Chapitre 10 (examen final) Flashcards

1
Q

Quelles sont les cinq caractéristiques que doivent posséder un ensemble d’individus pour constituer un groupe?

A

Un groupe est formé d’au moins deux personnes qui doivent…

  1. Entrer en interaction ;
  2. Entretenir une relation relativement stable ;
  3. Avoir des buts communs ;
  4. Présenter une certaine indépendance ;
  5. Se percevoir comme faisant partie du groupe.
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2
Q

De quelle façon doivent interagir un ensemble d’individus pour qu’il soit considéré comme un groupe?

A

Généralement, ils doivent interagir face à face.

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3
Q

Sur la base du critère de stabilité d’un groupe, lequel de ces ensembles d’individus forment un groupe? Pourquoi?

a. Les gens d’une association étudiante
b. Les gens qui attendent l’arrivée de l’autobus

A

b. Les gens d’une association étudiante, car ils sont engagés dans une relation relativement stable et durable, et possèdent un ou plusieurs buts communs, contrairement aux gens qui attendent l’autobus.

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4
Q

Sur la base du critère des buts communs, pourquoi ne peut-on pas dire que les personnes qui attendent l’autobus forment un groupe?

A

Car les personnes qui attendent l’autobus poursuivent toutes des buts individuels différents.

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5
Q

Qu’entend-t-on par le critère d’interdépendance d’un groupe?

A

Il faut que les membres exercent une certaine influence les uns sur les autres et qu’ils soient interdépendants.

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6
Q

Donnez un exemple d’interdépendance dans un groupe.

A

Dans une équipe de football, par exemple, le quart-arrière ne peut absolument rien faire si le receveur de passes est incapable de parcourir rapidement une certaine distance et si la ligne offense ne le protège pas.

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7
Q

Nommez quelques changements qui sont survenus dans les groupes au cours du temps et qui les rendent plus difficiles à définir.

A
  1. Les tâches n’y sont plus toujours nettement définies.
  2. Les groupes se créent maintenant souvent d’eux-mêmes, utilisant les technologies électroniques pour oeuvrer à des intérêts communs ou militer pour une cause.
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8
Q

Quels sont les critères qui définissent un groupe selon Hackman et Katz?

A

Les groupes, qu’ils soient virtuels ou réels, doivent présenter n contour défini, une organisation sociale reconnaissable, une interdépendance dans l’attention d’un objectif commun et des rôles définis.

On doit pouvoir aisément différencier les membres des non-membres, et les membres doivent se percevoir, et être perçus de l’extérieur comme une entité.

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9
Q

Pourquoi des groupes formés sur Facebook ne peuvent-ils pas être considérés comme des groupes comme l’entend la définition en psychologie sociale?

A

En raison de leurs contours flous, de leur instabilité temporelle et de l’absence d’interaction et d’interdépendance entre les membres ou ceux qui se proclament tels, ces groupes sont d’une nature différente.

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10
Q

Quel est le critère qui est souvent considéré comme le seul qui compte pour définir un groupe?

A

Le fait que les individus se considèrent eux-mêmes comme des membres du groupe et s’y identifient consciemment : il y a un groupe dès que des individus se perçoivent comme des membres du groupe.

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11
Q

Quels sont les avantages reliés aux groupes?

A
  1. Les groupes peuvent nous aider à atteindre des buts qui nous seraient autrement inaccessibles.
  2. Nous nous joignons aussi à des groupes pour acquérir des connaissances ou obtenir des informations (genre un groupe d’élèves inscrits à un cours).
  3. Les groupes nous permettent de combler des besoins psychologiques et sociaux importants, comme les besoins d’affection, d’attention et de sécurité.
  4. Nous nous joignons aussi aux autres pour nous amuser.
  5. Faire partie d’un groupe contribue à établir notre identité en nous permettant de se définir, de se décrire soi-même, d’élaborer son concept de soi.
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12
Q

Quel peut être l’un des effets pervers de l’identification à un groupe?

