de l’habileté à acquérir de nouvelles informations
- confusion
- amnésie antérograde pouvant devenir totale
- fabulation, déni de la maladie
- polynévrite
nomme les médicaments de choix pour le sevrage de l’alcool
- benzodiazépines: facilitent l’activation du récepteur GABA et permet de diminuer l’intensité des symptômes mineurs et l’incidence des crises d’épilepsie et du délirium tremens. QID X 3 jours
- neuroleptiques (haldol): utilisés contre certains symptômes comme les hallucinations et non pour prévenir le délirium car ils augmentent les risques de convulsions
- thiamine (recommandé en prophylaxie chez les patients à risque): la majorité des alcooliques auraient une carence en thiamine, qui est essentiel dans la transmission de l’influx nerveux et régule l’utilisation énergétique du glucose, ce qui peut amener des déficits neurologiques importants
nomme des propriétés du GHB
- effet très calmant et sédatif
- propriété amnésique
- libère l’hormone de croissance si consommé régulièrement
- dépression respiratoire sur forte dose
qu’en est-il du lien qui existe entre la toxicomanie et les problèmes de santé mentale
- les troubles dépressifs accompagnent souvent le parcours de toxicomanes
- le risque de suicide et les tentatives de suicide est élevé chez cette population
- les troubles anxieux se manifestent en phase d’abstinence ou pendant les sevrages
- les états confusionnels sont favorisés par les polytoxicomanies et/ou sevrage
- les états psychotiques favorisés par plusieurs drogues
- la dépendance est plus fréquente chez les personnes atteintes de maladie mentale
- l’usage des psychostimulants est 2 à 5 fois plus fréquent en cas de schizophrénie
quels sont les symptômes positifs et négatifs de la schizophrénie**
- symptômes positifs:
associés à une augmentation de la dopamine dans l’espace mésolimbique
- délires
- hallucination
- comportements désorganisés
- désorganisation de la pensée (néologisme, incohérence de la pensée) - symptômes négatifs:
associés à une diminution de la dopamine dans l’espace mésocortical
- aboulie (manque de volonté pathologique)
- apathie
- pauvreté affective
- anhédonie
-retrait social
- alogie (pauvreté de la pensée)
nomme le modèle stress-vulnérabilité qui comprend les facteurs prédisposant à la schizophrénie
vulnérabilité biopsychologique:
- génétique, hérédité, facteurs biochimiques (dopamine), neuroendocriniens (glucocorticoïdes)
- consommation de substance** (pourrait déclencher une schizophrénie latente)
- facteurs environnementaux (virus, traumatismes)
- pauvreté
- le stress
facteurs de protection:
- habiletés sociales
- soutien familial et social
- stratégies d’adaptation et gestion du stress et de l’estime de soi
- la médication
nomme les critères de dx de la schizophrénie*
- idées délirantes (croyances erronées dénuées de fondement, conviction fausse à laquelle la personne croit fortement)
- hallucinations
- discours désorganisé (incohérences ou déraillements fréquents)
- comportements désorganisés ou catatonique (incapable de terminer une tâche, gestes répétitifs, agression)
- symptômes négatifs (aboulie ou diminution de l’expression émotive)
critère B: diminution marquée du fonctionnement social, professionnel, hygiène
critère C: persiste pendant plus de 6 mois
critère D: pas d’autres troubles qui pourraient expliquer les psychoses
critère E: pas associé à l’usage de substance
quel mot désigne une perte de contact avec la réalité
la psychose
qu’est-ce que la catatonie
la catatonie est un syndrome psychiatrique qui se caractérise par des altérations du mouvement, du comportement et de la réactivité émotionnelle, allant de l’immobilité extrême à une agitation psychomotrice importante.
Stupeur: absence d’activité psychomotrice
Négativisme : attitude opposante à l’égard des demandes ou des instructions
Mutisme : Certains patients peuvent ne pas parler du tout ou peuvent parler très peu, même s’ils sont capables de le faire.
agitation psychomotrice
Écholalie et échopraxie : Les individus peuvent répéter les paroles (écholalie) ou les mouvements (échopraxie) des autres.
Rigidité musculaire : Une rigidité musculaire importante peut être présente, affectant la capacité de mouvement de la personne.
grimaces
flexibilité cireuse: la personne présente une résistance musculaire à toute tentative de positionnement par autrui.
catalepsie: posture maintenue passivement contre la gravité
stéréotypie: mouvement répétitifs mais normaux
maniérisme: comportements bizarres, pas naturels
quel est le traitement de la catatonie
l’ativan
nomme les différents types d’idées délirantes*
- idées de référence: penser que la journaliste s’adresse directement à soi
- idées de grandeur: la personne a des idées de surestimation de ses capacités ou de la situation
- idées de persécution: pense que les autres essaient de lui nuire ou de lui faire du mal
- idées corporelles ou somatique: la personne pense être atteinte d’une maladie
- idées de contrôle ou d’influence: pense que quelqu’un contrôle sa tête ou ses gestes
- idées mystiques ou religieuses: fausses croyances liées au thème de la religion
- idées de nihilisme: se fait des fausses idées sur lui même en niant leur existence. Ex: je n’ai pas de coeur
qu’est-ce qu’une hallucination mandatoire
une voix qui donne des ordres
nomme les types d’hallucinations*
- auditives: perception de sons ou de voix
- visuelles: perception d’un stimulus visuel en son absence (visions, apparition de personnes)
- olfactives ou gustative: odeur ou gout
- cénesthésique: sensation corporelle interne (brûlures, fourmillements, insectes sous la peau)
- kinesthésique: sensation de tremblement, de s’enfoncer dans le sol ou de voler
- tactile: sensations corporelles externes (impression d’avoir une brûlure sur la peau, sensation de chaud ou de froid, de piqure)
distingue les types d’état psychotique causés par autres choses que la schizophrénie
- trouble psychotique bref: perturbation qui dure au moins une journée, mais moins d’un mois avec retour complet à la normale, sans être attribués à l’utilisation de substance.
- trouble schizoaffectif: combinaison d’un trouble de l’humeur (dépression, bipolaire) et d’un trouble psychotique. Les symptômes psychotiques ont lieu au moins deux semaines sans symptômes affectifs et vice-versa
- trouble psychotique non spécifié: trouble psychotique qui ne répond pas aux critères des autres troubles. Le psychiatre manque d’information pour poser un Dx
- trouble psychotique induit par une substance ou un médicament: manifestations s’estompent avec le temps suivant l’arrêt de la substance. ex: glucocorticoïdes
- trouble psychotique dû à une affection médicale générale: ex délirium à cause d’une pneumonie
quelles sont les méthodes qui pourraient aider à gérer les hallucinations*
- écouter de la musique avec des écouteurs, fredonner, parler à quelqu’un
- mettre des bouchons
- s’occuper, se changer les idées avec une activité plaisante
- faire de l’exercice physique
- éviter de consommer de l’alcool et des drogues
- favoriser les pensées positives et travailler sur son estime de soi
- dire au voix d’arrêter et penser à autre chose de plaisant
- distraire le client avec des activités fonctionnelles et non-anxiogène
- noter les moments où les voix se manifestent afin d’identifier des stratégies efficaces
gestion du stress:
- déterminer les stresseurs qui sont susceptibles de déclencher les crises
- faire un plan d’action pour maitriser les stresseurs
- pratiquer des méthodes de relaxation
nomme des signes qui suggère la présence d’hallucinations auditives (attitude d’écoute)
- regarder souvent au plafond
- tourner la tête vers la droite puis vers la gauche
- ne répond pas aux questions
nomme les deux particularités des antipsychotiques de 2e et 3e génération qui font qu’ils sont plus prescrits que les antipsychotiques de première génération
- moins d’effets secondaires sur le SNC, dont les effets secondaires extra-pyramidaux (à cause de leur effet sur la sérotonine)
- meilleurs résultats sur les Sx négatifs
nomme les réactions extrapyramidales
- parkinsonisme (bradykinésie, rigidité, sialorrhée, tremblements, démarche trainante, dysarthrie)
- dyskinésie tardive, après plusieurs mois de traitement (mouvements involontaires du visage, des lèvres, de la mâchoire, de la langue, des yeux, du cou)
- dystonie: spasmes musculaires excessifs et soutenu (crise oculogyre, torsion de la langue, torticoli)
- akathisie (impossible de rester en place, agitation)
quel est le délai d’action des antipsychotiques pour soulager les symptômes positifs de la schizophrénie
quelques heures à quelques jours
nomme l’antipsychotique de première génération et pourquoi est-il moins prescrit que les antipsychotiques de 2e et 3e génération?
l’haldol
il est moins prescrit puisqu’en bloquant la dopamine, cela entraine plus de symptômes négatifs et entraine davantage de réactions extrapyramidales r/a l’augmentation de l’acétylcholine qui augmente lors de la diminution de la dopamine, d’où l’augmentation de l’activité musculaire.
quelle classe de médicament va être prescrite pour contrer les réactions extrapyramidales.
anticholinergiques tel que le cogentin ou le kémadrin
effets: xérostomie, constipation, rétention urinaire, mydriase
nomme les antipsychotiques de la deuxième génération
olanzapine/zyprexa
rispéridone/risperidal
quétiapine/seroquel
paliperidone/invega
nomme un antipsychotique de troisième génération
aripiprazole/abilify
qu’est-ce qui distingue la dyskinésie tardive de la dystonie
la dyskinésie tardive c’est des mouvements involontaires alors que la dystonie est un spasme excessif
nomme les deux classes d’antipsychotiques atypiques et leurs effets secondaires
- les incisifs (-dones) ont une plus grande affinité pour les récepteurs de la dopamine D2 tels que les rispéridone, le palipéridone, ziprasidone, lurasidone.
effets secondaires:
- réactions extrapyramidales
- dysfonction sexuelle
- augmentation de la prolactine
- les sédatifs (-pines) ont une affinité plus importantes pour les récepteurs sérotoninergiques, histaminiques et cholinergiques que pour les récepteurs de la dopamine tels que la clozapine, l’olanzapine et la quétiapine.
effets secondaires:
- somnolence
- prise de poids, augmentation de la glycémie et triglycérides
- effets anticholinergiques périphérique: xérostomie, constipation, rétention urinaire
- effets anticholinergiques centraux: confusion, délire, troubles mnésiques (surtout PA)
quelle est la particularité du seroquel
la quétiapine est dose-dépendante
- à 25-50mg elle provoque de la somnolente et est utiliser pour favoriser le sommeil
- à 300mg elle a un effet antidépresseur
- à 800mg elle a un effet antipsychotique, ce n’est donc pas lui que l’on va donner en PRN pour les patients agités. On le donne moins pour traiter les symptômes psychotique car c’est difficile de fonctionner avec la somnolence diurne.
quels sont les effets à surveiller chez les patients qui prennent des antipsychotiques
- réaction extrapyramidales
- HTO
- syndrome métabolique
- effet anticholinergique
- élévation de la prolactine
- augmentation de l’intervalle QT
- agranulocytose (clozapine)
- syndrome malin des neuroleptiques: diminution de l’état de conscience, rigidité, diaphorèse, HTA labile, tachypnée, tachycardie
- constipation
pourquoi le psychiatre demanderait une IRM en contexte de psychose?
