Examen 2 - Cours 12 Flashcards
À qui s’adresse les soins palliatifs?
Pour les gens atteints d’une maladie grave évolutive ou terminale
À quoi servent les soins actifs dans une approche globale (équipe interdisciplinaire)?
• Améliorer la qualité de vie des patients et de leur famille face aux conséquences d’une maladie potentiellement mortelle
• Soulager la douleur physique ainsi que les autres symptômes
• Prendre en compte la souffrance psychologique,sociale et
spirituelle
Quels sont les principes de base des soins palliatifs?
- Soutenir la vie et considérer la mort comme un processus normal
- Préserver et améliorer la plus grande qualité de vie et l’autonomie
- Individu«global»
Que peut-on dire sur la douleur vécue en lien avec les soins palliatifs?
• En plus du diagnostic…, la douleur :
• Qu’on n’arrive plus à contrôler
• Aspect majeur rapporté par les patients
• Donc doit porter une attention particulière : le patient
doit être reconnu dans sa souffrance
• Patient peut vivre très mal qu’on minimise sa douleur ou qu’on mette en doute celle-ci.
Quelles sont les difficultés psychologiques vécues lors des soins palliatifs?
• Source d’anxiété lorsqu’on réalise que les soins curatifs ne sont plus efficaces : CRISE EXISTENTIELLE
• Tout un travail par rapport à la mort est déjà fait lors de l’arrivée en soins palliatifs
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• Dans la pratique, modèle souvent utilisé:modèle d’Élizabeth Kübler-Ross. Modèle avec certaines faiblesses (réalité plus dynamique et variations individuelles importantes), mais aide le personnel soignant à comprendre certains comportements des malades (ex. : agressivité, projets insensés, etc.)
Que peut-on dire quant à la prévalence de la dépression et des troubles anxieux?
• Contrairement à une idée répandue:pas plus de dépression et troubles anxieux chez les mourants que chez les autres malades.
• Symptômes anxio-dépressifs fréquents, mais présence et intensité des symptômes dépendent de facteurs situationnels, individuels et relationnels :
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• Chambre morne,lit inconfortable, personnel soignant négligent: facteurs qui augmentent drastiquement les symptômes dépressifs
• Style d’attachement sécure réduit les symptômes dépressifs
• Soutien social: rôle tampon dans la détresse émotionnelle
Il existe deux types de prise en charge. Dites et expliquez
- Thérapeutique palliative :
- Identifier les causes, les effets secondaires des traitements, les infections, l’état de santé mentale, toujours dans le but 12 d’améliorer le confort du patient
- Prise en charge psychologique :
- Intervention de soutien: les patients, la famille, l’équipe
L’accompagnement comporte plusieurs défis, quels sont-ils?
• Lien avec le mourant: relation particulière et unique qui se construit
• expérience difficile, physiquement éreintante et psychiquement onéreuse.
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• peut détruire certaines illusions sur soi et placer l’accompagnant face à ses limites, ses incertitudes et ses peurs (de Montigny, 2010; Feintrenie, 2010; Totman et al., 2015; Ventura et al., 2014).
• le proche risque de devenir de + en + un fardeau,+ fatigue de plus en plus pesante (Quintin, 2015; Ventura et al., 2014).
• la responsabilité que l’on ressent envers ce proche épuise l’aidant.
Quels sont les défis propres au proche aidant?
- Traverser impatiences/attentes déçues/jugements.
- Approcher ses limites, ses failles, et devoir plonger en soi pour mobiliser ses forces (Feintrenie, 2010; Quintin, 2015; 14 Ventura et al., 2014).
- Expérience difficile à vivre : détresse psychologique + élevée chez les femmes et les jeunes proches aidants.
- Événement perçu comme inattendu, non maîtrisable et confrontant au plan existentiel.
- Les aidants peuvent vivre de la détresse existentielle
Quel est l’état psychologique du proche aidant?
- Des états d’impuissance et de souffrance : face aux douleurs et à la mort imminente de leur proche.