A

L’identification à un groupe peut devenir si forte que la personne risque de perdre son identité propre, phénomène que l’on qualifie généralement de dépersonnalisation.

Une tell fusion d’identités peut amener des individus à ne plus sentir qu’ils existent autrement qu’à titre de membres d’un groupe.

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13
Q

Qu’est-ce que la dépersonnalisation?

A

C’est le phénomène selon lequel une personne risque de perdre son identité propre, car son identification au groupe est devenue trop forte.

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14
Q

Donnez un exemple de dépersonnalisation.

A

L’expérience de Philip Zimbardo à Stanford (les prisonniers et les gardiens de prison).

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15
Q

En quoi l’expérience de Philip Zimbardo (les prisonniers et les gardiens de prison) fait preuve de la dépersonnalisation des participants?

A

Car cette expérience permet de mieux comprendre les comportements parfois inhumains des personnes en position de pouvoir.

En effet, les gardiens de prison faisaient preuve d’abus de pouvoir, se montraient de plus en plus agressifs verbalement et physiquement envers les prisonniers, et semblaient prendre plaisir à les tourmenter. Cela démontre clairement les conséquences de l’identification à des rôles sociaux sur l’individu.

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16
Q

Nommez les deux aspects fondamentaux de l’étude des groupes.

A
  1. Statut ;

2. Rôle.

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17
Q

Qu’est-ce que la notion de rôle, dans un groupe?

A

Le rôle est la fonction que chacun exerce dans un groupe.

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18
Q

Qu’est-ce que la notion de statut, dans un groupe?

A

Le statut renvoie à la position que chacun occupe dans la hiérarchie du groupe.

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19
Q

VRAI OU FAUX?

Dans un groupe, les rôles peuvent être déterminés explicitement ou implicitement.

A

VRAI.

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20
Q

Donnez deux exemples d’organisations dans lesquelles la distribution des rôles et l’établissement des statuts constituent la base même de leur fonctionnement.

A
  1. L’Église ;

2. L’armée.

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21
Q

Quel type de personne est particulièrement habile pour déterminer correctement ce que l’on s’attend d’elle afin de préserver ou améliorer leur statut?

A

Les personnes à haut monitorage de soi, i.e. les personnes accordant beaucoup d’importance à l’image qu’elles projettent aux attentes d’autrui.

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22
Q

Qu’est-ce que la cohésion?

A

C’est cette caractéristique des groupes qui consiste à être «tricotés plus ou moins serrés», i.e. le degré d’attraction que les membres ressentent à l’égard du groupe.

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23
Q

Quels sont les facteurs pouvant expliquer pourquoi un groupe est plus ou moins cohésif?

A
  1. La cohésion d’un groupe dépend de la force de l’attraction que les membres du groupe ressentent les uns envers les autres.
  2. Le degré de cohésion du groupe dépend également de la correspondance entre les buts poursuivis par les membres et les buts du groupe.
  3. Le succès contribue aussi à la cohésion du groupe.
  4. La compétition intergroupe est un autre acteur qui favorise la cohésion d’un groupe.
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24
Q

VRAI OU FAUX?
Il est possible d’avoir une cohésion assez forte, même quand les membres du groupe ressentent peu d’attraction les uns envers les autres.

A

VRAI.

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25
Q

Complétez la phrase suivante.

«C’est lorsqu’un groupe est confronté à ____________ que la cohésion s’effrite.»

A

L’échec.

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26
Q

Pourquoi la compétition intergroupe favorise-t-elle la cohésion d’un groupe?

A

Parce que, quand ils sont face à un rival, à un adversaire à abattre ou à une autre menace, les membres d’un groupe ont tendance à se serrer les coudes, à vouloir collaborer et à évaluer leur groupe de façon plus positive.

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27
Q

Quel peut être un des effets pervers de la cohésion?