Pour r/o une cause physiologique qui pourrait expliquer les psychoses
pourquoi le psychiatre demanderait un contrôle de la prolactinémie chez un patient présentant un trouble psychotique?
car certains antipsychotiques tel que la rispéridone peut entrainer l’hyperprolactinémie.
Le rispéridone est le plus associé à cette condition
quels sont les 5 critères du syndrome métabolique
on doit y avoir ces 5 critères:
- tour de taille > 102 H > 88 F
- HDL < 1
- TAs >130
- glycémie >5.6
- triglycérides > 1.7
pourquoi la clozapine n’est pas un traitement de première intention alors que c’est le plus efficace?
Car la clozapine entraine des risques d’agranulocytose et cause des effets secondaires métaboliques importants
quelles sont les interventions infirmières pour un patient psychotique avec agitation importante
haldol et ativan PO puisque leur effet sédatif est potentialisé l’un par l’autre. L’ativan diminue le risque de réactions pyramidale de l’haldol.
- voie PO en premier
- voie IM en deuxième si aucune collaboration
si il ne peut prendre cette médication, on va privilégier le Zyprexa Zidis (olanzapine).
- surveiller l’amélioration des symptômes, effets secondaires
quelles sont les interventions infirmières pour un patient en psychose qui se sent menacé
- comprendre et normaliser les sentiments
- ne pas entretenir le délire
- rassurer
- thermomètre de la certitude
nomme les interventions infirmières chez le patient schizophrène avec des symptômes négatifs
- encourager hygiène et AVQ
- élaborer un horaire quotidien avec eux
- renforcement positif
- suggérer la participation aux activités en groupe
- inviter la personne à faire appel à son réseau de soutien
- enseignement sur hygiène de vie, effets secondaires pendant période de stabilité
- aider à reconnaitre les signes de rechute
- aider à trouver des objectifs/projet de vie
- aider à acquérir de l’autonomie
nomme les moyens de prévenir les rechutes et de maitriser les phases aigu chez une personne schizophrène
- maintenir habitudes de vie saines
- participer aux groupes de soutien
- demander de l’aide à un intervenant
- connaitre les symptômes de la maladie
- adhésion au traitement
- connaitre les signaux d’alarme
- connaitre les facteurs les plus susceptibles de déclencher une rechute
- avoir un plan de conduite en cas de signes de rechute
quel outil de la thérapie cognitivo-comportementale est adéquat pour une personne schizophrène
questionnement socratique pour peut-être amener la personne à modifier ses pensées automatique et semer le doute chez celle-ci.
ex: Il y a une dame dans la salle là bas qui est là pour me surveiller
“est-ce que vous penser qu’elle pourrait vous regarder pour une autre raison que pour vous surveiller?”
pourquoi le psychiatre demande un contrôle de la prolactinémie chez un patient qui prend de la risperidone
car le risperdal est l’APA qui est le plus associé à l’hyperprolactinémie
voici les paramètres d’un patient:
- TA 140/84
- tour de taille: 100 cm
- glycémie: 5.2
- tryglicérides: 1.4
- HDL: 0.95
à la lumière de ses résultats, souffre-t-il d’un syndrome métabolique? Nommez 2 interventions que vous devrez faire en lien avec ce problème.
non il ne souffre pas d’un syndrome métabolique puisqu’il a 2 critères sur 5 (TA >130, HDL <1)
interventions:
1. surveillance des différents paramètres métaboliques
2. enseignement au niveau nutritionnel et habitudes de vie
explique le suivi associé à la prise de clozapine concernant le profil hématologique
- FSC q. 1 sem pour les 26 premières semaines de traitement
- FSC q. 2 sem pour les 26 semaines suivantes
- FSC q. 4 sem pour le reste du traitement
explique le code de couleur associé aux résultats de FSC chez un patient sous traitement de Clozapine
CODE VERT:
- leucocytes: > 3.5
- neutrophiles: > 2
*poursuite du traitement
CODE JAUNE:
- leucocytes: entre 2,0 et 3,5
- neutrophiles: entre 1,5 et 2,0
- présence de symptômes pseudogrippaux
*FSC 2x/semaine ad retour dans la zone verte
*surveiller s/s infection
*poursuite du traitement
*reprise de la FSC en début de soirée car la production des leucocytes est à son pic
CODE ROUGE:
- leucocytes <2
- neutro < 1,5
*arrêt immédiat de la clozapine
*surveillance FSC DIE ad retour code jaune
*ne jamais reprendre clozapine
quelle est l’effet de la nicotine sur la clozapinémie?
LA NICOTINE N’A AUCUN EFFET SUR LA CLOZAPINÉMIE
c’est seulement la fumée de cigarette qui diminue la concentration sérique de la clozapine.
Pourquoi l’infirmière doit-elle être vigilante lorsqu’un patient qui prend de la clozapine décide arrêter de fumer ou qui ne peut pas fumer car il est en garde?
car les hydrocarbures polycycliques contenus dans la fumée de cigarette entraineraient une augmentation du métabolisme de la clozapine.
Cette augmentation provoque une diminution de la concentration sérique de la clozapine.
Donc un patient qui fume aura besoin d’une dose plus élevée de clozapine que s’il ne fumait pas. S’il arrête de fumé, il y aura donc des risques de toxicité accrus.
sur quel autre antipsychotique la fumée de cigarette a-t-elle un effet similaire?
l’olanzapine (zyprexa)
quelle surveillance l’infirmière doit-elle faire chez un patient en cessation tabagique sous clozapine?
surveillance des signes de toxicité de la clozapine:
- somnolence
- léthargie
- coma
- confusion
- agitation
- délire
- hyperréflexie
- convulsions
- sialorrhée
- mydriase
- vision trouble
- tachycardie
- hypotension
- arythmie
- hallucinations
- réactions extrapyramidales
- dyspnée
que doit faire le patient NON-HOSPITALISÉ qui omet de prendre une dose de clozapine?
s’il s’en rend compte moins de 2h plus tard, il doit la prendre immédiatement. S’il s’en rend compte plus de 2h plus tard, il doit sauter la dose et prendre la dose suivante à l’heure prévue.
Il doit aviser le md s’il omet de prendre la clozapine deux jours de suite.
que faire si on omet une dose de clozapine chez un patient HOSPITALISÉ
si on s’en rend compte plus de 2h plus tard, mais moins de 48h se sont écoulées depuis l’omission de la dose, le médecin doit être avisé.
quel antipsychotique atypique (deuxième génération) cause le plus d’effets secondaires cardiométaboliques? Quels sont ces effets?
La clozapine
effets secondaires cardiométabolique:
- dyslipidémie
- augmentation de la glycémie
- augmentation du poids
pourquoi est-il important de faire des ECG de contrôle chez les personnes prenant des antipsychotiques
car ceux-ci représentent un risque d’allongement de l’intervalle QT. Ce qui peut provoquer des arythmies.
Ton patient sous traitement aux antipsychotiques a une démarche instable et a failli tomber. Que soupçonnes-tu?
Quelle sera ton intervention prioritaire?
l’HTO qui est un effet secondaire des antipsychotiques associé au blocage des récepteurs alpha1 adrénergiques.
Mon intervention prioritaire sera d’effectuer un test de TA c/d 1-3 min BID x3 jours sans oublier de prendre le pouls simultanément et de noter la présence de symptômes.
M. Roy est mis en garde préventive par son psychiatre. Il prend du séroquel, de la clozapine, des timbres de nicotine car il ne peut pas fumer à cause de sa garde. Quelle est ton intervention prioritaire?
surveiller les signes de toxicité à la clozapine.
Lequel de ces éléments est un symptôme positif de la schizophrénie:
a) M. Robert a un affect plat
b) Madame Dumont répond à votre question avec 30 secondes de délai
c) Madame Dubois est de bonne humeur et participe activement aux activités proposées par les étudiantes en soins infirmiers
d) Monsieur Cyr entend des voix qui lui disent de tuer le propriétaire de son logement
d) les hallucinations auditives sont des symptômes positives de la schizophrénie
De quel type d’idée délirante s’agit-il? Madame Roy est persuadée qu’elle souffre de diabète même si tous les test qu’elle a passés démontrent le contraire:
a) délire mégalomaniaque
b) Délire de jalousie
c) Délire somatique
d) Délire de persécution
c) délire somatique
Nommez 3 signaux d’alarme qui pourraient alerter votre patient schizophrène et l’informer que son état se détériore.
Perte d’appétit, insomnie, repli sur soi, perte d’intérêt, agitation, méfiance, préoccupations particulières, cessation des activités généralement appréciées.
