Examen 1 Flashcards
Quels sont les deux processus cognitifs reliés à la perception d’autrui?
- La formation d’une impression
2. L’intégration de l’information
Qu’est-ce que la formation d’une impression?
C’est l’organisation de l’information se rapportant à une personne afin de former un tout.
Quels sont les trois composantes qui aident à la formation d’une impression d’une personne?
- Le comportement de la personne;
- La situation;
- Son apparence physique.
Qu’est-ce que l’intégration de l’information?
C’est la combinaison des traits d’une personne afin d’en avoir une perception unifiée.
Combien de temps est-ce que ca prend se faire une impression de quelqu’un?
Une fraction de seconde ; la formation d’une impression est AUTOMATIQUE, parce que c’est une fonction d’adaptation et de survie. Notre cerveau est une «machine à faire du sens», c’est donc très rapide.
Donnez un exemple de formation d’impression d’une personne à partir de son comportement.
Par exemple, j’ai vu au premier cours que notre professeur aime bien socialiser avec les élèves, ce qui porte à croire qu’il aime interagir avec ceux-ci.
Donnez un exemple dans lequel le contexte peut influencer l’impression que vous aurez d’un individu quelconque.
Par exemple, si vous rencontrez un homme bien bâti dans un party de Noël, vous aurez tendance à le juger positivement. Par contre, si vous rencontrer le même homme dans une ruelle la nuit, vous n’aurez pas la même expérience, et par conséquent pas la même impression de ce même individu.
Quelles sont les étapes de la perception d’autrui menant à la formation d’une impression?
- Éléments perçus (contexte, apparence physique, comportement) ;
- Processus d’attribution ;
- Traits ;
- Communication des traits d’autrui par la personne qui observe ou par une tierce personne ;
- Processus d’intégrations ;
- Impression (perception globale).
Expliquez la façon dont une impression se forme.
À partir d’indicateurs comme l’apparence physique, le comportement et le contexte, une personne explique le comportement d’autrui grâce au processus d’attribution.
Cette explication fait généralement appel à des traits de caractère lesquels, intégrés à ceux communiqués par les tiers, permettent de se faire rapidement une impression.
Qu’est-ce que le processus d’attribution dans les étapes de la perception d’autrui?
C’est ce qu’on pense qu’une personne pense ou veut faire. Par exemple, je vois un homme qui a l’air louche, donc je pense qu’il veut me tuer. Le cerveau se fait toujours des scénarios.
Qu’est-ce qu’on entend par les traits dans les étapes de la perception d’autrui?
Que la formation de notre impression dépend de notre personnalité, de nos traits de caractère.
Par exemple, si vous êtes une personne qui est plus peureuse, vous aurez peut-être tendance à avoir une moins bonne impression d’un homme que vous croisez dans une ruelle la nuit.
VRAI OU FAUX? Nos impressions sont le fruit de notre propre personne uniquement.
FAUX.
On est influencé par les gens autour de nous, car nous sommes des êtres sociaux. Par exemple, si on avait jamais entendu parler de Donald Trump, peut-être que notre impression de lui serait différente.
Ainsi, notre avis «n’appartient» pas qu’à nous, elle provient aussi des autres. C’est la somme de ce que l’environnement nous donne et de nos propres impressions.
VRAI OU FAUX? Les impressions peuvent changer.
VRAI.
Bien évidemment, l’impression peut changer avec le temps. C’est donc un PROCESSUS DYNAMIQUE, qui peut être appelé à changer. Il y a en qui vont être dures comme fer, il y a en d’autres qui vont se modifier : certaines peuvent même dicter nos vies.
Qu’est-ce qu’une croyance?
C’est une conviction relative à un objet psychologique :
- Ça peut être une chose, une situation, une personne ;
- Ça peut être concret ou abstrait, réel ou imaginaire.
De quelle façon se fait l’acquisition de croyances?
- Par l’expérience personnelle ;
- Par l’information donnée par autrui (interactions sociales) ;
- Par inférence, supposition (cognition, réflexion, manière dont on pense, réfléchi).
Qu’est-ce qu’un objet psychologique?
Tout ce qui existe ou ce qui peut être imaginé, donc VRAIMENT tout (chose, situation, personne, etc.).
VRAI OU FAUX? Plus on expérience de choses, plus nos croyances vont être justes, véridiques.
