Examen 2 Flashcards

1
Q

Qu’est-ce que la mémoire?

A

La mémoire est un système de traitement de l’information qui crée des représentations mentales à partir des expériences, organisées dans différents systèmes (MCT, MLT, etc.).

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2
Q

Quels sont les trois principaux systèmes de mémoire à long terme ?

A

Mémoire épisodique (événements personnels), mémoire sémantique (connaissances générales), et mémoire procédurale (habiletés motrices et routines).

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3
Q

En quoi consiste le modèle d’Atkinson & Shiffrin ?

A

Ce modèle propose que l’information passe par plusieurs étapes successives : mémoire sensorielle (pts entrée des sensations), mémoire à court terme (MCT), et mémoire à long terme (MLT).

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4
Q

Quelles sont les deux composantes de la boucle phonologique selon Baddeley et Hitch ?

A

Le registre phonologique, qui maintient l’information verbale, et la boucle articulatoire, qui répète activement cette information pour la maintenir en mémoire.

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5
Q

Quelle est la durée moyenne de la mémoire iconique ?

A

Environ 250-300 millisecondes.

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6
Q

Quelles sont les deux formes de persistance en mémoire sensorielle ?

A

La persistance perceptive (stimulation physiologique continue) et la persistance informationnelle (représentation en mémoire après la disparition du stimulus).

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7
Q

Quel est l’effet de masquage en mémoire sensorielle ?

A

Le masquage est un processus où un stimulus peut effacer la trace en mémoire du stimulus précédent s’il est présenté dans un délai court.

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8
Q

Quelle est la capacité typique de la MCT ?

A

Environ 7 ± 2 items, bien que cela puisse être augmenté par le chunking (groupement d’informations).

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9
Q

En quoi consiste l’oubli par estompage dans la MCT ?

A

L’oubli par estompage se produit lorsque l’information se dégrade simplement avec le temps sans maintien actif.

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10
Q

Comment la similitude phonologique affecte-t-elle la MCT ?

A

La similitude phonologique rend la mémorisation plus difficile, car les éléments similaires interfèrent entre eux dans la MCT.

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11
Q

Quel rôle joue la tablette visuo-spatiale dans la mémoire de travail ?

A

Elle traite et maintient temporairement l’information visuelle et spatiale.

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12
Q

Que propose le système attentionnel superviseur (SAS) de Shallice ?

A

Le SAS est un système de contrôle de l’attention qui régule les fonctions exécutives et gère les tâches cognitives complexes.

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13
Q

Quels sont les effets de la suppression articulatoire dans la mémoire de travail ?

A

La suppression articulatoire empêche la répétition verbale, bloquant ainsi le maintien actif de l’information verbale.

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14
Q

Quelle est la différence entre l’effet de primauté et l’effet de récence ?

A

L’effet de primauté est associé aux premiers éléments d’une liste rappelés en MLT, tandis que l’effet de récence concerne les derniers éléments rappelés en MCT.

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15
Q

Comment l’interférence proactive affecte-t-elle la récupération en mémoire ?

A

L’interférence proactive se produit lorsque l’information antérieure nuit à la récupération de nouvelles informations similaires.

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16
Q

Qu’est-ce que l’oubli par interférence rétroactive ?

A

C’est un oubli causé par de nouvelles informations qui effacent les informations précédentes dans la MCT.

17
Q

Quelle est la conclusion de Waugh et Norman sur les causes de l’oubli en MCT ?

A

Ils concluent que l’oubli en MCT est principalement dû à l’interférence plutôt qu’à l’estompage.

18
Q

Quelle étude de cas célèbre soutient la dissociation entre la MCT et la MLT ?

A

Le cas du patient H.M., qui avait une MCT intacte mais une MLT endommagée, soutient cette distinction.

19
Q

Quels arguments existent contre la dissociation entre MCT et MLT ?

A

La présence d’un effet de récence en MLT et la capacité de certains patients, comme K.F., à encoder des informations en MLT malgré une MCT déficiente.

20
Q

Quelle est la méthode de rapport complet en mémoire iconique ?