Nommez les facteurs susceptibles de déclencher une rechute chez un patient schizophrène
Prise inadéquate de la médication, stress, consommation d’alcool et de drogues.
définie le terme salade de mots
association de mots au hasard sans égard au sens ou à la logique
qui suis-je: se dit d’une personne qui se parle à elle-même
soliloque
qui suis-je: signe avant-coureur d’une maladie qui précède l’apparition du trouble
prodrome
qui suis-je: synonyme de hypersalivation
sialorrhée
qu’est-ce que la paranoïa
méfiance extrême à l’égard d’autrui
qui suis-je: nom donné à l’effet secondaire des antipsychotiques comportant les symptômes suivants : Tremblements, démarche traînante, sialorrhée, rigidité
pseudoparkinsonisme
qui suis-je: besoin permanent de boire un liquide (souvent de l’eau) en grande abondance
potomanie
qui suis-je: imitation des mouvements des autres
échopraxie
qui suis-je: trouble mental caractérisé par des idées délirantes ou des hallucinations
psychose
qui suis-je: répétition des paroles des autres
écholalie
qui suis-je: distorsion de la
perception des sens
hallucinations
qui suis-je: incapacité de s’exprimer ou refus volontaire de parler
mutisme
qui suis-je: agitation interne ou besoin irrépressible de bouger. Souvent un effet secondaire des antipsychotiques.
akathisie
Monsieur Roy est hospitalisé pour un trouble schizoaffectif décompensé. Il prend les médicaments suivants :
Clozapine (Clozaril) 100 mg bid
Séroquel (Quétiapine) 50 mg Hs
Ativan (Lorazépam) 1mg tid
Effexor (Venlafaxine) 37.5 mg id
Aujourd’hui, il se plaint de maux de gorge, de rhinorrhée et de toux occasionnelle. Vous décidez de contrôler sa température car vous soupçonnez :
l’agranulocytose causé par la clozapine.
Il est vrai que la réponse «symptômes d’allure grippale» est une bonne réponse. Toutefois, en fonction des éléments présents dans la vignette, le présence de la clozapine doit prioritairement vous diriger vers une possibilité d’agranulocytose qui aurait pu rendre le patient plus vulnérable aux microorganismes.
M. Roy était en congé temporaire et devait revenir sur l’unité à 8h. Il est finalement revenu à 12h. Il prend les médicaments suivants:
Clozapine 100 mg 8h-22h
Séroquel 50 mg Hs
Ativan 1 mg 8h-12h-22h
Que faites-vous avec sa médication?
a) Vous lui donnez Clozapine et Ativan à 12h
b) Vous donnez seulement l’Ativan
c) Vous ne donnez pas la Clozapine et avisez le médecin
d) Vous ne donnez aucun des deux médicaments
e) Vous donnez la Clozapine, mais repoussez la dose du soir
c) Je ne donne pas la clozapine et j’avise le md. Le médecin doit absolument être informé d’une omission de dose de clozapine de plus de 2 heures après l’heure prévue.
Lors de l’omission de clozapine plus de deux heures après la dose prévue, on devrait normalement ne pas prendre la dose oubliée et prendre la dose suivante à l’heure prévue (22h dans notre cas), mais validez toujours avec le médecin.
Qu’est-ce que la sclérose en plaque
Un trouble chronique auto-immun dégénératif du SNC qui se caractérise par une démyélinisation disséminée des fibres nerveuses du cerveau et de la moelle épinière et d’une inflammation chronique.
quelles sont les causes de la SEP
La cause est inconnue. Toutefois, la recherche suggère un lien avec un processus infectieux, des facteurs immunologiques et génétiques. La fatigue excessive, le stress, une blessure physique, la grossesse sont des facteurs précipitants.
incidence:
- jeune adulte (20-40 ans)
- 3x plus les femmes
- climat tempéré
nomme la physiopathologie de la SEP
- exposition à un agent X
- provoque une réaction des lymphocytes T
- les lymphocytes T se dirigent vers le SNC, bris de la barrière hématoencéphalique.
- réaction antigène-anticorps
- réaction inflammatoire puis la démyélinisation des axones neuronaux.
- évolution du processus inflammatoire: perte de myéline, disparition graduelle des oligodendrocytes, prolifération des astrocytes
- formation de plaques dans plusieurs régions du SNC = dysfonction neurologique progressive
distingue les termes “poussée” et “progression” en lien avec la SEP
poussée: exacerbations des symptômes entre 2 périodes où il n’y a pas de symptômes de la maladie
progression: évolution de la maladie (myéline remplacée par du tissus cicatriciel)
nomme les trois formes principales de la SEP
cyclique: alternance exacerbation-rémission. Apparition de poussée de signes et symptômes pas constante, ça va être suivies de périodes de rémission totale ou partielle. (85% des cas)
forme progressive secondaire: apparait souvent comme une phase cyclique au début puis est suivie d’une progression de la maladie constante ou parsemée de poussée et de rémission partielle ou de période de stabilité. (apparait 10 ans après le dx initial chez 50% des gens atteints)
forme progressive primaire:
progression constante de la maladie, elle évolue de façon continue indépendamment des poussées et des périodes de rémission. Progression de la maladie entre les poussées
nomme les manifestations cliniques possibles de la SEP
manifestations cliniques dépendent des régions touchées dans le SNC
symptômes cérébelleux:
- nystagmus: mouvement rhytmique des yeux)
- dysarthrie: difficulté d’élocution r/a une lésion des centres moteurs du langage
- dysphagie
- ataxie: trouble de la coordination des mouvements d’origine neurologique
système moteurs:
- scansion du discours: détachement de chaque syllabe d’un mot
- faiblesse
- paralysie membre, tronc, tête
- dysarthrie ataxique: mauvaise coordination des cordes vocales, difficulté de l’initiation de la phonation et du contrôle de la voix
- spasticité des muscles
- fatigue: augmentation des besoins énergétiques et à cause du déconditionnement, médication…
- altération fonctions intestinale et urinaire
- dysfonction sexuelle
système sensorielle:
- système de Lhermitte: sensation de décharge électrique le long de la colonne et les jambes pendant une flexion cervicale
- engourdissement
- fourmillement/paresthésie
- scotome: présence de tâches dans le champs visuel
- vision floue
- vertige
- acouphène
- déficit auditif
- douleur neuro
comment expliquer la fatigue r/a la SEP
- augmentation des besoins énergétiques
- déconditionnement
- effets attribuable à la médication
nomme les manifestations cliniques cognitives à long terme de la SEP
- troubles de la mémoire à court terme
- diminution des capacités d’attention
- perturbation de la capacité de traitement de l’information, de la planification
- perturbation de la perception visuelle
- difficulté à trouver les mots (aphasie)
- changements émotionnels importants
quels sont les examens diagnostiques utilisées afin de confirmer la SEP
- bilan sanguin (FSC, PCR, bilan hépatique et rénal, TSH, glycémie) élimination selon tableau clinique
- vient ensuite une IRM: présence de plaques disséminées
- ponction lombaire
- épreuve de potentiels évoqués: stimulation des nerfs périphériques au niveau du cerveau et on calcule combien de temps ça prend avant d’avoir une réponse.
nomme les médicaments utilisés dans le traitement de la SEP
corticostéroïde: utilisée dans la phase aiguë de la maladie car ils diminuent l’oedème et l’inflammation aiguë dans les zones démyélinisées du SNC. Ne change rien à l’évolution de la maladie après la poussée
immunomodulateurs: donne à l’organisme une façon de se défendre contre l’inflammation causée par la SEP. *seulement dans la SEP cyclique.
immunosuppresseurs: diminue l’activité de la maladie en empêchant les lymphocytes d’atteindre le SNC et d’y provoquer des dommages.
aucun traitement curatif de la SEP. Le traitement est principalement axé sur la maitrise des symptômes.
quelles informations sont importantes à recueillir au dossier lors d’une visite à l’urgence pour une douleur articulaire
- raison de consultation:
- PQRSTU
- AMPLE - SV
- médicaments pris sur une base régulière
- antécédents médicaux personnels et familiaux
quelles informations sont importantes à recueillir au dossier d’une patiente se présentant pour confusion, agitation, diaphorèse
- raison de consultation: PQRSTU, moment et ordre d’apparition, confusion, agitation, diaphorèse
- SV (augmentation TA, FC)
- glasgow (pupilles dilatées, diminution de la réactivité)
- autres symptômes découvert à l’examen physique: rigidité des membres, no/vo, diarrhées
- médicaments utilisés
- ATCD
- évaluation de l’état mental (anxiété, présence d’hallucinations auditives
pourquoi effectuer un RX poumons et une culture d’urine chez une patiente confuse, agitée?
Pour r/o une infection qui pourrait expliquée la confusion (délirium)
pourquoi demander un ECG chez une patiente confuse, agitée, tachycarde et hypertendue
la tachycardie est une anomalie du rythme cardiaque, probablement secondaire à l’agitation, mais on doit la documenter afin de valider s’il s’agit d’une arythmie plus grave (ex. fibrillation auriculaire) qui pourrait causer de graves conséquences (AVC).
L’arythmie peut expliquer la confusion chez certaines personnes.
La cliente prend un ISRS donc risque d’allongement du QT, et donc d’arythmies malignes telle que les torsades de pointes
pourquoi demander un TACO cérébral chez une patiente confuse/agitée
pour éliminer une cause physiologique telles que l’AVC, l’hémorragie cérébrale ou une tumeur qui pourrait expliquer la confusion.
pourquoi faire un bilan sanguin hépatique et rénal chez une patiente confuse/agitée
une personne chez qui la fonction rénale ou hépatique est affectée aura une accumulation de déchets métaboliques ou empêchera l’élimination de certains médicaments, ce qui pourrait entrainer une toxicité/surdose et expliquer les symptômes neurocognitifs.
pourquoi la CK serait élevée chez une patiente agitée?
l’agitation peut entrainer des myoclonies (contractions musculaires brusques, brèves et involontaires) ce qui va entrainer une rhabdomyolise (dégradation des tissus musculaires) la créatine kinase est alors libérée de même que la myoglobine.
pourquoi doser l’acétaminophène chez une patiente qui prends les médicaments suivants:
- acetaminophène 500mg QID PRN
- tramacet 2co q. 4h
Les risques de toxicité au tylenol sont très élevés car la patiente a deux médicaments contenant de l’acetaminophène dans ses prescriptions et que si elle prenait les deux selon la posologie recommandée, elle dépasserait la dose maximale de 4000mg/24h. La confusion et l’agitation, no/vo, diaphorèse sont des symptômes concordant avec une intoxication à l’acetaminophène.
qu’est-ce que le tramacet
Le tramadol est un analgésique combinant 325mg d’acétaminophène et 37.5mg de tramadol, un analgésique opioïde qui inhibe le recaptage de la sérotonine et de la noradrénaline. Les effets indésirables incluent l’HTO r/a la vasodilatation, une tachycardie, parfois une HTA, no/vo, xérostomie, constipation, confusion, hallucination, euphorie, douleur abdo, diarrhée…
quel diagnostic est-il plus probable chez la patiente agitée, confuse avec no/vo, diarrhée, myoclonies, diaphorèse, tremblements, hyperréflexie.
médication:
tylenol
tramacet
citalopram
lorazepam HS
syndrome sérotoninergique associé à la prise de citalopram et de tramacet qui inhibe le recaptage de la sérotonine.
nomme les critères diagnostiques du syndrome sérotoninergique
au moins 4 symptômes majeurs ou 3 mineurs et 2 majeurs coïncidant avec la modification à la hausse d’un traitement par agent sérotoninergique.