A

La cohésion s’accompagne aussi d’un fort lien émotionnel, lequel, tout en permettant aux membres d’un groupe de se sentir très près les uns des autres, peut aussi s’avérer fort contraignant tel que l’illustre la triste histoire de l’adolescente qui s’est suicidée suite à une bagarre avec une de ses meilleures amies quelques semaines auparavant (p.343).

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28
Q

Nommez quelques effets de la cohésion d’un groupe.

A
  1. Les membres de groupes cohésifs communiquent davantange entre eux et participent plus aux activités du groupe.
  2. Ils ont un meilleur esprit de collaboration et s’influencent plus fortement les uns les autres.
  3. Ils respectent davantage les normes de leur groupe.
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29
Q

Dans quelles conditions un groupe cohésif est-il plus productif?

A

À condition que la nature de la tâche à accomplir nécessite un travail en équipe et que l’efficacité représente un but important pour le groupe.

S’il est crucial pour le groupe d’être efficace, les membres d’un groupe cohésif travailleront plus fort et mieux. À l’inverse, si le groupe est constitué de personnes pour qui la performance du groupe n’est pas essentielle, la cohésion n’incitera pas ses membres à fournir plus d’efforts.

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30
Q

En quoi une cohésion trop forte risque de nuire à la performance du groupe?

A

Le plaisir que les membres d’un groupe très cohésif prennent à interagir risque de leur faire perdre de vue les buts du groupe et négliger le travail à accomplir.

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31
Q

Qu’est-ce que la sociométrie?

A

Cette une approche qui consiste à représenter sous formes de diagramme le réseau complexe de relations interpersonnelles à l’intérieur d’un groupe - l’instrument utilisé est le sociogramme.

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32
Q

De quelle façon construit-on un sociogramme?

A

On demande à chaque personne d’écrire le nom de deux ou trois personnes du groupe avec lesquelles elles aiment être, et avec lesquelles elles aiment le moins être.

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33
Q

Quels sont les trois types de personnes qu’il est possible d’identifier quand on construit un sociogramme?

A
  1. Les leaders (ou les personnes les plus populaires)
  2. Les personnes rejetées
  3. Les personnes isolées (qui sont rarement choisies par les autres, positivement ou négativement)
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34
Q

Quels sont les deux phénomènes liés au rendement en présence des autres?

A
  1. La facilitation sociale ;

2. La paresse sociale.

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35
Q

Qu’est-ce que la facilitation sociale?

A

La présence des autres favorise la performance individuelle. On a nommé facilitation sociale l’effet positif qu’exerce la présence des autres sur le rendement individuel.

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36
Q

VRAI OU FAUX?

Les gens ont davantage tendance à manifester leurs préjugés en privé plutôt qu’en public.

A

FAUX.
Le fait de croire que leurs réponses pourront être lues par d’autres poussent certaines personnes à exprimer plus de préjugés et de stéréotypes négatifs que si leurs réponses restent privées.

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37
Q

Qu’est-ce qu’un stéréotype, selon Lambert?

A

Ce sont des réponses apprises et habituelles, ce qui constitue par définition une réponse dominante.

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38
Q

Quel genre de personne est le plus susceptible de manifester des préjugés lorsqu’elles croient qu’un groupe va discuter de leurs réponses?

A

Les personnes qui souffrent d’anxiété sociale et chez qui les effets de la facilitation sociale sont plus marqués, i.e. les personnes ayant le plus peur du jugement des autres.

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39
Q

Complétez la phrase suivante.

«Nous sommes stimulés physiquement par la __________ ___ _______, et il s’agit même d’une tendance innée.»

A

La présence des autres.

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40
Q

Complétez la phrase suivante.
«La stimulation de l’organisme provoquée par la présence des autres facilite chez l’individu l’apparition de la ________ ________.»

A

Réponse dominante.

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41
Q

Complétez la phrase suivante.
«Si la tâche est ________, la réponse dominante est la __________ réponse, et la présence des autres améliore la performance.»

