examen 2 SM Flashcards

1
Q

nomme les facteurs de protection de la santé mentale

A
  1. les ressources de base de la personne
  2. l’estime de soi
  3. le soutien social
  4. l’inclusion sociale
  5. l’environnement favorable

ce sont des facteurs qui protègent la santé mentale

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2
Q

quels sont les facteurs de risque associés à la santé mentale, qu’est-ce qui peut favoriser le développement d’un trouble de santé mentale?

A
  1. facteurs biologiques négatifs
  2. stress
  3. inégalités socioéconomiques
  4. exclusion sociale
  5. environnement défavorable
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3
Q

il est possible de mesurer l’indice de détresse psychologique en identifiant différents symptômes. Quels sont-ils?

A
  1. les symptômes dépressifs
  2. les symptômes d’anxiété
  3. les symptômes cognitifs
  4. les symptômes comportementaux
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4
Q

quels sont les comportements associés à la détresse psychologique

A
  1. augmentation de la consommation d’alcool ou de psychotropes
  2. plusieurs demandes de services
  3. perception négative de soi
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5
Q

quels sont les deux types d’évaluation

A
  1. évaluation initiale: au premier contact, permet d’obtenir des données sur l’état de santé global afin d’établir son profil actuel de santé, identifier les aspects fonctionnels et dysfonctionnels, de préciser les attentes, de déterminer les complications potentielles et les fx de risque et de protection, puis des besoins d’enseignement.
  2. évaluation en cours d’évolution: établir des liens entre les données actuelle est les données antérieures pour suivre l’évolution de l’état de santé et déceler tout déséquilibre afin d’intervenir efficacement. Permet de réviser les priorités.

elles incluent des données objectives et subjectives obtenues lors d’entretiens, d’observation ou de grilles et échelles d’évaluation

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6
Q

comment procéder à l’évaluation de l’état mentale

A
  1. identifier les repères, les symptômes ou des indices
  2. déterminer la présence ou l’absence d’une bonne santé mentale
  3. planifier des interventions
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7
Q

quel est le contenu de l’évaluation de la condition mentale

A
  1. histoire de santé
  2. examen physique
  3. examen de l’état mental
  4. dimension psychosociale
  5. dépistage des risques
  6. données provenant des grilles et échelles d’évaluation
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8
Q

quels sont les repères sur lesquels sont basés l’évaluation de l’état mental*

A
  • physiologiques
  • cognitifs
  • perceptuels
  • d’ordre mental
  • émotifs
  • relationnels
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9
Q

nomme les repères physiologique utiles à l’évaluation mentale*

A
  • FR, SpO2
  • alimentation, hydratation
  • élimination
  • état de la peau
  • repos et sommeil
  • activités
  • tabagisme
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10
Q

nomme les repères cognitifs utiles à l’évaluation mentale*

A
  • niveau de conscience
  • orientation
  • mémoire
  • attention
  • jugement
  • autocritique

tests:
- folstein
- test de l’horloge
- empan
- série de 7 dans le Folstein (soustraction)

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11
Q

nomme les repères perceptuels utiles à l’évaluation*

A
  1. évaluation de la douleur
  2. troubles perceptifs:
  • hallucinations: percevoir des choses sans aucun stimulus (auditive, gustative, olfactive, somatiques, tactiles, visuelles)
  • illusions: mauvaise interprétation d’un stimulus
  • dépersonnalisation: altération de la perception de soi-même, se sent à l’extérieur de soi
  • déréalisation: altération de la perception du monde environnent
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12
Q

nomme les repères d’ordre mental utiles à l’évaluation mentale*

A

les opérations de la pensée:

  • processus: logique, approprié, structuré, cohérent
  • contenu: préoccupations, rumination, découragement, désespoir, dévalorisation, obsessions, compulsions, phobies, méfiance, pauvre (ne parle pas beaucoup, répond par oui et par non)
  • idées délirantes
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13
Q

quelles sont les idées délirantes

A

modification du raisonnement qui amène à une conviction fausse (erreur de jugement logique)

  • délire de persécution: se sentir surveillé, persécuté
  • délire de référence: croire que la TV envoie des messages personnels
  • délire de grandeur: surestimation de ses capacités
  • délire de contrôle ou influence: croire d’être contrôlé par une force ou qu’on peut lire dans ses pensées
  • délire somatique: idées délirantes sur le fonctionnement de son corps
  • délire nihiliste: pense qu’une catastrophe va se produire. le client se fait des idées fausses sur lui même en niant leur existence. Ex: je n’ai plus de coeur
  • délire mystique: idée délirante sur la religion
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14
Q

nomme les repères émotifs utiles à l’évaluation mentale*

A
  1. humeur:
    - euthymique (tranquillité d’esprit)
    - euphorique
    - labile (passe facilement et rapidement d’un extrême à l’autre)
    -colère, triste, anxieuse, irritable
  2. affect: comportement associé à l’état émotif, expression des émotions.
    - mobilisable ou non (réagit lorsque interpellé)
    - concordant ou inapproprié
    - émoussé (peu d’expression)
    - plat (aucune expression)
    - labile
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15
Q

nomme les repères relationnels (psychosociaux et environnementaux), utiles à l’évaluation mentale*

A
  • évaluation de la situation relationnelle
  • ressources familiales ou sociales qui peuvent l’aider
  • quelles sont les stratégies d’adaptation utilisées lors de situations stressantes
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16
Q

comment établir le lien thérapeutique en vue d’une entrevue avec le patient

A
  • se nommer et décrire son rôle
  • adapter l’entretien en utilisant des attitudes et techniques de communication appropriées
  • mettre à l’aise
  • préciser les objectifs
  • préciser la durée de l’entretien
  • position 45-90°
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17
Q

explique le déroulement de l’entrevue

A
  1. inspection (observer objectivement et interpréter ce qui est dit)
    - apparence: expression faciale, contact visuel, attitude
    - comportement: activité motrice, mouvement
    - langage: débit, vocabulaire
    - état émotionnel: humeur/affect
    - opération de la pensée
  2. débuter par des questions d’ordre général (repères physiologiques) car cela facilite la confiance
  3. questions plus spécifiques sur les autres repères
  4. approfondir les difficultés présentes ou potentielles (histoire):
    - raison de consultation/problèmes de santé actuels
    - histoire familiale
    - environnement social et physique
    - symptômes
    - atcd personnels et familiaux
  5. clarifier les attentes, déterminer les besoins
  6. évaluer l’urgence psychiatrique:
    - risques potentiels (somatiques, psychiques, ou socio-affectifs)
    - dangerosité potentielle
    - dangers pour la personne et son entourage
  7. planifier les soins:
    - faire des hypothèses de problèmes, d’objectifs et d’interventions prioritaires
  8. valider la compréhension et informer le patient de son plan de soins
  9. conclusion
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18
Q

comment terminer l’entrevue

A
  • demander si elle souhaite ajouter qqch, des questions ou demandes, des attentes
  • offrir notre disponibilité
  • expliqué le suivi et la suite des choses
  • notes au dossiers et communiquer avec l’équipe interdisciplinaire, PTI
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19
Q