- Toutefois, d’autres développent un sentiment paradoxal de sens et de raison d’être à la vie (Coyle, 2008; Melin-Johansson et al., 20 12; Totman et al. , 2015).
Quel est l’état psychologique du proche aidant par rapport à l’espace relationnel?
• Un espace relationnel :
• échange nécessaire dans l’abandon, l’acceptation, la présence
et l’ouverture (de Montigny, 2002; Feintrenie, 2010; Matray, 16 2004).
• Attitude sereine ainsi que l’acceptation de la fin parle mourant influencerait positivement le cheminement du proche aidant (Dumont, 2006).
• Rencontre authentique et bienveillante qui peut avoir lieu entre le mourant et son accompagnant
Quel est l’état psychologique du proche aidant par rapport à l’ultime moment?
• L’ultime moment:
• L’importance des derniers moments avec le mourant représente le point culminant de l’accompagnement pour de nombreuses familles.
• Présence auprès du mourant : ultime marque de tendresse.
• Les circonstances entourant le décès (ex.présence lors de la fin et respect du caractère sacré de la mort) aident
les proches à vivre plus sereinement la fin.
• Les gens absents lors du décès peuvent éprouver le
sentiment d’avoir abandonné leur proche et d’avoir failli
à leur « devoir d’amour » (Ortoli et Deroin, 2011)
Par rapport à l’accompagnement, que peut-on dire de l’expérience spirituelle et existentielle?
- Plusieurs aidants témoignent d’ un changement dans leur vie (Becker et al. , 2007; de Montigny, 2010; Dumont, 2006; Gillies et Neimeyer, 2006; Neimeyer et al., 2002; Ortoli et Deroin, 2011 ; Totman et al. , 20 15).
- Changement identitaire, une nouvelle hiérarchisation des besoins et des valeurs, manifestés par de nouvelles activités, une plus grande conscience de la fragilité de la vie et une meilleure empathie (Quintin, 2015).
- Expérience perçue comme un chemin de connaissance et de croissance personnelle susceptible de se révéler dans des dimensions spirituelles et existentielles.
Quels sont les éléments qui définissent la spiritualité.?
- la notion de sens à la vie
- le sentiment de mission, de raison ou d’appel
- la conviction que la souffrance est porteuse de sens
- l’idée d’un chemin à tracer
- la croyance dans le caractère sacré de la vie
- la notion d’âme éternelle
- la dimension transcendante avec Dieu/être supérieur
- l’emphase sur la relation au monde et aux autres
- l’importance de la transformation personnelle
Quel est le parcours de l’accompagnement du curatif au palliatif, après le décès, se raconter et l’expérience spirituelle/existentielle de l’accompagnement?
Du curatif au palliatif : - L'expérience du curatif - L'expérience du palliatif Après le décès, se raconter : - Rouvrir la porte de l'enfer - Renouer avec l'autre et la société L'expérience spirituelle/ existentielle de l'accompagnement : - Le rapport au temps - Le rapport à l'autre - Le rapport à soi
L’expérience du curatif se définit comme étant l’enfer. Expliquez
• Dégradation physique du proche
• Impuissance devant la transformation physique et la déchéance du corps soumis à de violents traitements, d’autant plus dans le contexte où les aidants n’ont ressenti aucun soutien de la part du corps médical traitant : erreurs de diagnostic, acharnement thérapeutique avec bras de fer pour faire cesser des traitements douloureux et inefficaces.
• Déshumanisation de certains professionnels de la santé: manque de communication avec le patient et sa famille, qui se sentent passifs, traités comme de simples numéros.
L’expérience des traitements curatifs? Vécue comme une épreuve, tant pour le patient que pour ses proches
Qu’est-ce qui fait que l’expérience du palliatif parait comme étant le paradis?
• Contact ressenti comme réhumanisant : accueillant,
chaleureux, bienveillant et soutenant
• Mourants et familles regagnent leur dignité
• Après course des RENDEZ-VOUS médicaux, hôpitaux, etc. : calme et paix