Examen 1 - 6e session Flashcards
Quels sont les systèmes à évaluer lors de la plupart des examens cliniques ?
Neurologie
Cardiologie
Pulmonaire
Abdominal
Génito-urinaire
Lors de l’évaluation génito-urinaire, quels sont les informations à receuilir ?
Moyen d’élimination
Organes génitaux : normaux, ou démangeaison…..
Quantité d’urine
Qualité et Signe et symptôme
Fréquance
Quel est la quantité minimum d’urine dans un quart de travail de 8h ?
240cc / 8h
Dans quel ordre doit-on examiner l’abdomen ?
Inspection
Auscultation
Palpation
Percussion
Nommer des signes et symptômes d’un trouble du système digestif .
Nausée
Vomissement
Douleur abdomen
Ballonnement
Présence de gaz
Qualité et quantité des selles
Dernière selle
Que dois-je regarder lors de l’inspection du système pulmonaire ?
Symétrie du thorax
Forme du thorax
Coloration lèvre-doigt
Tirage
Utilisation des muscles accessoires
Qu’est-ce que je pourrais entendre lors de l’auscultation ?
Bruits trachéaux
Bruits bronchiques
Crépitants
Ronchi
Murmure vésicale diminué
Sibilances
Stridor
Frottement pleural
Quels sont les bruits normaux a l’auscultation cardiaque ?
B1 = le pouls palpable
B2 = Bruit normal
Quels sont les autres observation ou donnée que j’ai besoin pour mon examen clinique cardiaque ?
Teint : coloration
Membre Supérieur et Inférieurs : oedème, retour capilaire, température, pouls
Cou: Jugulaire, Carotide ausculter
Signe Vitaux : TA, PLS, Température
Mme Gascon, âgée de 48 ans, est admise pour une cellulite à l’avant-bras gauche. Son
dossier médical indique des antécédents de diabète de type 2, d’hypertension artérielle et
de dyslipidémie. Son indice de masse corporelle (IMC) est de 25 kg/m2
et elle ne fume pas.
Depuis son admission, Mme Gascon a présenté des épisodes d’hyperglycémie au réveil. Hier,
le médecin a modifié l’ordonnance d’insuline :
– Insuline Humulin RMC au repas et ½ dose hs, selon échelle;
– Insuline Humulin NMC à 16 unités au déjeuner et Humulin NMC à 12 unités au souper.
Mme Gascon prend un morceau de fromage et deux craquelins à 21:00.
Le lendemain, à 05:00, vous observez que Mme Gascon tremble et que sa peau est moite. Elle
vous dit qu’elle ressent des palpitations. Vous vérifiez sa glycémie à l’aide d’un glucomètre :
3,0 mmol/L. Mme Gascon boit 175 mL de jus d’orange.
Quinze minutes plus tard, la glycémie de Mme Gascon est de 3,6 mmol/L. Elle vous dit :
«Pouvez-vous aller me chercher un craquelin avec du beurre d’arachide? C’est ce que je
prends pour rétablir ma glycémie lorsque je suis à la maison.»
Question 1
Acceptez-vous sa demande? Choisissez UNE réponse.
A) Oui, parce que les glucides ont augmenté sa glycémie et réduit ses symptômes.
B) Oui, parce que la prise de protéines permet de prolonger l’effet des glucides.
C) Non, parce que cette collation ralentirait l’absorption des glucides.
D) Non, parce que sa glycémie est toujours inférieure à 4,0 mmol/L
La réponse C correspond au traitement
requis par la condition clinique de
Mme Gascon ainsi qu’à la raison appuyée
par des connaissances scientifiques.
Les réponses A et B ne correspondent
pas à la conclusion de l’analyse et de
l’interprétation des données.
La réponse D n’explique pas la décision
de refuser la collation contenant
des protéines.
Lorsque la condition clinique de Mme Gascon est stabilisée, vous discutez avec une externe en
soins infirmiers qui est jumelée avec vous. Elle se demande pourquoi Mme Gascon a fait une
hypoglycémie ce matin.
Quelle est la cause probable de l’hypoglycémie de Mme Gascon. Choisissez UNE réponse.
A) L’insuline Humulin RMC reçue au souper.
B) L’insuline Humulin RMC reçue au coucher.
C) L’insuline N Humulin NMC reçue au déjeuner.
D) L’insuline Humulin NMC reçue au souper
La réponse D correspond à l’information
expliquant la condition clinique de
Mme Gascon.