nomme les consignes générales de l’évaluation de l’état mental

A
  • consacrer assez de temps
  • donner des consignes claires sur le but et le déroulement de l’évaluation
  • préciser à quel période on fait référence lorsqu’on pose des questions
  • utiliser toutes les sources d’information
  • si on hésite entre 2 cotations, on utilise la plus sévère
  • les cotations extrêmes doivent être réservées aux observations inhabituelles
  • garder le contrôle de l’entrevue et revenir au questionnaire
  • donner une cotation anormale lorsque le client indique un changement majeur même si le résultat se trouve dans les limites de la normales (ex dormait 13h et maintenant dort 8h)
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20
Q

comment procéder au dépistage des risques*

A
  1. évaluer les risques suicidaires
  2. les risques de violence:
    - ATCD de violence
    - intoxication
    - menace verbale ou physique
    - impulsivité marquée
  3. dépistage de drogue de rue si abus de substance
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21
Q

distingue le discours circonstancié et le discours tangentiel

A

cisrconstancié: nombreux détails superflus qui met beaucoup de temps à arriver au but.

tangentiel: s’éloigne de plus en plus du sujet et n’y répond jamais

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22
Q

distingue les termes rumination, obsessions, délires

A
  1. rumination: pensées répétitives et incontrolable à propos d’un sujet souvent négatif. Occupe l’esprit de façon obsédante
  2. obsessions: une idée, une pensée ou une impulsion récurrente et persistante qui entraine une augmentation de l’anxiété
  3. délires: conviction erronée, irréductibles par la logique et non conforme aux croyances du groupe
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23
Q

comment évaluer l’aptitude à consentir ou à refuser un traitement

A
  • comprenez vous la nature de la maladie
  • comprend-elle la nature du traitement
  • comprend-elle les risques associés au traitement
  • la personne comprend-elle les risques si elle ne reçoit pas les traitements
  • la maladie de la personne affecte-elle sa capacité à consentir
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24
Q

distingue les termes illusions et hallucinations

A

illusion: perception erronée ou déformée d’un objet réel

hallucination: voir des choses qui ne sont pas réelles/présentes

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25
Q

quel est le terme qui signifie “être en mesure d’évaluer la situation correctement”

A

le jugement

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26
Q

ton patient consomme 4g de cocaïne par jour et ne prend plus sa médication car il se dit guéri et ne voit pas l’utilité de cette médication. Qu’est-ce qu’il n’a pas au niveau du fonctionnement mental repère cognitif

A

il ne fait pas preuve d’autocritique

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27
Q

ton patient te mentionne qu’il ne sait pas s’il poursuivra son tx puisqu’il ne voit pas la lumière au bout du tunnel. Il ajoute qu’il ne sera pas là pour voir grandir ses enfants. Quels sont les éléments que tu vas évaluer

A

évaluer le risque suicidaire

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28
Q

quelles sont les conditions qui restreignent le droit à la confidentialité

A
  • moins de 14 ans
  • client inapte ou décédé
  • un acte de violence ou un suicide pourrait être évité par la divulgation de renseignements au dossier
  • ordre du tribunal
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29
Q

quelles sont les exceptions au droit au consentement et au refus des soins

A
  • la vie de la personne est en danger et elle ne peut donner son consentement
  • soins d’urgence ou soins d’hygiène pour un client inapte
  • mesure de contrôle dans un contexte d’intervention non planifié (code blanc)
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30
Q

quelles sont les conditions qui rendent le consentement valide

A
  • mentalement et physiquement apte à prendre une décision
  • être âgée de plus de 14 ans
  • donné de façon volontaire sans aucune incitation utilisée
  • doit bien comprendre les procédures, les risques et les bienfaits du traitements auquel elle consent
  • selon le code de déonto: l’inf doit fournir toute l’information nécessaire pour comprendre les soins.
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31
Q

quelles sont les questions permettant d’évaluer l’aptitude à consentir

A
  1. comprend-elle la nature de la maladie
  2. comprend-elle la nature et le but du traitement
  3. comprend-elle les risques r/a traitement
  4. les risques si elle refuse le tx
  5. sa maladie affecte-elle sa capacité à consentir
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32
Q

qu’est-ce que la loi P-38

A

la loi sur la protection des personnes dont l’état mental présente un danger pour elle-même ou pour autrui

  • la dangerosité est le seul critère d’application de la loi. La personne peut être en psychose, mais ne représenter aucun danger imminent, donc on peut rien faire.
  • ce qui est problématique, c’est qu’elle ne définie pas ce qui est dangereux et ce qui ne l’est pas. Tout repose sur le jugement de l’intervenant
  • permet de garder une personne dans un établissement contre sa volonté et permet d’amener un client contre son gré dans un établissement de santé
  • on garde la personne à l’hôpital, mais on ne peut l’obliger à recevoir des traitements à moins d’avoir une ordonnance de traitement de la cours.
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33
Q

quels sont les trois types de garde

A
  1. garde préventive
  2. garde provisoire
  3. garde en établissement
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34
Q

qu’est-ce que la garde préventive

A
  • peut être imposer par tout médecin qui juge que l’état mental de la personne représente un danger grave et immédiat pour elle ou pour autrui
  • pas besoin de consentement, de l’autorisation du tribunal ni d’examen psychiatrique
  • 72h max, si on veut le garder plus longtemps, le médecin doit obtenir une autorisation de garde provisoire pour le soumettre à un examen psychiatrique, et ce avant l’expiration du délai (la fds et jour férié ne comptent pas dans le 72h)
  • on ne peut obliger le client à subir un examen psychiatrique sauf si on obtient son consentement
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35
Q

qu’est-ce que la garde provisoire

A

Elle est demandé au tribunal par une personne intéressée ou par un médecin suite à la garde préventive malgré l’absence de consentement.

  • si le juge accepte: garde pour une durée maximum de 96h
  • doit subir une évaluation psychiatrique, deux examens par 2 psychiatres dans un délai maximum de 24h de l’ordonnance pour le premier, puis le 2e doit être fait 24h max après le 1er
  • intervention de la police si le patient est à la maison
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36
Q

qu’est-ce que la garde en établissement/garde autorisée

A

La garde en établissement est autorisée par le juge suite à l’évaluation psychiatrique faite lors de la garde provisoire (2 évaluations différentes qui confirment la dangerosité du client à l’égard du client ou d’autrui).