- symptômes majeurs:
- modification de l’état de conscience
- élévation de l’humeur
- état comateux/semi-comateux
- myoclonie
- tremor
- frissons
- rigidité
- hyperréflexie
- fièvre
- sudation - symptômes mineurs:
- nervosité
- insomnie
- trouble de la coordination
- mydriase
- akathisie
- tachycardie
- tachypnée/dyspnée
- diarrhée
- hyper/hypoTA
*les manifestations ne doivent pas faire partie du trouble qui a justifié le début du traitement.
*on a exclu toute autre cause physiologique
*Un antipsychotique ne doit pas avoir été ajouté ou augmenté
quel est l’intervention prioritaire en présence de syndrome sérotoninergique
arrêter l’agent sérotoninergique: Quand on fait cela, les symptômes vont s’atténuer d’eux-mêmes et disparaitre dans les 48 heures suivantes. Pendant ce temps, on traitera les complications si elles surviennent.
est-ce qu’on peut administrer de l’acétaminophène afin de prévenir une hyperthermie maligne associée au syndrome sérotoninergique
cela ne servirait à rien car les antipyrétiques interviennent au niveau du centre thermorégulateur, alors que ce n’est pas ce qui est en cause dans ce cas-ci, il s’agit plutôt d’une hyperthermie induite par les contractions musculaires répétées. Une bonne façon de contrôler l’hyperthermie serait de s’exposer à une basse température, par un bain d’eau glacée par exemple.
quel est le danger r/a la consommation de millpertuis?
Il agit sur l’enzyme responsable du métabolisme de la majorité des médicaments, et interagit avec 70% des médicaments.
Il est connu pour avoir une interaction dangereuses avec les ISRS, IMAO et les tricycliques car il augmente le taux de sérotonine. Il intéragit également avec le tramadol vu son action sur le recaptage de la sérotonine
pourquoi ne pas contentionner la patiente agitée atteinte d’un syndrome sérotoninergique?
si on tente de bloquer les contractions musculaire, cela va entrainer des contractions musculaires isométriques (le muscle se contracte sans qu’il puisse se raccourcir). La contraction musculaire isométrique entraine une plus grande dégradation de la fibre musculaire, ce qui va augmenter la libération d’acide lactique sérique et davantage d’hyperthermie
Placez les complications suivantes en ordre en commençant par celle qui apparaitra le plus rapidement jusqu’à celle qui apparaitra le plus tardivement
A) Convulsions
B) Hyperthermie
C) Déshydratation
D) Rhabdomyolyse
E) Insuffisance rénale aigue
F) Acidose métabolique
- hyperthermie
- déshydratation
- convulsions
- rhabdomyolyse
- acidose métabolique
- insuffisance rénale aiguë
nomme les complications potentielles associées au syndrome sérotoninergique
- déshydratation: r/a hyperthermie, vomissement/diarrhées
- insuffisance rénale aiguë: r/a rhabomyolyse = myoglobine = obstruction + déshydratation = diminution de la perfusion rénale
- hyperthermie maligne: r/a contractions musculaires
- convulsions/myoclonie: l’hyperréflexie et la rigidité musculaire associées au syndrome évolue vers les myoclonies puis les convulsions
- rhabdomyolyse: r/a myoclonie et/ou convulsions
- acidose métabolique: accumulation d’acide lactique r/a dégradation musculaire
- mort
nomme les éléments contenus dans la prise en charge du syndrome sérotoninergique
- arrêter l’agent sérotoninergique: Quand on fait cela, les symptômes vont s’atténuer d’eux-mêmes et disparaitre dans les 48 heures suivantes. Pendant ce temps, on traitera les complications si elles surviennent.
- déshydratation:
- soluté - hyperthermie maligne:
- atténuer contractions musculaires
- solutés, bains froids, couverture réfrigérante - convulsions/myoclonies:
- benzo IV à fortes doses - rhabdomyolyse:
- diminuer les contractions musculaires (ativan)
- maintenir la filtration glomérulaire - IRA:
- soluté - acidose métabolique:
- rétablir le pH (bicarbonates)
- intubation
nomme l’utilité de l’ativan dans la prise en charge du syndrome sérotoninergique
ativan pour diminuer les myoclonies pour empêcher la rhabdomyolise et ainsi éviter une insuffisance rénale. Il empêche également l’hyperthermie maligne potentiellement mortelle associée aux contractions musculaires.
quels médicaments autre que les ISRS peuvent augmenter la libération de sérotonine
- amphétamine
- lithium
- millpertuis
qu’est-ce que représentent les lignes verticales sur l’ECG
Les lignes verticales sur l’ECG représentent le voltage en milivolts. L’intervalle entre 2 traits verticaux = 0,1 mv.
qu’est-ce que représentent les lignes horizontales sur l’ECG
les lignes horizontales représentent le temps en secondes.
un petit carré = 0,04 sec.
à combien équivaut 1 petit carré sur l’ECG
0,04 sec
à combien équivaut 5 petits carrés sur l’ECG
5 petits carrés = 0,20 sec
à combien équivaut 1 gros carrés sur l’ECG
1 gros carré = 5 petits carrés donc 0,20 sec
à combien équivaut 25 petits carrés
si 5 petits carrés = 1 gros carré
25 petits carrés = 5 gros carrés
5 gros carrés = 1 sec.
à combien équivaut 1500 petits carrés
1500 petits carrés = 300 grands carrés
300 grands carrés = 60 sec
sachant que 300 grands carrés équivaux à 1 seconde, comment calcules tu la FC?
on calcule combien de carré il y a entre 2 battements.
exemple: s’il y a 3 grands carrés entre deux battements, et que 300 grands carrés = 60 sec, on divise 300 par 3, ça donne 100 bpm.
1 carré = 300 bpm
2 carrés = 150 bpm
3 carrés = 100 bpm
4 carrés = 75 bpm
5 carrés = 60 bpm
6 carrés = 50 bpm
7 carrés = 43 bpm
8 carrés = 38 bpm
9 carrés = 33 bpm
10 carrés = 30 bpm
à quoi correspond l’onde P sur l’ECG
l’onde P correspond à la dépolarisation des oreillettes.
quelle est l’onde encerclée, à quoi correspond-elle sur l’ECG?
le complexe QRS correspond à la dépolarisation des ventricules.
Son intervalle est de 0,06 sec à 0,10 sec
quelle est l’onde encerclée, à quoi correspond-elle sur l’ECG
L’ondeT. Elle correspond à la repolarisation des ventricules
quelle est l’intervalle encerclée, à quoi correspond-elle?
quelles sont ses les normalités en terme de temps?
il s’agit de l’intervalle PR, elle correspond à la conduction AV, autrement dit, c’est le temps que met l’influx d’origine sinusale à dépolariser les oreillettes puis à franchir le noeud AV.
normalité: 0,12-0,20 sec
c’est anormal lorsque c’est allongé
à quoi correspond le segment en 4?
il s’agit du segment ST, il correspond au temps entre la fin de la contraction des ventricules (fin de la systole) et le début de la diastole.
à quoi correspond l’onde en 7
il s’agit de la ligne isoélectrique, c’est un moment où il y a une absence d’activité électrique.
comment analyser un ECG
- quelle est mon impression de l’ECG
- rythme lent, rapide?
- régulier, irrégulier? - repérage de la ligne isoélectrique
- est-elle facile à repérer? - onde p:
- y’a-t-il une onde P
- y’a-t-il une onde P pour chaque QRS - intervalle PR:
- est-il normal ou allongé? - complexe QRS:
- les complexes QRS ont-ils tous la même forme?
- l’écart entre les QRS est-il régulier sur tout le tracé - accident de parcours
- ESA
- ESV
quel est le rythme présenté? Quels sont les critères?
c’est le rythme sinusal
- onde P pour chaque QRS
- fréquence: 60-100 bpm
- PR: 0,12-0,20 sec
- QRS: 0,06-0,10 sec
quelle est ton interprétation de ce rythme? Quels sont les critères associés à ce type de rythme?
quelles sont les causes, les signes et symptômes et les traitements?
une extra-systole auriculaire (ESA)
- critères:
- onde P qui diffère de l’onde P sinusale
- intervalle PR peut être plus court, plus long ou normal
- complexe QRS identiques aux autres QRS - causes:
- anxiété
- fatigue
- émotions
- hypokaliémie
- hyperthyroïdie
- hypoxie
- insuffisance respiratoire
- stimulant exogènes (caféine, nicotine, alcool) - signes et symptômes
- souvent asymptomatique
- palpitations - traitements:
- bénin chez la personne en santé, donc non traité
- traitement de la cause: bêtabloquant si ESA fréquentes et qui provoquent d’autres arythmies comme la FA ou le flutter
quelle est ton interprétation de ce rythme? Quels sont les critères associés?
quelles sont les causes, signes et symptômes, les traitements et les interventions infirmières?
il s’agit de la fibrillation auriculaire avec RV 80-40 bpm
- critères:
- absence d’onde P
- onde F: ligne isoélectrique hachurée
- fréquence auriculaire: 400-700 bpm
- réponse ventriculaire irrégulière (exemple sur la photo, la réponse ventriculaire est entre 80 et 140 bpm) - causes:
- cardiopathie ischémique
- hyperthyroïdie
- valvulopathie mitrale
- ischémie
- HTA
- âge - signes et symptômes:
- asymptomatiques
- dyspnée
- DRS
- lipothymie
- syncope
- fatigue
- palpitations - traitements:
- bêtabloquants (traitement d’appoint)
- anti arythmique (corderons)
- bloqueur des canaux calciques, plus rare (vérapamil, cardizem)
- si instabilité hémodynamique comme hypoTA et lipothymie: cardioversion électrique
- anticoagulothérapie CHADS - interventions:
- évaluer le patient
- mise au repos
- aviser MD
quelle est ton interprétation de ce rythme? Quels sont les critères associés?