A

Simple, bonne.

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42
Q

Complétez la phrase suivante.

«Si la tâche est __________, la réponse dominante est _________, et la présence des autres est nuisible.»

A

Complexe, incorrecte.

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43
Q

VRAI OU FAUX?

Le phénomène de facilitation sociale est propre aux humains.

A

FAUX. On a démontré l’existence chez le rat et la coquerelle domestique (ew).

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44
Q

Qu’est-ce que la paresse sociale?

A

C’est la tendance à fournir un effort moindre lorsqu’une tâche est effectuée en groupe plutôt qu’individuellement.

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45
Q

Donnez un exemple de paresse sociale.

A

Une automobile est prise dans la neige, et ses occupants doivent la pousser, mais chaque personne qui la pousse ne se donne pas à 100%.

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46
Q

VRAI OU FAUX?

Considérant le phénomène de paresse sociale, on peut dire qu’il est inutile de travailler en équipe.

A

FAUX.
La somme des efforts individuels, même réduits, a généralement un rendement supérieur à l’effort fourni par un individu travaillant seul.

47
Q

Comment peut-on expliquer le phénomène de paresse sociale?

A

Il y a une diffusion de la responsabilité au sein des groupes, i.e. que nous comptons les uns sur les autres et une seule personne ne porte pas à elle seule le fardeau de la responsabilité.

48
Q

Comment peut-on combattre le phénomène de paresse sociale?

A

En augmentant le sentiment de responsabilité personnelle de chaque membre du groupe.

49
Q

De quelles façons augmente-t-on le sentiment de responsabilité personnelle de chaque membre du groupe?

A
  1. Les membres du groupe doivent penser que leur contribution à la tâche est repérable.
  2. Les membres du groupe doivent penser que leur performance individuelle à la tâche du groupe est évaluée indépendamment des autres.
  3. Les membres doivent être motivés, et la tâche, importante.
50
Q

Donnez un exemple de tâche peu importante dans laquelle on a d’autres choix que de composer avec la paresse sociale.

A

Le souque à la corde, par exemple, n’incite pas à donner notre rendement maximal et il s’agit d’une situation qui se prête mal à l’évaluation du rendement individuel.

51
Q

Qu’est-ce que la compensation sociale?

A

C’est un phénomène qui s’enclenche lorsque nous avons l’impression que l’effort ou la performance des membres de notre groupe risque de laisser à désirer.

Lorsque nous pensons que les autres ne sont pas motivés ou sont incapables d’effectuer leur part de travail, nous avons tendance à compenser cette défaillance en fournissant plus d’efforts.

52
Q

Qu’est-ce que le biais égocentrique?

A

C’est le fait que l’être humain moyen considère qu’il en fait plus que les autres.

53
Q

Quelles sont les deux dimensions considérées afin de former les 4 types de groupes élaborés par Hackman et Katz?

A
  1. L’individu ou le groupe dans son ensemble porte la responsabilité du résultat final ;
  2. Le caractère synchrone des échanges ou non.
54
Q

Quels sont les quatre types de groupe élaborés par Hackman et Katz?

A
  1. Groupes chirurgicaux
  2. Groupes co-agissant
  3. Groupes face à face
  4. Groupes virtuels
55
Q

Comment se caractérisent les groupes chirurgicaux?

A

Ce sont des groupes de travail traditionnels fortement hiérarchisés, menés par un leader (le chirurgien) qui conçoit, coordonne et dirige les tâches individuelles dévolues à chacun des membres, et porte la responsabilité du résultat final.

56
Q

Comment se caractérisent les groupes face à face?

A

Des individus réalisent une performance de groupe qui repose sur des actions individuelles interdépendantes, le groupe dans son ensemble, et non chacun des individus, portant le poids du résultat final.

57
Q

Quel est le type de groupe le plus exposé à la paresse sociale et au biais égocentrique?