Peu importe la durée fixée par le tribunal, le client doit être réévalué au moyen d’un examen psychiatrique au 21e jour et par la suite tous les 3 mois pour renouveler la garde

*pas obligé de consentir aux soins

*ordonnée en cas de dangerosité où la garde est nécessaire

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37
Q

qu’est-ce qu’une ordonnance de sauvegarde

A

Une ordonnance prononcée par un juge pour protéger les intérêts des parties (patient et hôpital) qui nous permet de garder et soigner le patient contre son gré

Cette ordonnance concerne les extrêmes urgences seulement, car on ne peut attendre l’ordonnance d’autorisation de soins (OAS) car la vie du patient est en danger imminent: obligation de le traiter STAT et de le soigner contre son gré

ex: ativan lors de catatonie, hyperalimentation pour anorexie en fin de vie

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38
Q

quels sont les droits du client mis sous garde

A
  • il a le droit d’être informé du lieu où il est gardé
  • du motif de la garde
  • de son droit de communiquer avec ses proches ou un avocat
  • la demande d’évaluation psychiatrique ou de garde doit être signifié au moins 2 jours avant de présenter le cas au tribunal
  • toute communication est permis en toute confidentialité entre le patient et la personne de son choix, mais le médecin peut lui interdire ou restreindre certaines communications (téléphone, ordi, réseaux sociaux) mais cela est temporaire et doit être formulé par écrit, motivée et remise à la personne sous garde et mise à son dossier
    *cela ne s’applique pas pour la communication avec un représentant juridique
  • le patient a droit de contester la garde et peut se déplacer au palais de justice
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39
Q

comment définir la dangerosité

A
  • faits, explications, motifs rapportés par des tiers (police, famille)
  • les observations du médecin: délires, hallucinations, manie
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40
Q

Mme Rioux est en garde préventive. Est-elle obligé de se soumettre à une évaluation psychiatrique

A

non, pour obliger une évaluation psychiatrique, une demande doit être fait au tribunal afin d’établir une garde provisoire.

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41
Q

combien de temps maximum peut durer la garde préventive?

A

72h maximum, à moins que le délais expire la fds ou lors d’un jour férié

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42
Q

madame Rioux a été mise en garde préventive jeudi à 18h. Quand se terminera cette garde

A

la garde se terminerait le lundi, car aucune garde n’est levé la fds et les jours fériés

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43
Q

dans quel cas une personne sous garde provisoire n’aura besoin que d’une seule évaluation psychiatrique?

A

Si la première évaluation conclut que la garde n’est plus nécessaire, elle prend fin automatiquement

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44
Q

vrai ou faux: seul un psychiatre peut faire une demande de garde provisoire

A

faux, elle peut être faite par la famille, un ami ou par un intervenant, ainsi qu’un médecin suite à la garde préventive

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45
Q

vrai ou faux: une personne en garde en établissement ne peut refuser le traitement prescrit par le psychiatre

A

faux, il a le droit de refuser à moins que le juge aie ordonné une ordonnance de traitement.

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46
Q

vrai ou faux: une évaluation psychiatrique est nécessaire pour mettre une personne en garde préventive

A

faux. L’évaluation psychiatrique est ordonnée lorsqu’une garde provisoire est ordonnée par un juge.

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47
Q

vrai ou faux: un patient peut être admis en garde provisoire sans avoir été en garde préventive

A

vrai, la personne peut être amené à l’hopital par un policier suite à la demande faite par un proche ou un intervenant

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48
Q

vrai ou faux: dès que la garde est levée, le patient obtient automatique son congé de l’hopital

A

faux, le patient a le choix de rester ou non

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49
Q

vrai ou faux: une personne en garde en établissement peut avoir des sorties temporaires prescrites par le psychiatre pour aller fumer

A

vrai

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50
Q

vrai ou faux: la garde préventive a été demandée par l’urgentologue à 15h samedi. Comme il n’y a pas de psychiatre la fin de semaine, la garde débutera le lundi et se poursuivra jusqu’à jeudi 15h

A

faux, la présence d’un psychiatre n’est pas obligatoire car aucune évaluation psychiatrique est nécessaire lors de la garde préventive.

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51
Q

Madame Bélanger est en manie sévère et elle appelle sa soeur à toutes les heures. Le médecin a décidé de restreindre les appels téléphoniques à 3 par jour. Est-ce légal?

A

oui c’est légal. L’interdiction doit toutefois être temporaire et doit être formulée par écrit, motivée, et remise à la personne et mise au dossier.

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52
Q

Mme Bélanger réclame le téléphone pour parler à son avocat. Elle a déjà utilisé ses trois appels, que faire?

A

lui permettre de téléphoner à son représentant car ces appels ne peuvent être restreintes, c’est son droit.

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53
Q

vrai ou faux: vous pouvez écouter la conversation téléphonique de votre patiente pour l’évaluer

A

faux, elle a droit à la confidentialité

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54
Q

quels sont les 3 types de régime de protection

A
  1. conseiller au majeur: vise les personnes généralement apte, est possiblement temporaire, et concerne seulement la gestion des biens, sans implication du curateur public. Ex: besoin d’aide dans la gestion des transactions complexes
  2. tutelle au majeur: vise les personnes partiellement inapte, possiblement temporaire, concerne la personne ou ses biens, géré par un représentant légal, implication du curateur public. Ex: hospitalisation et ne peut s’occuper de ses biens
  3. curatelle au majeur: vise les personnes totalement inaptes, est permanente, concerne la personne ou ses biens, la personne nommé est un représentant légal et implication du curateur public. Ex: incapable de prendre soins d’elle et de gérer ses biens.
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55
Q

lequel est faux parmi ces éléments:
a) l’inaptitude d’une personne et son besoin de protection doivent obligatoirement être démontrés par des preuves médicales et psychosociales
b) le majeur concerné peut contester la demande de protection même s’il est en état de psychose
c) aucun frais n’est relié è une demande de régime de protection

A

C

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56
Q

une personne est hospitalisée en psychiatrie et n’est plus en mesure de s’occuper de ses affaires pour un certains temps. Son inaptitude est partielle et temporaire. Quel régime de protection sera le plus approprié?

A

la tutelle au majeur

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57
Q

quelles sont les réactions extrapyramidales causées par les antipsychotique de première génération?

A
  • dystonie: mouvements anormaux du visage, de la mâchoire, du cou, de la langue, des yeux, rigidité de la nuque, spasmes, dysarthries, torsion du cou, cris oculogyre (révulsion de yeux). Arrive dans les premiers jours de traitements
  • pseudo-parkinsonisme: masque facial, akinésie, bradykinésie (ralentissement des mouvements volontaires), rigidité des membres, sialorrhée, tremblements. Arrive dans la première semaine

traité par anticholinergique (cogentin) et parfois des antihistaminique

  • acathisie: mouvements incessants et involontaires, qui obligent la personne à changer fréquemment de position et à bouger sans arrêt. Survient dans les premières semaines
  • dyskinésies tardives: grimaces spastiques, mâchonnements, bercements, mouvements choréeiforme (contractions cloniques involontaires). Arrive plusieurs semaines après le début de la médication
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58
Q

comment évaluer les réactions extrapyramidales

A
  • demander de tendre les bras et évaluer la pronation, supination, chercher un ralentissement des mouvements
  • évaluer l’expression du visage, chercher la présence de grimaces
  • test de la spirale: tourner les poignets pour dépister la présence de tremblement
  • demander de signer leur nom
  • observer la démarche pour chercher la rigidité musculaire
  • test de la roue dentée: prendre le bras, laisser le bras mou et laisser le bras tomber sans le dire. Si rigidité articulaire, le bras va tomber de façon saccadée. Si c’est le cas, écrire test de la roue dentée positif unilatéral/bilatéral
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59
Q

quels sont les principes de base de la thérapie cognitivo-comportementale et le but*

A

la perception et l’interprétation de la personne par rapport à une situation ou un évènement (appréciation cognitive) a un impact sur ses émotions, ce qui va influencer ses comportement.

but: aider la personne à prendre conscience de ses schémas cognitifs irrationnels et à remplacer ses pensées dysfonctionnelles par des pensées plus réaliste

60
Q

qu’est-ce que le modèle cognitivo comportementale*

A

les schémas ou croyances fondamentales sont des structures inconscientes, qui se construisent à la petite enfance, sous l’influence de la personnalité et de ses expériences et ils agissent comme des filtres dans le traitement de l’information. Donc un schéma erroné fausse la réalité et affecte la situation, les pensées automatiques, les comportements et les émotions. C’est ces composantes que l’on travaille avec l’approche thérapeutique cognitivo-comportementale.