Nos croyances ne seront pas plus justes ni véridiques, CAR ELLES SONT SUBJECTIVES. Elles sont donc vraies, mais selon notre propre point de vue SEULEMENT. Une même croyance peut être fausse du point de vue de quelqu’un d’autre.
À quel moment une croyance devient un fait?
JAMAIS, car les croyances sont subjectives. Même si elles peuvent s’appuyer sur des statistiques, elles demeurent subjectives.
Quels sont les trois aspects du «triangle de l’amour» ?
- Passion
- Engagement
- Amitié
Quels sont les deux types de croyances?
- Croyances neutres
2. Croyances évaluatives
Quelle est la différence entre une croyance neutre et une croyance évaluative?
La croyance neutre est une description ou une simple constatation de la réalité environnante, tandis que la croyance évaluative est un jugement.
Qu’est-ce que l’inférence?
C’est le fait de se servir d’indices provenant de d’autres situations pour déduire une information.
Donnez un exemple de croyance neutre.
Faire la description de quelqu’un pourrait être une croyance dite neutre. Par exemple, Christophe Fortin est un prof d’université - cette croyance s’approche d’un fait.
Néanmoins, la neutralité ne reste pas très longtemps et on passe vite aux croyances évaluatives (le prof dit que la neutralité n’existe pas vraiment).
Donnez des raisons possibles pour lesquelles une personne en serait venue à croire que se faire tatouer est douloureux selon les trois sources de croyances.
- Expérience personnelle : la personne s’est elle-même fait tatouer et elle a eu mal.
- Interaction sociale : un amie de la personne lui a décrit les souffrances atroces qu’elle a endurées lorsqu’il s’est fait tatouer.
- Inférence : le tatouage suppose une série de piqûres, et les piqûres font mal, donc le tatouage est douloureux.
De quelle façon s’organisent les croyances?
En schémas (voir le schéma dans le powerpoint).
Quels sont les deux façons dont on peut expliquer les agissements des individus?
- C’est l’individu (à cause de sa personnalité, de ses motivations ou de ses intentions).
- C’est la situation (à cause du contexte, des circonstances ou du hasard).
De quelle façon est-il possible de connoter positivement ou négativement des croyances en apparence neutres?
Par le langage non-verbal.
(Question provenant du manuel) Quel peut être un des effets pervers de la communication électronique (textos, courriels, etc.) quant à la communication?
La perte d’indicateurs non-verbaux, qui permettent de connoter une information, ce qui pourrait nuire considérablement à sa compréhension par le récepteur.
Qu’est-ce qu’une inférence correspondante?
C’est l’attribution d’une disposition, d’un trait qui correspond directement à la nature du comportement observé.
En d’autres termes, afin de nous expliquer un comportement, surtout s’il est inhabituel, nous établissions souvent une correspondance avec un ou plusieurs traits de personnalité.
VRAI OU FAUX? Plus un comportement défie les attentes sociales, plus nous l’attribuons à des dispositions internes.
VRAI.
Quels sont les deux types d’attribution de causes au comportement?
- Attribution à partir d’un seul comportement (inférence correspondante);
- Attribution à partir de plusieurs comportements (théorie de covaritation).
(Question provenant du manuel) Quelle est la principale différence entre l’attribution à partir d’un seul comportement et l’attribution à partir de plusieurs comportements?
L’un décrit notre comportement lorsque nous nous appuyons sur une seule observation, tandis que l’autre repose sur le fait que nous possédons plus d’une donnée sur le comportement observé.
De quelle façon faisons-nous une inférence correspondante?
EN RÉPONDANT À TROIS QUESTIONS:
- L’individu avait-il la possibilité d’agir autrement?
- Se comporte-t-il conformément à ce qu’on attend de lui dans de telles circonstances?
- S’il avait agi autrement, les conséquences auraient-elles été différentes?
Si nous répondons «non» à la question «l’individu avait-il la possibilité d’agir autrement?», attribuerons-nous le comportement à la situation (externe) ou à l’individu (interne) ?
Attribution externe.
Si nous répondons «oui» à la question «l’individu avait-il la possibilité d’agir autrement?», attribuerons-nous le comportement à la situation (externe) ou à l’individu (interne) ?
Attribution interne.