A

Les groupes face à face.

58
Q

Comment se caractérisent les groupes co-agissants?

A

Plusieurs personnes exécutent, chacune de son côté, un travail qui n’est pas nécessairement coordonné avec celui des autres.

59
Q

Quel est le principal avantage des groupes co-agissant?

A

Selon les auteurs, ce type de travail en non-équipes, mais synchronisé, donne lieu à la facilitation sociale, ce qui constitue son principal avantage.

60
Q

Comment se caractérisent les groupes virtuels?

A

Ils correspondent au travail en groupe dans lequel les individus sont interdépendants et portent ensemble le poids du résultat final, mais où les échanges, contrairement aux groupes traditionnels, se font essentiellement par courriels, textos, et autres moyens électroniques de communication.

61
Q

Que faisons-nous en l’absence de commentaires explicites sur l’intention de faire des efforts de la part des autres membres du groupe?

A

Nous utiliserons nos stéréotypes pour déterminer si nos partenaires sont susceptibles de bien faire leur travail, et ainsi décider de l’intensité des efforts que nous fournirons personnellement.

62
Q

Que se passe-t-il lorsqu’il est difficile ou impossible d’évaluer l’effort individuel dans une tâche de groupe?

A

C’est lorsqu’il est difficile ou impossible d’évaluer l’effort individuel que la paresse sociale se manifeste et que l’effort fourni par chaque individu diminue au sein du groupe.

63
Q

En quelles circonstances la facilitation sociale apparaît-t-elle?

A

Que lorsque le groupe est en mesure de percevoir l’effort individuel ; la performance sera alors favorisée si la réponse dominante est la bonne, mais inhibée si la réponse dominante est la mauvaise.

64
Q

Pour quelle raison les décisions prises en groupes sont généralement supérieures aux décisions individuelles?

A

Parce que la probabilité est plus élevée que les groupes trouvent la bonne réponse (quand il y en a une) ou rejettent les réponses incorrectes ou peu plausibles.

65
Q

Qu’entend-t-on par «mémoire transactive» ?

A

C’est un partage de la mémoire d’un groupe, permettant aux membres de profiter des connaissances ou expertises particulières des autres.

La connaissance générale du groupe ne correspond pas à l’addition pure et simple des connaissances individuelles, mais à un nouvel ensemble de souvenirs né de l’échange des savoirs individuels.

66
Q

Que permet le travail en équipe?

A

Le fait que le travail d’équipe permet de partager, consolider et retrouver au besoin un ensemble de connaissances et événements qui constituent une véritable mémoire collective.

67
Q

Que permet la mémoire transactive?

A

La mémoire transactive permet en particulier d’améliorer la prise de décision grâce à l’échange des expertises et connaissances particulières de chacun des membres.

68
Q

Qu’est-ce que la polarisation de groupe?

A

C’est le phénomène selon lequel les groupes prennent souvent des décisions plus radicales que ne le font les individus, que ces décisions soient plus audacieuses ou prudentes.

69
Q

Qu’est-ce que la pensée de groupe?

A

C’est une tendance qui amène le groupe à prendre de mauvaises décisions, aux conséquences parfois désastreuses en raison d’un fort niveau de cohésion au sein du groupe. Aucun des membres du groupe n’ose critique le bien-fondé de peur d’être rejeté par les autres.

70
Q

En quoi le remue-méninges est-il en quelque sorte le contraire de la pensée de groupe?

A

Car le remue-méninges mise sur la combinaison de la créativité individuelle et de la stimulation de groupe.

71
Q

VRAI OU FAUX?

Sur le plan de la productivité, le remue-méninges apparaît presque comme une perte de temps.

A

VRAI.

72
Q

Pourquoi le remue-méninges n’est-il pas efficace sur le plan de la productivité?

A

Car les membres de groupes ont tendance à discuter des informations qu’ils ont en commun plutôt que de chercher vraiment des solutions originales.