61
Q

comment se présente un modèle de pensées erronée

A
  1. situation: mauvaise interprétation de la situation
    ex: j’ai un examen qui vaut pour 50%
  2. pensée automatique: pensée irrationnelle (overthinking)
    ex: je vais couler mon examen, je vais devoir reprendre ma session
  3. émotions: les pensées entrainent des émotions
    ex: anxiété, panique
  4. comportement: réactions (pleurs, insomnie, crise)
    ex: je ne me présente pas à mon examen
62
Q

comment appliquer les approches de TCC

A

questionnement socratique, résumés fréquents, jeux de rôle, imagerie mentale, devoirs (lectures, journal des pensées revisées.

63
Q

qu’est-ce que le journal des pensées révisées

A
  1. nommer la situation (description objective)
  2. pensée automatique: identifier notre processus de pensées actuel et nommer et coter les émotions et nommer les comportements que cette pensée a engendré
  3. questions d’enquête (pour vérifier si ma pensée est erronée)
  4. pensée révisée: reprendre la pensée de façon plus réaliste et nommer les émotions et comportements
64
Q

est-ce que le journal des pensées révisées fonctionnent à tout coup pour tout le monde?

A

non, ce n’est pas automatique. Les pensées automatiques ont tendance à réapparaitre même si elles ont été corrigées car elles découlent de croyances bien ancrées dans le cerveau.

Il faut en aviser le patient pour ne pas le décourager si la méthode ne fonctionne pas. On doit leur expliquer que plus l’exercice sera répété, moins l’émotion négative sera vive et elle sera plus facile à faire disparaitre

65
Q

pourquoi faire l’exercice du journal des pensées révisées par écrit?

A

car ça permet au patient d’extérioriser le discours interne et d’en prendre une distance.

plus l’exercice est répété, moins l’émotion négative sera intense et plus elle sera facile à dissiper, et à la longue c’est la pensée révisée qui prendra le dessus

66
Q

que faire si la personne est si anxieuse qu’elle ne peut pas remplir le journal? Que peut-on lui proposer pour diminuer son anxiété

A

*ne pas débuter le journal si la personne est trop anxieuse

  • relaxation
  • respiration profonde
  • offrir de l’accompagner dans cette démarche
  • médication PRN si autres techniques non-efficace
67
Q

qu’est-ce que l’approche “le TCC de la TCC”

A
  • plus simple que le journal de la pensée révisée
  • convient aux personnes psychotiques
  • utiliser une situation distale pour lui expliquer le principe de l’exercice
  • les pensées sont la cible de nos interventions
  1. faire ressortir une pensée neutre
  2. faire ressortir une pensée négative, les émotions que ça engendre puis les comportements en réponse à ces émotions
  3. faire ressortir une pensée positive , les émotions que ça engendre, puis les comportements en réponse à ces émotions
68
Q

qu’est-ce que l’approche de la dissonance cognitive

A

consiste à confronter 2 pensées opposées afin de prendre conscience qu’il y a plusieurs explications possibles pour une situation donnée et amène la personne à envisager plusieurs alternatives avant d’énoncer un fait.

  1. il s’agit d’imaginer que nous sommes sur la route, pris dans un embouteillage.
  2. qu’est-ce qui aurait pus causer cet embouteillage? Trouver au moins 2 réponses
  3. comment pourrions-nous le prouver

*toujours prendre une situation loin du patient

  1. créer la dissonance cognitive: s’il existe plusieurs explications possibles pour cette situation, il pourrait y avoir plus d’une explications à votre situation
  2. proposer de faire l’exercice avec sa propre situation, pour voir si d’autres alternatives sont possible
69
Q

qu’est-ce que le questionnement socratique

A

il s’agit de questionner gentiment et de manière non-menaçante (colombo)

  • “c’est probablement moi qui ne comprends pas bien, pourriez-vous m’expliquer comment vous en êtes venu à penser que…”
  • “avez vous déjà eu un point de vue différent?”
  • “comment en avez-vous déduit que…”

De cette façon le patient est obligé d’expliquer plus clairement, de rechercher des preuves ou des faits, de considérer des alternatives, et ça ouvre la porte au doute dans le cas d’un délire

70
Q

qu’est-ce que le thermomètre de la certitude

A

on inscrit des pourcentage de certitude sur le thermomètre afin que la personne situe son degré de certitude par rapport à son idée. Ne pas insister, revenir plus tard si c’est possible

Utile en présence d’idée délirante, cela permet de voir à quel point la personne croit à une idée, et si elle y voit des alternatives possible

Cela permet de voir l’évolution de la croyance d’une idée délirante. C’est intéressant d’y revenir avec la personne pour qu’elle soit témoin de son évolution

71
Q

qu’est-ce que la restructuration cognitive

A
  1. identifier le stresseur
  2. prendre conscience des émotions engendrées
  3. reconnaitre les pensées automatiques qui surgissent
  4. remplacer ses pensées par d’autres plus appropriés
  5. évaluer l’effet de ces nouvelles pensées sur les émotions

*permet d’apprendre à changer de perspective pour aborder une situation difficile et mieux la gérer

peut être utile en présence d’un trouble psychotique, anxieux ou dépressif

72
Q

qu’est-ce que la pleine conscience

A

*approprié lors de ruminations lorsque dépressif, ex: regrets, culpabilité…

c’est l’action de porter intentionnellement attention aux expériences internes ou externes du moment présent, sans porter de jugement de valeur

c’est très utile pour les symptômes anxieux et dépressif afin de porter un regard différent sur soi et la vie

  1. améliorer la conscience du moment présent, des sentiments corporelles, des pensées, des émotions.
    “je me sens de telle façon”
  2. améliorer l’acceptation des émotions négatives avec une attitude d’auto-compassion
    “je suis triste, c’est normal car…”
  3. prendre conscience de la spirale de pensées et d’émotions négatives et stopper cette spirale en développement une nouvelle attitude envers ces pensées et émotions.
73
Q

définie le suicide et nomme les facteurs étiologiques associés

A

le suicide est une réaction de la personne à une souffrance* qu’elle ne peut tolérer (désespoir, solitude, inutilité, abandon)

biologique:
- déficience en sérotonine
- le taux de cortisol
- les variations dans l’expression de certains gènes qui dictent notre réponse face au stress selon l’environnement (épigénétique)
- réponse immunitaire + inflammatoire

psychologique:
- l’incapacité à résoudre des conflits interpersonnels

social:
- pauvreté du réseau social
- apprentissage social (reproduction d’un agissement)

74
Q

quels sont les 2 moyens les plus utilisés pour se suicider chez les hommes et les femmes

A
  1. pendaison, strangulation, asphyxie (homme-femme)
  2. armes à feu (homme)
  3. intoxications (femme)
75
Q

définie la tentative de suicide*

A

acte intentionnel fait par une personne dans le but de s’enlever la vie, mais n’aboutissant par à la mort

76
Q

définie les idées suicidaires*

A

pensées sérieuses d’en finir avec la vie

la personne pense régulièrement au suicide et commence à élaborer des éléments du plan

77
Q

définie les signes avant-coureurs*

A

indices par lesquels la personne manifeste sa détresse.