Si nous répondons «non» à la question «l’individu se comporte-t-il conformément à ce qu’on attend de lui dans de telles circonstances?», attribuerons-nous le comportement à la situation (externe) ou à l’individu (interne) ?
Attribution interne.
Si nous répondons «oui» à la question «l’individu se comporte-t-il conformément à ce qu’on attend de lui dans de telles circonstances?», attribuerons-nous le comportement à la situation (externe) ou à l’individu (interne) ?
Attribution externe.
Si nous répondons «oui» à la question «si l’individu avait agit autrement, les conséquences auraient-elles été différentes?», attribuerons-nous le comportement à la situation (externe) ou à l’individu (interne) ?
Attribution interne.
Si nous répondons «non» à la question «si l’individu avait agit autrement, les conséquences auraient-elles été différentes?», attribuerons-nous le comportement à la situation (externe) ou à l’individu (interne) ?
Attribution externe.
Qu’est-ce que la théorie de covaritation?
C’est la théorie qui explique l’attribution par la perception d’un lien entre le comportement et la cause avec laquelle il varie systématiquement dans le temps.
Quels sont les trois critères à partir desquels la théorie de covaritation se fait?
- Constance
- Consensus
- Caractère distinctif
VRAI OU FAUX? Plus l’échantillon de comportement est grand, plus l’opinion est développée.
VRAI.
Qu’est-ce que le critère de constance dans la théorie de la covaritation?
La personne agit-elle toujours de cette façon dans cette circonstance particulière?
Qu’est-ce que le critère de caractère distinctif dans la théorie de la covaritation?
La personne agit-elle de cette façon dans toutes les circonstances?
Qu’est-ce que le critère de consensus dans la théorie de la covaritation?
La personne agit-elle de cette façon avec toutes les personnes?
De quelle façon comblons-nous les vides lorsqu’il nous manque l’un ou l’autre des trois critères de la théorie de la covaritation?
Par des inférences.
On cherche à savoir pourquoi Pascale dort toujours dans ses cours de psychologie. Si on sait qu’elle dort toujours pendant ce cours, que les autres dorment aussi, et que c’est le seul cours dans lequel elle dort, quel sera le verdict? Quelle pourrait être un exemple de conclusion?
Verdict : attribution externe à l’entité.
Conclusion : ce cours en particulier est VRAIMENT ennuyant.
On cherche à savoir pourquoi Pascale dort toujours dans ses cours de psychologie. Si on sait qu’elle dort toujours pendant ce cours, que les autres ne pas dorment, et que c’est le seul cours dans lequel elle dort, quel sera le verdict? Quelle pourrait être un exemple de conclusion?
Verdict : attribution interne.
Conclusion : Pascale n’aime pas ce cours.
Quels sont les biais d’attribution possibles?
- Biais d’attribution de l’acteur : le biais de complaisance
- Biais de l’observateur : erreur fondamentale d’attribution
Qu’est-ce que le biais de complaisance? Donnez un exemple.
Le fait que nous trouvons des causes internes à nos succès et des causes externes à nos échecs.
Par exemple, si j’ai une bonne note, c’est grâce à moi ; si j’ai une mauvaise note, c’est la faute du prof.
Qu’est-ce que l’erreur fondamentale d’attribution?
C’est la tendance à sous-estimer l’influence de la situation et à surestimer celles des facteurs internes en tant que cause du comportement d’autrui.
En d’autres termes, c’est le fait qu’on va davantage attribuer des caractéristiques, des traits de personnalités négatifs aux comportements des autres que des facteurs contextuels ou environnement pour les expliquer.
Quelle est la différence entre le biais de complaisance et l’erreur fondamentale d’attribution?
Dans le biais de complaisance, on attribue PAR RAPPORT À NOUS-MÊMES les situations négatives à des causes externes et les situations positives à des causes internes.
Dans l’erreur fondamentale d’attribution, on attribue À AUTRUI les situations négatives davantage à des causes internes qu’à des causes externes.
Complétez la phrase suivante.
«L’erreur d’attribution fondamentale est une tendance propre aux cultures valorisant la _______________ et ____________.»
La liberté individuelle.
L’autonomie.
Complétez la phrase suivante.
«L’erreur d’attribution fondamentale est une tendance qui est plus marquée chez les ___________ et les ______________.»
Jeunes adultes.
Personnes âgées.
Pourquoi l’erreur d’attribution fondamentale est-elle courante?