Par ailleurs, les individus ont tendance à se censurer.

73
Q

Pourquoi les individus ont-ils tendance à se censurer lorsqu’ils sont en groupe?

A

Car ils veulent éviter les conflits et ils ont peur d’être ridiculisés ou rejetés par le groupe.

74
Q

Quelle serait l’utilité du remue-méninges si celui-ci n’aide pas à la productivité?

A

Il aiderait les membres du groupe à mieux se connaître, à resserrer les liens qui les unissent, voire à s’amuser, mais il ne permet pas de trouver un plus grand nombre de solutions ou de meilleures solutions.

75
Q

Qu’est-il préférable de faire pour favoriser la créativité en groupe?

A

Il est préférable de commencer par une séance de travail individuel au cours de laquelle chaque participant élabore ses propres solutions, pour ensuite les mettre en commun et évaluer les idées trouvées.

76
Q

Comment appelle-t-on la technique selon laquelle les individus travaillent seuls pour ensuite mettre leurs idées en commun?

A

C’est la technique du groupe nominal.

77
Q

Qu’est-ce qu’un facilitateur?

A

C’est un membre du groupe qui, en situation de remue-méninges, est entraîné à éviter tout ce qui nuit à la créativité et à stimuler la production d’idées.

78
Q

Laquelle de ces deux techniques est la plus efficace sur le plan créatif? Pourquoi?

a. Remue-méninges
b. Groupe nominal

A

La technique du groupe nominal, parce que cette technique débouche sur un plus grand nombre d’idées, et de meilleure qualité, que le remue-méninges traditionnel en groupe sans travail individuel préalable.

79
Q

Complétez la phrase suivante.
«La supériorité des groupes nominaux sur le remue-méninges électronique ne vaut que pour les ______ groupes, la tendance s’inversant pour les plus ________ groupes.»

A

Petits.

Grands.

80
Q

Complétez la phrase suivante.
«La recherche démontre que les décisions prises en groupe et les décisions individuelles après la discussion en groupe sont plus _______________.»

A

Audacieuses, radicales.

81
Q

Comment peut-on expliquer la polarisation de groupe?

A
  1. Le groupe peut représenter une source d’influence informationnelle.
  2. L’influence normative peut aussi jouer un rôle dans la polarisation de groupe, du moins dans la mesure où les gens veulent être perçus de manière positive par les autres.
  3. Certains avancent que la polarisation de groupe découle d’un processus d’identification sociale.
82
Q

VRAI OU FAUX?

Nous avons tendance à penser que la norme du groupe est plus radicale qu’elle ne l’est en réalité.

A

VRAI.

83
Q

VRAI OU FAUX?

Les tendances déviantes d’un adolescent seront renforcés par la fréquentation d’amis qui partagent ses prédispositions.

A

VRAI.
Cela va dans le même sens que des adolescents plus conformistes qui s’attirent mutuellement et renforcent leurs tendances en ce sens.

84
Q

Que peut être un des effets pervers de l’utilisation de moyens de communication électroniques?

A

Il semble que les échanges restreignent souvent le débat du fait que les gens, justement, choisissent de n’interagir qu’avec des individus partageant leur vision de la réalité.

Par ailleurs, le partage d’informations similaire conforte les individus dans leurs idées et conformément au principe de polarisation, les rend plus extrêmes.

Aussi, chaque personne se trouvant seule devant son ordinateur est plus encline à laisser libre cours à ses idées les plus discutables, voire à des insultes et à des accès de haine, qui seraient normalement freinés par l’autorégulation dans un échange face à face.

85
Q

Qu’est-ce qui peut expliquer la pensée de groupe, selon Janis?

A

Selon Janis, plus un groupe est cohésif, plus ses membres cherchent à maintenir l’impression d’unanimité, ce qui les amène à accepter sans discuter les propositions du leader ou de la majorité de ses membres, et ce, surtout en situation de stress intense.