  • message verbaux
  • manifestations comportementales
78
Q

définie ce qu’on appelle le processus suicidaire*

A

ensemble des étapes que peut franchir une personne et pouvant la mener à une tentative de suicide.

processus de la crise suicidaire:

  1. recherche active de solutions: j’ai des problèmes, ça ne va pas bien, mais je recherche des solutions. (stratégies d’adaptation, soutien)
  2. flashs suicidaires: première fois où le suicide est envisagé comme solution. “Si je me tuais ça réglerait le problème.”
    - pensée très superficielle, intrusive
    - demander comment ça se passe? comment vous vous sentez? combien de temps ça dure?
  3. idéations suicidaires: la détresse s’intensifie, le suicide devient de plus en plus envisageable comme solution.
    - que faites-vous quand ça arrrive/comment vous sentez vous?
  4. ruminations suicidaires: pensée suicidaire constante
  5. cristallisation de l’idée suicidaire: je n’ai plus de solution à part le suicide. À cette étape-ci la personne peut paraitre plus sereine.
  6. passage à l’acte
  7. récupération
79
Q

définie la dangerosité du passage à l’acte***

A

cela fait référence au potentiel de danger qu’une personne entreprenne un acte suicidaire entrainant la mort.

Elle tient compte de 4 paramètres, tels que:

  1. l’urgence suicidaire (probabilité de suicide dans les 48h prochaines heures) avec le COQ
  2. la létalité des moyens (ex. arme à feu vs analgésique)
  3. l’accessibilité des moyens (où/comment se les procurer)
  4. évaluer les 4 facteurs associés au suicide

toujours vérifier si les idées suicidaire sont accompagnées d’idées homicidaires

80
Q

définie l’urgence suicidaire*

A

cela fait référence à la probabilité d’un passage à l’acte suicidaire dans les 48 prochaines heures, compte tenu de la létalité du plan envisagé (le potentiel d’entrainer la mort) et de l’accessibilité aux moyens**

la planification du suicide s’estime selon le COQ: comment? Où? quand?

81
Q

qu’est-ce que le risque de suicide*

A

cela fait référence à la probabilité qu’une personne se suicide au cours des deux prochaines années

  • l’évaluation et l’estimation se font à partir de la présence de facteurs d’influence prédisposant, contribuants, précipitants et de protection
82
Q

définie le facteur précipitant* et donne des exemples

A

évènement de la vie qui a fait craquer la personne et qui l’amène à considérer l’option du suicide.

ex: rupture amoureuse, faillite, échec scolaire, Dx médical avec pronostic sombre ou incertain

83
Q

définie les facteurs prédisposants**

A

exposition à de l’adversité dans la vie, ce qui augmente la vulnérabilité au risque suicidaire.

ex: appartenir à une population chez qui le risque de suicide a été fortement documenté dans les écrits scientifiques (LGBTQ2B, minorité ethnique, détenu ou ex-détenu, trouble mental)

84
Q

définie les facteurs contribuants**

A

une variable de la vie actuelle* de la personne ou stress chronique qui exacerbe sa fragilité. (pas qqch à long terme comme un trouble mental)

ex: exposition à de la violence conjugale, abus de substance, isolement social, etc.

85
Q

définie les facteurs de protection*

A

forces et ressources qui aident la personne à faire face aux difficultés de la vie et diminuent sa vulnérabilité au suicide

ex: présence d’un réseau de soutien, recours à des stratégie d’adaptation, optimiste quant à l’avenir, bonne santé globale, capable de demander de l’aide, capacité à gérer le stress, mode de vie sain

pour l’évaluer:
- parlez moi de vos proches
- nommez une personne qui pourrait vous aidez

86
Q

quelles sont les interventions infirmières en rapport avec les 4 facteurs associés au suicide

A
  1. diminuer l’impact des facteurs de risque
  2. renforcer les facteurs de protection.
87
Q

place les facteurs suivant selon les 4 facteurs associés au suicide:
- anxiété depuis l’enfance
- surcharge de travail
- décès de sa mère il y a 2 mois
- symptômes dépressif depuis 3 semaines
- relation profonde et solide avec sa conjointe
- abus physiques dans son enfance
- l’euthanasie de son chien (il y a 3 semaines)

A
  1. facteurs prédisposants:
    - anxiété depuis l’enfance
    - abus physiques dans son enfance
  2. facteurs contribuants
    - surcharge de travail
    - décès de sa mère
    - symptômes dépressif
  3. facteur précipitant:
    - l’euthanasie de son chien
  4. facteur de protection:
    - relation profonde et solide avec sa conjointe
88
Q

sur les 4 facteurs sur lequel l’infirmière a-t-elle plus de contrôle? Comment?

A

facteurs de protection:

  1. elle doit considérer ces facteurs et les renforcer
  2. doit aider la personne à prendre conscience de ses facteurs de protection et l’encourager à les utiliser (ex: souligner la force d’être venu demander de l’aide)
  3. elle doit aider la personne à trouver de nouvelles stratégies d’adaptation qui l’aideront à mieux faire face aux adversités de la vie, reprendre sa vie en main et augmenter sa confiance en elle et son estime d’elle même
89
Q

comment procéder à la collecte de données pour l’estimation de la dangerosité suicidaire, quoi questionner? * p.772

A
  1. évaluation de la condition mentale de la personne et déterminé s’il y avait des facteurs de risque suicidaire, l’infirmière procédera à un dépistage des idées:
  • c’est dur ce que vous vivez, avec vous des idées suicidaire présentement?
  • au cours des derniers jours avec vous souhaité mourir?
  1. évaluation de la planification selon le COQ
    - quand, où, comment
  2. faire preuve d’empathie et clarifier ce qui n’est pas clair (que voulez vous dire par…), si le reflet n’est pas possible, demander “comment vous sentez vous quand vous avez ces idées là”
  3. degré d’intentionnalité/facteurs de protection: Vérifier ce qui l’empêche de passer à l’acte pour travailler là dessus: est-ce qu’il y a une partie de vous qui veut vivre, qui a de l’espoir? J’aimerais que vous m’en parliez
  4. qualité du réseau social
  5. consommation de drogue ou de médicaments
  6. degré d’impulsivité
  7. évènements stressants qui pourraient accentuer la crise
90
Q

un patient vous dit qu’il a peur de mourir et croit qu’il n’ira jamais mieux, et qu’il voudrait seulement dormir. Quelle est votre intervention prioritaire **