A

C’est une méthode où une série d’items est brièvement présentée, et le participant doit rappeler le maximum d’items. Elle montre que seule une partie de l’information est retenue en mémoire sensorielle.

21
Q

En quoi la méthode du rapport partiel de Sperling diffère-t-elle du rapport complet ?

A

Dans le rapport partiel, un indice sonore indique une rangée spécifique à rappeler, permettant de limiter l’oubli rapide et d’évaluer que 75-80 % de l’information est disponible initialement en mémoire iconique.

22
Q

Quelle est la durée estimée de la mémoire échoïque ?

A

Environ 4 secondes, mais elle peut se limiter à 250 ms selon la méthode utilisée, ce qui souligne des différences dans l’évaluation de la durée de persistance.

23
Q

En mémoire tactile, qu’est-ce que l’effet de suffixe ?

A

L’effet de suffixe est une interférence provoquée par un suffixe tactile, montrant que la mémoire tactile est sensible aux stimuli similaires.

24
Q

Comment se mesure l’empan mnésique ?

A

Par la longueur de la liste où 50 % des essais sont réussis ou par la plus longue liste correctement rappelée avant deux erreurs successives.

25
Q

Qu’est-ce que le groupement (chunking) et comment affecte-t-il la MCT ?

A

Le groupement organise les informations en unités significatives (chunks), augmentant ainsi la capacité de rétention de la MCT.

26
Q

Qu’est-ce que l’effet de longueur du mot ?

A

Les mots longs sont plus difficiles à retenir en MCT car leur prononciation prend plus de temps, ce qui entraîne une plus grande perte de la trace mnésique.

27
Q

Pourquoi la suppression articulatoire réduit-elle la performance de rappel ?

A

Elle occupe la boucle articulatoire, empêchant la répétition interne des informations verbales, ce qui conduit à un oubli plus rapide.

28
Q

Quelles sont les deux hypothèses testées par Longoni, Richardson & Aiello (1993) ?

A

1) La suppression articulatoire n’affecte pas l’effet de similitude phonologique
2) Elle annule l’effet de longueur des mots, montrant les limites de la boucle articulatoire.

29
Q

Quel rôle joue la tablette visuo-spatiale dans le traitement spatial ?

A

Elle stocke temporairement des informations spatiales en utilisant une autorépétition basée sur le déplacement de l’attention, ce qui permet de maintenir l’ordre des éléments visuels.

30
Q

Comment l’autorépétition de type II influence-t-elle la MLT ?

A

Elle favorise le transfert des informations de la MCT vers la MLT, permettant une consolidation à long terme.

31
Q

Quel est l’impact de la fréquence des mots sur l’effet de primauté ?

A

Les mots fréquents dans la langue sont mieux rappelés en raison de leur encodage plus solide en MLT.

32
Q

Quelle est la conclusion de l’expérience de Reitman (1971) sur l’oubli par estompage ?

A

Elle montre que l’oubli est davantage influencé par l’interférence de la tâche de distraction que par le simple passage du temps, suggérant une interaction entre estompage et interférence.

33
Q

Comment Keppel et Underwood (1962) ont-ils démontré l’interférence proactive dans la tâche de Brown-Peterson ?

A

K.F. peut encoder des informations en MLT malgré une MCT verbale limitée, suggérant que MCT et MLT peuvent fonctionner indépendamment.

34
Q

Comment les arguments contre la dissociation entre MCT et MLT utilisent-ils l’effet de récence ?

A

Ils indiquent qu’un effet de récence peut exister en MLT (ex. rappel d’événements récents), ce qui remet en question la division stricte entre MCT et MLT.

35
Q

Quelles sont les caractéristiques de la mémoire sensorielle?

A
  • Mémoire à très court terme
  • Spécifique à chaque modalité sensorielle (chaque modalité a sa mémoire)
  • Information pré-catégorielle (analyse du stimulus ne se fait pas à ce stade)
  • Capacité élevée, mas trace très courte
  • Perte de l’info par estompage et écrasement