86
Q

Selon Janis, pourquoi les membres d’un groupe cohésif ne cherchent-ils pas à remettre en question les décisions prises?

A

Non seulement parce qu’ils ont peur d’être rejetés, les membres d’un groupe cohésif ont tendance à tenir trop facilement pour acquis qu’ils pensent et ressentent tous la même chose ; ils ne se donnent pas la peine d’examiner les points de vue divergents.

87
Q

Quand est-il possible de dire qu’il y a une dynamique de de pensée de groupe au sein d’un ensemble d’individus?

A

On peut parler de pensée de groupe chaque fois qu’une impression d’unanimité conduit les membres d’un groupe fortement cohésif à rejeter toute remise en question de l’opinion majoritaire.

88
Q

VRAI OU FAUX?

La notion de pensée de groupe est largement acceptée et prouvée au sein de la communauté scientifique.

A

FAUX.
S’il est vrai que la notion de pensée de groupe est largement acceptée, cette notion est loin d’avoir reçu une validation claire par la recherche empirique.

89
Q

Expliquez pourquoi le phénomène de pensée de groupe est très largement acceptée, en dépit du peu de preuves empiriques.

A

L’acceptation inconditionnelle très répandue du modèle de Janie, malgré le manque de preuves, représente un bon exemple de… pensée de groupe!

90
Q

Nommez les 8 symptômes de la pensée de groupe.

A
  1. Illusion d’invulnérabilité
  2. La rationnalisation
  3. La croyance en la moralité supérieure du groupe
  4. La vision stéréotypée des exogroupes
  5. La pression à la conformité
  6. L’autocensure
  7. L’unanimité
  8. La présence de protecteurs de la pensée
91
Q

Qu’entend-t-on par le symptôme d’«illusion d’invulnérabilité» ?

A

Les membres du groupe ne croient pas en la possibilité d’un échec, et ils refusent de reconnaître des signes pourtant évident d’échec et de danger, car ils sont trop sûrs d’eux.

92
Q

Qu’entend-t-on par le symptôme de «rationalisation» ?

A

Les victimes de pensée de groupe construisent collectivement des rationalisations sur lesquelles elles s’appuient pour rejeter les avertissements et toute autre forme de rétroaction négative qui pourraient les amener à remettre en question leurs décisions.

93
Q

Qu’entend-t-on par le symptôme de «moralité supérieure» ?

A

C’est une croyance qui risque de les amener à ignorer les conséquences morales et éthiques de leurs décisions.

94
Q

Qu’entend-t-on par le symptôme de «vision stéréotypée des exogroupes» ?

A

Ils voient leurs adversaires comme mauvais et indignes d’eux, ou les croient faibles et stupides, et justifient leur comportement à leur égard sur la base de cette croyance.

95
Q

Qu’entend-t-on par le symptôme de «pression à la conformité» ?

A

Une forte pression à la conformité est exercée sur les membres qui remettent en question les illusions partagées par la majorité ou la validité de leurs arguments. Ils subissent la censure des autres et s’autocensurent eux-mêmes.

96
Q

Qu’entend-t-on par le symptôme d’«illusion d’unanimité» ?

A

Les membres croient que tout le monde est d’accord, et ils sont donc convaincus d’être arrivés à la seule solution valable.

97
Q

Qu’entend-t-on par le symptôme de «protecteurs de la pensée» ?

A

Les protecteurs de la pensée protègent le leader et les autres membres du groupes en les isolant des informations susceptibles de briser leur complicité.

98
Q

Quels peuvent être les conséquences des symptômes de pensée de groupe?

A
  1. Les membres du groupes limitent leurs discussions à un nombre restreint de possibilités ;
  2. Ils ne remettent pas en question leur décision initiale lorsqu’ils reçoivent des informations qui la contredisent ;
  3. Ils ne prennent pas la peine de préparer un autre plan qui pourrait être utile en cas d’échec.
99
Q

Qu’est-ce que le leadership?