A

évaluer la dangerosité du passage à l’acte

91
Q

nomme les étapes à suivre à l’hôpital lors de la présence d’idées suicidaires chez un patient
*seulement important pour les stages

A
  1. évaluer la dangerosité du passage à l’acte suicidaire
  2. déterminer la fréquence de la réévaluation
  3. déterminer le type de surveillance
  4. transmettre l’information à l’équipe
  5. documenter ces informations PTI + notes
92
Q

qu’est-ce qu’une surveillance discrète*

A

surveillance q. 30 min = niveau léger de risque

*à réévaluer PRN

93
Q

qu’est-ce qu’une surveillance étroite*

A

surveillance q. 15 minutes minimum, on doit savoir où se trouve l’usager et ce qu’il fait en tout temps = niveau de risque modéré

*à réévaluer q.24h + PRN

94
Q

qu’est-ce qu’une surveillance constante*

A

surveillance en continue auprès du patient = niveau élevé de risque

95
Q

nomme les trois éléments essentiels à retrouver dans le PTI selon l’OIIQ concernant les patients suicidaires et les interventions infirmières associés***

A
  1. le niveau d’urgence suicidaire (léger, modéré, élevé)
  2. la fréquence de la réévaluation de l’urgence suicidaire
  3. le niveau de surveillance (étroite, discrète ou constante)
96
Q

nomme des constats possible au PTI concernant un patient suicidaire**

A

constats:
- niveau de risque suicidaire modéré (géris) ou niveau d’urgence modéré

directives:
- évaluer l’urgence suicidaire q. 24h par inf. (fréquence très importante) et prn ou évaluer le niveau de risque avec le GÉRIS q. 24 + PRN
- exercer une surveillance étroite (dir. p. trav. PAB
*)
- expliquer et aider à compléter le plan de sécurité en prévention du suicide

à l’examen, on doit écrire la fréquence et à qui ça s’adresse

97
Q

nomme les interventions infirmières associées aux patients suicidaires

A
  1. évaluer et promouvoir les facteurs de protection afin de favoriser le rétablissement, ne pas minimiser, reconnaître la difficulté de la situation pour construire le lien thérapeutique
  2. établir une relation de confiance: être empathique et encourageante:
    - “moi je vois qqn qui fait preuve de beaucoup de courage en allant chercher de l’aide à l’hôpital”
    - “ça peut être difficile de mettre des mots sur ce qu’on vit, non seulement vous le faites, mais vous êtes capable de le partage”
  3. questionner afin d’avoir un portrait global de la situation et ainsi mettre en relief les forces, les capacités et le potentiel de la personne
  4. estime la dangerosité du passage à l’acte et le degré d’urgence suicidaire
  5. chercher à connaitre les facteurs prédisposants, contribuant, précipitants
  6. analyser et interprété: discuter avec la personne et l’inciter à reconnaitre ses propres symptômes, sa perception de la situation, et l’impliquer dans ses soins, promouvoir la capacité d’auto-évaluation:
    - “je pense que vous avez ciblé une difficulté sur laquelle vous pouvez travailler si vous voulez”
  7. planification des soins: travailler avec elle pour l’aider à formuler des objectifs
  8. écoute, refléter la compréhension, reconnaitre la difficulté de la situation
98
Q

nomme des interventions chez une personne qui a de la difficulté à établir des stratégies d’adaptation

A
  • offrir du soutien émotionnel
  • aider la personne à mettre en place des stratégies d’adaptation
  • enseigner des techniques de gestion de la colère et diminution de l’anxiété
  • encourager la participation à des groupes de soutien
99
Q

nomme les interventions en milieu hospitalier

A
  • évaluer la condition mentale de la personne avant le congé
  • mettre en place un plan de soins avec la personne
  • assurer la sécurité physique: déterminer le niveau de surveillance. “y’a-t-il des objets à vous qui pourraient représenter un risque pour votre sécurité” cela le responsabilise.
  • utiliser un plan de sécurité
  • créer un environnement sur: enlever tout objet dangereux
  • surveillance selon le degré d’urgence
  • fouiller la chambre au besoin
  • suspendre les droit de sortie ad le patient soit revu par le psychiatre
  • informer l’équipe du potentiel suicidaire du patient
  • discuter des solutions de rechange pour résoudre les problèmes
  • demander au client s’il se sent capable de demander de l’aide et l’encourager à le faire
100
Q

qu’est-ce qu’un plan de sécurité en prévention du suicide**
- savoir ce que c’est
- les objectifs visés
- quand le faire

A

il s’agit d’un plan d’action personnalisé par le patient lorsqu’il est dans une période où il se sent bien, en prévision où il devrait s’en servir un jour s’il recommence à se sentir moins bien ou à avoir des idées suicidaires.

objectifs: Ça sert à prévenir les rechutes et à responsabiliser la personne dans sa prise en charge

101
Q

Quelles sont les interventions infirmières pour prévenir l’accès aux moyens du suicide**

A
  1. la restriction de l’accès aux moyens létaux de suicide est l’approche préventive qu’on doit utiliser
    - car l’accès difficile à une arme mortelle peut alors entrainer un délai suffisant pour que la crise suicidaire diminue et que la personne abandonne son projet ou
  • qu’elle se tourne vers un moyens moins susceptible d’entrainer sa mort, ce qui lui donne une meilleure chance de s’en sortir
  1. empêcher l’accès à une dose létale de médicaments

ne pas le faire à l’admission car la personne n’est pas bien, prioriser l’établissement du lien de confiance*

102
Q

Mme Dumais est hospitalisée depuis 2 semaines pour idées suicidaires (intoxication par médicaments), elle s’apprête à avoir un congé, quels éléments devrais-tu aborder avec elle pour la prévention du suicide?

A
  • revenir sur les idées suicidaires et faire verbaliser sur l’évolution de ces idées jusqu’à aujourd’hui
  • lui demander quels médicaments elle aurait utilisé et à quel endroit elle les aurait trouvés.
  • l’inciter à détruire ses médicaments prescrit antérieurement et lui demander si elle me permet de demander à son conjoint qu’il fasse pareil
  • lui demander son accord pour sensibiliser son conjoint et solliciter sa collaboration afin d’éviter qu’une dose létale de médicaments soit à sa portée.
  • lui demander son accord pour sensibiliser son conjoint à ranger ses propres médicaments de façon sécuritaire.
103
Q

nomme les 3 éléments obligatoire à mettre dans les notes évolutives***

à compléter p.11-12

A
  1. évaluation de l’état mentale: y compris l’estimation de la dangerosité suicidaire, l’humeur, etc.
  2. les interventions effectuées par l’inf.
    ex: enseignement sur les ressources communautaires, rédaction du plan de sécurité en prévention du suicide, transmission de l’espoir, renforcement positif, exploration des facteurs de protection, offre de disponibilité, responsabilisation face à ses pensées et comportements, etc.
  3. les réactions du patients (participation à la discussion, son niveau de compréhension, son accord concernant les interventions proposées, sa collaboration)
104
Q

nomme une ressource utile en prévention du suicide

A

urgence suicide: 1-866-APPELLE

105
Q

votre patient pleure et vous dit que sa situation est sans issue. Vous évaluez le niveau d’urgence suicidaire en considérant l’accessibilité et la létalité du moyen. Parmi les éléments suivants, sélectionnez 2 autres éléments que vous évaluerez afin de compléter l’évaluation de la dangerosité du passage à l’acte.