Quelles sont les causes, signes et symptômes, les traitements et les interventions infirmières?
le flutter auriculaire avec conduction à 4:1
c’est une arythmie dans laquelle l’oreillette envoie des influx électriques à une fréquence auriculaire de 300 bpm sans que les ventricules se contractent. La fréquence ventriculaire varie souvent entre 75 et 150 bpm.
- critères:
- absence d’onde P
- onde F: en dents de scie
- fréquence auriculaire fixe à 300bpm
- conduction fixe ou variable
- QRS: 0.06 à 0,10 (normale) - causes:
- coronaropathie
- HTA
- hypoxie
- valvulopathie mitrale
- embolie pulmonaire
- maladies pulmonaires chroniques
- cardiomyopathie - signes/symptômes:
- si réponse ventriculaire < 100 bpm ça va être asymptomatique
- si réponse rapide: palpitations, dyspnée, étourdissement, faiblesse - traitements:
- bêtabloquants
- antiarythmiques (cordarone)
- bloqueur des canaux calciques
- si instabilité hémodynamique: cardioversion électrique
- anticoagulant CHADS - interventions:
- évaluation du patient
- mettre au repos
- aviser MD
quelle est ton interprétation de ce rythme? Quels sont les critères associés?
Quelles sont les causes, signes et symptômes, les traitements et les interventions infirmières?
Bloc auriculo-ventriculaire 1er degré (BAV 1er degré)
Le noeud AV ne bloque pas l’influx du noeud sinusal, mais le ralenti, donc l’intervalle PR est plus long.
- critères:
- onde P pour chaque QRS
- intervalle PR > 0,20 sec - causes:
- certains médicaments: Lanoxin ou bêtabloquants car diminue FC
- coronaropathie
- désordre hormonal - signes et symptômes:
- généralement asymptomatique
- bruit B1 plus faible - traitements:
- aucun
- si bradycardie sinusale symptomatique = atropine
quelle est ton interprétation de ce rythme? Quels sont les critères associés?
Quelles sont les causes, signes et symptômes, les traitements et les interventions infirmières?
il s’agit d’un bloc de branche droit
- critères:
- QRS > 0.10 sec
- dans la dérivation V1 seulement, QRS large et positif, l’onde T est contraire au QRS - causes:
- cardiopathies
- coronaropathies
- embolie pulmonaire
- HTA
- infarctus du myocarde (BBG = risque plus grand de mortalité - signes et symptômes
- asymptomatique - traitements
- aucun
- revascularisation si SCA avec BBG
quelle est ton interprétation de ce rythme? Quels sont les critères associés?
Quelles sont les causes, signes et symptômes, et les traitements
bloc de branche gauche
- critères:
- QRS > 0.10 sec
- dans la dérivation V1 seulement, QRS large et négatif, l’onde T est contraire au QRS - causes:
- cardiopathies
- coronaropathies
- embolie pulmonaire
- HTA
- infarctus du myocarde (BBG = risque plus grand de mortalité - signes et symptômes
- asymptomatique - traitements
- aucun
- revascularisation si SCA avec BBG
quelle est ton interprétation de ce rythme? Quels sont les critères associés?
Quelles sont les causes, signes et symptômes, et les traitements
ESV
- critères:
- complexe QRS prématuré
- absence d’onde P
- QRS large et déformé
- onde T différente
- pause compensatrice - causes:
- acidose ou alcalose
- âge avancé
- cardiopathie hypertrophique
- exercice
- HTA
- HypoT4
- hypocalcémie, hypokaliémie, hypomagnésémie
- hypoxie
- infarctus aigu du myocarde
- stimulants exogènes (alcool, caféine, boissons énergisantes, nicotine, cocaïne) - signes et symptômes:
- généralement asymptomatique
- palpitations
- dyspnée
- douleur thoracique
- plus rare: lipothymie et syncope - traitements:
- aucun traitement si ESV isolées (moins de 5/min ou moins de 30/h)
- traiter la cause
- si dangereux: amiodarone
comment appelle-t-on cette arythmie?
Tachycardie ventriculaire non soutenue (moins de 30 sec)
quelle est ton interprétation de ce rythme? Quels sont les critères associés?
Quelles sont les causes, signes et symptômes, et les traitements
tachycardie ventriculaire soutenue: au moins 4 ESV consécutives ayant un rythme cardiaque supérieur à 150 bpm
- critères:
- onde P cachée dans le QRS
- débute par une ESV
- QRS large > 0.10 sec
- au moins 4 de suite
- onde T inversée par rapport au QRS
- > 30 sec - causes:
- IM
- coronaropathie
- déséquilibre électrolytique (K+, Mg)
- cardiomyopathie
- prolapsus mitral
- intoxication médicamenteuse - signes et symptômes:
- variable
- lipothymie
- syncope
- palpitations
- FC > 150 - traitements:
- traiter la cause
- si stable avec pouls: anti arythmique
- si instable sans pouls: RCR
explique la triade de l’infarctus
- ischémie:
- définition: apport insuffisant de sang et d’O2 ce qui cause une perturbation électrique au sein du myocarde.
- Particularité à l’ECG: présence d’un sous-décalage du segment ST et/ou inversion de l’onde T. - Lésion:
- définition: phase plus grave que l’ischémie. Peut être réversible, mais peut évoluer vers l’infarctus.
- particularités à l’ECG: sus-décalage du segment ST* d’au moins 1 mm de la ligne isoélectrique ou sous-décalage du segment ST avec augmentation des troponines - nécrose:
- particularités à l’ECG: sus-décalage du segment ST avec onde Q pathologique (plus profonde = au moins 50% de l’épaisseur du myocarde est touché). Inversion de l’onde T qui apparait dans les heures suivant l’infarctus et pouvant persister pendant plusieurs jours
que représente le tracé?
la phase 1 de la triade de l’infarctus, l’ischémie
car on voit un sous-décalage du segment ST et une inversion de l’onde T
que représente le tracé?
la phase 2 de la triade de l’infarctus car on peut y apercevoir un sus-décalage du segment ST
que représente le tracé
la phase 3 de la triade de l’infarctus car on y aperçoit un sus-décalage du segment ST, une inversion de l’onde T qui apparait après plusieurs heures et l’onde Q pathologique
interprète l’ECG suivant
- rythme régulier à 80 bpm
- ligne isoélectrique visible
- ondes P présentes
- onde P pour chaque QRS
- intervalle PR normal (0,12-0,20)
- QRS tous la même forme
- écart entre QRS régulier
- aucun accident de parcours
interprète l’ECG suivant
- rythme irrégulier 55-85 bpm
- ligne isoélectrique visible
- ondes P présentes
- onde P pour chaque QRS
- intervalle PR normal (0,12-0,20)
- QRS tous la même forme
- écart entre QRS irrégulier
- présence d’accident de parcours
interprète l’ECG suivant
- rythme régulier à 80 bpm
- ligne isoélectrique visible en v1 seulement
- ondes P présentes
- onde P pour chaque QRS
- intervalle PR normal (0,12-0,20)
- QRS tous la même forme
- écart entre QRS régulier
- aucun accident de parcours
interprète l’ECG suivant
- rythme régulier à 80 bpm
- ligne isoélectrique visible
- ondes P présentes
- onde P pour chaque QRS
- intervalle PR allongé (> 0,20)
- QRS tous la même forme
- écart entre QRS régulier
- aucun accident de parcours, sauf PR allongé
interprète l’ECG suivant
- rythme régulier à 80 bpm
- ligne isoélectrique peu visible, mais présente
- ondes P présentes
- onde P pour chaque QRS
- intervalle PR normal (0,12-0,20)
- QRS tous la même forme
- écart entre QRS régulier
- QRS de 0,12 = BBD
interprète l’ECG suivant
rythme sinusal à 70 bpm
interprète l’ECG suivant
tachycardie sinusale à 110 bpm:
- onde p pour chaque QRS
- intervalle PR < 0,20
- rythme régulier
interprète l’ECG suivant
rythme sinusal à 80 avec 2 ESV isolés:
ESV:
- pas d’onde P
- onde T différente
- QRS large et déformé
- complexe QRS précoce
- pause compensatrice
interprète l’ECG suivant
Fibrillation auriculaire avec réponse ventriculaire de 80 à 130 bpm.
explications:
- onde F: la ligne isoélectrique est hachurée
- onde P absent
- réponse ventriculaire irrégulière car varie de 80 bpm à 130 bpm
interprète l’ECG suivant
rythme sinusal de 65bpm avec ESA
explications:
- onde P qui diffère de l’onde P en rythme sinusal
- QRS identiques aux autres QRS
- intervalle PR peut être plus long plus court ou égal
interprète l’ECG suivant
rythme sinusal à 70 bpm
interprète l’ECG suivant
bradycardie sinusale 55 bpm
interprète l’ECG suivant
tachycardie sinusale à 110 bpm avec bloc de branche gauche.
explications:
- QRS larges (> 10 sec) et négatifs
- onde T inversée
interprète l’ECG suivant
rythme sinusal à 85 avec ESV puis tachycardie ventriculaire non-soutenue de 8 complexes.
explications:
- vers la fin du tracé, on peut apercevoir 2 battements en rythme sinusal séparé d’un ESV. On peut calculer la fréquence entre ces deux battements qui est de 85.
- les battements anormaux dans le premier tier du tracé sont des ESV car il y en a seulement 3.
- la tachycardie ventriculaire s’explique par la présence d’ESV consécutives (8 complexe) dans le deuxième tier du tracé. On les reconnait par l’absence d’onde P, un QRS large de > 0,10 sec, et une onde T inversée par rapport au QRS. On dit qu’elle est non-soutenue car elle ne dure pas plus de 30 sec.
interprète l’ECG suivant
rythme sinusal à 80 bpm avec bloc de branche gauche et bloc auriculoventriculaire du 1er degré.
explications:
- QRS larges > 0,10 sec et négatif
- PR > 0,20
interprète l’ECG suivant
Rythme sinusal à 65 bpm avec ESA
interprète l’ECG suivant
tachycardie ventriculaire soutenue à 225 bpm
explications:
- pas d’onde P
- QRS déformés et larges
- onde T inversées
interprète l’ECG suivant
rythme sinusal à 95 bpm avec ESV isolées
interprète l’ECG suivant
flutter auriculaire avec conduction variable à 2:1, 3:1 et 4:1
interprète cet ECG
rythme sinusal entre 55 et 65 bpm avec BAV 1er degré et BBD:
- QRS larges > 0,10 sec et positifs
- PR > 0,20 sec
que peut-on affirmer en regardant le tracé sur cette image?
ce tracé indique la présence de nécrose, la phase 3 de la triade de l’infarctus car on y trouve un sus-décalage du segment ST avec une onde Q pathologique
qu’est-ce qu’on peut affirmer en regardant le tracé sur cette image?