Les réponses A, B et C témoignent
d’un manque de connaissances
concernant le début, le pic et la durée
d’action des insulines
Maïna, une fille âgée de 3 mois, a été admise hier à l’unité de chirurgie à la suite d’une
réparation de fissure anale. Elle pèse 4,9 kg.
Ce matin, ses signes vitaux sont :
PA : 86/40 mmHg;
P : 110 batt./min, rythme régulier;
R : 36 resp./min, rythme régulier, amplitude normale;
T : 38,6 °C.
Vous décidez d’administrer une médication antipyrétique selon l’ordonnance collective
suivante : acétaminophène (TylenolMC) 80 mg/mL, 15 mg/kg PO, une seule dose
Quel matériel de soins (dispositif) utilisez-vous pour préparer le médicament de Maïna?
Choisissez UNE réponse.
A) Seringue de 1 mL.
B) Compte-goutte de 1 mL.
C) Seringue de 3 mL
0.91875 mL
La réponse A est une seringue de 1 mL
qui correspond au matériel de soin à
utiliser pour administrer de façon précise
0,92 mL d’acétaminophène à Maïna.
Les réponses B et C ne permettent pas
d’administrer une quantité précise du
médicament de moins de 1 mL.
Vous avisez le médecin de l’état de Maïna et il reporte son congé. La mère de Maïna mentionne
que sa fille fait de la fièvre pour la première fois. Elle demande comment procéder pour mesurer
la température de Maïna à la maison
Quelle méthode de prise de température recommandez-vous à la mère de Maïna?
Choisissez UNE réponse.
A) Prise de température rectale.
B) Prise de température axillaire.
C) Prise de température buccale
La réponse B
correspond à la
méthode de prise
de température à
recommander à la
mère de Maïna, soit la
température axillaire.
La réponse A fait référence à la prise de température par voie
rectale. En général, celle-ci constitue le premier choix pour la
prise de température chez le bébé. Toutefois, cette méthode
est à proscrire en cas d’une chirurgie rectale.
La réponse C fait référence à la prise de température
par voie buccale. Celle-ci n’est pas recommandée avant l’âge
de cinq ans
M. Friedman, âgé de 68 ans, a été admis pour traiter un ulcère veineux à la jambe droite.
Il reçoit son congé de l’hôpital aujourd’hui et il hésite à ce qu’une demande de suivi soit
acheminée au Centre local de services communautaires (CLSC) pour la réfection de
son pansement.
Il craint que certains renseignements notés dans son dossier médical soient transmis
à l’équipe de cet établissement. Plus particulièrement, il ne veut pas que sa dépression d’il y
a quelques années, ayant nécessité une hospitalisation, soit divulguée à l’équipe du CLSC.
Vous transmettez à M. Friedman l’information lui permettant de prendre une décision éclairée.
Quelle information transmettez-vous à M. Friedman? Choisissez UNE réponse.
A) Le personnel soignant est tenu au secret professionnel protégeant ainsi
vos renseignements confidentiels.
B) Le personnel soignant recevra seulement les renseignements concernant le suivi de votre
ulcère veineux à la jambe droite.
C) Le personnel soignant a besoin de connaître tous vos antécédents médicaux afin d’assurer
un suivi adéquat de votre ulcère veineux
La réponse B correspond à l’information
à transmettre à M. Friedman pour prendre
une décision éclairée quant aux directives
concernant son congé de l’hôpital.
Les réponses A et C induisent M. Friedman
en erreur. Seuls les renseignements
pertinents pour l’équipe soignante doivent
être transmis
Grâce à votre intervention, M. Friedman comprend mieux la situation concernant la confidentialité
de son dossier médical. Il demande de le consulter avant de prendre une décision définitive
Lui remettez-vous son dossier médical? Choisissez UNE réponse.
A) Oui, car le dossier appartient à la personne et son accès est un droit pour celle qui en fait
la demande.
B) Oui, car grâce à cette consultation, M. Friedman connaîtra les renseignements qui seront
transmis au CLSC.
C) Non, car M. Friedman risque de ne pas comprendre adéquatement l’information contenue
dans son dossier médical.
D) Non, car les informations à transmettre doivent être déterminées par la responsable au
service des archives
La réponse D correspond à l’information
à transmettre à M. Friedman selon
laquelle l’infirmière n’est pas autorisée
à répondre à une demande d’accès
au dossier médical.
Les réponses A et B ne correspondent
pas aux habilités légales de l’infirmière
à l’égard de l’accès au dossier médical.