a) le plan
b) le coq
c) le risque de suicide
d) les facteurs de protection
e) les facteurs précipitants

A

d) et e) car le a) et b) font déjà parties de l’urgence suicidaire. Le risque suicidaire n’est pas pertinent dans l’évaluation de la dangerosité du passage à l’acte

106
Q

votre patiente a un congé temporaire prévu samedi. On est présentement mercredi matin, elle vous confie qu’elle a souvent une image qui lui vient, où elle avale un contenant de médicament. Quelle intervention est prioritaire:

  1. évaluer son niveau d’urgence suicidaire et aviser le md
  2. la faire verbaliser sur ses souffrance en suscitant de l’espoir et aviser le md
  3. suspendre ses droits de sortie ad évaluation médicale et aviser le md
  4. assurer une surveillance étroite ad évaluation médicale et aviser le md
  5. suspendre son congé ad évaluation médicale et aviser le md
  6. évaluer la présence de facteurs précipitants actuels ou potentiels et aviser le md
A
  1. on se doit d’évaluer avant d’effectuer quoi que ce soit comme changer la surveillance, suspendre des droits ou son congé, etc.
107
Q

en prévision d’un congé temporaire, quelle serait l’intervention la plus pertinente à effectuer auprès d’un patient qui avait des idées suicidaires avec plan (arme de chasse), afin d’assurer sa sécurité

  1. évaluer le niveau d’urgence suicidaire et lui rappeler d’aviser s’il ne va pas bien
  2. le faire verbaliser au sujet de son congé
  3. réviser ses stratégies d’adaptation en présence de sa conjointe
  4. expliquer l’importance de sécuriser son environnement, notamment en retirant son arme du cabanon
A
  1. il s’agit de l’intervention prioritaire afin d’assurer sa sécurité et de prévenir le suicide en restreignant l’accès à un moyen létal.
108
Q

lors de son congé, ton patient te confie avoir eu des idées suicidaires lors de son admission et avoir fait une tentative il y a plusieurs années. Il affirme ne plus avoir d’idées suicidaires maintenant mais il craint qu’elles reviennent.
Quelle est la meilleure intervention afin de prévenir une rechute et le responsabiliser:

  1. évaluer les facteurs associés au suicide en collaboration avec lui et favoriser la diminution des facteurs contribuants et précipitants dans son environnement
  2. lui remettre le numéro de téléphone du centre de prévention du suicide
  3. compléter un plan de sécurité avec lui dans lequel il devra identifier ses stratégies d’adaptation, ses raisons de vivre et les coordonnées de personnes et de ressources à contacter en cas de besoin.
  4. démontrer de l’empathie et susciter de l’espoir, tout en complétant avec lui un contrat de non-passage à l’acte.
A
  1. car les autres ne le responsabilise pas
109
Q

nomme les symptômes de l’anorexie selon les 3 dimensions

A
  1. physique:
    - perte de poids marquée (IMC <17)
    - aménorrhée
    - froideur des extrémités
    - insomnie
    - vêtements amples ou soulignant la maigreur
    - lanugo
    - frilosité /hypothermie
    - cachexie
    - bradycardie
    - constipation
    - léthargie ou excès d’énergie
    - hypoTA
    - retard croissance/puberté
    - plus rarement: pétéchies aux extrémités, coloration jaune de la peau, érosion de l’émail des dents, callosités au niveau des mains.
    - peur intense d’engraisser
    - anxiété lors des repas
    - préoccupations par rapport aux aliments/valeurs nutritives
110
Q

quelles sont les indications d’hospitalisation par rapport à l’anorexie

A
  • poids inférieur à 75% du poids normal
  • suivi en externe non-concluant
  • rythme cardiaque <40 >110
  • hypothermie <36°
  • hypokaliémie sévère
  • déshydratation
  • incapacité de prendre soins de soi-même
  • conflit familial grave
  • besoin de supervision étroite durant les repas
  • dépression avec idées suicidaires
111
Q

nomme les manifestations cliniques de la boulimie

A
  • hypokaliémie*
  • alcalose*
  • déshydratation
  • oedème idiopathique
  • hypoTA
  • arythmies
  • cardiomyopathie
  • constipation
  • hypoglycémie
  • gastroparésie
  • reflux oesophagien
  • oesophagite
  • déchirure de l’oesophage
  • érosion dentaire
  • hypertrophie des glandes parotides
  • épisodes d’hyperphagie
  • purges (vomissements provoqués, laxatifs, diurétiques, exercices excessifs, jeûne)
    – conception de soi dépendante au poids
  • perturbation de l’image corporelle
112
Q

qu’est-ce que la boulimie

A

épisodes d’accès hyperphagique (consommation de grandes quantités de nourriture au cours d’une période limitée), suivi de l’utilisation de moyens purgatifs pour compenser afin d’éviter la prise de poids.

113
Q

compare le poids chez l’anorexie et la boulimie

A

anorexie: maigreur
boulimie: normal ou maigre

114
Q

compare le comportement de purge chez l’anorexique vs le boulimique

A

anorexie: +/-
boulimie: ++++

115
Q

compare les émotions chez les anorexiques vs les boulimiques

A

anorexie: neutre

boulimie: fluctuantes

116
Q

compare l’abus alcool et de drogue chez l’anorexique vs le boulimique

A

anorexie: rare
boulimie: fréquent

117
Q

compare la sexualité chez l’anorexique vs le boulimique

A

anorexie: peu

boulimie: normale à +

118
Q

compare l’automutilation chez l’anorexique vs le boulimique

A

anorexie: rare
boulimie: assez fréquent

119
Q

nomme les particularités du traitement des TCA

A
  • approche comportementale: reconnaissance des distorsions et correction en données rationnelles avec la TCC
  • l’exposition au problème
  • la tenue d’un journal alimentaire et émotionnelle
  • thérapie familiale, l’éducation nutritionnelle, ergo…
120
Q

qu’est-ce qu’un accès hyperphagique?

A

un accès hyperphagique correspond à l’ingestion d’une quantité anormale d’aliments au cours d’une courte période avec un sentiment de perte de contrôle sur ce que la personne mange et sur la quantité qu’elle ingère.

121
Q

qu’est-ce qui différencie la boulimie du trouble d’accès hyperphagique?

A

les deux sont caractérisés par des crises de gloutonnerie fréquente où il y a absorption de grandes quantités de nourriture dans un court laps de temps accompagnées d’un sentiment de perte de contrôle. Par contre, la boulimie est caractérisée par la présence de comportements compensatoires ou de régimes intensifs pour contrôler son poids.