Ce tracé indique la présence d’une lésion, la phase 2 de la triade de l’infarctus, car on y aperçoit un sus-décalage du segment ST.
que peut-on affirmer en regardant le tracé sur cette image
ce tracé indique la présence d’ischémie, la phase 1 de la triade de l’infarctus, car on y aperçoit un sous-décalage du segment ST et une inversion de l’onde T
quelles sont les principales complications de la bronchoscopie, puis nomme les éléments de surveillance associés**
complications possibles: pneumothorax, bronchospasme, pneumonie, bactériémie, saignement au site de la biopsie, aspiration
surveillances:
- SV
- NPO 2h
- signe d’aspiration
- hémoptysie
- présence de détresse respiratoire: stridor, dyspnée, cyanose, respiration sifflante
- crépitations s/c au cou ou au visage
* matériel d’aspiration au chevet
enseignement:
- NPO pendant 2h post-intervention
- enrouement, légère toux, léger mal de gorge
- ne pas conduire pendant 24h
quelles sont les principales complications de la colonoscopie**
complications: perforation, hémorragie, infection
surveillances:
- SV, échelle de sédation
- signe de perforation: distension abdominale, rectorragie, douleur, fièvre
- signes d’infection
enseignements:
- signes d’infection
- signes de perforation intestinale: distension abdominale, rectorragie, douleur
- ne pas conduire pendant 24h si sédation
quelles sont les principales complications de la ponction d’ascite**
complications: choc, hémorragie, hypovolémie, perforation des organes abdo, péritonite
surveillances:
- sv
- surveiller le pansement pour déceler écoulement ou saignement
- surveiller une accélération du pouls, hypotension, étourdissement, modification de l’état de conscience car perte de liquide ++ = choc.
- surveiller élimination urinaire x 24h, surveiller hématurie (perforation vessie)
enseignement:
- signaler hématurie car risque de perforation de la vessie
- signes de péritonite: douleur abdominale qui augmente, distension, fièvre
quelles sont les principales complications d’un OGD**
complications: aspiration du contenu gastrique, perforation, saignement, sédation excessive
surveillances:
- SV, sédation
- surveiller signes de perforation: douleur amplifiée, dyspnée, cyanose, fièvre
- surveiller signes d’aspiration
enseignements:
- NPO x 2h
- enrouement, léger mal de gorge normal
- ne pas conduire x24h si sédation
- signes de perforation/infection
quelles sont les principales complications de l’angiographie cérébrale**
complications possibles: réaction allergique au produit de contraste, AVC, saignement au site de ponction, insuffisance rénale
surveillances:
- surveiller la présence de saignement a/n du pansement compressif
- surveiller les signes d’une réaction allergique
- SNV et comparer
- SV
- surveiller la diurèse
- décubitus dorsal 8 à 12h
- pression constante sur le site
- surveiller fonction rénale
enseignements:
- signes de saignement
- signes AVC
- signes insuffisance rénale
- boire beaucoup d’eau pour éliminer le produit de contraste
- signes d’infection
quelles sont les principales complications de la biopsie du sein**
complications possibles: infection
surveillances:
- pansement, écoulement
enseignements:
- comment déceler signes d’infection
quelles sont les principales complications de l’arthroscopie du genou, les éléments de surveillance et les enseignements à prodiguer**
complications possibles: infection, thrombophlébite, embolie pulmonaire, saignement, déhiscence de la plaie.
surveillances:
- surveiller les SV
- les SNV en comparant les deux membres
enseignements:
signes d’infection surveiller la présence de rougeur, chaleur, enflure, écoulement, fièvre, mauvaise odeur provenant de la plaie
- douleur qui augmente
- présence d’un saignement
- séparation des bords de la plaie
- douleur au membre inf. avec rougeur
- restriction d’activité physique
- utilisation adéquate des analgésiques
- utilisation de glace pour réduire l’enflure
- surélevé le membre
quels sont les 4 paramètres principaux à considérer dans l’évaluation de la condition clinique du client en chx d’un jour*
1) l’âge et les risques de morbidité: très jeune ou personne âgée = risque plus élevé de complications
2) l’état de développement de la pathologie médicale qui justifient la chirurgie: ex. un cancer de l’utérus localisé = hystérectomie vs en phase 3 donc hystérectomie + ablation ganglionnaire + exérèse des tissus environnants…
3) le degré d’obésité: temps opératoire plus long car difficulté d’accès aux organes profonds, infections, déhiscence des plaies
4) certaines maladies chroniques: diabète, MPOC, MCAS, etc. Il faut considérer la situation globale dont les traitements pharmaco car ils ont un impact sur la chx et l’anesthésie
quels sont les paramètres de surveillance clinique en per-sédation
- pouls et TA aux 5 min
- respiration (fréquence, amplitude, rythme)
- saturation en O2 avec un appareil muni d’une alarme
- degré de sédation
- évaluer la perception de la douleur
*accès veineux obligatoire et assurer la surveillance
quoi faire si l’infirmière détecte une anomalie ou complication en per et post-sédation
**priorité = maintenir voies aériennes libres et assurer la ventilation du client
- aviser MD
- appliquer les mesures prescrites
- aviser anesthésiologiste PRN
quelles sont les principales complications post-op**
- douleur
- fièvre
- hypothermie
- délirium
- rétention urinaire
- infection urinaire
- no/vo
- iléus paralytique*
- vidange gastrique tardive*
- hypoventilation/hypoxie - aspiration du contenu gastrique
**- atélectasie* - pneumonie***
- embolie pulmonaire
- bronchospasme
- hémorragie* - hypotension
- HTA
- TVP*
- infection* - déhiscence de plaie
- surcharge liquidienne (insuffisant rénaux, cardiaque)
quelle est la clientèle la plus à risque de complications opératoires***
complications respi: tout client ayant eu une anesthésie générale, personnes âgées, ATCD de tabagisme, maladie pulmonaire, apnée du sommeil, obésité, chirurgie antérieure (thorax/abdomen)
complications cardiovasculaires: ATCD de troubles respi, ATCD de maladies cardiovasculaires, personnes âgées ou affaiblies
risque de surcharge liquidienne: insuffisance cardiaque ou rénale, PA, administration trop rapide de liquide IV
nomme les éléments importants entourant les complications cardiovasculaires
- le facteur le plus important de l’évaluation CV est l’observation fréquente des SV.
- on doit comparer les SV pré op et post-op pour déterminer à quel moment ils se stabilisent à des valeurs normales
- aviser le md:
- TAs <90 ou > 160
- FC < 60 ou > 120
- diminution de la TA différentielle (différence entre les pressions systolique et diastolique)
- changement du rythme cardiaque
- différence notable avec les mesures préopératoires
- une diminution graduelle de la PA pendant plusieurs mesures consécutives
nomme les critères de libération de la chirurgie d’un jour**
- critères de libération en salle de réveil:
- pt est réveillé
- SV de base stables
- pas de saignement ou écoulement de la plaie excessif
- pas de dépression respi
- saturation > 90%
- douleur contrôlée ou acceptable
- peu ou pas de no/vo
- le rapport a été transmis - critères de libération de la chx ambulatoire
- tous les critères de la salle de réveil sont satisfaits
- pas d’administration d’opioides IV depuis 30 min
- miction faite
- capable de marcher
- accompagné d’un adulte responsable
- consigne écrites de congé ont été remises au client et à ses proches et ont été comprises
quoi fournir lors du congé de l’unité de soins postanesthésique**
un document écrit contenant des recommandations particulières doit être remis avant le départ qui contient les informations nécessaires:
- un document écrit contenant les recommandations suivantes:
- accompagnement requis lors du retour à domicile
- surveillance à assurer
- directives à appliquer
- reprise des activités
- restrictions à respecter
- coordonnées du service à joindre en cas de besoin ou d’urgence - recommandations à expliquer:
- la gestion de la médication et des effets secondaires + médicaments en vente libre
- prochain RDV
- soins du pansement
- points de suture
- bain/douche
- retour au travail
on doit les expliquer et vérifier la compréhension du client***
nomme les signes de complications à surveiller à remettre au patient lors de son retour à domicile après une chx*
- douleur qui augmente même avec les médicaments
- signes d’infection de la plaie: rougeur, gonflement, écoulement de pus, douleur, chaleur
- fièvre
- beaucoup de sang sur le pansement
- incapable de boire ou de manger
- vomissements
- sensation de brûlure en urinant/difficulté à uriner
- constipation malgré l’application des conseils
- enflure ou douleur à un mollet qui augmente à la marche
- essoufflement
- douleur au thorax
Monsieur Longpré, âgé de 86 ans, a été opéré pour un hallux valgus sous anesthésie régionale par ‘’bloc de cheville’’.
Est-il à risque de présenter des complications respiratoires en phase post-anesthésique immédiate?
oui en raison de son âge avancé de 86 ans
Madame Cho est âgée de 64 ans. Elle souffre d’emphysème chronique et fume 3 cigarettes par jour. Elle arrive de la salle de réveil après avoir subi une thoracotomie exploratoire sous anesthésie générale.
Est-elle à risque élevé de présenter des complications respiratoires?
a) Oui, en raison de sa BPOC, de son tabagisme, de l’anesthésie générale et de la thoracotomie.
b) Oui, en raison de son âge, de sa BPOC et de son tabagisme.
c) Non, en raison de son âge de moins de 65 ans et de son tabagisme léger.
d) Non, en raison de son sexe féminin, de son âge < 65 ans et de l’anesthésie.
a) Oui, en raison de sa BPOC, de son tabagisme, de l’anesthésie générale et de la thoracotomie.
Monsieur Vézina, âgé de 35 ans, a été opéré pour cholécystectomie. Il est à l’USA depuis 1 heure.
Ses signes vitaux sont: TA 108/76, FC 104 rég. (filant), FR 26, T◦ 36,7 ◦ C, SpO2 89%. Sa peau est froide, moite et pâle.