Car il est plus facile d’attaquer la personne : c’est un réflexe. Quand on voit la personne, il est plus vite de prendre des raccourcis intellectuels en faisant un jugement. C’est plus simple considérer que c’est la faute de la personne plutôt la faute du contexte.
Quelles sont les trois dimensions du modèles tridimensionnel de Weiner pour expliquer notre propre comportement et celui des autres?
- Les causes sont-elles externes ou internes?
- Les causes sont-elles contrôlables ou non?
- Les causes sont-elles stables ou instables?
Donnez une raison pouvant expliquer pourquoi Pascale a raté son examen de méthodes quantitatives selon des causes contrôlables, internes et stables.
Elle n’étudie jamais.
Donnez une raison pouvant expliquer pourquoi Pascale a raté son examen de méthodes quantitatives selon des causes incontrôlables, externes et instables.
Elle avait quatre examens en une semaine.
Donnez une raison pouvant expliquer pourquoi Pascale a raté son examen de méthodes quantitatives selon des causes incontrôlables, internes et stables.
Elle n’est vraiment pas douée en mathématique.
Donnez une raison pouvant expliquer pourquoi Pascale a raté son examen de méthodes quantitatives selon des causes contrôlables, internes et instables.
Elle a passé une session «sur le party».
Dites si les causes dans la situation suivante sont internes/externes, contrôlables ou incontrôlables, stables ou instables :
«Pascale a raté son examen de méthodes quantitatives parce qu’elle n’avait plus le goût de rien à la suite d’une rupture amoureuse.»
Interne ;
Incontrôlable ;
Instable.
Dites si les causes dans la situation suivante sont internes/externes, contrôlables ou incontrôlables, stables ou instables.
«Pascale a raté son examen de méthodes quantitatives parce qu’elle a accepté trop d’heures de travail rémunéré pendant la période d’examens.»
Externe ;
Contrôlable ;
Instable.
Dites si les causes dans la situation suivante sont internes/externes, contrôlables ou incontrôlables, stables ou instables.
«Pascale a raté son examen de méthodes quantitatives parce qu’elle vient d’un milieu pauvre et doit travailler pour payer ses études.»
Externe ;
Incontrôlable ;
Stable.
Complétez la phrase suivante.
«Dans la recherche des causes d’un comportement, nous privilégions ____________ plutôt que _____________.»
L’efficacité.
La rationalité.
Pourquoi privilégions-nous davantage l’efficacité plutôt que la rationalité dans la recherche des causes d’un comportement?
- Car nous avons un besoin d’asseoir nos relations avec autrui sur certaines certitudes, de mettre de l’ordre dans nos jugements et de prévoir la réaction des autres.
- Car nous privilégions les attributions internes parce qu’elles demandent moins d’effort cognitif.
- Car cette tendance relèverait de la désirabilité sociale: c’est ce qui est valorisé socialement dans notre culture.
Qu’est-ce que la «loi du hot-dog» tel que mentionné par le prof durant le cours?
C’est le fait que, si tu as faim, le but est de répondre au besoin de façon optimale le plus rapidement possible pour un maximum d’effets. Ainsi, la faim devrait être satisfaite même s’il s’agit d’un hot-dog plutôt qu’un plat ayant nécessité beaucoup de temps et de préparation (plus «fancy»).
C’est pour illustrer le fait que nous privilégions l’efficacité à la rationalité.
L’intégration des traits perçus se fait en fonction de quoi?
- L’effet de centralité ;
- L’effet de primauté ;
- Le modèle de la moyenne.
Qu’est-ce que l’effet de centralité?
Les traits importants organisent l’impression et influent sur le sens retenu pour les autres traits de la personne.
En d’autres termes, il y a des caractéristiques chez certaines personnes qui nous dérangent plus que d’autres (par exemple, une fille qui a été trompée va davantage rechercher quelqu’un de fidèle ; une personne infidèle va plus la déranger). Certaines caractéristiques prennent tellement d’importance que les autres ne sont plus importantes, ou du moins beaucoup moins.
Qu’est-ce que l’effet de primauté?
Tendance à accorder plus d’importance aux premières informations reçues dans la formation d’une impression.
Qu’est-ce que le modèle de la moyenne?
L’impression générale est la somme des évaluations de chaque trait en fonction de son importance, divisé par le nombre de traits retenus.