La réponse C correspond à la bonne
décision, mais l’explication ne tient pas
compte de l’autorité requise pour donner
accès à un dossier médical.
M. Ryan, âgé de 58 ans, est admis en chirurgie d’un jour pour une cholécystectomie par
laparoscopie. À 15:00, M. Ryan est de retour de l’unité de soins postanesthésie (salle
de réveil).
Ses ordonnances sont :
– Oxycodone (SupeudolMC) 5 mg/co, 5 mg (1 co) PO q 6 h PRN pour douleur
(reçu à 14:30);
– Congé de l’unité après 18:00 selon évaluation infirmière;
– Rendez-vous à la clinique externe de chirurgie dans un mois.
À 15:30, M. Ryan dit ne pas savoir pourquoi il ressent une douleur à 3/10 à l’épaule droite.
Quelle explication transmettez-vous à M. Ryan? Choisissez UNE réponse.
A) La douleur résulte de l’inflammation du nerf phrénique causée par les instruments utilisés
lors de la chirurgie.
B) La douleur résulte du positionnement du bras et de l’épaule droits adopté au moment de la
chirurgie.
C) La douleur résulte de l’irritation du diaphragme causée par le gaz carbonique insufflé lors
de la laparoscopie
La réponse C correspond à l’explication à
donner à M. Ryan au sujet de sa douleur à
l’épaule droite.
La réponse A est fausse.
La réponse B est fausse puisque le
positionnement n’explique pas la douleur
dans ce type de chirurgie
Que suggérez-vous à M. Ryan pour soulager la douleur à son épaule dans l’immédiat?
Choisissez UNE réponse.
A) Adopter une position latérale gauche avec flexion du genou droit.
B) Marcher régulièrement dans le corridor selon sa tolérance.
C) Effectuer des exercices d’inspirométrie.
La réponse A
correspond à la
suggestion à faire
à M. Ryan pour
soulager sa douleur
dans l’immédiat.
La réponse B est appropriée à la condition clinique de M. Ryan,
mais elle ne tient pas compte du fait qu’il vient d’arriver à l’unité
de soins post-anesthésie.
La réponse C est fausse
À 17:30, M. Ryan se rend à la salle de toilette, seul, sans aucune difficulté et fait une miction
de 400 mL de couleur jaune paille. Vous observez les quatre compresses sur l’abdomen
de M. Ryan : deux sont propres, une est souillée à 25% d’un écoulement jaunâtre et l’autre
présente une trace de sang séché.
M. Ryan dit avoir bu un peu d’eau et de ne pas ressentir de nausées. Il dit ressentir une douleur
abdominale diffuse à 3/10. Ses signes vitaux sont :
PA : 128/88 mmHg;
P : 80 batt./min., rythme régulier;
R : 16 resp./min, rythme régulier, amplitude normale;
SpO2 : 97%;
T : 36,6 °C.
La conjointe de M. Ryan demande s’ils peuvent quitter l’unité de chirurgie d’un jour
Permettez-vous à M. Ryan de quitter l’unité de chirurgie d’un jour? Choisissez UNE réponse.
A) Oui, car il a éliminé une quantité adéquate d’urine.
B) Oui, car il est accompagné par sa conjointe.
C) Non, car il y a probabilité d’infection de la plaie.
D) Non, car il y a possibilité de complication chirurgicale.
La réponse D correspond
à la décision de refuser
le congé de l’hôpital et
la justification est liée au
risque de complication
chirurgicale.
Les réponses A et B ne tiennent pas compte du risque
de complication chirurgicale.
La réponse C est une explication inappropriée à la
condition clinique de M. Ryan puisque, à ce moment-ci,
aucune manifestation clinique ne soutient l’hypothèse
d’infection de la plaie.
M. Moussa, âgé de 48 ans, est hospitalisé à la suite d’un traumatisme crânien avec hématome
sous-dural droit. Il est porteur d’une trachéostomie en raison d’une longue période sous
ventilation mécanique. Trois semaines après son accident, il est à l’unité de chirurgie.
M. Moussa reçoit de l’oxygène à 32% sous coffret trachéal avec haute humidité. Il tousse et
expectore des sécrétions claires par la trachéostomie. Ses signes vitaux sont :
PA : 130/80 mmHg;
P : 98 batt./min., rythme régulier;
R : 18 resp./min, rythme régulier, amplitude normale;
SpO2 : 94%;
T : 36,5 °C.