Que soupçonnez-vous?
a) Hypoxie de nature respiratoire.
b) Hémorragie interne
c) Hypothermie centrale.
d) Choc septique.
quelle sera ton intervention prioritaire?
Hémorragie interne.
Justification : La TA est normale, mais on n’a pas la valeur de référence du patient. Par contre, la FC est élevée et peut indiquer une tachycardie compensatoire sur une baisse de la TA r/à perte de volume sanguin. Le qualificatif ‘’filant’’ peut indiquer une baisse de TA. La peau froide, moite et pâle peut indiquer une diminution de la perfusion cutanée et une réponse adrénergique compensatoire. De plus, une hémorragie interne est une complication possible de cette chirurgie. C’est donc l’hypothèse la plus plausible.
intervention prioritaire: aviser le MD
Madame Simard est âgée de 52 ans et pèse 90 kg. Elle est de retour à l’unité de chirurgie d’un jour depuis 10h45, à la suite d’une hystérectomie par laparoscopie.
Ses pansements sont propres, sa douleur est faible (1/10) et sa dernière prise d’opiacés po a eu lieu à 16h00.
Ses signes vitaux sont dans les limites de la normale et comparables à ses valeurs pré-opératoires.
Sa dernière prise d’opiacés po a eu lieu à 16h00. Son premier lever a été bien toléré.
Elle a fait 2 mictions libres de 100 mL chacune à la toilette depuis son retour. Elle tolère une alimentation progressive (soupe et biscuits soda) et n’est pas nauséeuse.
Elle est accompagnée de son conjoint qui la ramènera à la maison.
Ils ont reçu les consignes écrites de congé et n’ont pas de question.
rencontre-t-elle tous les critères pour être libérée de la CDJ?
Les critères sont tous remplis, mais elle n’a uriné que 200 mL en 8h00. Elle semble être en oligurie. Toutefois, en postopératoire immédiat, la diurèse horaire acceptable pour un adulte est de 30 mL/h ou plus, ce qui correspond à 240 mL en 8 heures. La diurèse de Mme Simard est donc insuffisante.
On doit donc évaluer la présence d’insuffisance rénale, notamment en mesurant la créatinine sérique et DFG. Puis on doit évaluer la présence d’un globe vésical à la palpation. Évaluer la présence de rétention vésicale avec un bladder scan.
Votre patient a une douleur à 6/10 malgré plusieurs médicaments analgésiques non opioïdes prn reçus. Vous avez fait l’évaluation selon le PQRTSU. Les prochaines doses d’analgésiques sont prévues dans 2h.
Quelle doit être votre intervention prioritaire?
a) Devancer la prochaine dose d’analgésique prn.
b) Aviser le médecin.
c) Proposer une méthode complémentaire comme la relaxation.
d) Évaluer l’état de conscience du patient.
On doit aviser le MD car la prochaine dose prévue est seulement dans 2h et on doit trouver un moyen de soulager le patient.
voici pourquoi les autres options n’étaient pas envisageables:
a) Devancer la prochaine dose d’analgésique prn. Justification : selon la norme d’exercice sur l’administration sécuritaire des médicaments, on ne peut pas devancer une dose pour un délai de 2 heures.
c) Proposer une méthode complémentaire comme la relaxation. Justification : il s’agit d’une douleur à 6/10. Ce donc n’est pas la meilleure réponse. Si le choix de réponse avait été ‘’proposer une méthode complémentaire comme la relaxation le temps d’attendre le retour d’appel du médecin’’ on aurait pu la choisir.
d) Évaluer l’état de conscience du patient. Justification : non pertinent selon le contexte. Si, dans la vignette, on mentionnait que l’analgésique était un opioïde, il aurait fallu choisir cette réponse, mais ce n’est pas le cas ici.
Madame Déziel est âgée de 58 ans. Elle est de retour de son angioplastie coronarienne percutanée sous anesthésie locale mitigée, au cours de laquelle un stent a été installé sur son artère IVA. La procédure s’est bien déroulée, son ECG post-procédure immédiate était normal, elle se sent légèrement anxieuse et son pansement au poignet droit est propre.
Avant la procédure, ses signes vitaux étaient: TA 124/78, FC 96 rég., T◦ 36,5 ◦ C, FR 20/min.
Ses derniers SV sont maintenant: TA 110/90, FC 112/min rég., T◦ 36,4 ◦ C, FR 24/min.
Sous quelles conditions devriez-vous aviser l’équipe médicale des changements de ses signes vitaux?
a) Puisque la modification des signes vitaux peut être en lien avec la douleur et l’anxiété reliées à la procédure, une approche sécuritaire basée sur une pratique infirmière autonome est de commencer par rassurer Mme Déziel, de soulager sa douleur puis de contrôler ses SV dans 15 minutes. En l’absence d’amélioration, ré-évaluer son état puis aviser le médecin.
b) Puisque Mme Déziel est âgée de 58 ans seulement, que son intervention s’est bien déroulée, que son ECG est normal et que son pansement est propre, une approche sécuritaire serait de ré-évaluer son état dans 15 minutes et de soulager son anxiété. En effet, les changements de ses SV ne sont pas significatifs (absence d’hypotension et tachycardie légère comparée à sa FC de base) et ne requièrent pas de réponse immédiate.
c) Il convient d’aviser l’équipe médicale, car la FC et la FR de Mme Déziel montrent des changements significatifs. En effet, leur augmentation pourrait être causée par une complication respiratoire liée à l’anesthésie locale mitigée. Une approche sécuritaire serait de lui donner de l’O2, de l’installer en position semi-Fowler afin d’augmenter son amplitude pulmonaire, d’effectuer l’auscultation pulmonaire et de ré-évaluer son état 15 minutes plus tard. En l’absence d’amélioration, aviser le médecin.
d) Il convient d’aviser l’équipe médicale, car la pression différentielle de Mme Déziel n’est que de 20 mmHg comparé à 46 mmHg avant la procédure, et sa FC est augmentée à 112/min. Ces éléments pourraient traduire des complications cardiovasculaires pouvant compromettre l’état hémodynamique de Mme Déziel. Une approche sécuritaire serait de compléter l’évaluation puis d’aviser immédiatement le médecin.
D) Il convient d’aviser l’équipe médicale, car la pression différentielle de Mme Déziel n’est que de 20 mmHg comparé à 46 mmHg avant la procédure, et sa FC est augmentée à 112/min. Ces éléments pourraient traduire des complications cardiovasculaires pouvant compromettre l’état hémodynamique de Mme Déziel. Une approche sécuritaire serait de compléter l’évaluation puis d’aviser immédiatement le médecin.
Madame Fortier, âgée de 65 ans, a été opérée en chirurgie d’un jour pour un hallux valgus (ostéotomie) au pied droit, sous anesthésie régionale (bloc de cheville). À 10h00, ses SV pré-op étaient: TA 138/78, FC 78/min, irr., SpO2 95% AA, T 36,9 C.
À 14h00, à son arrivée en provenance de la salle de réveil, vous lisez au dossier que l’infirmière a noté que son pansement était souillé de sang rouge vif d’une grosseur de 1 x 1 cm. Ses SV étaient: TA 110/62, FC 90/min, irr., FR 26/min, SpO2 90% AA, T 36,8 C.
À 15h00, vous remarquez que le saignement a progressé de 0,5 cm par rapport à ce qu’il était. Ses SV sont: TA 108/66, FC 92/min, irr., FR 24/min, SpO2 92% AA, T 36,8 C.
Devez-vous compléter un PTI pour Mme Fortier? Si oui, que devriez-vous inscrire comme constat d’évaluation? Si non, pourquoi?
Oui, car elle a un problème (saignement au site opératoire) qui nécessite un suivi clinique. Dans cette situation, le PTI s’inscrit dans la norme d’exercice ‘’Documentation en soins infirmiers’’.
Madame Charpentier est admise à l’unité de chirurgie d’un jour pour l’exérèse d’une cataracte avec implantation d’une lentille intraoculaire souple à l’œil droit, sous anesthésie locale avec un anxiolytique po.
a) Afin d’éviter qu’une augmentation de la pression intraoculaire ne survienne, quelles précautions madame Charpentier devra-t-elle prendre? Nommez-en 3.
b) L’infirmière avise Mme Charpentier de porter un protecteur oculaire en coquille (‘’œil de pirate’’) pendant la nuit et de ne pas dormir du côté opéré. Pourquoi cette recommandation est-elle importante?
c) si tout se déroule bien en post-opératoire, pourra-t-elle quitter seule la CDJ
a)
1- Ne pas forcer (p. ex. pour soulever un objet), car cela crée la manœuvre de Valsalva.
2- Ne pas se pencher, mais s’accroupir pour garder la tête droite.
3- Ne pas tousser (autant que possible).
b) Pour éviter d’exercer une pression sur l’œil opéré et éviter d’y toucher par inadvertance pendant la nuit.
c) non parce qu’elle a reçu un anxiolytique en prémédication. Cela peut créer des étourdissements ou de la somnolence. Elle doit donc attendre que les effets de la médication se soient dissipés et éviter d’effectuer des activités qui exigent de la vigilance, comme la conduite automobile.
L’infirmière qui a changé le pansement abdominal de monsieur Richmond a inscrit la note d’évolution suivante au dossier:
“13h45 Pansement changé au côté gauche de l’abdomen. Pansement antérieur souillé ++ de pus nauséabond.”
Cette note rencontre-t-elle la norme d’exercice ‘’Documentation en soins infirmiers’’? Justifiez votre réponse.
Non. La note d’évolution doit consigner des informations précises, permettant à toute autre personne qui aura potentiellement à en prendre connaissance de comprendre et d’utiliser cette information (principe 2.2). Manque de précision. Manque couleur et consistance, les signes ++ sont imprécis à moins qu’ils ne réfèrent à une légende, manque le nombre de compresses souillées, la grandeur des compresses et la surface souillée pour décrire la quantité objectivement. Ex.: 4 compresses 10cm x 20 cm souillées à 50% d’écoulement purulent jaunâtre, épais et nauséabond.
Monsieur Dubé, âgé de 71 ans, a subi une PTH droite en chirurgie d’un jour ce matin, sous anesthésie épidurale. Il est de retour à l’USA depuis 11h00.