A

C’est le processus par lequel un membre du groupe, le leader, influence et coordonne les comportements des autres membres de manière à atteindre les buts poursuivis par le groupe.

100
Q

Nommez certains attributs des leaders.

A
  • Bonne capacité d’adaptation
  • Sens des responsabilités
  • Besoin d’accomplissement
  • Intelligents
  • Sociables
  • Confiance en eux
  • Ambitieux
  • Tenaces
  • Créatifs
  • Flexibles
  • Initiative
    etc.
101
Q

Qu’est-ce qu’un leader charismatique?

A

C’est un leader qui se démarque des autres, inspire, fait rêver et passionne.

102
Q

Quelles sont les caractéristiques des leaders charismatiques?

A
  1. Ils sont sûrs d’eux et ont confiance en leurs capacités
  2. Ils ont besoin d’influencer les autres, sont persuasifs et servent de modèle
  3. Ils sont persuadés du caractère moral de leurs actes, ou du moins, ils en donnent l’impression
  4. Ils stimulent la créativité de leurs adeptes
  5. Ils maîtrisent la gestion de l’impression ; ils donnent une image positive et inspirante
103
Q

VRAI OU FAUX?

Des leaders charismatiques engendrent toujours des choses positives dans leur entourage.

A

FAUX.

On peut prendre l’exemple d’Adolf Hitler (enough said).

104
Q

Comment peut-on décrire le leader prototypique?

A

Le leader est avisé, dominant, et… masculin.

105
Q

Pourquoi est-il difficile pour la femme d’être leader dans un monde d’hommes?

A

Car elle est dans une situation de double contrainte, i.e. qu’elle ne s’affirme pas et qu’elle n’est pas vue comme leader, ou qu’elle s’affirme et on lui reproche de ne pas être une vraie femme.

106
Q

Qu’est-ce que la théorie de la contingence?

A

C’est la théorie selon laquelle l’efficacité d’un leader dépend de l’interaction entre ses caractéristiques personnelles et les caractéristiques de la situation.

107
Q

Quels sont les deux types de leader?

A
  1. Leader orienté vers la tâche

2. Leader orienté vers les relations

108
Q

Qu’est-ce qu’un leader orienté vers la tâche?

A

C’est un leader qui sait se détacher des émotions reliées aux relations interpersonnelles, ce qui lui permet de se centrer principalement ou exclusivement sur la réussite du groupe. Il peut sembler froid et distant, voire insensible.

109
Q

Qu’est-ce qu’un leader orienté vers les relations humaines?

A

Il possède la capacité de nouer des relations chaleureuses avec les membres du groupe. C’est un motivateur et un communicateur. Les gens sont heureux de travailler avec lui, mais le groupe ne donne pas nécessairement son rendement optimal.

110
Q

Quels sont les facteurs faisant en sorte qu’une situation est dite contrôlable ou non?

A
  1. La relation affective entre le leader et les autres membres du groupe ;
  2. Le degré de complexité de la tâche à effectuer ;
  3. Le pouvoir du leader sur le groupe.
111
Q

Complétez la phrase suivante.
«Dans une situation facile ou, au contraire, très difficile à contrôler, un leadership orienté vers __________ est plus adéquat.»

A

La tâche.

112
Q

Pourquoi un leader orienté vers les relations risque d’être inefficace dans les situations difficiles à maîtriser?

A

Car il risque de perdre beaucoup de temps à tenter d’améliorer l’atmosphère du groupe, au détriment de la tâche à effectuer.

113
Q

Complétez la phrase suivante.

«Dans les situations modérément maîtrisables, un leadership orienté vers ___________ est préférable.»

A

Les relations.

114
Q

Pourquoi un leader orienté vers les relations est-il préférable dans des situations modérément maîtrisables?

A

Car il permet à chaque membre de donner tout son potentiel en rendant la situation agréable à vivre.