Vous effectuez l’auscultation pulmonaire et des murmures vésiculaires sont audibles sur
toutes les plages pulmonaires
Procédez-vous à l’aspiration des sécrétions de M. Moussa? Choisissez UNE réponse.
A) Oui, parce qu’un bouchon muqueux peut se former.
B) Oui, parce qu’il risque de contracter une pneumonie.
C) Non, parce qu’il tousse et expectore ses sécrétions.
D) Non, parce que la saturation en oxygène est à 94%
La réponse C
correspond à la
décision requise
en considérant
que M. Moussa
est capable
de tousser et
d’expectorer ses
sécrétions.
La réponse A est fausse, puisque l’aspiration des sécrétions
n’empêche pas la formation de bouchons muqueux. La diminution
de la formation de bouchons muqueux est plutôt favorisée par
l’humidification des sécrétions ou des voies respiratoires.
La réponse B est fausse. Bien que M. Moussa soit à risque de
contracter une pneumonie, il est inutile d’aspirer ses sécrétions,
car il peut les expectorer.
La réponse D ne tient pas compte de l’ensemble des données
cliniques. La saturation en oxygène n’est pas la seule donnée
à considérer dans la décision d’aspirer ou non les sécrétions
de la personne.
En après-midi, l’infirmière auxiliaire vous avise que M. Moussa respire plus rapidement que
ce matin.
Au chevet de M. Moussa, vous constatez qu’il est agité. Après avoir vérifié les signes vitaux
et effectué l’auscultation pulmonaire, vous recherchez des manifestations cliniques d’une
complication respiratoire.
Quelle autre manifestation clinique recherchez-vous? Choisissez UNE réponse.
A) Turgescence des veines jugulaires.
B) Hippocratisme digital.
C) Utilisation des muscles accessoires
La réponse C
correspond aux
manifestations
cliniques à
rechercher en
cas d’apparition
soudaine
de difficulté
respiratoire ou
d’hypoxémie
suspectée.
La réponse A ne correspond pas à la condition clinique
de M. Moussa puisque la turgescence des veines jugulaires est
en général présente en cas de problème cardiaque ou de stade
avancé de la maladie pulmonaire obstructive chronique.
Le réponse B ne correspond pas à la condition clinique
de M. Moussa, puisque l’hippocratisme digital est
une manifestation clinique présente en cas de stade
avancé de la maladie pulmonaire obstructive chronique.
Cette manifestation clinique ne correspond pas à l’apparition
soudaine de difficulté respiratoire.
Mme Haddad, âgée de 86 ans, est admise pour un problème de rétention urinaire depuis
24 heures. En matinée, vous observez qu’elle est alerte et qu’elle coopère lors de ses
soins d’hygiène.
Au dîner, vous constatez que Mme Haddad est somnolente. Elle s’éveille lorsque vous lui
parlez et s’endort à la fin de la discussion. Elle prête peu attention à ce que vous dites et elle
répond aux consignes simples après plusieurs essais en bougeant les membres lentement.
Elle présente une force motrice adéquate et égale aux membres supérieurs et inférieurs.
La dimension et la réactivité de ses pupilles sont normales. Ses signes vitaux sont :
PA : 136/78 mmHg;
P : 78 batt./min, rythme régulier;
R : 18 resp./min, rythme régulier, amplitude normale;
T : 37,4 °C.
Une heure après le dîner, Mme Haddad circule dans le corridor avec sa fille. Cette dernière
dit que sa mère est beaucoup plus en forme que ce midi.
En fin d’après-midi, Mme Haddad présente de nouveau les mêmes signes cliniques qu’au
dîner. Ses signes vitaux et neurologiques sont similaires à ceux évalués précédemment.
Sa sonde vésicale a drainé 500 mL d’urine jaune paille depuis ce matin.
Que suspectez-vous? Choisissez UNE réponse.
A) Delirium.
B) Infection urinaire.
C) Ischémie cérébrale transitoire.
La réponse A correspond
à l’hypothèse la plus
probable au sujet des
manifestations cliniques
de delirium présentées
par Mme Haddad
La réponse B suggère une infection urinaire. Malgré
la rétention urinaire, aucun autre signe clinique n’indique
la présence d’une telle condition.
La réponse C propose une ischémie cérébrale transitoire.
Lors d’un trouble ischémique, il y a modification des signes
neurologiques, ce qui n’est pas le cas dans la situation de
Mme Haddad