Médication reçue:
7h00 acétaminophène (Tylenol) 1000 mg po et prégabaline (Lyrica) 150 mg po (pré-chirurgie)
Il est présentement 12h30 et M. Dubé dit avoir une douleur au site opératoire à 7/10.
a) selon le protocole d’analgésie, quelles seront tes interventions?
b) À 13h15, M. Dubé vous dit que sa douleur est inchangée à 7/10. Quelles seront vos interventions?
a)
1. Évaluer douleur au site et ailleurs selon PQRSTU
2. Évaluer état de conscience
3. Évaluer le site opératoire
4. vérifier dernières doses reçues et consulter protocole
5. vérifier fonction rénale
6. vérifier SV,
7. recherche de médicament prn puis administration Tramadol 50-100 mg po.
b)
1. évaluer douleur selon PQRSTU
2. état de conscience
3. SV
4. Selon guide des médicaments, début d’action est 1h00, donc encore tôt pour voir un effet. Enseignement à M. Dubé de pharmacodynamie.
5. Selon la dose reçue et l’état du patient, soit compléter la dose ou proposer méthodes complémentaires comme glace.
6. Informer qu’on va le réévaluer dans 30 min.
7. réévaluer pour déterminer si ajout analgésique selon état du patient. Informer pt que si douleur augmente avant la réévaluation, aviser (possibilité d’analgésie supplémentaire).
nomme les enseignements en lien avec les médicaments à prendre lors du retour au domicile pour un patient ayant subi une PTH droite?
Xarelto : indication (prévention TVP, lien avec embolie pulmonaire, lien avec importance de mobilisation, lien avec surveillance signes TVP + embolie pulmonaire), effets secondaires, précautions à prendre, éléments à signaler.
Tramadol et Oxycodone : indication vs Tylénol et Célébrex, effets secondaires (attention étourdissements et risque de chute, constipation) et interventions en lien avec effets secondaires, éléments à signaler.
Tylénol : indication vs Célébrex et opioïdes, dose maximale, attention médicaments en vente libre avec acétaminophène.
Célébrex : indication vs Tylénol et opioïdes, effets secondaires, attention médicaments en vente libre avec AINS (les nommer).
Il est maintenant 20h30 et vous devez déterminer si M. Dubé peut avoir son congé.
Sa douleur est à 2/10 et il se dit confortable. Il n’est pas nauséeux et il a toléré le liquide et un jello. Il a fait deux mictions et n’a pas de signe de rétention urinaire.
Nommez 4 autres critères à atteindre en vue de donner un congé sécuritaire à M. Dubé.
- Il présente des signes vitaux stables et comparables aux valeurs préopératoires.
- Il n’y a pas de saignement ou d’écoulement de plaie excessif.
- Il n’y a pas eu d’administration d’opioïdes I.V. depuis 30 minutes.
- Il est capable de se déplacer et est accompagné d’un adulte responsable.
- Les consignes écrites du congé ont été remises au client et à ses proches, et ont été comprises.
nomme les causes pré-rénales de l’insuffisance rénale aiguë
les causes pré-rénales sont associées à une diminution de la perfusion rénale secondaire à une diminution de la perfusion systémique.
- hypovolémie: hémorragie, déshydratation
- diminution du DC: IM, choc cardiogénique
- anaphylaxie
- choc septique
- thrombose bilat. des veines rénales
- thrombose des artères rénales
nomme les causes rénales de l’insuffisance rénale aiguë
les causes rénales sont associées à une diminution du fonctionnement des néphrons reliée à la présence d’une lésion du tissu rénal.
- ischémie prolongée
- lésion par néphrotoxicité (produit de contraste, médicaments comme la gentamicine, ATB, AINS, IECA)
- surcharge rénale r/a la rhabdomyolise ou par l’hémolyse
- infection rénale
nomme les causes post-rénales de l’insuffisance rénale aiguë
diminution du fonctionnement des reins associée à une obstruction.
- HPB, cancer prostate
- cancer de la vessie
- calculs rénaux
- sténose
- trauma aux reins (dos, bassin, périnée)
qu’est-ce qui explique une hyperkaliémie en contexte d’insuffisance rénale
- une incapacité des reins à excréter le potassium
- traumatisme tissulaire telle qu’une rupture de la rate qui entraine des dommages cellulaires puis une libération du potassium intracellulaire.
- hémorragie et/ou transfusion peuvent entrainer une destruction cellulaire donc une libération de potassium
- une acidose métabolique (fréquente lors d’IRA car c’est les reins qui sécrètent les ions HCO3-) peut aggraver l’hypoK car elle favorise l’entrée des ions H+ dans les cellules, ce qui entraine le déplacement des ions K+ dans le sang
quelle est l’utilité de l’insuline en contexte d’insuffisance rénale aiguë
l’insuline est utile en contexte d’hyperkaliémie car elle fait pénétrer TEMPORAIREMENT le potassium dans les cellules donc permet de rétablir temporairement la kaliémie.
quelle est l’utilité de la perfusion de NaHCO3- (bicarbonate de sodium)
le bicarbonate de sodium est également utile en contexte d’hyperkaliémie car il permet de faire entre le potassium dans les cellules pour diminuer la kaliémie de façon TEMPORAIRE. Elle permet également de corriger l’acidose métabolique.
pourquoi l’acidose métabolique survient-elle de façon concomitante avec l’insuffisance rénale aiguë
car les reins ont de la difficulté à transformer l’ammoniac (NH3) en urée afin de pouvoir l’éliminer. Il y a donc une accumulation d’ions hydrogènes. Les reins sont également responsables de la sécrétion des ions bicarbonates qui servent à rétablir l’équilibre acidobasique.
quel est l’utilité du ventolin en contexte d’insuffisance rénale aiguë
car le ventolin favorise l’entrée du K+ dans la cellule en stimulant la pompe Na - K - ATpase
quelle est l’utilité du gluconate de calcium IV en contexte d’insuffisance rénale aiguë
celui-ci diminue l’effet du potassium sur la conduction cardiaque, ce qui permet de stabiliser TEMPORAIREMENT le myocarde et prévient les arythmie en retardant la période de repolarisation, ce qui prolonge la période réfractaire.
quelle surveillance est prioritaire en contexte d’hyperkaliémie
l’installation d’une télémétrie en raison du haut risque d’arythmie
quel est le rôle du Kayexalate dans la prise en charge de l’insuffisance rénale aiguë? Quelle est sa particularité?
Le Kayexalate est le seul médicament qui permet l’élimination du potassium hors de l’organisme par l’intestin. Il permet une échange entre les ions Na+ et le K+ dans l’intestin.
Sa particularité est qu’il doit être pris par la bouche, donc on ne peut pas l’introduire lorsque la personne est NPO
que signifie la présence de protéine dans les urines d’une personne atteinte d’insuffisance rénale?
cela confirme la présence d’un traumatisme car la protéinurie est due à une dégradation des tissus.
quels sont les signes et symptômes de l’insuffisance rénale chronique
- cardiovasculaire
- athérosclérose (r/a augmentation des triglycérides r/a hyperinsulinisme)
- HTA* (la rétention liquidienne, la production accrue de rénine, la rétention de sodium)
- insuffisance cardiaque (r/a HTA et surcharge liquidienne, qui augmente la précharge) - digestif:
- gastrite/stomatite (débalancement ionique)
- haleine urémique
- anorexie, no/vo (si IRC devient IRT)
- ulcère/hémorragie (anomalie plaquettaire) - musculosquelettique:
r/a désordre du métabolisme minéral et osseux = déminéralisation
- ostéomalacie
- risque accru de fracture
- ostéite fibreuse - neurologique:
r/a augmentation des déchets azotés, à l’acidose métabolique, aux déséquilibres électrolytiques et à la démyélinisation des fibres nerveuses.
- céphalées
- coma
- encéphalopathie
- fatigue/léthargie
- trouble du sommeil - respiratoire:
r/a surcharge liquidienne
- dyspnée
- oedème pulmonaire
- pneumonie (diminution de l’activité des macrophages pulmonaires)
- altération du réflexe tussigène
quel est l’impact de l’IRC sur l’hémoglobine, explique pourquoi
une diminution de l’hb
Cela s’explique par une diminution de la production de l’hormone érythropoïétine
une carence nutritionnelle
une durée de vie écourtée des globules rouges
l’hémolyse
des prélèvements sanguins fréquents
des saignements gastrointestinaux
quel est l’impact de l’IRC sur le sodium, explique pourquoi
normal ou diminué
Comme le sodium n’est pas éliminé par les reins, il y a rétention de ce dernier tout comme l’eau. Un hyponatrémie par dilution se produit.
quel est l’impact de l’IRC sur le potassium, explique pourquoi
Augmentation du potassium
Il y a diminution de l’excrétion du potassium par les reins. La dégradation des protéines cellulaires, les saignements et l’acidose métabolique contribuent à l’augmentation du taux de potassium.
quel est l’impact de l’IRC sur le chlore, explique pourquoi
diminution
Le sodium et le chlore vont de pair. Si le sodium est bas (par dilution), il en va de même pour le chlore.
quel est l’impact de l’IRC sur le calcium, explique pourquoi
Diminution
Une diminution de la transformation de la vitamine D active entraîne une diminution de l’absorption du calcium par le tractus gastro-intestinal.
Une hyperphosphorémie a une action directe sur la diminution du taux de calcium sérique.
quel est l’impact de l’IRC sur le phosphore, explique pourquoi
augmentation
La déminéralisation osseuse provoque la libération du calcium des os, mais également du phosphore. Ce dernier est excrété par les reins.
quel est l’impact de l’IRC sur l’urée, explique pourquoi
augmentation car éliminé par les reins
Produit final du métabolisme des protéines: amoniac (provient de l’alimentation). Augmente si saignement digestif, fièvre (catabolisme augmenté)
quel est l’impact de l’IRC sur la créatinine
augmentation car éliminée par les reins
Produit final de la dégradation de substances présentes dans les muscles et jouant un rôle dans la contraction musculaire: la créatine.
quel est l’impact de l’IRC sur le DFGE
diminution car il s’agit de la quantité de liquide filtré au niveau du glomérule par minute.
lors d’une IRC, il y a une perte de 2,3 à 4,5 mL/min/année/1,73m2
quel est l’impact de l’IRC sur les triglycérides
augmentation r/a l’augmentation de la glycémie et un hyperinsulinisme