Les gens présentants un trouble d’accès hyperphagique présentent tout de même un sentiment de culpabilité, de détresse ou un dégout.

122
Q

quelle est la différence entre l’anorexie de type hyperphagique/purgatifs et la boulimie

A

la personne boulimique est capable de maintenir son poids dans les limites de la normale (IMC > 18.5 et < 30)

123
Q

définie l’anorexie mentale

A

peur intense de prendre du poids et une perturbation de l’image corporelle entrainant une restriction volontaire de nourriture et donc des apports énergétiques conduisant à un poids significativement bas.

124
Q

que doit faire l’infirmière lorsqu’elle s’aperçoit qu’elle a atteint ses limites?

A

elle doit aviser son gestionnaire. Ensemble ils pourront évaluer ses besoins de formation, d’aide, d’assistance ou de supervision en vue d’acquérir de nouvelles connaissances.

125
Q

quoi faire si l’infirmière ne possède pas les compétences requises ou lorsqu’elle constate ses limites dans une situation donnée

A

elle doit consulter une autre infirmière ou toute autre personne compétente, recourir à leur assistance ou à leur supervision, ou encore diriger le patient vers l’une de ces personnes.

126
Q

nomme les lieux où la CEPI ne peut pas exercer

A
  1. dans une résidence privée
  2. dans une clinique privé
  3. pour le compte d’une agence de placement
127
Q

nomme les responsabilité de l’établissement quant au CEPI

A
  • pour chaque CEPI, on identifie une infirmière à qui elle peut se référer afin de favoriser son intégration et la consolidation de ses apprentissage
  • l’établissement fournit un programme d’intégration à la CEPI
  • elle exerce ces activités sous la supervision d’une infirmière qui est présente dans l’unité de soins en vue d’une intervention rapide auprès du patient ou afin d’assurer une réponse rapide à une demande provenant de la CEPI.
128
Q

quelles sont les activités que la CEPI ne peut pas faire*

A
  1. activités exercées auprès d’une parturiente (du début du travail ad l’accouchement)
  2. activités auprès d’un client dont l’état de santé est dans une phase critique ou qui requiert des ajustements fréquents
  3. activités exercées en santé communautaire
  4. initier des mesures diagnostiques et thérapeutiques selon une ordonnance
  5. initier des mesures diagnostiques à des fins de dépistage dans le cadre d’une activité découlant de l’application de la loi sur la santé publique
  6. déterminer le plan de traitement r/a plaies
  7. procéder à la vaccination
  8. décider de l’utilisation de mesures de contention
  9. décider de l’utilisation de mesures d’isolement
  10. évaluer un enfant qui n’est pas encore admissible à l’éducation préscolaire et qui présente des indices de retard de développement dans le but de déterminer des services de réadaptation et d’adaptation répondant à ses besoins
  11. ajuster le plan thérapeutique en lien avec les activités précedentes
129
Q

quel est l’objectif de l’exercice des CEPI

A

contribuer à leur apprentissage de la pratique infirmière et consolider leurs connaissances en vue de la préparation à l’examen professionnel

130
Q

une CEPI peut-elle être chef d’équipe?

A

oui, mais elle ne peut être responsable d’une unité de soins, ni superviser une externe.

131
Q

quel est le mandat de l’OIIQ

A

la protection du public

132
Q

vrai ou faux :Pour réaliser son mandat de protection du public, l’OIIQ a recours à différents mécanismes comme: l’admission à la profession par un permis et la surveillance de l’exercice de la profession par l’inspection professionnelle.

A

vrai

133
Q

Quels énoncés caractérisent l’examen professionnel?

A
Il évalue votre aptitude à exercer la profession de façon sécuritaire

B
Il vise à évaluer l’étendue de vos connaissances.

C
Il évalue votre capacité à prendre des décisions cliniques appropriées.

D
Il comprend 40 à 45 situations cliniques et est composé de 125 à 135 QCM.

A

A, C, D

134
Q

vrai ou faux: En tant que CEPI, vous pouvez exercer une surveillance clinique de la condition des personnes dont l’état de santé présente des risques, incluant le monitorage et les ajustements au PTI.

A

vrai

135
Q

En tant que CEPI, vous pouvez effectuer des examens et des tests diagnostiques invasifs, selon une ordonnance.

A

vrai, car il ne s’agit pas de les initier

136
Q

En tant que CEPI, vous pouvez effectuer et ajuster les traitements médicaux, selon une ordonnance.

A

vrai, car il ne s’agit pas de les initier

137
Q

vrai ou faux: Les infirmières sont imputables des gestes posés par les infirmières auxiliaires sous leur responsabilité lorsque celles-ci administrent des médicaments.

A

faux, les intervenants sont imputables des gestes qu’ils posent.

138
Q

vrai ou faux: La norme d’exercice ‘’administration sécuritaire des médicaments’’ vient encadrer la pratique infirmière lorsqu’elle administre elle-même des médicaments.

A

vrai

139
Q

vrai ou faux: L’infirmière doit porter un jugement sur la situation clinique du client qui est sous sa responsabilité et déterminer les besoins d’évaluation et de surveillance lorsque la médication est administrée par l’infirmière auxiliaire.

A

vrai, l’infirmière doit également transmettre les directives infirmières appropriées pour assurer le suivi la sécurité du client.

140
Q

vrai ou faux: l’infirmière n’est pas tenue de contacter le prescripteur lorsqu’elle constate que l’ordonnance est incomplète car il s’agit de la responsabilité du prescripteur et du pharmacien.

A

faux

141
Q

vrai ou faux: En présence d’une ordonnance verbale, l’infirmière doit s’assurer de prendre les moyens pour bien comprendre les directives du prescripteur, par exemple en faisant répéter l’ordonnance obtenue par téléphone, et en consigner par écrit tous les éléments.

A

vrai

142
Q

vrai ou faux: Il est de la responsabilité de l’infirmière d’identifier les risques associés à la multiplicité des médicaments pour diverses indications ou un même problème de santé.

A

vrai, elle doit en aviser le prescripteur

143
Q

vrai ou faux: L’infirmière doit administrer le médicament en respectant tous les éléments précisés dans l’ordonnance.

A

vrai

144
Q

vrai ou faux: L’infirmière peut décider de diminuer la dose prescrite d’un médicament lorsqu’elle constate qu’il y a des risques pour le client.

A

faux, elle doit communiquer avec le prescripteur

145
Q

L’infirmière doit s’abstenir d’administrer le médicament et communiquer les constats de son évaluation au prescripteur lorsqu’il y a des risques pour le client.

A

vrai

146
Q

vrai ou faux: l’infirmière est responsable de s’assurer que le client consent à recevoir le médicament prescrit et en comprend les effets attendus de même que les principaux effets indésirables.

A

vrai, en cas de refus, l’infirmière doit s’assurer que le client comprend les répercussions possibles de sa décision. Elle doit respecter son choix, assurer le suivi et aviser le prescripteur lorsque requis.

147
Q
A